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Tout ce qui a été posté par Zogu
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Je dirais que la situation des sans-papiers ici n'a rien de commun avec la France ou l'Espagne (où j'ai pu voir des mouvements de mobilisation sociale incroyables notamment à Barcelone et à Toulouse). Bien que moins explosive ici, la situation mérite tout de même un débat politique et social... parce que les réfugiés que l'on expulse (vers un tiers pays, comme les USA!!!) ou que l'on déporte (vers leur pays d'origine) peuvent être victimes d'emprisonnement ou de tortures, voire d'exécution. Au Canada, les expulsions étaient rares avant 2001; au pire les dossiers traînaient en longueur pendant des années, ou encore les réfugiés disparaissaient dans la nature.. *pouf* Mais depuis peu, il y a eu durcissement des politiques, et les intervenants le disent tous: les expulsions de sans-papiers sont plus courantes. Le cas le plus connu est peut-être celui de Mohammed Cherfi. L'Église Unie du Canada accueille dans ses murs (depuis sa fondation en 1928) des réfugiés et des sans-papiers lorsque leur cas est désespéré. Mohammed Cherfi, un Algérien qui avait obtenu le droit d'asile dans une église unie de Québec (un droit traditionnel jusqu'alors incontesté), a été brutalement arrêté, À L'INTÉRIEUR MÊME DE L'ÉGLISE, par des agents de la GRC. Bien entendu, cette histoire a fait des vagues à travers le pays, surtout parce que la GRC a violé le droit d'asile, un acquis dont joussent les églises, et ce depuis la fondation du Canada. Ce droit a été utilisé maintes fois, entre autres lorsque des esclaves noirs se réfugiaient au Canada pour fuir les politiques esclavagistes américaines (au XVIIe siècle). Ce sont nos plus anciens sans-papiers, que nous avons acueilli dans notre pays parce que nous avions des convictions morales. La situation est bien inquiétante, puisqu'il y a eu un glissement moral et que la population n'a pas encore eu le temps de réagir et de se poser de graves questions. Je vous invite à visiter le site de soutien à monsieur Cherfi: http://www.mohamedcherfi.org/ -Hugo
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Jobboom pullule d'offres d'emploi en SAP à Montréal!!!! Comme toujours, la plupart des offres sont catastrophées (probablement des département où les commis ont du feu à leurs pantalons) et ils veulent embaucher im-mé-dia-te-ment !!!!!!! Bref, tu peux débarquer à Montréal et te caser rapidement en SAP... veinard! -Hugo
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Peut-être que les employeurs français veulent faire analyser votre écriture par un graphologue? J'ai entendu dire que tout plein de techniques divinatoires débiles sont utilisées par les services de RH des grosses entreprises. C'est aussi ridicule que la fille des RH qui m'avait demandé en entrevue: - "Si vous deviez vous réincarner, ce serait en quoi?" - "Euh, est-ce que ça doit être un animal?" - "Hum, non, n'importe quoi, animal, plante, montagne. Alors...?" - "En gâteau Saint-Honoré! Pour être à la fois riche et adoré!" Comme ça, elle n'a pas pu me caser dans sa stupide grille d'analyse: Chat --> indépendant Chien --> docile Dauphin --> rêveur Lion --> orgueilleux ... Eh oui, ici aussi il y a des services de RH qui croient à la magie divinatoire et aux grilles toute faites!!! En fait, toutes ces techniques (graphologie, synergologie, questionnement socratique, grilles) sont valables... à condition que la personne qui les utilise soit compétente. Sinon, ça a autant de valeur qu'un questionnaire de revue pour jeunes filles, genre "Votre copain vous trompe-t-il avec votre meilleure amie? Répondez à 10 questions rapides et découvrez la réponse.". -Hugo
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RèdFlag, chcompraen pô d'koi tsu parl... Nouzôôte les hhhhêunes, ôn pal' pû d'mayyme!
