Zogu

Eh bien, il est facile de créer une maison d'édition dûment enregistrée. Et il est facile d'obtenir des lots de numéros ISBN. Il est tout aussi facile de déposer ses livres à la Bibliothèque Nationale du Québec (et du Canada). Par contre, les subventions et le financement, c'est autre chose. Pour y avoir droit, il faut remplir certaines conditions que les maisons d'édition naissantes ne peuvent pas remplir. Par exemple, avoir publié X livres provenant de Y auteurs différents. De plus, les subventions couvrent les ventes, pas les dépenses. En fait, une maison d'édition a tout intérêt à commencer par lancer une revue thématique (avec numéro ISSN) pour se bâtir un capital intellectuel, puis ensuite publier certains auteurs parmi sa palette. Une revue peut incorporer de la pub, ce qui aide à couvrir une partie des coûts. Éventuellement le déficit va diminuer... lentement. C'est ce que mes amis du Marchand de Feuilles ont utilisé comme approche (avec la revue Zinc, suivie un peu plus tard de plusieurs excellents bouquins dont "La grande ourse a une soeur"). Même chose du côté du Quartanier, qui a réussi la transition de "revue" à "vraie maison d'édition" en 2003-2004.

Le débile fini était quand même armé d'une mitraillette. Il a quand même réussi à entrer dans l'Assemblée nationale et à TUER 3 personnes. Et si le gouvernement avait été là, ça aurait été un carnage absolu. L'affaire Lortie aura eu le mérite de nous ouvrir les yeux sur le manque de sécurité en nos "lieux démocratiques". Depuis 1984, l'Assemblée Nationale est équipée de détecteurs de métaux et de contrôles de sécurité. Il y a des gardes armés en permanence. La sécurité a aussi été grandement améliorée dans les autres parlements et assemblées du Canada, suite à cette affaire.

Zut je crois que je me suis trompé de lien. Le gouvernement a tout chamboulé son site. Je poursuis mes recherches... Infos supplémentaires ici: http://www.anel.qc.ca/InformationAuPublic.asp?SousMenu=FAQ Et c'est dingue, je ne me souviens plus de mes propres démarches en 2003!!! Faudrait que je pille mes archives de gestion (tout un capharnaüm)!

Salut! C'est très facile, je l'ai fait en 2003 et ça demande un minimum de gestion. Les coûts annuels sont de 42$ si tu n'as pas d'employés à gérer. Ajoute à cela l'achat de lots de numéros ISBN. Ma maison d'édition se nomme "Publications Verlamer" et je suis dûment enregistré. Une maison d'édition n'est pas considérée comme une entreprise à part entière, donc pas nécessairement besoin d'avoir tous les numéros de taxe et autres tracasseries. Voici le lien vers le service gouvernemental. http://www.mcc.gouv.qc.ca/index.php?id=288 C'est tout ce dont tu as besoin pour démarrer ta maison d'édition au Québec...

Plus d'info pour ceux qui n'étaient pas au Québec en 1984. Le Caporal Denis Lortie quitte la base militaire de Carp (près d?Ottawa) pour, prétend-il, régler un problème de divorce. Il fait irruption le Mardi 8 mai 1984 au parlement de Québec vers 9 h 45, ouvre le feu sur la réceptionniste, rencontre sur son passage un messager qu?il tue d?une autre rafale, aboutit dans un fumoir où il ouvre encore le feu sur des gens venus assister à une commission parlementaire, en cherchant le Salon bleu il entre dans la cafétéria mais rebrousse chemin quand il s?aperçoit de son erreur; enfin il se dirige vers le Salon bleu de l?Assemblée nationale. Son intention est d'assassiner les membres du gouvernement, en particulier René Lévesque qu'il cherche activement. Heureusement, il n'y a pas de session parlementaire ce jour-là et la salle est vide. Dans le Salon bleu, Lortie tire de toutes parts, les quelques employés présents dans la salle se jettent par terre. Il tire sur une caméra de sécurité, qui vole en éclats. Il en manque une autre (qui filmera le reste des événements). Bientôt arrive le sergent d?armes et directeur de la sécurité à l?Assemblée nationale, René Jalbert, qui lui parle, le calme et finit par le convaincre de laisser partir les gens dans le Salon bleu. Il établit un lien de confiance assez grand pour que Denis Lortie accepte de l?accompagner jusqu?à son bureau. En quelques heures, soit vers 14 h 22, Denis Lortie se rend pacifiquement à la police. Le Lundi 11 mai 1987, après deux longs procès, il sera reconnu coupable de meurtre au deuxième degré. Il est condamné à la prison à perpétuité ; il sera libéré sous condition en décembre 1995. Bilan de la tragédie : * trois morts * neuf blessés Pour son acte héroïque, René Jalbert reçoit : * la Croix de la vaillance (la plus haute récompense pour bravoure au Canada) * la Médaille des héros (aux États-Unis) * l?Ordre de Saint-Jean.

