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Zogu

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Tout ce qui a été posté par Zogu

  1. Zogu

    MCSE

    Je tiens en outre à préciser que Microsoft fait constamment preuve de mauvaise volonté et de mesquinerie, en tentant de substituer ses "formations techniques" aux cours universitaires, que ce soit au Canada ou ailleurs. Je n'ai rien contre les cours "MSCE" de Microsoft... sauf qu'il ne s'agit pas de cours traitant d'une véritable matière scolaire mais bien d'une formation orientée vers la maîtrise technique d'un produit commercial. Et d'ailleurs, ladite formation est toute émaillée de propagande et du torpillage en règle des produits concurrents (exemples: Sun, Java, Oracle, PHP, MySQL). Par exemple... dans un manuel de formation, on y présente Java comme étant: "un produit historique [legacy product] mais qui a été supplanté par Microsoft .NET, qui lui est supérieur". Pour revenir à nos moutons... Le Conseil des Ingénieurs du Canada tient à ce que les fameux "diplômes de l'université Microsoft" (sic) soient identifiés d'une manière qui ne cause pas confusion avec les authentiques diplômes universitaires canadiens. Comme nous sommes dans un pays où l'enseignement est réglementé par des directives à la fois fédérales et provinciales, il est important de conserver la même rigueur scientifique et la même neutralité idéologique dans notre enseignement. La mobilisation contre le concept d'ingénieurs diplômés par l'université Microsoft, qui ne sont finalement ni ingénieurs ni diplômés ni sortant d'une université, est autant fédérale que provinciale. L'OIQ (Ordre des Ingénieurs du Québec) et l'APEGNB (Association of Professional Engineers and Geoscientists of New Brunswick) ont mené des offensives devant les tribunaux, aux côtés du CIC. En gros, les gens ayant suivi les cours dispensés par Microsoft le font en tant que clients de Microsoft ou de ses sous-contractants, et ce dans le cadre d'un service professionnel rendu au terme d'un contrat de service. Le cours ne s'inscrit pas dans la lignée des corpus scolaires provinciaux, et ne demande pas de prérequis scolaires. Ce cours est considéré comme une formation technique à l'usage d'un produit commercial; par conséquent, l'appellation d'"ingénieur" est absolument erronnée, puisque le cours d'ingénieur est une formation réglementée d'une durée de 4 ans, et visant à former des ingénieurs généralistes dans des domaines divers, lesdits ingénieurs ayant une approche professionnelle, sécuritaire et responsable. Microsoft a répliqué au juge canadien que le mot "ingénieur" voulait en fait dire que les diplômés pouvaient ainsi faire preuve de "ingéniosité" (sic). Le juge n'a pas été impressionné. En bout de ligne, Microsoft a perdu en cour, et devra réviser: - l'appellation de ses diplômés au Canada - l'usage du mon "engineer" et "ingénieur", qui est réglementé - la publicité entourant ces formations, qui ne sont pas reconnues ou soutenues financièrement par les gouvernements -- cette publicité devra être faite de manière à ne pas causer de confusion quant à la nature de la formation suivie par le client (car il s'agit de client) MSCE devra donc être présenté comme un complément aux diplômes officiels, et non comme un substitut. J'ai suivi activement ce dossier car je suis informaticien, et que je ne veux pas être forcé à suivre une formation Microsoft coûtant plusieurs milliers de dollars parce que mon diplôme universitaire (maîtrise avec honneurs) ne vaut plus que son poids en papier. -Hugo PS: Une dernière question... accepteriez-vous de vous faire traiter par un "Médecin Diplômé Merck-Frosst (MDMF)"? Moi j'aurais peur de me faire refiler tout plein de médicaments "bien meilleurs que ceux de Biochem Pharma, une pharmaceutique historique mais supplantée par Merck-Frosst en termes de qualité et d'effets secondaires".
  2. Zogu