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J'ai parlé avec une infirmière d'Héma Québec récemment. Elle aussi trouve que les règles atteignent des sommets de paranoïa. Cependant, il ne faut pas oublier le scandale du sang contaminé dans les années 1980, qui avait jeté le discrédit sur la Croix Rouge Canadienne (et sur le gouvernement fédéral!). Cette obsession pour le contrôle des contaminants du sang est explicable; le Canada a été très négligeant dans le passé. Plusieurs canadiens avaient, à l'époque, contracté l'hépatite C ou le SIDA en recevant du sang contaminé. Donc... création de Héma Québec ici, réforme de la Croix Rouge ailleurs au Canada, et une certaine obsession pour les examens... Mais quand même, ça n'empêche pas certains infirmiers d'être carrément grossiers et/ou obsessifs! Selon mon "contact infirmière undercover", les nouveaux kits de dépistage de la variante humaine de CjD ("maladie de la vache folle") ont été validés, et il faut s'attendre à une révision générale des critères d'admission en 2005 ou 2006. Donc, peut-être qu'à ce moment-là les européens et les grands voyageurs seront-ils moins exclus du procédé? Il faut espérer. -Hugo
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Fait vécu en 2004: Vous êtes allés en Angleterre en 1989? A quelle date? En août ou septembre? Il me faut le mois exacte. Pour les dossiers. Et vous n'y êtes pas retourné? Même pas pour une escale? Ca compte, une escale, même une heure. Peut-être que vous avez fait escale sans vous en rendre compte. Vous êtes allés à Andorre? Ce pays n'est pas dans ma liste. Attendez, j'appelle ma superviseure. (-"Y a-t-il de la malaria à Andorre? Des vaches folles? Du tourisme sexuel pédophile?" Non?) - Euh... depuis ma dernière visite il y a 6 mois, mon passé lointain (1989) n'a pas changé, vous savez. Et votre partenaire? Connaissez-vous tout son passé sexuel? A-t-elle déjà eu d'autres partenaires? Comment pouvez-vous en être certain? A-t-elle pris de la cocaïne sans que vous le sachiez? Comment pouvez-vous en être sûr? A-t-elle déjà accepté de l'argent pour des relations sexuelles? Avez-vous pris des médicaments au cours des derniers 5 jours? Des anti-douleur? Quelle marque? Il me faut la marque exacte! Motrin ou Advil? En êtes-vous certain? Il me faut la marque exacte! Motrin? ... ... ... - Aaaaaaargh Vous êtes allé au Brésil? Il y a 6 villes au Brésil qui sont absolument propres, le reste du pays est un cloaque grouillant. Vous avez pris l'autoroute entre Rio et Sao Paulo? C'est une ville importante, Sao Paulo? Attendez... c'est dans ma liste... oui. Donc vous avez pris la route... l'autoroute?... entre ces villes? Avez-vous ouvert la fenêtre de votre véhicule? Etes-vous sorti de votre véhicule? Donc vous êtes sortir pour pisser et pour mettre de l'essence. Vous avez été exposé à la malaria. Vous ne pouvez pas donner du sang. Banni pour 12 mois.
