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Zogu

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Tout ce qui a été posté par Zogu

  1. Le smog est en progression constante à Montréal. Le nombre de jours avec alertes de smog a doublé en 10 ans (8 jours/année). Mais la situation n'est pas encore aussi extrême qu'à Toronto et que dans la péninsule du Niagara, où le nombre de jours avec alerte de smog atteint 30 par année! Il ne faut pas oublier que le nombre de voitures par km de route n'a pas cessé d'augmenter depuis 15 ans, parfois de plus de 100% sur certains segments autoroutiers (les autoroutes 640, 30 et 15 en particulier). Cela génère d'autant plus de pollution que les voitures prises dans les bouchons de circulation restent plus longtemps sur la route (donc, le moteur brûle plus d'essence que lors d'un trajet de durée moindre). Les changements climatiques y sont aussi pour quelque chose. Depuis l'événement El Nino du milieu des années 1990, des phénomènes comme les "inversions climatiques" (masse d'air chaud emprisonné au niveau du sol) sont fréquents et piègent l'air vicié. Les incendies du grand nord québécois amènent des grandes quantités de particules dans l'air (on se souvient de Montréal prise dans un grand nuage de fumée à l'été 2003, c'était surréaliste ce ciel jaunâtre). Et pour ne pas améliorer les choses, les foyers au bois (souvent d'un usage purement "ambiance") et les barbecue sont à la mode dans les condos et maisons de banlieue, ce qui génère encore plus de pollution. La vallée du Saint-Laurent agissant comme un entonnoir qui concentre les polluants (en particulier ceux provenant du Niagara et de la vallée de l'Ohio) et la présence de vents soufflant vers le nord-est n'améliorent pas les choses. Des solutions? Il faudrait faire comme l'Irlande et encourager le développement des villes moyennes du Québec. Décentraliser l'économie. Toute ville de plus de 10 000 habitants peut supporter une ou deux industries majeures. Cela ferait du bien à tout le monde... à part à la "noblesse municipale" de Montréal, qui refuserait de laisser aller le morceau.
  2. Zogu

    Mont Royal et Saint Laurent

    En effet, l'arrondissement Saint-Laurent compte une forte communauté libanaise (ainsi que des Algériens, des Syriens, etc). Ce n'est toutefois pas le seul quartier à compter des communautés provenant de ces pays. Saint-Laurent est une ancienne ville industrielle, donc on y trouve des vestiges de cette ancienne vocation: beaucoup de vieux rails, un réseau autoroutier très dense, des bâtiments industriels en brique rouge qui ont été convertis. Autre détail non négligeable: les avions qui se posent à l'aéroport Trudeau font souvent leur descente au-dessus de Saint-Laurent, donc vous entendrez passer beaucoup, beaucoup d'avions à basse altitude. Bref, même si c'est un elle compte des quartiers résidentiels assez calmes, Saint-Laurent (anciennement Ville-Saint-Laurent) est un arrondissement assez bruyant, avec beaucoup d'asphalte et un couloir aérien majeur. Jetez un coup d'oeil aux cartes routières et demandez-vous si ça fait votre bonheur. Un avantage certain est toutefois la présence de nombreuses boutiques offrant des produits du Moyen-Orient. Mais encore une fois... en trouve de telles boutiques dans d'autres quartiers/arrondissements comme Jean-Talon ou Verdun. En fait, vous trouverez des Libanais et des boutiques libanaises un peu partout à Montréal. C'est l'une des communautés les plus présentes dans la ville. Restaurateurs, importateurs de fruits confits, négociants, tailleurs, épiciers, bouchers, ... ils sont un peu partout!
  3. Zogu

