Zogu

Un condom c'est ce petit machin enroulé que le mec........ Hum. OK, je réponds. Voici quelques définitions utiles. CONDO ou CONDOMINIUM ou COPRORIÉTÉ C'est un appartement que tu dois acheter. Tu deviens copropriétaire du bloc (du bâtiment) avec les autres propriétaires d'appartements dans ce même bloc (généralement 6-12 unités, parfois bien plus). Le bloc est géré comme une petite entreprise ("syndicat"), avec réunion annuelle. L'entretien général des parties communes (bâtiment, terrain, stationnement, piscine) est partagé. Il y a des frais de condo, qui varient de 30$ à 200$ par mois, selon que la place soit ordinaire ou luxueuse. Le syndicat des copropriétaires doit en outre gérer un fonds de prévoyance, qui aide à parer aux gros travaux, prévisibles ou non (toiture, escaliers de secours, ...). Avantage: Le condo est un bon mode d'accès à la propriété. Pour être propriétaire d'un bien immobilier près du centre-ville ou dans certains beaux secteurs, la seule option est souvent l'achat d'un condo. Plus cher qu'un appartement mais souvent moins cher qu'une maison (si on calcule l'entretien, etc.), le condo pourra être revendu au moment de votre choix (puisque le contrat de copropriété n'impose pas de contraintes à ce sujet). Prochaine étape (souvent): la maison! Inconvénients: - Les relations avec les copropriétaires qui ont moins bon caractère sont essentielles. Impossible de les ignorer! - Vous n'etes pas propriétaire du terrain, donc, vous ne pouvez vous en servir comme bon vous semble - Vous n'etes pas propriétaire des espaces communs et de la façade du bâtiment, donc, vous ne pouvez y faire des travaux. Sauf après un vote du syndicat de la copropriété. - S'il y a mauvaise gestion du fond de prévoyance, et qu'un pépin se produit, tout le monde doit gratter ses fonds de poches. Cela peut être d'autant plus frustrant que si vous n'etes pas le 1er propriétaire, vous pourriez avoir à payer pour les bourdes de vos prédécesseurs. Les appartements en condominium sont très populaires à Montréal et en banlieue rapprochée. Les lois sont très claires, les contrats sont limpides. J'ai été propriétaire de condo pendant 2 ans et je n'ai aucun problème à rapporter. Note dans la marge. Récemment, une nouvelle "mode" nous est arrivée des USA: les maisons ou maisonnettes gérées en condominium. Il s'agit de petites communautés entourées d'un mur et parfois même protégés d'une guérite et un gardien. Ce principe est d'autant plus idiot qu'il brise la notion même de ville comme un espace commun, tout en répondant à des besoins de sécurité qui n'existent pas ici. Ces "domaines" encouragent en outre la ségrégation, puisque dans certains cas il y a des critères d'âge (25 ans ou plus, 50 ans ou plus) ou de richesse pour en faire partie. Le gouvernement va légiférer, car il y a peut-être violation des lois québécoises. APPARTEMENT Au Québec, lorsqu'on parle d'appartement, il s'agit toujours d'un espace en location, dans un immeuble qui appartient à quelqu'un d'autre. Sinon, on parle de condo. A Montréal, la plupart des immeubles locatifs sont bâtis en rangée, et font 2 ou 3 étages (voir Plateau, Rosemont, Villeray, Ahuntsic, ...). Il s'agit d'une ville peu étouffante. PENTHOUSE Il s'agit de l'appartement le plus luxueux d'une tour, situé au sommet. Généralement il est loué à fort prix, mais dans certains cas, exceptionnellement, il est possible de l'acheter. BUNGALOW Maison unifamiliale détachée, bâtie sur son propre lot. En général, cette maison a un seul étage et un sous-sol qu'on peut aménager. Souvent, il y a un garage (pour ranger la voiture) situé sous la maison ou juste à côté. Il y a peu de bungalows près du centre de Montréal, bien entendu. Par contre, plus on s'éloigne, plus il y en a. Par exemple, il y en a beaucoup à Laval et Longueuil. Un peu plus loin, à Terrebonne ou à Saint-Bruno, plus de 75% des bâtiments sont des bungalows. Dans la majorité des cas, on achète un bungalow, on ne le loue pas. Mais il arrive qu'un bungalow soit à louer, souvent à 950$ et plus par mois. Dans ce cas, c'est le même prix qu'un appartement luxueux. Mais vous avez terrain, garage et piscine privés! SEMI-DÉTACHÉ Il s'agit de deux maisons unifamiliales (en général des bungalows) qui partagent un mur mitoyen. Ce type de maison est très courant dans certains secteurs, surtout dans l'ouest de Montréal, à Laval et dans les banlieues plus éloignées. Souvent moins cher qu'un bungalow ou qu'un cottage, le semi-détaché vous permet de partager les bruits de votre cher voisin. Bof. DUPLEX, TRIPLEX, QUADRIPLEX, 6PLEX Petit immeuble, parfois détaché, parfois en rangée, contenant le nombre d'appartements que son nom suggère. Très souvent, le propriétaire habite dans cet immeuble, au niveau du sol (rez-de-chaussée). Les autres niveaux sont occupés par des locataires. Certains plex ont des accès extérieurs pour chaque appartement. D'autres ont une seule porte et un petit corridor. Ce détail peut faire la différence si vous avec une entreprise incorporée à la maison (car dans ce cas il faut avoir son propre "numéro de porte", on dit "avoir pignon sur rue"). MAISONS EN RANGÉE Comme à Pââââris, un immeuble qui partage ses murs avec ses voisins. Il s'agit en fait d'un abus de langage, car ce ne sont pas des maisons au sens classique, mais en général des plex, donc, des immeubles à appartements (locatifs). TOWNHOUSE ou MAISON DE VILLE ou COTTAGE Petite maison détachée généralement carrée, à 2 ou 3 étages. Bon pour ceux qui aiment les escaliers. Courant dans l'ouest de Montréal. En général, on l'achète. -Hugo