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Tiré de l'article d'Impatience: Wow, elle est rendue très québécoise déjà, dans sa manière de parler!!! LOL -Hugo
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Bonjour à tous! J'ai été responsable des embauche dans mon équipe de développement informatique (R & D) pendant une partie de 2003 et 2004. Les RH, c'était MOI, et bien malgré moi. Mouain. Maintenant que je quitte cet emploi, je peux vous avouer un détail qui dérangera peut-être: Les CV que nous avons reçu de France, ou de français établis au Québec, étaient généralement inadéquats. Dans une proportion d'environ 8/10. Exemple. Lorsque j'ai posté des offres d'emploi ce mois-ci sur Immigrer.com, j'ai reçu une dizaine de CV... eh bien, il n'y en avait que DEUX qui étaient d'un niveau acceptable, et qui contenaient l'information nécessaire. Les autres, j'en suis chagriné, m'ont fait grimacer. J'ai donc entrepris d'aider ceux qui veulent faire réviser leur CV avant de l'envoyer au Québec. Pour l'instant je fais cela gratis, mais peut-être y aurait-il une business à développer??? Je ne nommerai pas les 2 personnes qui m'ont envoyé des très bons CV... mais ils vont sûrement se reconnaître car je n'ai pas trop râlé dans mes commentaires! Je crois que l'un d'eux rimait avec "-tof". Bon, je suppose qu'il y a tout plein d'information sur les CV québécois dans le livre de Laurence, ainsi que dans les sites spécialisés comme Jobboom ou Workopolis. Mais quand même... voici un résumé des erreurs que j'ai vues le plus souvent au cours de ces deux dernières années. 1. Informations personnelles et confidentielles: à éviter!!! Ne mettez pas votre photographie sur votre CV. Ne mettez pas non plus votre statut marital ("célibataire"), ce n'est pas de la drague quand même! Le responsable RH va lire "célibataire", et il va comprendre que vous désirez vous faire exploiter et travailler 80 heures/semaine! Aussi à éviter: votre âge, votre numéro d'assurance sociale, votre état de santé, vos certificats médicaux, votre religion, le nombre d'enfants, la couleur de votre peau. 2. Informations personnelles mais communicables: pas dans le CV!!! Les informations suivantes sont communicables: si vous faites partie d'une nation autochtone, d'une Première Nation (ce qui n'est probablement pas votre cas); votre statut d'immigrant accepté ou de résident permanent; votre citoyenneté; votre date d'arrivée. Cependant, il est en général préférable d'inclure ces informations dans la lettre de présentation. Comme ça, si l'information change mais que votre CV est en circulation, il ne comportera pas d'information périmée. 3. Titres professionnels réglementés: attention! En France, la plupart des diplômés dans un domaine technique reçoivent le titre d'"ingénieur". Au Québec, ce titre est lourdement réglementé. D'ailleurs, il est possible que vous ne puissiez pas faire partie de l'OIQ -- Ordre des Ingénieurs du Québec -- s'il n'y a pas d'équivalent à votre formation technique... bref, plutôt que d'écrire "Ingénieur en mathématiques", peut-être faudrait-il écrire "Mathématicien". D'autres titres sont réglementés; renseignez-vous, et attendez de faire partie de l'ordre professionnel pour les utiliser. 4. Expérience professionnelle pertinente versus imaginaire Les employeurs québécois posent beaucoup de questions lors des entrevues. La meilleure manière de se brûler est d'affirmer des choses que vous ne pouvez démontrer. Par exemple, un candidat avait écrit "Protocole TCP/IP" dans son CV, dans la section "compétences informatiques". Lors de l'entrevue, je lui ai demandé de décrire ses réalisations professionnelles dans ce domaine. En fait, a-t-il avoué, un prof avait brièvement présenté le protocole en question LORS D'UN COURS à la fac. Bien franchement, je dois dire que l'entrevue s'est terminée moins d'une minute plus tard. Si tu vends de la salade, va falloir que tu présentes la salade lors de l'entrevue! 5. Date d'arrivée. Évitez de mentionner "Disponibilité immédiate" s'il y a une adresse en Savoie dans votre CV!!! L'employeur montréalais risque d'émettre certains doutes sur l'aspect "immédiat" de votre disponibilité. Plutôt, expliquez dans la lettre de présentation les détails de votre arrivée future au Québec. 