    acheter une voiture

    Moi j'ai acheté toutes mes voitures usagées, chez des concessionnaires (qui offrent une garantie solide). Je choisis des modèles qui ont entre 2 et 4 ans, et qui ont accumulé un kilométrage de moins de 60 000 km. Selon une fiscaliste (qui a donné une entrevue au magazine Jobboom!), c'est à l'intérieur de ces paramètres que la valeur d'une voiture est optimale.
  4. Bien franchement, il est difficile de nier l'influence prépondérante des USA dans les affaires internationales depuis 1946. On n'a qu'à penser au nombre de résolutions de l'ONU qui ont été torpillées par les USA grâce à leur droit de véto. Ou bien, au nombre de pays dans lesquels les USA ont lancé des opérations militaires pour diverses raisons pas toujours légitimes (au moins 50 pays depuis 1946). La Seconde Guerre Mondiale étant une guerre, un butin devait revenir au gagnant -- l'Europe? D'un côté, la militarisation de l'Europe de l'Ouest par les Américains (avec des dizaines de bases en Allemagne, Italie, Espagne, Grèce, etc.) a rempli le vide laissé par les états à moitié détruits, sans armée, désunis. Des états qui n'auraient pas fait le poids face au pacte de Varsovie. D'un autre côté, on peut se demander si cette occupation militaire n'a pas servi à maintenir l'Europe dans un état de faiblesse et de dépendance (à la fois militaire et politique). L'Otan serait-il une cage dorée? Un bémol toutefois: la France, qui a acquis une indépendance militaire très tôt, n'a pas mieux fait que l'Allemagne (pourtant divisée) au niveau économique. La Guerre Froide était une guerre, de faible intensité oui... mais personne ne niera les mérites de la viande braisée. Conflit mondial, aux théâtres de guerre multiples, quel était le grand prix? La planète au complet? Sans vouloir en rajouter aux arguments paranos qu'on lit ici et là, force est de constater que l'attitude même des dirigeants américains nous permet de croire qu'ils ont cette arrogance -- croire que le Monde leur revient de droit puisque l'URSS a perdu au grand jeu d'échecs. La question qui devrait nous hanter, et qui hante de nombreux penseurs, est la suivante: les États-Unis sont-ils aujourd'hui un empire? La réponse n'est pas évidente. Les penseurs libertariens et de la droite sociale, comme Pat Buchanan, l'anti-néoconservateur Justin Raimondo et le révérend Charley Reese, affirment que oui. Les intellectuels les plus véhéments de la gauche, comme le très-socialiste Ignacio Ramonet et l'incontournable Noam Chomski, le clament depuis des décennies. Et si on remonte aux années 1950, on peut souligner au passage la lucidité de Dwight Eisenhower, humaniste plutôt non-aligné qui nous a mis en garde contre le complexe militaro-industriel. Force est de constater que les USA occupent militairement plusieurs pays actuellement, ont des bases militaires exclusives dans une trentaine de pays (dont Djibouti, le Japon, ) et utilisent des bases militaires "partagées" dans une centaine de pays (souvent sous l'égide de l'Otan). Tout cela, sans compter les nombreux pays dans lesquels des régimes "amis" parfois pas très propres ont été installés, parfois pour faire des guerres "par proximité" (par exemple, Saddam Hussein pendant les années 1980, financé pour attaquer l'Iran). Ces jolis petits caniches de guerre. Ces facteurs contribuent à alimenter ce que les analystes ont surnommé le "welfare-warfare state" (état providence, état de guerre), avec un gouvernement très lourd (peu importe le parti au pouvoir), qui pille les économies de la classe moyenne/pauvre pour financer les entreprises d'armement et pour ensuite redistribuer une partie de cet argent (de manière ciblée) dans des programmes sociaux à valeur idéologique. L'état devient dépendant de l'industrie de l'armement, tandis que le citoyen devient dépendant de