    L'Université de Sherbrooke

    Réponse: triple oui, et oui. http://www.usherbrooke.ca J'y suis allé en tant qu'auditeur libre pour quelques cours d'admin, à cette université. Un campus fort agréable et situé au flanc d'une colline toute naturelle. Côté informatique, oui, il y a 3 départements qui offrent des formations différentes: - informatique pure - informatique de gestion (GIS) - génie informatique Côté administration, oui, et avec plusieurs spécialisations: - management - marketing - comptabilité - finances - informatique de gestion (je suis sûr que j'en oublie!) -Hugo
  3. On essaie de garder les pingouins à distance... mais c'est difficile, ils nous attaquent en piquée. Le printemps va être long. -Hugo, sur la banquise
  4. Zogu

    estheticienne

    Euh Laurence... il est possible de faire des études dans ce domaine dans les écoles professionnelles, comme "Compétences 2000" à Laval. Le diplôme obtenu est une Attestation d'études. Une amie à moi a étudié là-bas il y a 5 ans. Pour paixmonde: A Montréal et dans les Laurentides il y a de nombreux salons d'esthétique ainsi que des spas et des auberges qui offrent des soins. La demande est, semble-t-il, très à la hausse. Les soins corporels, que ce soit au niveau de l'esthétique, de la manucure, de l'épilation, des massages thérapeutiques, etc., sont en demande. Nous sommes des new born hédonistes! Par contre les offres d'emploi ne sont pas publiés sur les sites et dans les journaux. Il faut faire la tournée des établissements et se préparer à rencontrer les gens directement. Un CV n'est pas de trop... mais surtout c'est au niveau de la personnalité et des compétences techniques qu'on te jugera. -Hugo
  5. Tout à fait d'accord avec Petit Prince! Nous venons de passer à travers une décennie de pensée "politically correct" et le mythe de l'homme rose est passé au tordeur: les femmes ne veulent pas plus d'homme roses larmoyants que de gros machos. Ce qui me fâche, c'est quand on propose une certaine relecture de l'histoire du Québec, où la société aurait été supposément matriarcale. Autant les féministes que les "masculinistes" utilisent cet argument pour faire avancer leurs idées. Franchement! La société québécoise n'a jamais été matriarcale. Affirmer cela, c'est donner bien peu de valeur aux femmes! Certains diront que chez les cultivateurs, la femme savait souvent lire et compter alors que l'homme était aux champs. Matriarcal, le contrôle des comptes de la famille? En apparence! Mais ce serait oublier que la femme n'avait pas le droit de posséder de terrain... jusqu'au 20e siècle! Votre mari meurt? On met le terrain en vente! La femme avait les droits civils d'un enfant. Et ce serait oublier le droit de vote, obtenu par les femmes québécoises en 1940, bien après la plupart des sociétés occidentales! Et ce serait oublier le projet de grand ajustement salarial, qui était supposé réduire les inégalités salariales entre hommes et femmes... entre autres, en augmentant les salaires dans des disciplines traditionnellement féminines et donc pénalisées injustement (sciences infirmières, travail social, etc). Torpillé, le beau projet de loi! Les inégalités salariales "structurelles" demeurent! Non, il n'y a pas de raisons de se lamenter de notre "condition masculine" au Québec. Au contraire, nous vivons aujourd'hui dans une société très égalitaire, où chaque sexe (hommes, femmes) connaît son lot de problèmes et de conflits. On sort toujours des statistiques sur le taux de suicide chez les hommes, sur le taux d'abandon des garçons à l'école, etc. L'école serait devenue "trop féminine"; le taux d'inscriptions global à l'université est de 55% femmes contre 45% hommes. Et alors? En sciences vétérinaires, la grosse majorité des femmes vont en soins d'animaux domestiques, alors que les hommes vont en soins des gros animaux (de ferme). Et devinez ce qui paie le plus... Dans d'autres domaines, comme en ingénierie, il y a des pressions de la part des professeurs sur les filles qui veulent faire Génie Civil. Ça joue dur. On les pousse vers Génie Industriel. Et c'est moins payant... Les chiffres brut cachent toujours ces réalités. Et ce serait oublier que parmi les nombreuses femmes qui sortent de l'université avec un diplôme en poche, nombreuses sont celles qui souffriront du sexisme, du "glass ceiling" (impossibilité de promotion cadre), de harcèlement, voire de congédiement mesquin. Trop de femmes diplômées? Et alors! Il y a beaucoup de diplômées et pas assez d'élues, dans les chasses-gardées masculines. Le taux d'usage des diplôme demeure beaucoup plus élevé chez les hommes. Point. Fier d'être un homme, et respectueux des femmes qui ont de la gueule, -Hugo
  6. La seule poutine gastronomique que j'aie goûté, c'est celle à la sauce au poivre vert chez Mondo Fritz sur la rue Saint-Laurent. Ce n'était pas mauvais, mais bien franchement ça reste de la poutine: on ne pourra jamais servir cela sur un plateau d'argent sans pouffer de rire. Cela dit... à la glorieuse poutine, je lève bien haut mon verre... de Kiri Cola!!!
  7. Zogu