6. Longueur du CV Nous ne sommes pas aux États-Unis. Le modèle le plus populaire de CV au Québec est le modèle sur 2 pages, et non pas le 'resume' américain (qui ne fait qu'une page). Évitez les excès; un CV de 6 pages pour un poste junior risque d'être mal perçu. Un CV de 4 pages pour un poste de directeur est tout à fait normal. En général, le CV devrait être chronologique (on commence par le job le plus récent), mais pour des postes importants il est préférable de rédiger un CV par thèmes. 7. Lettre de présentation: importante! L'employeur s'attend à ce que la lettre de présentation soit personnalisée. Après tout, si vous l'envoyez à "Monsieur Hugo D.", et que vous commencez la lettre par "Monsieur, Madame", ça ne passera pas! Cette lettre devrait vous aider à faire bonne impression, à clarifier certains points, à établir un suivi de la candidateur. Et non pas à prouver vos compétences en copier-coller! 8. Nombre de CV envoyés, fréquence d'envoi: wow les moteurs! Une règle qui n'est pas assez souvent respectée: ne pas envoyer plus de 30 CV par semaine. Si vous passez 1-2 heures à préparer votre CV et votre lettre de présentation, puis que vous faites l'envoi, puis que vous appelez le lendemain pour vous assurer que l'employeur a bien reçu le CV, etc. vous ne pourrez gérer plus de 15-30 dossiers à la fois. En plus, ça se SENT quand on reçoit un CV envoyé en masses à des centaines d'employeurs... une espèce de sensation de travail négligé flotte tout autour. Aussi, le CV devrait correspondre au poste convoité. Détail important! (Je n'ai jamais eu à envoyer plus de 15 CV pour trouver un emploi.) 9. Priorité d'envoi Gardez les offres les plus intéressantes pour votre deuxième "batch" d'envoi de CV. Comme cela, vous ferez vos grosses bourdes lorsque vous postulerez pour des emplois moins intéressants. Cela évite de se griller au premier envoi de CV pour LE "job de rêve". Au pire, refusez un emploi moins intéressant... c'est bon pour l'ego. 9. Suivi Une lettre de présentation devrait forcer gentiment la main à votre futur employeur; vous devriez montrer de la force de caractère et donner immédiatement vos disponibilités pour une entrevue. Vous devriez en outre annoncer votre désir de les rappeler pour faire le suivi. Finalement, n'oubliez pas (si tel est le cas) de préciser que des références ou des lettres de recommandation sont disponibles sur demande. Si vous êtes mou et que vous n'avez pas l'air intéressé... quelqu'un d'autre aura le boulot! 10a. Langue Personne ne sait que vous parlez français. Eh oui. Bienvenue au Canada. Bref, si vous parlez français depuis le berceau, anglais depuis l'âge de 16 ans, et italien depuis l'an dernier... DITES-LE! Les gens multilingues sont très bien vus ici. C'est vraiment un atout considérable. D'ailleurs, il est toujours bon, pour chaque langue maîtrisée, de spécifier votre niveau à l'oral et à l'écrit. 10b. Langue Votre CV sera en français, sauf si l'offre à laquelle vous répondez était en anglais pour un poste en anglais. C'est simple, non? A l'offre d'emploi postée récemment, j'ai reçu 2 CV strictement en anglais (dans un anglais cassé, d'ailleurs, qui montrait que la personne ne maîtrisait pas cette langue) et ledit CV a pris le chemin du panier. Voilà... -Hugo
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Ca signifie que le boulevard Laurentien est rendu vraiment laid... et que les boutiques et locaux abandonnés le sont depuis si longtemps que le bois des placardages est devenu gris. Franchement, c'est peut-être l'endroit le plus déprimant qu'il m'ait été donné de visiter sur l'île de Montréal. Moi je jetterais ce quartier à terre au bulldozer et je repartirais ça à zéro! Quand je pense que j'ai passé les 4 premières années de ma vie dans ce quartier, et qu'à l'époque c'était très vivant... je trouve cela plutôt triste... Mais que voulez-vous... pendant que certaines quartiers (comme Saint-Henri) se revitalisent, d'autres (comme Cartierville) vieillissent mal... -Hugo
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Laval? T'aimes ou t'aimes pas. Laval... C'est une question de feeling Queeeestion de feeeeeling Question de feeeeling Haaa Haaaa ha haaaaa Haa haaaa haaaa Haaa ...