l'état. On peut établir un parallèle entre cette évolution de l'économie américaine au cours des cinquante dernières années, et les modèles économiques Léninistes (Russie des années 1920-1930) ou Fascistes (l'Italie de Mussolini, par exemple). L'état-tout. Cette situation pourra-t-elle perdurer? Certains citent la croissance du déficit comme facteur limitatif à la puissance américaine. Cela serait pertinent dans un contexte multilatéral, mais actuellement, même si les USA accumulent un déficit de plusieurs centaines de milliards à chaque année, personne ne viendra leur taper sur les doigts. A-t-on déjà vu un arbitre se décerner une punition? La domination économique actuelle est si écrasante que le modèle macro-capitaliste qui régissait les finances inter-états ne fonctionne plus. Et en cas de crash monétaire (par exemple, si la Chine retire ses investissements en dollars américain), l'état pourra toujours convertir l'économie de marché en économie contrôlée. Ce qui est déjà le cas, jusqu'à un certain point, lorsqu'on évalue le degré d'intervention de l'état dans tous les secteurs. Un autre facteur limitatif à la puissance américaine serait le nombre de soldats mobilisables. La question mérite qu'on s'y attarde, puisqu'elle a une base historique. Napoléon, par exemple, avait mobilisé l'ensemble de la population masculine de la France, transférant le fardeau économique vers les femmes. Une telle situation peut durer un temps, mais éventuellement le pays souffrira d'effondrement économique. Du côté militaire, la sur-utilisation des ressources mène souvent à un effondrement stratégique -- Alexandre le Grand a vécu pareille situation aux confins de l'empire Perse. Toutefois, les États-Unis peuvent bénéficier actuellement d'une béquille technologique que les anciens "empires" n'avaient pas. Si le but des États-Unis est de nier aux autres états l'accès à la puissance et à la prospérité (ce qui a été affirmé par un membre de l'administration Bush lors d'un entrevue à ABC cette année), alors ils n'ont pas besoin d'occuper les pays ennemis; des frappes préventives, la destruction des infrastructures, la décapitation des gouvernements, la déstabilisation de l'équilibre social, peuvent suffire. En ce sens, on peut dire que les États-Unis ont actuellement la capacité d'écraser stratégiquement tous les pays du monde (à part peut-être la Chine, l'Europe de l'Ouest et la Russie). Un dernier facteur limitatif est la dépendance énergétique. Certains citent ce facteur comme la cause de toutes les guerres post-1945, et ils n'ont probablement pas tort. Les États-Unis sont le plus grand consommateur de pétrole, mais aussi d'eau, d'électricité et de diverses matières premières (aluminium, uranium, cuivre, etc). Même si l'on normalise cette consommation en fonction de la population et de l'économie américaine (ratio énergie/PIB par exemple), on constate un chiffre étonnamment élevé. Cela tient à la fois du gaspillage, de la surabondance et de la recherche du confort. On peut se demander ce qui arrivera lorsque la crise énergétique se pointera le bout du nez -- et elle finira bien par arriver. Le pays est déjà aux prises avec des pénuries d'eau graves dans le midwest (nappe phréatique à zéro), des pannes d'électricité hebdomadaires en Californie (délestage d'un réseau surchargé l'été) et des réserves de pétrole à la baisse. Le pays arrivera-t-il à maintenir sa puissance militaire dans un contexte de pénuries, surtout si l'on tient compte du fait que l'armée est le plus grand consommateur d'énergie et de ressources (et, de loin, le plus grand pollueur). Le jeu de l'hégémonie passe par la pérénnité du système en place -- la façade pro-démocratie, progressiste, "égal-chançiste" et généreuse risque de tomber en morceaux. Cela n'a-t-il pas déjà débuté? Ma conclusion est