    De retour en France

    Tout à fait d'accord avec Shumarette et Phil64qc! Tout dépend de votre profil d'emploi et d'une palette d'autres critères... on ne le répétera jamais... Il ne faut pas voir le Québec comme un gros bloc uniforme et monolithique. Sinon il y aurait des caribous au centre-ville de Montréal et des cabanes à sucre à Chibougameau. Hello... ça se peut pas! Comme la neige et la végétation, les emplois ne sont pas répartis uniformément à travers le territoire. Et ils ne sont pas non plus TOUS à Montréal! Il ne faut pas voir en Montréal une panacée, une manne d'emplois pour tous et dans tous les domaines... c'est sûr que si tu es en informatique, plus de 90% des emplois offerts sont dans la grande région de Montréal, alors t'as pas vraiment le choix. Mais si tu es comptable, dentiste, opérateur de machinerie, enseignant au primaire, prof de piano, etc., y'a de l'emploi un peu partout au Québec. Après tout, chaque ville a besoin de ses dentistes, de ses notaires, de ses pompistes, de ses vendeurs de fruits et légumes, de son prof de chant, et ainsi de suite... toute ville digne de ce nom, et pas juste Montréal! Franchement, le citoyen de Sept-Iles fera-t-il 1100 km pour aller se faire plomber une dent à Montréal?!?! Bref... bien choisir sa ville en fonction de son profil professionnel, de ses préférences quant au climat, et de ses capacités d'adaptation linguistiques/sociales. Et si vous doutez en vos capacités d'adaptation, jouez le carte du gros bon sens et débarquez à Montréal. C'est sûr que vous aurez plus de support dans cette métropole multiculturelle... et ça vous donnera un tremplin solide pour peut-être ensuite vous établir en région. Mais pour trouver votre point de chute... vous devrez faire les recherches vous-mêmes! C'est pas le gentil petit fonctionnaire de la DGQ qui vous orientera à l'aide de sa boule de cristal. Il peut vous aider, mais pas faire les efforts à votre place. -Hugo
  8. Si tu ne trouves pas, essaie dans PROZ.COM ... tu peux faire la recherche d'un freelance dans leur répertoire.
  9. La traduction française est absolument abominable et sans âme. Dommage. Ils auraient dû mettre un peu plus de budget. Par contre, Les Simpsons en québécois C'EST TROP EXCELLENT!!!!!! J'ai eu la chance d'entendre Les Simpsons en version originale américaine, en français de France, en français québécois, en portugais brésilien, en espagnol mexicain et en espagnol d'Espagne... et la version québécoise est la plus fidèle à l'humour d'origine! -Hugo
  10. Zogu