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Ah, les symptômatiques 'moules poulette'... Ce sont des moules dans une sauce crémeuse avec des oignons et des fines herbes. Quand il y a des moules au menu, il y a les frileux qui prennent toujours des 'moules poulette' extra extra sauce, parce que la sauce masque le goût des moules (qu'ils n'aiment pas vraiment)... Pourtant il y a des combinaisons plus intéressantes, genre 'moules à l'orange et aux feuilles de coriandre'. Bref, les matantes de banlieue, en visite sur la très chic avenue Bernard à Outremont, commandent des 'moules poulette' et un verre de vin blanc 'de la maison', et elles s'extasient devant les vitrines de meubles plaqué bois en "vraie fausse importation tahitienne". Elles vont voir 'Le Petit Princeeeeuh' au théâtre, et oublient de mettre du fric dans le parcomètre, puis elles s'achètent un attrapeur de rêve en fibre synthétique dans une boutique de "vraie fausse brocante bohème", en parlant de leur énergie intérieure feng shui. Voilà le vrai esprit d'Outremont. S'cusez, je suis un peu cynique. J'ai vécu 2 ans au-dessus du restaurant "La Moulerie", en face du théâtre Outremont. Pas une seule fois je n'ai été intéressé à aller voir un spectable ou une piece! Clairement, la programmation ne s'adressait pas du tout à nous (qui sommes dans les 25-35 ans) mais bien à une population beaucoup plus vieille. Il y avait des camions de livraison de pain à La Moulerie à 6h00 le matin, et des camions de matériel de scène (au théâtre) passé minuit. Difficile de dormir dans ce secteur de dingues!!! Par contre, les trottoire étaint nettoyés tous les jours. Mince consolation. -Hugo
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En passant... Tout l'ouest de l'île de Montréal est fortement anglophone (à part les communautés de Sainte-Geneviève, l'île Bizard et l'île Perreault, ainsi que quelques secteurs isolés comme dans Lachine). Je suis en train de préparer une carte des grandes séparations linguistiques de l'île de Montréal. Je la mettrai en ligne ce soir ou demain. Disons qu'à Montréal, comme en Belgique, la langue n'est pas uniformément répartie, et il est bon de savoir ce qui se parle à l'endroit où l'on se trouve. Je trouve cela dommage que certains visiteurs européens débarquent dans Pierrefonds, dans Dorval, ou dans le bas de Côte-des-Neiges, et repartent avec une image très anglophone de Montréal. Aussi, comme Laurence l'a fait remarquer, dans l'ouest de l'île (en fait, à partir de Dorval ou de Pierrefonds, jusqu'à la pointe ouest), le service de bus devient beaucoup moins dense et il n'y a pas de métro. Et impossible de compter uniquement sur le train de banlieue, car il ne passe que quelques fois par jour. Donc, dans l'ouest, ça prend une voiture même pour les déplacements courts... à moins que ça vous amuse de traverser des voies d'autoroute à pieds! Bof moi je n'aime pas beaucoup le "West Island" (comme ils disent)... c'est vrai que le secteur est plus boisé et qu'il y règne un certain calme. Mais j'y ai visité des maisons pendant 3 mois en 2002, et j'ai fini par me rendre compte que le style de vie, la langue, les gens, les restaurants, etc., ressemblaient plus à Ottawa qu'à l'idée que je me fais de Montréal! Bref, je suis allé voir dans l'est à la place... et j'ai trouvé un joli petit condo dans un secteur tout beau tout propre de Rosemont. -Hugo
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Personnellement, j'ai eu droit 2 fois à un service totalement nul. La première fois, ils m'ont vendu un fax et il manquait le CD de drivers et d'applications. C'était le dernier qu'ils avaient de ce modèle, alors il ne pouvaient pas le remplacer. Après plusieurs semaines de tractations, un vendeur a supposément retrouvé le CD chez lui (!) mais c'était pas la bonne version. On devenait dingues. Finalement on a fait valoir le fait que la boîte avait été manifestement ouverte avant la vente, et on a obtenu un remboursement intégral, mais ça a pris des efforts considérables. L'autre fois, on