que les États-Unis, sans être les "méchants de service", ont établi en deux phases (post-1945 et post-1990) une hégémonie à l'échelle mondiale. Le mot peut faire peur, mais il s'agit réellement juste d'une forme d'unilatéralisme: domination culturelle (surtout depuis les années 1960), économique, militaire, politique et idéologique. Aujourd'hui, les états s'alignent sur les États-Unis ou sur... rien du tout. Ce qui garantit leur isolement, leur dépérissement, et leur défaite à moyen terme. Cette situation pourra-t-elle durer éternellement? Oui et non. Il est certain que nous nous dirigeons vers des remous importants, puisque la "guerre des civilisations" qu'on annonce depuis 5 ans est en fait une guerre pour le contrôle des ressources mondiales, dans laquelle un bloc dominant essaie d'empêcher plusieurs blocs émergents de mettre la main sur les ressources disponibles. Incluant, ironiquement, leurs propres ressources (par exemple, l'Iran possède du pétrole, du gaz et de l'uranium en grandes quantités). Cette "guerre froide des ressources" se déroule dans un sentiment d'urgence, avec l'émergence de la Chine et l'Inde en tant que puissances socio-économiques (dont consommatrices absolues), la création d'un bloc idéologique en Amérique du Sud, la consolidation de l'Europe continentale. Et Al Quaïda dans tout cela? Sans être un enjeu majeur du conflit actuel (malgré les prétextes et les signaux), le terrorisme islamiste agit en tant que catalyseur pour la mobilisation militaire occidentale. En fait, le Moyen Orient ne se dirige absolument nulle part... et seules les régions musulmanes excentrées (nord de l'Afrique et sud-est asiatique) pourraient être la source d'un renouveau idéologique. Une réforme de l'état musulman séculaire? Pourquoi pas. Le vrai théâtre des opérations est l'Asie centrale. Le grand perdant est la Russie. L'Inde est en train de se faire avoir sur le plan diplomatique. Quant à la Chine, elle risque de crouler sous le poids de sa propre consommation (n'est-ce pas ironique). Le monde se conquert comme un jeu de dominos, un petit pays à la fois, rappelons-le. Le théâtre secondaire des opérations est l'Amérique du Sud; le Brésil en tant que puissance émergente n'aura pas le pouvoir unificateur qu'on pourrait imaginer, en particulier à cause de la division linguistique. Aucun des autres états n'a un poids suffisant pour faire office de leader, et surtout pas le Vénézuéla. Facile à fractionner, avec aucune puissance "menaçante" en lice, l'Amérique du Sud n'est pas une priorité absolue dans la guerre pour le contrôle des ressources.
  5. Disons que ces questions sur les fondements mêmes de la démocratie sont à mille lieues des débats actuels au Québec et au Canada. Actuellement, les débats portent surtout sur la réforme du mode de scrutin, sur l'introduction de la proportionnelle, sur les députés "non-rattachés" (sans comtés), et (au niveau canadien) sur la réforme du sénat. Quant à moi je militerais en faveur d'une République du Québec et, pourquoi pas, du Canada. Je sais, j'ai déjà émis des doutes à propos du système présidentiel... mais finalement, ce serait la seule manière réaliste de nous détacher de la monarchie et des reliques de l'empire colonial britannique.
  6. Rectification: il n'y a pas de marché DANS L'OUEST CANADIEN. Au Québec, le lapin se trouve aisément dans les épiceries et dans les supermarchés (sauf peut-être Maxi, dans les IGA de quartier et dans les hypermarchés nullissimes). J'en cuisine régulièrement et je ne suis pas un magicien. C'est une viande un peu plus chère que le poulet mais quand même intéressante. S'il n'y en a pas dans l'étalage, vous pouvez demander au boucher; des fois les arrivages sont irréguliers. Aussi, ils sont parfois congelés. Et s'il n'y a pas de boucher, changer de supermarché.
  7. Zogu