L'eau c'est toujours compris, au Québec. En fait il n'y a pas de compteurs d'eau. L'électricité, rarement compris. Le chauffage... la moitié du temps... ça dépend si c'est électrique ou à l'eau chaude (fournaise).

Normalement tu devrais être suivie par un même médecin tout au long de ta grossesse! Et faire les cours pré-nataux!!!! Il y a plusieurs hôpitaux à Montréal... Rosemont Sainte-Justine Saint-Luc Jewish Royal Victoria ...etc... Tu devrais appeler le CLSC de ton quartier et obtenir des renseignement de la part d'une personne qualifiée. -Hugo

Malheureusement pour nous, même si nous sommes producteurs de pétrole, les grosses compagnies pétrolières ne sont pas canadiennes. Autrement dit, les Shell, Exxon, BP (British Petroleum) qui font l'extraction, la transformation et la distribution du précieux liquide prennent des décisions qui sont plutôt extérieures à la réalité canadienne. D'ailleurs elles sont reconnues pour s'en mettre plein les poches. On n'a qu'à voir les fluctuations arbitraires des prix. Quant à Petro-Canada, c'est une compagnie qui n'a plus grand chose à voir avec un quelconque pouvoir pétrolier canadien. D'ailleurs, même les détaillants s'amusent parfois à nos dépens. A la pompe, ils n'obtiennent en moyenne que 1% des profits de la vente de pétrole (le reste va au gouvernement sous forme de taxes et aux grosses pétrolières sous forme de profits ridiculement élevés)... mais ils haussent les taux dès le jeudi midi (jour de paye) et jusqu'au dimanche (pour faire payer les voyageurs du week-end). Et au début des vacances de la construction, les prix montent aussi. Mais bon... en bout de ligne, les prix suivent les grandes tendances occidentales, dominées par les politiques américaines. Ce qui fait que si quelqu'un pète de travers à Washington, ça pue à Montréal. -Hugo