allait acheter un laptop et ça nous prenait absolument Windows XP Pro multilingue. Le vendeur nous a fait préparer le laptop qu'on avait choisi (un Toshiba)... genre, ajout de 256 mb de mémoire et d'une carte wifi décente... et après 3 heures d'attente il nous remet l'appareil. Alors il me prend comme un doute au moment de payer, je fais booter la machine et CE N'EST PAS WINDOWS XP PRO multilingue mais bien XP Home en anglais!!!! Aaaargh! Alors on l'a traité de ______ et on est allés acheter chez CompuSmart. Maintenant, quand j'achète chez Future Shop, je m'arrange pour ne pas trop dépendre de l'intelligence des vendeurs. Plutôt, j'achète des périphériques et je m'assure qu'il y ait leur garantie prolongée. Mais bon, côté prix, ils sont pas pires pantoute. -Hugo
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Houlala, Sherbrooke se fait massacrer ces jours-ci! Entre les stations McGill et PdA, c'est... le centre-ville. Les appartements coûtent très cher. En remontant vers la montagne c'est encore plus cher. J'avais une trèèèèès bonne amie italienne qui habitait dans ce coin-là, sur la rue du Musée. Son loyer était un véritable coupe-gorge, bref, c'est sont frérot qui payait. En plus dans ce coin-là tu es dans le secteur de l'université McGill, avec les étudiants 'canadians' su'l party, qui se stationnent 'au bruit'. Et vlang!!! On froisse la Mercedes de daddy. Euh sérieusement... des étudiants friqués habitent dans ce coin. J'ai déjà voulu acheter un condo de rêve tout de bois vêtu, sur l'avenue Laval (dans ce secteur)... mais les frais étaient vraiment trop élevés. J'en braille encore, tel un veau éloigné de l'enclos de ses rêves bovins. -Hugo PS: J'ai habité dans Outremont et je n'ai pas aimé du tout. Le soir, les banlieusards chiants viennent manger des moules poulette en riant très fort. Par contre, le Mile End, juste à côté d'Outremont, c'était super!!! De la vie grouillante, des samosas et des belles filles!!!!
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Beuh oui, une bonne majorité des appartements du Plateau, de Rosemont, de Hochelaga, de NDG et de Côte-des-Neiges (là où j'ai vécu en tout cas) ont poèle (four et 4 ronds) et frigo fournis. Quant aux armoires de cuisine... euh... elles sont toujours fixées au mur alors oui, il y en a Évidemment ça vaut la peine de demander, car une fois dans Hochelaga je me suis retrouvé avec un beau grand rectangle vide dans la cuisine, "prêt à accueillir le frigo que je n'avais pas pensé à acheter" aaaargh Quelques questions à demander à propos des appareils et services fournis: - Est-ce que le frigo / le poèle est fourni? Ces deux appareils sont toujours électriques, et non pas au gaz. - Est-ce que le chauffage est payé par le propriétaire? S'il s'agit de radiateurs à l'eau chaude, il n'y a pas de frais de chauffage à payer et on économise. - Y a-t-il des prises de câcle (TV et Internet haute vitesse)? Si vous voulez avoir les services Vidéotron, évidemment, ça vous les prend. - Y a-t-il un container à ordures au sous-sol ou dans la ruelle? - Y a-t-il une laverie au sous-sol? - Y a-t-il un "locker"? Il s'agit d'un placard au sous-sol ou sous les escaliers, où vous pouvez ranger votre bicyclette et d'autres effets. Sinon... Il y aura toujours des prises de téléphone. Et en général beaucoup de rangement dans la cuisine. Il y aura 2 éviers (cuisine et salle de bain). Il y aura un petit bain avec pommeau de douche fixe. Et une cuvette bien entendu. -Hugo
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Euh je ne suis pas super clair dans mon message précédent. Les exemples que je donne sont ceux de quartiers moins intéressants. Surtout selon des critères de sécurité et de qualité de vie en général. Mais il ne faut pas dramatiser... et surtout, ce sont là des exemples assez subjectifs, puisqu'ils viennent de moi et non pas d'une étude sérieuse!!!!. -Hugo PS: En passant... côté transports en commun, Montréal est bien pourvu (même si tout le monde râle)... on n'est jamais loin d'une bonne ligne de bus.