    Achat d'une voiture.

    Le magazine en ligne Autonet offre beaucoup d'information: http://www.autonet.ca/francais/Home.cfm?Region=99&ptid=1 L'Office de la protection du consommateur du Québec (OPC) offre des conseils: http://www.protegez-vous.qc.ca/cahiers/sta...iers_list1.html
  8. Zogu

    Vivre dans le campus universitaire ?

    As-tu fait ta demande pour être membre de l'ordre des ingénieurs du Québec, si ton diplôme y donne droit? Sinon... est-ce que tu prévois poursuivre tes études en ingénierie?
  9. Zogu

    futon pas cher

    Je n'ai pas beaucoup de mérite. Une de mes amies a travaillé comme vendeuse chez Futon d'Or il y a quelques années de cela... Et comme c'est l'une des boutiques qui a une bonne réputation, ils tiennent à insister sur la qualité de leurs produits. Donc on pourrait appeler cela un transfert du baratin de vente vers le petit tiroir de ma mémoire... Mais sérieusement, on dort très bien sur un vrai matelas futon de bonne qualité... Dites-moi, est-ce que "clic-clac" vendu en France est basé sur le matelas de coton, lui aussi? Ou bien c'est plus comme un divan-lit?
  10. Zogu

    futon pas cher

    Le mot "futon" provient du Japonais et désigne un matelas de coton de plusieurs épaisseurs (ou "plis"). Les matelas futon traditionnels sont généralement beaucoup plus confortables que nos matelas à ressorts. Le confort du futon dépend du nombre d'épaisseurs de ballots de coton utilisés: 8 à 10 pour un confort maximal. À l'origine ces matelas étaient disposés sur le sol le soir, puis roulés et rangés le matin. Du point de vue occidental, le mot "futon" désigne un lit dont le matelas est généralement fait de coton (donc pliable) et dont la base est à géométrie variable. Le futon peut servir de sofa ou de lit, selon les besoins. Par abus de langage, donc, le futon désigne tout sofa "mono-matelas" qu'on peut convertir en lit. C'est donc différent d'un divan-lit traditionnel (dont le matelas est escamoté sous des coussins amovibles). Cela dit... ces dernières années le futon s'est démocratisé. Les matelas ne sont plus toujours en coton, ils sont fabriqués par exemple en mousse et en matériaux synthétiques. Ces matériaux ont l'avantage de la légèreté mais sont moins confortables et ont tendance à se tasser et à écraser aux plis (donc durabilité moindre). On trouve des bases tubulaires, parfois à ressorts, qui ne sont pas toujours très solides ou faciles d'utilisation. Le futon qu'on pourrait qualifier de traditionnel a: - une base en bois (vernis, teint ou naturel) - un matelas en coton de 4 à 12 plis (dont le nombre de plis est spécifié) - une housse de matelas qu'on peut enlever pour la laver J'ai acheté mon futon en 1996 chez "Futon d'or" sur Saint-Denis. Il s'agit du modèle avec base en bois naturel le plus simple et le plus abordable. Ce futon, démontable en deux morceaux, m'a accompagné partout, à travers mes déménagements; il a été sous la pluie, dans des sous-sol humides et dans des garages. Le mécanisme est d'une simplicité désarmante et si jamais ça casse, on peut réparer puisque c'est du bois. D'ailleurs je l'ai enfin vernis en 2004. J'ai encore le matelas d'origine (un matelas de coton 6 plis, qui commence à montrer des signes de vieillissement) et la housse est déchirée (je vais la remplacer). Pour ce modèle de base, chez Futon d'or, vous trouverez souvent des spéciaux base+matelas+housse pour environ 450$. C'est un très bon placement. Du côté des boutiques spécialisées il y a aussi "Futon chez soi". Allez sur le site pour avoir une idée des modèles. http://www.futonchezsoi.com/
  11. Zogu

    futon pas cher

    Il y a des boutiques sur la rue Saint-Hubert (Plaza Saint-Hubert) qui ont des prix difficiles à battre pour les bases de lits et les futons. Station de métro Beaubien. Pour le meilleur choix de futons et les modèles plus fiables (solidité, style, durabilité)...mais pas forcément au meilleur prix. tu peux aller sur la rue Saint-Denis à la hauteur de la station de métro Sherbrooke, vers le nord. Il y a plusieurs boutiques.
  12. En 1999, la GRC avait arrêté un groupe de gars qui planifiait de faire sauter une bombe à l'intersection de l'avenue du Parc et de la rue Van Horne. La raison derrière leur plan était la présence d'école rabbiniques et de synagogues dans ce secteur. Cet événement, malgré sa teneur culturelle et religieuse, n'a rien changé au niveau des procédures d'immigration.
  13. PP, fais donc un effort. Je ne mets pas en cause l'existance de ces cellules terroristes dormantes (même si je m'interroge sur leur importance réelle). Ce que je soulève comme point, c'est qu'il risque d'y avoir beaucoup de récupération politique après les événements de Toronto et que Montréal risque d'en ressortir transformée.
  14. Zogu