    De retour en France

    zut, je ne sais plus écrire... il fallait lire "continent"...
  11. Zogu

    De retour en France

    Eh ben... ils t'envoient loin en région! C'est bon signe, ça veut dire que ton profil d'emploi doit être très en demande là-bas. Mais je te conseille de te renseigner sur la Côte-Nord. Ce n'est pas à proprement parler un endroit perdu, mais c'est sûr que si tu ne t'y prépare pas, tu risques d'être très très dépaysée. Un conseil: si tu en as les moyens, prends 2 semaines de vacances et remonte la rive nord du fleuve Saint-Laurent de Montréal à Québec, puis de Québec à Sept-Iles (total 1100 km environ). Tu pourras constater le gradient de température et de végétation. C'est vraiment une très belle expérience à faire, et ça peut te donner une idée des différences qu'on trouve au Québec. Entre Montréal et Sept-Iles, d'ailleurs, il y a une différence d'environ 7 degrés celcius, et de quatre zones de végétation (érablière à caryers, forêt mixte, forêt boréale, sapinière boréale). C'est très impressionnant, surtout au printemps où on a l'impression de remonter le temps: les fleurs, les feuilles, les bourgeons, la neige... Ce qui est bien sur la Côte-Nord, c'est de sentir le poids du contient derrière soi... on a une curieuse impression d'être au bout du monde, d'avoir les deux pieds dans le vide. En tout cas, moi j'ai bien aimé cette ivresse et ce sentiment de liberté. La mer y est froide mais très pure... c'est le royaume du kayak et de la randonnée. -Hugo
  12. La langue des signes québécoise n'est pas un dialecte de la langue des signes française, mais bien une langue différente. Ne prends pas à la légère cette différence! La LSQ est un "hybride amélioré" de la LSF française ET de la ASL américaine. Il faudra donc réapprendre une bonne partie de ce que tu connais. Voir: http://www.cvm.qc.ca/dcb/Pages/histo.htm
  13. Zogu

    De retour en France

    Et surtout, si vous choisissez Québec, évitez de dire "Québec", ils vont finir par vous lapider! Disons qu'ils ont certaines sensibilités... Sinon... Certaines régions sont plus accueillantes que d'autres......... Montréal, Hull, Sherbrooke, Laval... les villes un peu plus métissées... peut-être moins jolies ou typiques, mais plus "immigrant-friendly"!
  14. Ca dépend toujours où tu te trouves et dans quel genre d'entreprise... Ne pas oublier: au Québec, en général, plus de 80% des gens parlent français... Mais les langues ne sont pas distribuées uniformément. Par exemple, dans la région de Lanaudière (d'où je viens), le taux de français est d'environ 98%. Dans la région des Laurentides, ce taux est de 85% environ. Mais à Montréal, c'est 60% des gens seulement qui parlent français à la maison, et dans certains secteurs c'est très anglophone ou allophone (autres langues). Par exemple, dans Westmount, il y a très peu de gens qui te comprendront! Voir la carte linguistique de Montréal, que j'ai postée cette semaine. Dans une entreprise dirigée par des anglophones mais avec des employés francophones, l'ambiance de travail risque de te paraître curieuse: les discussions vont sauter du français à l'anglais de manière assez imprévisible. De même, dans un groupe de 10 personnes, s'il y a un seul anglophone et 9 francophones, les francophones vont souvent vouloir accommoder l'anglophone et tenter de tout lui traduire. Là encore, c'est un phénomène curieux mais explicable: autrefois les anglophones ne faisaient aucun effort pour apprendre le français. Mais aujourd'hui, ils se débrouillent souvent très bien en français! Et aussi... quand on parle de langues, il y a 4 concepts qui sont souvent mêlés: - langue maternelle (à la naissance) - langue parlée à la maison (la langue de la famille) - langue usuelle (emploi, vie sociale) - langue officielle (dans un état, un pays ou une région) Il y a souvent de grandes variations. Mais la langue officielle et commune, au Québec, est le français. -Hugo
  15. Quelle drôle de question! On parle en anglais aux anglophones... Entre nous... pas plus (et parfois moins) que les français de France!!!!! D'ailleurs presque tout est en français: services publics, signalisation routière, etc. Si tu veux écouter Seinfeld en anglais, ou Les Simpsons en français, tu changes de canal sur la TV, et personne ne s'objectera! -Hugo
  16. Ce n'est pas la même langue des signes. Curieux effet de la "spécificité" québécoise!!!
  17. En effet... j'ai fini mes études avec 7000$ de dettes (en plus des impôts non payés) et ça m'a pris 2 ans à tout rembourser de manière intensive. Pour y arriver j'ai réduit au maximum mes dépenses, j'ai fait des sacrifices (pas humains, heureusement), j'ai travaillé comme un dingue. Mais j'ai des amis qui doivent plus de 20000$ et même s'ils font un bon salaire aujourd'hui, ils ne peuvent toujours pas en profiter et ils habitent un appartement minuscule. Et puis ils remboursent au compte-goutte, car ils veulent un nouveau (char) (stéréo) (ordinateur) (set de patio) (buste) (etc.) Quand on court après l'endettement........... Mais pourquoi on se plaint, en fait? Ailleurs en Amérique, les familles investissent d'avance dans les études de leurs enfants, et ils ont souvent des fiducies pour couvrir les études universitaires. Les oncles, les tantes, tout le monde y met du sien... les vieilles familles anglophones de Montréal, d'ailleurs, ont souvent des fonds familiaux impressionnants pour couvrir les études des jeunes. Cela perpétue un cycle de richesse... là où chez les francophones il y a un manque incroyable de vision à long terme. Le fait est que les québécois n'ont aucune de ces traditions familiales, tout habitués que nous sommes au peu de richesse et aux vieilles institutions (dans le temps où les bonnes soeurs donnaient les cours, ça ne coûtait évidemment rien d'aller à l'école de rang)... Bref, il faut arrêter de faire l'autruche, une bonne fois pour toutes, et apprendre à voir venir les études. Après tout, c'est facile de prévoir qu'un bébé grandira éventuellement (je dis bien éventuellement) et qu'il fera (peut être, qu'il fera, si je puis insister perfidement) des études. -Hugo
  18. Zogu