Juste un nom: Denis Lortie. Maintenant, que tout le monde se calme un peu, et que Stephen Harper sorte du mode hystérique et arrête d'essayer de se faire du capital politique en faisant pitié. On est déjà passé par là déjà, et la plupart des pays démocratiques aussi. Des menaces de mort, tous les hommes publics finissent par en recevoir, ça fait partie de la notoriété. Qu'une bande d'amateurs naïfs aient des fantasmes de violence politique -- super, on les fout en taule et on passe à autre chose. Il ne s'agit pas d'un groupe de paramilitaires armés jusqu'aux dents, à ce que je sache. Et parlant de paramilitaires armés jusqu'aux dents, souvenons-nous de Québec, en 1984, et du caporal Lortie. Je visitais le parlement avec mes parents 4 jours avant les événements. Ça donne un frisson dans le dos, tout au plus. Et René Lévesque n'a pas braillé sur la place publique. En fait, ils CROYAIENT avoir acheté du nitrate d'ammonium, mais leur "contact" était de la police et ils ont acheté une substance neutre. La population n'a jamais été en danger.

Les loyers montent à vue d'oeil dans Saint Roch.... ouf, les restos 4 étoiles qui côtoient les brocantes, ça fait bizarre. C'est comme Saint Henri dans Montréal, mais en beaucoup plus rapide!

Et quel âge ont-ils? En espérant qu'aucun n'est au niveau Cégep ou universitaire, car sinon l'arrivée en automne peut totalement chambouler leur année (car beaucoup de programmes ne sont "débutables" qu'en session d'automne, pas en session d'hiver).

Quelle curieuse impression......

Ah, ces histoires de porte non tenue... Prétexte pour ne pas être poli? Je ne trouve pas que les gens sont si sauvages... certains tiennent la porte, d'autres non...

Et la fameuse station de métro Snowdon (hihihi).... elle est laide hein. Il y a aussi la station Lionel-Groulx qui a une géométrie "spéciale", attention de ne pas vous tromper de ligne...

Demain je posterai une photo, tu verras son allure générale et ses petits fruits noirs (que j'utilise d'ailleurs en cuisine, pour parfumer les ragoûts de gibier). De mon côté, je ne savais pas que le génévrier européen était si épineux...

Equinox, voilà que tu nous montre un génévrier méditerranéen. Ça ne pousse absolument pas au Québec. Ce qui a été planté devant chez moi, c'est un génévrier horizontal (Juniperus horizontalis): http://www.civilization.ca/cmc/plaza/plaza11_1fra.html Note bien que cet arbuste n'est pas natif de ma région, même s'il a une origine nord-américaine... Autre continent, autres variétés.....

J`ai deux amélanchiers très "rouillés" devant ma maison et ça me chagrine. Après quelques recherches j`ai trouvé l`information sur la rouille (maladie qui s`attaque à beaucoup d`arbres fruitiers de la même famille que le pommier) et bingo, le réservoir était mon génévrier. On accumule ce genre d`information à force de faire des erreurs et de réparer les pots cassés. C'est l`ancienne propriétaire de la maison qui avait eu la merveilleuse idée de planter ces arbres à proximité les uns des autres. J`ai déplacé l`un des amélanchiers ce printemps, l`autre (qui était beaucoup trop amoché) devra attendre l`an prochain. Pour le moment je me contente de contrôler la maladie. Il est recommandé d`acheter des arbres résistants ou, du moins, de se renseigner sur les possibilités de maladies croisées entre feuillus et conifères. La plupart des pépinières et magasins de jardinage ne révèlent pas ces informations ou bien ils s`en balancent totalement. Ce sont des "vendeux d`arbustes". Feuille d`amélanchier malade de la rouille (été 2005): Branche du génévrier voisin, avec nodule de la rouille (printemps 2006):

C'était pour clouer le bec à des collègues québécois? N'est-ce pas un petit peu... MF comme approche?