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Eh bien, je dirais qu'il n'y a aucun quartier qui soit vraiment dangereux ou à éviter. Mais bien entendu, il y en a qui sont moins intéressants. Juste un détail: je n'ai jamais eu peur de me promener la nuit, en fait, à n'importe quelle heure, peu importe le quartier ou la rue. Et ça, c'est ce qui fait de Montréal une ville heureuse. Quelques exemples... 1. Parties nord et ouest du quartier Côte-des-Neiges Lorsqu'on descend la fameuse côte, l'ambiance devient bien moins agréable à partir de la rue Côte-Sainte-Catherine. Vers l'ouest, autour de la station Décarie, c'est assez moche et lorsqu'il y a des reportages sur les taudis, c'est toujours dans ce coin-là. 2. Quartier Centre-Sud, et certaines partie de Hochelaga Au sud de la rue Sherbrooke à partir de Papineau, vers l'est. Autour de la station de métro Frontenac, et dans les quartiers qui longent la rue Notre-Dame vers l'est, loin, jusqu'après le stade olympique. On compte plein de petits tas de verre brisé, qui représentent autant de voitures fourguées... J'ai habité dans ce coin et j'ai pas aimé du tout. 3. L'est du quartier Ahuntsic, de Papineau jusqu'à Montréal-Nord Des duplex vieillissants et des rues vaguement craquelées. Pas laid, juste morne. 4. Cartierville autour du boulevard Laurentien Quartier en état de décrépitude avancé. Par contre, vers l'ouest, il y a un boisé et le quartier devient très joli! Et finalement, sur un ton très scientifique, cette affirmation: A Montréal, tu n'est jamais à plus de trois rues d'un beau quartier. Mais l'inverse est aussi vrai. Bref, c'est une ville fascinante, sans grande ségrégation et sans vrai guetto! -Hugo
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Bonjour! Je suis curieux de savoir comment les nouveaux immigrants s'adaptent aux produits locaux! Par exemple, certains produits deviennent introuvables (yaourt de brebis), ou encore d'autres sont remplacées par des "copies insipides". Que faire? J'ai parlé avec un ami d'origine italienne, et il m'a expliqué longuement les différentes solutions. Voici un petit résumé des 7 principes ou solutions dont nous avons discuté. Solution 1 - Oublier le produit Exemple: Comme il est impossible de trouver des cailles, du faisan, du lapin, etc., a Raleigh (aux USA), un immigrant italien installé là-bas a dû "faire une croix là-dessus". C'est triste... mais il a arrêté de perdre son temps à harceler les bouchers. Solution 2 - Changer ses habitudes de consommation Exemple: Au Canada, les vins français coûtent cher. Alors, au lieu d'en boire tous les jours, un ami immigrant me dit qu'il boit plutôt des vins argentins (très acceptables selon lui), et il garde les français pour les plus grandes occasions. D'ailleurs, il dit apprécier un peu plus leur saveur ainsi. Solution 3 - Remplacer le produit par une version locale (forcément différente) Exemple: Le roquefort importé au Canada est moins frais et coûte très cher. Cependant il y a des fromages bleus ou persillés fabriqués au Québec. Bien que différents, ils sont très acceptables! Solution 4 - Découvrir de nouveaux produits qui n'ont pas d'équivalent d'où on vient Exemple: Le père de mon ami italien a découvert les haricots d'ici appelés 'gourganes', et les a immédiatement inclus dans sa recette de soupe minestrone. Solution 5 - Remplacer ses habitudes de shopping / d'approvisionnement Exemple: Une amie en "séjour prolongé" en Finlande raconte qu'elle s'est rendu compte que là-bas, le yaourt à boire est très populaire et se vend en bidons de 2 litres. Alors, elle s'est mise à acheter ces bidons plutôt que les yaourts individuels. Comme tout là-bas est pensé pour la conservation, elle fait maintenant son shopping aux 2 semaines. Solution 6 - Acheter des importations Exemple: Que fait l'italien montréalais quand il a le vague-à-l'âme? Il trouve des olives de Sicile, qui sont (dit-on) inimitables. Évidemment, c'est pas donné, et c'est pas aussi frais. Mais des fois, c'est... nécessaire! Solution 7 - Fabriquer soi-meme Exemple: Dans la communaute italienne de Montreal, de nombreuses familles fabriquent leur propre prosciutto, leur jambon de Parme, etc. dans le placard ou dans le garage. Quelles sont vos expériences lors de cette adaptation culturelle? Comment gérez-vous cette transition sans pour autant perdre votre identité ou vos principes alimentaires? -Hugo