    Emmener une voiture

    Tu peux mettre le stock dans le van, le van dans la maison, la maison dans le terrain, le terrain dans la Belgique, et la Belgique dans le container. Mais ça risque de coûter un bras pis une jambe à l'arrivée. Et je ne sais pas si tu arriveras à dédouaner Bruxelles. -Hugo
  19. Zogu

    enfin au canada

    Miloux a écrit: Bienvenue au pays! Ici on roule à droite et on utilise le qwerty S'cusez je ne pouvais pas résister! Bienvenue à Montréal... et avec un peu de chance tu nous auras rapporté le beau temps! Si tu as besoin de conseils ou d'aide, hésite pas à contacter les expatriés, ou bien les ours polaires comme moi! -Hugo
  20. Ah ben là... la Nouvelle-Écosse ne donne pas sa place non plus! Sur l'autoroute vers Amherst, la limite de vitesse est de 110 km/h... mais même en faisant des manoeuvres suicidaires, on n'a jamais réussi à dépasser 90 km/h, tellement la chaussée est cabossée! Quant aux routes du Québec... si on construisait nos routes avec une assise de gravillons suffisante, et une bonne semelle de béton, on ne passerait pas notre temps à "patcher" des trous. J'ai un ami ingénieur civil qui est actuellement en dépression (il est passé directement du bureau à l'hôpital), parce qu'il était obligé de toujours favoriser le "plus bas soumissionnaire", qui lui faisait une job de cochon dans des contrats de réfection de ponts. C'est très angoissant pour un ingénieur civil, de devoir superviser des travaux de très mauvaise qualité. Si vous prenez le pont de l'île aux Tourtes et qu'il s'écroule, ce ne sera pas de sa faute, OK LÀ! -Hugo
  21. Zogu

    Paysage linguistique de Montrél

    Le Mont Royal (la montagne), incluant les parcs, les cimetières, l'Oratoire Saint-Joseph, les tam-tams, les 2 universités, etc., est situé entre Outremont et Westmount. -Hugo
  22. Zogu