Et puisqu'on n'est pas sortis de l'aubergine... voici la recette de mon ami le prince Farouk Ramish... AUBERGINES FAÇON AFGHANE (BORANI) INGRÉDIENTS - 1 grosse aubergine - 1 pot de yaourt ferme au naturel d'environ 250 ml (note: évitez le yaourt allégé) - 2 C à soupe de menthe séchée - 2 gousses d'aïl, hachées - sel fin, poivre fraîchement moulu - huile végétale pour la cuisson (préférablement de l'huile de maïs) PRÉPARATION - Plusieurs heures à l'avance, mélanger le yaourt avec la menthe et l'aïl. Laisser reposer au frais. Les saveurs vont se développer. Vous pouvez aussi mettre des grains de pavot grillés dans le yaourt, ou de la coriandre grossièrement moulue. - Couper l'aubergine en tranches rondes de 1 cm d'épaisseur. Ne pas saler ou dégorger. - Chauffer une grande sauteuse ou une poële, dont le fond est couvert de 1/2 cm d'huile végétale pour la cuisson. L'huile doit être assez chaude pour frémir. - Faire cuire les tranchez d'aubergine, par groupes de 4-6, jusqu'à ce qu'elles soient dorées. Attention, elles peuvent devenir fragiles. Ajuster la température pour éviter de les brûler. Ajouter de l'huile de temps en temps car les aubergines "boivent". - Éponger délicatement les fragiles (mais très huileuses) aubergines. Les saler au goût. - Servir les tranches nappées d'un peu de yaourt à la menthe et à l'aïl. NOTE: Dans certaines variations de cette recette, on dépose aussi sur les tranches d'aubergines des oignons jaunes frits, des morceaux de tomates avec des feuilles de coriandre et des grains de fenouil, de l'agneau haché aux flocons de piment chili séché, etc. Laissez aller votre imagination délirante.

On continue... avec ma petite recette miracle pour les... AUBERGINES IRRÉSISTIBLES INGRÉDIENTS - 2 grosses aubergines - du gros sel - 1 tasse d'huile d'olive - 1/2 tasse de vinaigre balsamique de Modène - 4 gousses d'aïl, hachées - poivre 5-grains fraîchement moulu, au goût PRÉPARATION - Couper les aubergines dans le sens de la longueur en tranches de 5 mm. Déposer les tranches dans un gros bol, en saupoudrant copieusement de gros sel. Couvrir d'une assiette et d'un machin-truc lourd (brique, conserves, beau-frère, ...). Laisser reposer 1 heure sur le comptoir. Égoutter le liquide brunâtre dans l'évier, retourner les tranches, ajouter un peu de gros sel si nécessaire, puis laisser reposer encore 1 heure. Égoutter à nouveau. - Rincer rapidement les aubergines dans de l'eau très froide, afin de retirer l'excès de sel. Rincer aussi le bol. Verser dans le bol le reste des ingrédients (huile, vinaigre, aïl, poivre). Y remettre les tranches d'aubergines et brasser un peu, délicatement. Laisser reposer 1/2 heure encore. - Couvrir une grande plaque à biscuits d'une feuille de papier d'aluminium. Sortir les tranches d'aubergines de leur marinade, sans les éponger, et les déposer sur la feuille d'aluminium. - Cuire au four à feu moyen pendant quelques minutes. La durée est très variable d'un four à l'autre, mais il faut surtout éviter de faire coller! Lorsque la cuisson est à votre goût, retirer délicatement les tranches d'aubergines du papier aluminium (c'est facile, on peut le gratter un peu) et les mettre dans des pots de vitre. Au besoin ajoutez un petit peu d'huile d'olive fraîche dans les pots. - Réfrigérer au moins 4 heures avant de servir comme condiment.

How many legs has a Haggis And how high can it fly? Counting the legs of a Haggis In the dark scottish night... (petite chanson écossaise, de mémoire...)