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Une petite sagesse: "Si tu dois vivre sans filet, alors prépare-toi un coussin." Autrement dit : il vaut mieux mettre de l'argent de côté, débarquer au Québec, et chercher un emploi sur place. Mais pour quelques temps, tu auras les pieds... dans le vide!!!! En effet, comme l'a dit Djoolaya, les employeurs d'ici, même ceux qui sont sympas, exigent très souvent une disponibilité immédiate. Ils ont besoin d'un employé... maintenant!!! Hop! On épluche la pile des CV reçus et on fait des appels. Les employés qui ne sont pas là, hop!, on remet leur CV au fond de la pile. Cela dit... je suis bien heureux de cette réalité... car le marché de l'emploi est très libre et plutôt accommodant! Les employeurs cherchent des talents, de l'expérience, des gens dynamiques... et la meilleure manière de prouver ton talent et ta personnalité c'est... d'aller en entrevue! -Hugo
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Euh tu peux aller voir sur les sites de Future Shop et de CompuSmart, pour t'enquérir des prix. http://www.futureshop.ca Plus précisément (pour Sandisk 256): http://www.futureshop.ca/catalog/class.asp...eb12&catid=1141 http://www.compusmart.com Ils doivent avoir ces pièces en stock... (Ces boutiques sont présentes à plusieurs endroits au Canada et offrent aussi l'achat en ligne...) -Hugo
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Un détail important par rapport aux magazines... Les magazines américains ne peuvent pas être vendus au Canada. Ou plutôt, il y a des limitations importantes; je ne connais pas les détails. Il y a une loi qui empêche la diffusion de publicités américaines dans les revues vendues ici; donc, si les éditeurs américains veulent distribuer leur revue au Canada, ils doivent faire une "édition canadienne" spécifique, avec des annonceurs d'ici. Cette loi existe pour plusieurs raisons: - protection du contenu canadien - différences entre les lois publicitaires américaines et les lois publicitaires canadienne (par exemple, concernant les publicités destinées aux enfants, ainsi que les pubs de cigarette ou de médicaments) Cela explique que la revue Time, par exemple, ait une version canadienne. Quant à la question du "peu de revues spécialisées", laisse-moi rigoler... je me demande sérieusement où tu as cherché, mais il suffit de débarquer chez "Multimags" ou "La Maison de la Presse Internationale", ou même chez "Archambeault", pour trouver des revues en quantités industrielles. Peu de revues à Montréal? Voyons donc!!!!!!! -Hugo
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Jamais aussi pauvres que les étudiants
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Pour le logement tu vas trouver cela difficile. La plupart des logements sont loués le 24 juin, qui est quand même 1 semaine avant la date fatidique du 1er juillet. (En effet, pour des raisons historiques bizarres, tout le monde déménage le 1er juillet, donc la partie de chaise musicale est presque terminée au 24 juin... tout le monde fait ses boîtes!) Si tu peux chercher dès maintenant, avec quelqu'un pour t'aider sur place, tu devrais le faire. Car sinon ce ne sera pas facile de trouver au moment de ton arrivée. Désolé pour la douche froide. -Hugo