    Paysage linguistique de Montrél

    Attention, "Mont Royal" est aussi le nom d'une ville (maintenant, un arrondissement) de l'île de Montréal, parfaitement rectangulaire, et dont le plan général des rues rappelle le Union Jack, le drapeau britannique! (Sur la carte, c'est un rectangle marron "assailli" de rose et de bleu!) Ce véritable bastion des vieux Anglais est d'ailleurs entouré d'une clôture de grillages, et ils peuvent fermer les quelques rues de traverse par des grilles, afin que les enfants des quartiers environnants (plus pauvres) ne peuvent (outre)passer le soir de l'Halloween. Heureusement, la composition ethno-linguistique de Ville Mont Royal (parfois encore appelé "Mount Royal" par les vieux nostalgiques) est lentement modifiée, surtout depuis le référendum de 1980. A ce moment, il y avait eu exode des montrealers vers l'Ontario... et les francophones et les juifs montréalais ont acheté de belles demeures à fort bon prix! Mais c'est encore un coin très british. -Hugo
  23. Zogu

    Paysage linguistique de Montrél

    L'est coupé en deux, le mont Royal... D'un côté, c'est McGill University, Westmount, le "Remembrance Road", "Pine Avenue", "The Boulevard", les maisons cossues... de l'autre, l'Université de Montréal, le grand cimetière, Outremont, les maisons cossues, le Parc Mont-Royal... Comme toujours, deux solitudes... qui se tournent le dos... -Hugo
  24. - Et qui va payer pour ton retour aux études? - Ben... c'est monsieur baboune! (S'cusez, je pouvais pas m'empêcher de faire référence à cette publicité hilarante qu'on voit à la TV au Québec actuellement!!) -Hugo
  25. Bonjour! J'ai retrouvé récemment des statistiques sur la situation linguistique à Montréal; il s'agit de chiffres compilés en 2001 et publiés en 2002 dans les quotidiens La Presse et The Gazette. A l'aide de ces chiffres, j'ai compilé une carte-mosaïque de Montréal (dont j'ai piqué les morceaux à Expedia Maps... hihihi). Quelques détails à considérer avant d'utiliser cette carte: 1. Il s'agit d'une carte hyper-hyper-hyper simplifiée. Seules les grandes tendances sont représentées. Les petits îlots linguistiques comme le secteur juif hassidique d'Outremont ou le secteur francophone du Nouveau Lachine ne sont évidemment pas représentés. D'ailleurs, ces petites structures locales ne changent pas l'ambiance linguistique du secteur englobant. 2. J'ai choisi de simplifier à outrance, et de colorier en n'utilisant que 3 couleurs. Bien entendu, une approche plus scientifique aurait identifié au moins 5 types de secteurs. 3. Certains quartiers sont en profonde mutation: par exemple, Ahuntsic devient de plus en plus métissé, multilingue. Certains secteurs de Lasalle et de Verdun sont devenus très peu francophones. Etc. Ce sont des tendances lourdes. 4. Les noms de quartier ont été malmenés lors du recollage des cartes; par exemple, "Bordeaux" est devenu "Bordea-". Désolé! 5. Vous ne trouverez pas d'indication "Le Plateau", "Mile End" ou "Centre-Ville" sur cette carte. Faites vos recherches! http://www.seshat.ca/imm/mtl_lang.png Voici l'explication des codes de couleurs: BLEU - Secteur majoritairement francophone. S'il y a forte population immigrante, le français demeure généralement la langue d'échange et d'affichage. ROSE - Secteur allophone, multilingue, ou fortement bilingue (exemple: quartier des affaires) où le français est souvent sous-représenté mais tout de même présent. MARRON - Planète anglo! Le style de vie est totalement différent -- pas juste la langue! Les restaurants, les commerces, les publicités, etc., indiquent une culture fondamentalement différente du reste du Québec. Il s'agit de quartiers où la présence anglophone est plus que centenaire. -Hugo
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