Bon, il est temps de vous faire éclater le foie. PAVLOVA TOMBÉE SUR LA TÊTE INGRÉDIENTS - fromage ricotta (ou mascarpone si vous êtes dingues) - jus de mangue (ou d'orange sans pulpe, ou de pêche) - miel (au goût) - petits fruits disponibles en saison (bleuets, framboises, fraises, groseilles, ...) - meringues dures, réduites en morceaux - amandes tranchées et rôties PRÉPARATION - Mélanger un peu de jus d'orange au ricotta, un peu de miel (au goût), et le battre jusqu'à ce qu'il soit bien onctueux. Goûter et rectifier la quantité de jus et de miel. Ne pas rendre le mélange trop liquide! - Dans des grandes coupes sur pied (par exemple des coupes à vin style "ballon"), alterner une couche de préparation de ricotta, une couche de petits fruits, etc. - Couvrir des morceaux de meringue sèche et des amandes rôties. - Réfrigérer quelques minutes. Servir frais, sans attendre (car les meringues et les amandes ont tendance à ramollir).

Salut encore! J'ai connu une espagnole de Valladolid qui a décidé de se convertir à l'Islam en prévision de se marier avec son chum marocain. C'est exactement la situation opposée, quoi! Dans son cas, sa famille (catholique) l'a très mal pris, mais finalement elle a suivi ses cours, et elle s'est converti. Elle l'a fait par amour mais sa conversion est sincère, car elle a réellement embrassé l'enseignement et elle l'a fait sien. Je crois que c'est très important de ne pas prendre ta conversion à la légère. En général il y a une certaine méfiance face aux conversions religieuses précédant un mariage. Et pour cause! N'est-ce pas aussi "louche" qu'un mariage précédant l'immigration? C'est un geste qui peut être mal interprété. Il faut donc faire ses preuves, et au centuple! Et si la famille de ta blonde ne peut comprendre qu'un occidental désire se convertir à la foi musulmane et avec sincérité... alors cette famille devrait retourner à son Coran! Si tu aimes ta Khadija, tu as un aigle qui te montre le chemin. Le chemin, tu le marcheras par toi-même et pour toi-même, mais l'amour t'aidera certainement. Dis-moi, quel cheminement comptes-tu faire? Il y a plusieurs enseignements dans l'Islam. Personnellement, puisque j'ai toujours un point de vue oecuménique, j'aurais tendance à opter pour le soufisme, mais pour toi c'est une question de choix... et d'Imam. -Hugo

Il y a différentes recettes et couleurs de sauce, de la brune à la jaune en passant par la dorée. La sauce très brune (sauce "gravy" ou sauce "hot chicken") ne fait pas la meilleure poutine mais elle est plus facile à trouver hors-Québec, dans le monde anglo-saxon. La sauce BBQ jaune quasi orangée n'est pas non plus la vraie sauce à poutine, mais elle se trouve facilement elle aussi. Le saint graal de la poutine divine, cette sauce à la couleur dorée quasi indéfinissable, ne se trouve en général qu'au Québec. Quant à la recette, c'est vrai, elle ne court pas les rues. Je crois qu'on peut y arriver en combinant de manière créative une recette de sauce brune (à base de bouillon de boeuf, de farine blanche brunie au four et de poudre de girofle) et une recette de sauce BBQ sucrée (à base de bouillon de poulet, sucre brun, pâte de tomate et épices BBQ / cayenne-paprika) Il faut expérimenter! Tiens, ça me fait un défi culinaire ça !!!

Z'ont le micro-climat du Lac-Saint-Jean, ce qui fait que c'est moins frette là qu'ailleurs à ces latitudes (exemple Rimouski qui est à la même hauteur que Chicoutimi, mais plusse frette). Quand même, leur printemps a 1 semaine de retard par rapport à Montréal. Mais mautedine que leur lac y'est bôôôôô!!!! -Hugo