    Une appréhension

    C'est certain que tu vas te sentir seule en arrivant ici. Mais avant même de trouver des grappes de gens à intégrer à ton panier d'amis, il faudra que tu retrouves ton équilibre et des points de repère. C'est peut-être bénéfique de vivre la solitude pendant quelques temps en arrivant, puisque tu pourras apprivoiser ta nouvelle vie à ton rythme, trouver les lieux et les objets qui te rassureront, établir tes routines de base. Bien entendu, la solitude absolue est à éviter à tout prix. Tu auras bien quelques noms, un petit réseau de gens qui pourront répondre à tes questions, te donner des trucs. Peut-être que les gens rencontrés sur Immigrer.com pourront remplir ce rôle, sans que tu n'abuses de leur gentillesse non plus! Avant même de te faire des "vrais amis authentiques" au Québec, essaie d'établir des liens avec les gens que tu côtoies dans les petits commerces, dans les lieux publics. Le commis épicier, la bibliothécaire, la surveillante de piscine, le gars du kiosque à journaux, le facteur, etc. En échangeant quelques phrases cordiales tu pourras peut-être te rendre compte qu'il est facile, finalement, d'établir des contacts. Les Québécois sont très bavards... du moins, ceux qui travaillent dans un environnement humain. Ce n'est pas dans un hypermarché que tu trouveras des gens "qui ont du temps à perdre". Tu te rendras peut-être compte qu'il est difficile de connaître des Québécois, de s'en faire des amis. Tes copains de France, tes préjugés bien enracinés te souffleront à l'oreille: "ce n'est pas de ta faute, c'est que les Québécois sont des robots froids et inhumains". Eh bien sache qu'il n'en est rien. C'est simplement que tes techniques, tes manières de t'exprimer, tes étalages de sentiments, ton non-verbal ne sont pas encore "sur la même longueur d'onde" que les Québécois. Les activités sociales sont diffférentes, l'importance donnée à certains gestes l'est aussi. Tu n'auras plus de repères sociaux et affectifs. Cela peut être très déprimant. Mais il ne faut ni abandonner, ni déprimer, ni accuser les autres d'êtres ce qu'ils sont. Cultive le sourire, sois affable, parle un peu plus que nécessaire avec les gens rencontrés... ça viendra avec le temps. Les Québécois sont faciles d'accès, ils sont bavards un peu n'importe où (dois-je le répéter), ils n'ont pas besoin d'un cadre particulier ou d'une situation prédéfinie pour entamer conversation, ils ne sont pas susceptibles à prime abord (mais peuvent le devenir si tu fais des gaffes!). Tiens-toi sur les terrasses des cafés, à lire un bon roman. Engage toujours conversation avec une personne intéressante qui promène un chien ou qui transporte un bébé: c'est le prétexte idéal pour engager la conversation!!!! Dans toute situation absurde ou inhabituelle, c'est le temps de faire un commentaire rigolo ou audacieux. Les gens adorent ça. Par exemple, tu arrives au comptoir du café exactement en même temps qu'un autre client: tu lui dis "commandons la même chose!" avec un clin d'oeil... Les lieux où il y a des activités sportives ou culturelles sont aussi très propices aux contacts. Dans les sports, tu peux demander de l'aide aux autres. Dans les lieux culturels, tu peux entamer une discussion avec une personne qui semble apprécier une oeuvre d'art (par exemple). Bon je ne veux pas révéler tous mes trucs pour le contact social, mais si ça peut t'inspirer...
  15. Une chose qui m'inquiète. Depuis les arrestations de Toronto, Harper clame haut et fort que: 1- le Canada est visé à cause de ses valeurs 2- une autre cause serait notre participation à la guerre d'Afghanistan et la proximité entre Harper et Bush 3- il y aurait des cellules terroristes dormantes à Montréal aussi Bon... pour le point #1 on passera. Je crois que l'occident s'est rendue coupable, massivement, de crimes contre la démocratie depuis une bonne cinquantaine d'années (puisque nous avons supporté des tas de dictateurs dans les pays d'Amérique Latine, d'Afrique et d'Asie au nom de la "lutte contre le communisme"). Alors nos superbes valeurs "que-nous-devons-exporter", elles valent bien quelque chose, à condition bien entendu qu'on les exporte réellement (plutôt que de déstabiliser les autres pays pour s'assurer d'obtenir des matières premières à bas prix et pour éviter que leur prospérité ne menace la nôtre)... on serait mieux de désherber notre propre jardin avant de continuer. Pour le point #2, il suffirait de se débarrasser de Harper et le problème serait réglé. C'est Harper lui-même qui le dit, hein! Pour le point #3, je m'inquiète. Harper avait affirmé pendant la campagne électorale qu'il aimerait MILITARISER les grandes villes canadiennes, faisant fi de la longue tradition de notre pays qui donne aux corps policiers le rôle du respect de la loi en milieu civil. Harper proposait des bases militaires de plus de 1000 soldats dans chaque grande ville et des patrouilles "de visibilité" dans les rues. À quoi sert une armée dans une ville? Non elle ne sert pas à protéger les citoyens, elle sert plutôt