Ben... si tu as des connaissances de base en mécanique, une minoune (voiture très usagée) achetée 1000$-2000$ te coûtera quelques centaines de dollars par années en pièces, entretien et réparations. Ce n'est pas si mal si tu calcules la répartition des coûts. De plus, en t'assurant uniquement pour les dégats causés (on dit aussi, "s'assurer juste d'un bord") tu économiseras beaucoup. Il faut aimer les vieilles loques (dit-on, "les voitures qui ont beaucoup d'expérience"?); on ne sait jamais quel morceau va arrêter de fonctionner au beau milieu de février (le chauffage? les essuie-glaces? la pompe du gicleur de vitre avant? l'allumage?)... Par contre, ne t'avise pas de rouler l'hiver par journée neigeuse avec des pneus d'été, tu ne réussiras pas à te rendre vivant au coin de la rue. Arrange-toi pour acheter un jeu de pneus d'hiver (que tu changeras toi-même) ou au minimum, des pneus quatre saisons. Et puis le jour où tu n'en veux plus, vends-la au poids à un ferrailleur (aussi appelé, "cour à scrap")...

« Vous ne pourrez donner du bonheur à personne, au moyen de votre richesse ; aussi, faites-le, en ayant une expression agréable et une bonne humeur. »

Ça peut être une variété de la "rouille des arbres fruitiers". Souvent ces espèces de champignons vivent en alternance entre un feuillu et un conifère. Le plus grand réservoir c'est le génévrier; aucun arbre fruitier ne devrait être planté à moins de 25 mètres d'un génévrier, sans quoi les 2 peuvent tomber malade. Si tu trouves un génévrier (conifère bas avec des petits fruits noirs qui embaument), inspecte ses branches à la recherches de petites boules brunes avec des taches jaunes (les boules font de 3 mm à 2 cm en moyenne). On peut contrôler la maladie en enlevant les nodules du champignon sur le génévrier avant qu'ils ne deviennent matures, et avant qu'ils ne contaminent ton arbre fruitier. Par contre, la saison est déjà avancée est c'est trop tard pour cette année. ps: Par contre il y a des pruniers décoratifs dont les feuilles virent au rouge tout naturellement au cours de l'été. Les feuilles de ton arbres se flétrissent-elles?

Le mélange d`eau, de sel de déglaçage, de particules de saleté mélangées à la neige (qui colle), de chaud/froid, est redoutable pour la carrosserie. Sans compter le climat de l'est du Canada, qui est assez humide...

Je donne à Amnistie Internationale, je donne plus de 50$ par année via les paniers de Noël, je donne à tout le monde qui frappe à la porte (clubs sociaux, cancer, patinage artistique, réfection de l`église, etc), je donne mes vieux vêtements et mes vieux livres, et je donne un peu d`argent aux gens dans la rue... Est-ce que je remplis des reçus d`impôts? Non, parce que les seules personnes qui ont intérêt à le faire c`est ceux qui donnent des gros montants à la fois. Dans certains cas, ces dons sont faits à des organismes qui ne sont pas nécessairement généreux envers la société en général (par exemple, les écoles religieuses spécialisées) ou à des organismes dont profitent directement les familles concernées (camp de vacances, organisme non lucratif qui gère un club sportif après l`école). Doit-on limiter notre vision de la générosité aux seuls mécanismes fiscaux? Je ne crois pas.

Ben si tu veux te promener en nature et si tu as les moyens de te payer un petit guide de poche, va faire un tour chez Renaud-Bray. Ça serait une manière d'apprivoiser la nature. Disons qu'il est rare que les gens se roulent dans l'herbe à puce ou arrachent un plant de sumac juste pour le plaisir. (J'ai déjà tenté ces deux expériences et je ne vous le conseille pas. En particulier le sumac; j'ai eu le bras enflé jusqu'au coude. Ah la jeunesse.) Je dirais que les directives les plus importantes pour ceux qui se promènent en forêt sont: - Ne rien manger (graines, champignons, fleurs, fruits) - Ne rien cueillir... à part si c'est un type de fleur que vous avez vu en abondance à plusieurs endroits - Si vous marchez hors des sentiers ou dans les herbes hautes, assurez-vous de porter des pantalons - Dans la forêt de conifères (nord des Laurentides, Mauricie, etc), méfiez-vous des clairières hors sentier; elles peuvent cacher des fondrières (risque de s'enfoncer) - En cas de morsure ou de griffure par un animal sauvage, toujours aller se faire vacciner contre la rage - N'approchez pas les bébé animaux - Soyez prudent au bord des rivières et des lacs (c'est souvent glissant) - ne buvez pas d'eau non traitée (vous risquez d'avoir la chiasse le lendemain) - tenez-vous loin des nids de guêpes et des terriers d'animaux Les choses qui ne devraient pas vous inquiéter: - les animaux venimeux; ils sont rares à nos latitudes et l'immense majorité des serpents sont des couleuvres inoffensives - les plantes à épines: elles sont rares et aucune n'est toxiques - les ours: il n'y a pas de grizzli au Québec, uniquement des ours noirs qui sont plutôt timides - les maladies: à part peut-être la maladie de Lyme (transmise par les tiques), les risques sont quasi nuls - les chasseurs et braconniers: plutôt rares... et en temps de chasse, tenez vous hors des zones désignées!