Assalam aleikoum, ami marocain. Permets-moi de te citer: Tu as des arguments intéressants, et je suis certain que tes explications nous aident à mieux cerner les mentalités du Maroc profond et traditionnaliste. En fait, dans tout pays, il y a des régions où les mentalités ne bougent pas rapidement, et où l'on est réfractaire au changement, surtout d'ordre technologique. Cependant, je tiens à te rappeler, à toi et à ceux qui nous lisent, que la mère de Khadija a bien vu et lu les lettres et les photos que son québécois lui a envoyés assidument et pendant longtemps. Je ne sais pas quelle part d'Internet et quelle part de courrier "papier" il y avait dans leurs correspondances, mais je suis certain que la technophobie y est pour peu dans cette décision. Quand même, détruire toutes ces lettres et ces photos est un acte très cruel et égoïste. Et tous les documents juridiques, les formulaires d'immigration, etc. Détruits!?!? Ce processus durait depuis longtemps déjà, et les parents étaient sûrement tenus au courant de tous les détails. Il s'agit d'une famille unie et généralement solidaire, comme on en trouve souvent au Maroc. Alors que s'est-il passé pour que la mère de Khadija détruise tout cela subitement? Probablement qu'elle avait toujours opposé cette union. Question de religion? Mais pourtant rien n'aurait empêché les enfants de Khadija d'être musulmans s'ils le désirent. Et pourtant le musulman sait s'armer de patience, qui est l'une de ses plus grandes vertues. Celui qui est patient et sait pardonner témoigne d'une heureuse maîtrise de lui-même. (Coran s.42 ; La Délibération v.43) Toute cette histoire est très désolante. Espérons que ça pourra s'arranger. -Hugo PS: Je continue de penser que des conseils juridiques, assortis d'un voyage de "tentative de réconciliation" (si une telle chose est possible) demeure la meilleure solution. Mais comment convaincre ceux qui ne veulent écouter? A-t-on déjà vu un mur s'écrouler devant les paroles du voyageur? Espérons que Zephstone saura convaincre les parents de Khadija... s'ils acceptent de le rencontrer.

On va t'échanger contre 8 caribous, 3 castors et deux défenseurs du Canadien. Sans blague... t'es pas supposée, genre, débarquer bêtôt par icitte???

Patience, Impatience...

Ah bon, c'était toi, ça...? T'avais l'air moins taré que les candidats

Chez Brault & Martineau, cette semaine, ils ont quelques modèles de base de lit intéressants. Et c'est du neuf. - Lit baldaquin à 199$, fini étain, format "grand lit" http://www.braultmartineau.com/ Je suis certain qu'on peut en trouver encore moins cher à Montréal. Entre autre, je me rappelle un magasin sur Beaubien et un autre sur Saint-Hubert. Faut se promener un peu, c'est tout. Je crois que la pire chose à faire est de débarquer chez le détaillant le plus évident possible, comme Ikéa, Linen Chest ou La Baie. Là, t'es sûr de payer le maximum. -Hugo

Allez dans les petites annonces. Personnellement, je n'achèterais pas de matelas ou de sommier usagé. Mais pour une base de lit en bois ou en métal, oui, ça vaut vraiment la peine, c'est facile à nettoyer. Z'avez pas de Vadrouille Abeille en France???

Eh non! Je laisse ce privilège littéraire aux futurs immigrants et aux nouveaux arrivés! Quant à moi, mon ancêtre éponyme est arrivé ici vers 1750... semble-t-il pour fuir sa femme qu'il avait mariée l'année précédente J'imagine que mon arrivée hâtive sur ce continent me disqualifie d'emblée. Ainsi donc, j'affirme haut et fort: foutalatapouitt C'est étrange, dans mon compte-rendu j'affirme ne pas avoir aperçu de building résidentiel entre Ontario et Sherbrooke, sur Plessis. Mais bon, c'est le seul segment de la rue que je n'ai pas marché au complet... il semblait y avoir surtout des bâtiments administratifs, là. J'ai sûrement mal vu. En tout cas ce morceau de rue m'a semblé très propre. Façade en pierre ou en brique, etc. Mais ça doit être un peu bruyant avec la rue Sherbrooke juste en haut, l'école et la cour de jeux pour enfants. -Hugo

Pour autant que je déteste viscéralement Jean Charest (Jean Plantagenêt?), force est de constater que son gouvernement fait quelques efforts louables de ce côté. Attirer les français, c'est super, encore faut-il apprendre à les accueillir. Qui sait... peut-être que les chasses-gardées que sont nos Ordres et Corporations professionnelles vont se faire imposer des critères d'équivalence des diplômes. Y'a d'l'espoir pour vous, lô. -Hugo