à contrôler les citoyens, à leur montrer qu'ils ne sont pas libre et qu'ils sont surveillés. C'est un outil de guerre psychologique. En ce sens, la militarisation de Montréal servirait la cause de l'unité canadienne, en foutant la trouille à tout groupe qui voudrait militer activement pour la souveraineté. Qu'on se souvienne en 1994-1995, le gouvernement fédéral a saturé le Québec de convois militaires juste avant le référendum: trains transportant des tanks, exercices répétés des CF-18, transports de troupes très visibles sur les autoroutes... sans que cela tombe dans la campagne de peur, bien entendu. Ça a probablement eu un effet subtil sur bien des citoyens. ps: Même l'éditorialiste André Pratte en rajoutait la semaine dernière. Selon lui, le Canada n'est pas assez militarisé et notre pacifisme ne serait qu'une illusion collective. M'enfin!
  16. Le mieux que je puisse faire, c'est te diriger vers l'Office des Affaires Francophones de l'Ontario pour quelques statistiques initiales: http://www.ofa.gov.on.ca/francais/carte-ne/northbay.html Outre les statistiques, tu pourrais sûrement y trouver un répertoire des services en Français. Le texte en Anglais de Wikipedia contient quelques renseignements et photos: http://www.ofa.gov.on.ca/francais/carte-ne/northbay.html Il y a déjà eu une Alliance Française à North Bay mais elle semble s'être évaporée. Il n'y a plus de station de radio en Français là-bas. La communauté francophone semble être sur le déclin, même si elle est toujours présente. Voili voilà...
  17. Vous êtes rendus bien loin de Toronto, les cocos...
  18. La loya jirga (comité des sages) a montré ses limites en Afghanistan. Cela dit, ta proposition rejoint le point de vue de Platon sur son idéal de la république. Utopie? Despotisme éclairé? Une question subsiste: mais qui choisira ces sages avec le meilleur discernement? Ceux qui choisissent les sages sont-ils plus sages que les sages eux-mêmes? Y a-t-il un risque de détournement du pouvoir?
  19. Dans la catégorie des montréalais métissés: - Bïa (influences brésiliennes, sud-américaines tribales, françaises -- chante en 5 langues) - Jeszcze Raz (blues roumain en français et en roumain!) - Lhasa de Sela (mexicaine et québécoise, chante en 3 langues) Ils sont tous excellents et leurs albums sont disponibles dans les grands magasins.
  20. Disons que le Canada avait une approche originale, distincte et progressiste à l'époque de certains premiers-ministres: Trudeau et Pearson surtout. Depuis Mulroney, ça a piqué du nez et Chrétien (qui avait semble-t-il de bonnes intentions) n'avait pas le potentiel pour nous ramener à un niveau respectable. Notez que je ne suis vraiment pas un inconditionnel de Trudeau et de Pearson, mais il faut reconnaître leurs bons coups.
  21. Où as-tu vu le nom "Bush" dans mon texte? Sans m'embarquer dans ce débat d'arrachage de cheveux, je dirais que: Harper a fait des promesses en termes de sécurité nationale et de financement de notre armée. Ces promesses sont assez mal acceptées par la population canadienne, qui a généralement une vision beaucoup plus pacifiste et non-interventionniste. Ainsi, nous avons une préférence pour les missions de Casques Bleus (une invention canadienne, faut-il le rappeler -- le prix nobel de la paix L.B. Pearson) ainsi que pour les actions humanitaires encadrées. Ce que Harper promet, c'est une augmentation de notre potentiel d'intervention militaire -- dans des conflits armés, potentiellement dans des guerres d'agression. Et des gros coups comme celui de Toronto seront vraisemblablement utilisés pour mousser les dépenses militaires et les changements de cap idéologiques. Ce qui est en mauvais état actuellement, ce n'est pas autant notre armée que notre diplomatie. Ça fait 15 ans que le Canada perd de l'importance et de la crédibilité sur la scène internationale, et ce n'est pas une plus grosse armée qui règlera le problème. Voilà.
  22. Les principaux formats de lits/matelas/sommiers au Québec, en pouces: Trois-quarts (je n'ai pas trouvé) Simple 74x37 Double 74x52 Queen 78x58 King 78x76 Notez que ces mesures sont approximatives et peuvent varier légèrement d'un fabricant à l'autre. Par exemple, les matelas de futon sont parfois plus petits et arrondis aux coins. Les matelas de lit à géométrie variable sont plus grands que la norme. Aussi, il faut tenir compte de l'épaisseur du matelas quand vient le temps d'installer un drap-contour (par exemple).
  23. Moi j'ai bien hâte de voir des informations plus précises sortir dans les médias. Le coup de filet est-il aussi important qu'on le dit? Les accusés sont-ils coupables, tous, tout autant? Quelle est la part de sensationnalisme dans tout cela? Le gouvernement Harper se servira-t-il de cette situation pour nous faire avaler de force une pilule amère? Quel capital politique ira-t-il chercher? Les Canadiens accepteront-ils de vivre dans une peur constante et alimentée par les ministres-aux-épouvantails, ou bien allons-nous considérer cet événement comme unique et isolé?
  24. Zogu