La botanique moderne au Québec est née sous l'impulsion du frère Marie-Victorin, qui a fondé le jardin botanique de Montréal (en 1936) et a écrit un ouvrage remarquable, "Flore laurentienne" (en 1935). Du côté des ouvrages récents, j'aime bien ceux publiés par FloraQuébec: http://www.floraquebeca.qc.ca/livres.htm "Fleurs sauvages du Québec" (tomes 1 et 2) aux Éditions de l'Homme: http://www.edhomme.com/ Et tous les petits guides illustrés publiés par le gouvernement du Québec, qu'on trouve au kiosque des "Publications du Québec" dans de nombreuses librairies. Un exemple (que j'ai acheté l'an dernier): "Algues et faune du littoral du Saint-Laurent maritime" par Robert Chabot et Anne Rossignol Mais je suis certain que Demetan a plus d'info que moi sur ce sujet....... Ben ça aura le mérite de t'éviter de mettre les doigts sur des plantes qui donnent la grattouille, comme le sumac et les orties! Mais sérieusement, soyez prudents. Il y a une bonne dizaine de plantes toxique, voire mortelles au Québec. Ne goûtez pas aux grains des plantes ou à leurs fruits, à moins de les faire identifier. En particulier la ciguë (qui peut être confondue avec le carvi sauvage), la cicutaire, l'iris des marais, etc. Cela dit, il est facile de cueillir les fraies et framboises sauvages sans risquer de se tromper.

Je ne sais pas si le sabot de vénus est protégé aussi intensivement au Québec, mais je sais qu'il est interdit de cueillir certaines espèces. En particulier l'aïl des bois, qui a été trop exploité jusqu'aux années 1980 (mes parents achetaient des pots d'aïl des bois mariné lorsque nous allions cueillir les pommes à Saint Joseph du Lac, en automne). Résultat, il est désormais interdit d'en cueillir, sous peine de payer une lourde amende. Pour ceux que ça intéresse, voici la liste: http://www.mddep.gouv.qc.ca/biodiversite/especes/index.htm

Mise au rancart: http://www.saaq.gouv.qc.ca/saaqclic/grandp...cart/index.html Remisage: http://www.saaq.gouv.qc.ca/saaqclic/grandp...sage/index.html

Un complément d'information. Si tu désires suivre une formation après ton arrivée au Québec, l'incontournable c'est l'Institut de Tourisme et d'Hôtellerie (ITHQ) situé à la station de métro Sherbrooke (au beau milieu du Plateau). http://www.ithq.qc.ca/fr/index.php C'est une école très réputée qui offre des formations ciblées pour ceux qui désirent devenir chef ou ouvrir et gérer un restaurant. J'ai connu des gens qui y sont allés et le taux de placement (et de réussite) est phénoménal. Par ailleurs, il est bon de travailler ensuite. dans un grand restaurant québécois, sous l'aile d'un chef expérimenté, pour assurer ta réussite. Il y a des grands restaurants à Montréal, mais aussi des très bonnes tables en région. D'ailleurs, les auberges et grands hôtels de région raflent régulièrement les prix d'excellence en restauration. Chercher les établissements à 4 ou 5 étoiles (classement gouvernemental). Je pense par exemple au chef Martin Boucher du Manoir des Érables: http://www.manoirdeserables.com/hotel-mont...neRegionale.cfm À Montréal le chef Normand Laprise est LA référence depuis au moins 10 ans: http://www.restaurant-toque.com/fr/ (Toutefois, le déménagement de son restaurant dans le quartier des affaires n'a pas nécessairement été un bon choix, parce que les hommes d'affaire préfèrent souvent le steak format géant au tian de lapin bio...) Aussi, tu peux te procurer certains guides de restaurants qui te donneront les bonnes adresses. Pourquoi ne pas faire une grande tournée, pour échantillonner ce que les bonnes tables du Québec ont à offrir? Aussi, les circuits gastronomiques et du terroir te permettront de te familiariser avec les produits fins. - le "Guide Resto Voir" est en vente dans les grandes librairies; il est complet et honnête dans ses critiques, sans avoir le panache d'un grand guide style Michelin - le "Guide Debeur" se trouve aussi en librairie; réputation vénérable... mais parfois l'auteur ne s'efface pas suffisamment et ses critiques semblent être plus motivées par ses goûts personnels que par son appréciation de la qualité du menu; bref, une référence dans le domaine mais aussi une tête enflés; certains restaurateurs ont si peur de lui qu'ils ne l'invitent pas dans leur restaurant