Salut! Je ne veux pas nécessairement faire de la pub pour Kanuk, mais après avoir acheté un manteau Columbia et avoir été très insatisfait, je puis avouer: Kanuk fait les meilleurs manteaux d'hiver!!! En plus, ils sont de chez nous... alors ils comprennent bien l'hiver. http://www.kanuk.com/

Pour le manteau d'hiver, à moins d'acheter usagé, compte plutôt au moins 200$. Probablement 300-400$. Il ne faut pas lésiner sur la qualité ni sur le rembourrage. Un point positif: il devrait te durer 5 ans au moins. Tu le fais nettoyer à sec à la fin du printemps, avant de le ranger pour l'été. Un bon manteau d'hiver a un col qui peut se remonter pour protéger le cou et le menton, ainsi qu'un capuchon (escamotable ou non). Il descend jusqu'aux fesses au moins. Ne fais pas comme moi. Assure-toi que ton manteau ait des poche pour s'y réchauffer les mains. Et achète toi une bonne tuque qui protège les oreilles, un bon foulard large, des gants ET des mitaines (à porter selon les situations) et des bonnes bottes étanches qui montent au moins aux chevilles. Que ce soit du lainage naturel avec de la rembourrure de plume, ou bien du synthétique, en général si tu mets le prix tu seras bien au chaud au prochain hiver! -Hugo