    Price Costco

    Moi, je n'y suis allé qu'une fois dans ma vie, et je n'ai pas été impressionné au point d'en devenir membre. OUI, on y trouve beaucoup de rabais (surtout au volume) et il y a de tout... mais l'ambiance style "immense entrepôt" me déprime. De plus j'avais acheté un immense sac de noix de pacane (à 20$) en croyant faire une bonne affaire, mais je me suis rendu compte (une semaine plus tard) qu'elles étaient rances. Bah c'est un hypermarché, pas une épicerie... mais qu'est-ce que je fais ici moi?!?!?!? J'aime mieux aller ailleurs, tout simplement; supermarché ou épicerie pour la nourriture, boutiques pour les vêtements, etc. J'sais pas... traitez-moi de romantique ou de vieux-jeu, mais j'aime ça un magasin aux dimensions humaines et dont les produits sont disponibles en quantités raisonnables, frais, variés, présentés dans des étals jolis pour les yeux. Bonjour monsieur le poissonnier quels sont vos arrivages?, madame la boulangère y a-t-il encore du pain pumpernikel frais? (fait vécu aujourd'hui même!), bonjour monsieur le commis aux fruits quand arrivent les raisins bleus?, etc. Bonjour, bonjour, merci, contacts, sourires. On peut trouver des rabais équivalents sinon meilleurs à Costco dans les grands marchés alimentaires de Montréal, dans les boutiques de l'avenue du Parc, dans les magasins de meubles de l'avenue Papineau ou de la plaza Saint-Hubert. Un autre magasin qui me décourage, c'est Future Shop (surtout les nouveaux magasins en banlieue), on dirait qu'ils font tout pour maintenir le niveau sonore à 120 décibels. Sans compter les murs couverts d'écrans de tv plasma. À quand les crises d'épilepsie sur commande? Voilà... c'était mon opinion très mitigée sur Costco et sur les "trop grands" magasins.
  25. Zogu

    rentrée...en retard

    Contrairement aux niveaux élémentaires (Primaire et Secondaire), le Cégep demande une inscription plusieurs mois à l'avance. Pareil comme pour un cours universitaire. Toutefois, je suppose qu'il est possible de discuter avec le responsable des inscriptions et peut-être arriver à une entente qui tienne compte de ta situation. As-tu déjà choisi ton Cégep et ta concentration (ton programme d'étude)? As-tu pris contact et réglé les procédures d'inscription? Si tu es déjà inscrite (et acceptée!!!), le mieux c'est de tenir le responsable de ton programme au courant de ton retard possible. Normalement, une absence à la première semaine n'est pas catastrophique, et à la limite tu peux manquer les deux premières... mais dis-toi que dans une session de 13 semaines, tu ne peux pas te permettre de trop en manquer. ps: Dans la plupart des cours, les profs ne prennent pas systématiquement les présences. Par contre, s'il y a des labos ou des travaux pratiques, ton absence va te pénaliser lourdement. ps(2): J'ai déjà manqué les 3 premiers jours de cours lors d'une session de Cégep, à cause d'un problème de santé. Conséquence: je me suis retrouvé en équipe avec 2 crétins pour mes travaux pratiques dans le cours de Français (thème Théâtre). La session a été longue et pénible.
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