Salut! Comme promis je suis allé marcher sur Plessis ce soir, en fait, j'ai marché la rue au complet car elle n'est pas très longue (moins d'un kilomètre). Je dois dire que je m'étais trompé à propos de ce secteur, du moins, sur certains détails. Tout d'abord, la promenade Ontario commence beaucoup plus dans l'Est. Dans ce coin, la rue Ontario est une simple rue commerciale. Ensuite, eh bien, la moitié sud de la rue Plessis est dans le Village Gay, et ça paraît car il y a de nombreuses maisons qui ont été rénovées. Aussi, détail qui ne trompe pas: les voitures stationnées, qui sont des modèles récents comme la Mazda Protégé 5. Donc je sors mes notes sur la rue Plessis, et je vous jase ça tout en bouffant des machins innommables à grignoter ramenés de l'Inde par mon beau-frère. EN REMONTANT LA RUE PLESSIS par l'illustre Zogu Coin René Lévesque et Plessis On aperçoit les bâtiments de Radio-Canada de l'autre côté du boulevard. C'est une voie rapide. On commence par apercevoir quelques taudis ouvriers, vestiges d'une autre époque. Ces maisonnettes en rangée font toujours 2 étages, ce qui les différencie des maisons style Rosemont, qui font en général 3 étages. Heureusement, ces taudis font place rapidement à des maisons en rangée, maisonnettes d'ouvriers qui ont été rénovées. Ces petits bâtiments dominent dans tout le quartier, au sud de la rue Sainte-Catherine. Ensuite, on rencontre de peties maisonnettes en rangée, récentes et très propres. On atteint ensuite... Coin Sainte-Catherine et Plessis Là on est en plein Village. Il y a de nombreux commerces, un joli restaurant vietnamien, un beau café lounge, un comptoir à sushi (qui appartient d'ailleurs au frère de mon ami Etienne), ainsi que le bar gay Oasis avec ses chambres à louer. Vers le nord, il y a des duplex rénovés, puis des appartements de luxe avec stationnement dans la cour. Entre autre, ceux nommés "France". En face, un immeuble de 15 étages qui est une résidence pour vétérans. Et on arrive à... Coin Maisonneuve et Plessis Ici le quartier est en pleine mutation. Plusieurs appartements sont en rénovation. Les locaux de TVA ne sont pas loin, vers l'est. Une auberge 3 étoiles, Douillette & Chocolat, est située sur Plessis à cette hauteur, entre un petit bloc beige et de beaux petits appartements en brique. Coin Logan et Plessis Un marchand de café dans une maison en coin à la brique un peu effritée. Les maisons en rangée, ici, ressemblent un peu à celles du Plateau, avec leurs escaliers extérieurs. Il y a quand même une variété déconcertante de formes, de couleurs et de richesse. A ce point, on sort du Village pour entrer dans le Centre-Sud (Ville-Marie). L'ambiance change un peu. Ici encore, on aperçoit des changements récents, des rénovations. Il reste quelques familles dignes des romans de Tremblay, mais pas beaucoup (heureusement?) Les voiture nous indiquent une population jeune et de classe moyenne. Quelques autocollants annoncent des origines en France. Je croise une fille qui a l'air rigoureusement parisienne. Coin La Fontaine et Plessis Ici, une petite scène heureuse: des voisins qui réparent une plate-bande de fleurs, autour d'un arbre. Il semble qu'ici, on n'ait pas la patience d'attendre que les ouvriers de la Ville de Montréal viennent réparer. Ca rigole et ça étend de la terre dans des boîtes à fleurs. Les maisons sont de brique rouge, et ont 3 étages. Il s'agit de 6plex, chaque appartement ayant sa porte. Les escaliers sont intérieurs. Il y a ici une alternance de beaux bâtiments de brique et de vieilles maisons d'ouvriers (2 étages) plus ou moins rénovées. Je rencontre une propriétaire qui a mis un appartement en vente dans l'une de ces maisons en rangées. Elle est très souriante (elle plante ses fleurs). C'est un tout petit 4 1/2 à 500$/mois, salle de bain rénovée mais pas de bain juste une douche. La maison n'est pas super belle (je suspecte que les fenêtre laissent passer le froid en hiver) mais le coin est sympa. Des enfants courent partout dans la rue, où absolument aucune voiture ne passe. Suivent des maisons en rangée plus moderne, en brique rouge ou en brique grise (pas très joli, avec ces balcons bleu-ciel). Ensuite le méli-mélo habituel d'appartements luxueux avec stationnement dans la cour, et de maisons 2 étages plus ou moins rénovées. Un vrai fouilli architectural. Un détail intéressant: il y a de grands arbres matures, tout au long de la rue. Puis on arrive à... Coin Ontario et Plessis Là, au premier regard on ne voit que les commerces les plus laids. Ensuite, la vue s'habitue et on remarque plusieurs belles façades. Il y a le Bistro le Porto (chic et branché), le Théâtre Prospero, un Sushi Bar, une grosse église de pierre, un restaurant Provençal (faut que j'y retourne). Les gens qui déambulent sont probablement gay (en tout cas, mon gaiomètre fait bip). Entre Ontario et Sherbrooke, c'est une côte et il n'y a aucun appartement, juste une école, un gros presbytère, un hôpital. Voili voilà. Fin de la rue Plessis et fin de la randonnée. Ensuite je suis retourné à pieds dans le Quartier Latin (10 minutes de marche sur la rue Ontario) et je suis allé prendre un thé et un baguette-dog chez TeaCana. Une belle marche, malgré le temps frais. -Hugo

C'est pas croyable... ils vous paient pour être aussi rabat-joie?

Ah ben câliboire, ça parle au mauzusse!!!!! La rue Plessis, c'est bien dans Centre-Sud / Ville-Marie. Je croyais l'avoir aperçue à l'Est de Papineau. Mes lunettes! Vite!!! Mais bon, ce secteur, c'est juste à côté d'Hochelaga, et bien franchement, c'est assez semblable côté style et rues. Seul avantage: proximité du Village et du Quartier Latin. T'es pas mal proche de la station Beaudry, si je comprends bien? En passant... le fait que tu sois dans le Village ou à proximité, c'est un avantage... les rues sont plus animées, les gens sont cool... si tu es à l'aise dans un milieu où il y a beaucoup de gays et lesbiennes. Moi en tout cas ça ne me dérange pas du tout; cette communauté sait fêter!!!! Peux-tu me donner par PM ton numéro de porte ou au moins l'intersection... je passe par là à pied, ce soir, en terminant, alors je peux aller fureter.... -Hugo

Salut! Le site que je t'ai donné, sette.com, c'est des pro et ils font affaire uniquement avec des producteurs TV semble-t-il. Je suis désolé! Heureusement les autres membres du forum t'ont donné de très bonnes réponses. -Hugo