Zogu

Je tiens à vous dire que l'immense majorité de mes amis (Québécois) ne sont pas capables d'aligner une phrase en Anglais. Ils ont tous un emploi.

As-tu essayé au CLSC et dans un grand hôpital?

Faire la traversée de Saint-Eustache vers Montréal, c`est absolument épouvantable. L`autoroute 15 est l`une des voies les plus congestionnées du Québec, et il n`y a pas beaucoup de trajets de remplacement (la 117? la 335? vous rêvez en couleurs). Je plains ceux qui font cela matin et soir. L`heure de pointe est vraiment pénible. Habiter dans les Laurentides et travailler à Montréal c`est très éprouvant. Mon oncle faisait Mirabel-Montréal tous les jours et il a fini par demander l`horaire de nuit pour être dans le sens contraire de la congestion routière. Mais encore là... à la jonction 15-40, c`est toujours bloqué, peu importe la direction. Et les ponts, les ponts... Puisqu`il y a quand même beaucoup d`entreprises à Saint-Eustache, Sainte-Thérèse, Saint-Jérôme, Laval... une personne habitant les Laurentides pourrait essayer de trouver un emploi dans ces secteurs. Ça lui éviterait de mettre les pieds dans le marécage routier de Montréal. ps: Quand même, faire 100 km de route matin et soir, avec le prix de l`essence... ça peut faire mal au budget.

Je suppose que tu fais des études en Administration. HEC est une excellente école. Elle est très compétitive et il y a beaucoup de conférenciers/professeurs provenant des milieus financiers. C'est une école sérieuse qui a une approche très axée sur le marché; par exemple, les locaux ne sont pas numérotés. Ils portent le nom des commanditaires de l'école (ex: Salle Bombardier). C'est l'apologie du capitalisme. Sherbrooke est une bonne école. Ce qui la rend spéciale, c'est qu'il y a alternance entre stages et études. Tu fais donc des sessions de stage (souvent rémunéré) en entreprise, et ces stages font aussi partie de ton évaluation académique. Sherbrooke fait aussi la promotion du travail inter-disciplinaire. Par exemple, les étudiants en marketing peuvent s'associer aux étudiants en design et en ingénierie pour mettre au point un prototype de véhicule récréatif. Ce genre de projet est très populaires auprès des étudiants et permet de développer des compétences qui seront utiles en entreprise.

Opal, je suis d'accord avec toi. Toutefois, les immigrants ne sont pas prêts à faire des efforts considérables. Ils ne s'identifient pas toujours au combat de survie culturelle du Québec. Ils sont à la recherche d'une bonne qualité de vie, de prospérité... pas de débats interminables qui les dépassent. Ce sont les immigrants de 2e génération (les enfants de ceux qui ont immigré) qui développeront cette conscience de la précarité du Français au Québec, cette identification à la nation. Ils se sentiront Québécois et interpellés par les projets de société. En ce sens, c'est important de franciser les enfants des immigrants. La loi 101 y trouve tout son sens. Et vous, est-ce que vous immigrez pour vous attaquer à la tâche ingrate et titanesque de sauver la culture du Québec... ou bien pour trouver un confort, un équilibre et une qualité de vie? Sérieusement? Je crois qu'il ne faut pas juger trop durement les immigrants qui ne se soucient pas du débat de la langue au Québec. Leur priorité, c'est leur déracinement, leur transplantation. Le reste viendra bien éventuellement...

Wow! Tant mieux. Si ça peut contribuer à réduire la pénurie...

Pour avoir été responsable de l'embauche dans une entreprise en informatique (pendant 6 mois), je peux vous dire que la présentation générale du candidat est prise en compte. Ce n'est pas une question de jugement superficiel sur le style ou sur la beauté de la personne. C'est plutôt une question d'évaluer l'effort que la personne met dans sa préparation, son degré de motivation pour l'entrevue. J'ai vu un candidat arriver en pantalons de coton froissés, qui aurait eu besoin d'un bon rasage, qui avait de la nourriture entre les dents... et je ne parlerai pas de l'odeur de sueur! Comment peut-on arriver si négligé en entrevue? On apprend assez rapidement que les gens qui arrivent habillés n'importe comment et qui ont une hygiène déficiente ont souvent de gros problèmes professionnels: - ils font des tas d'entrevue, mais sont sans emploi depuis longtemps (symptome!) - ils ont des réponses vagues aux questions personnelles - ils exagèrent des éléments dans leur CV (s'ils ont programmé un site web pour EDF, alors ils ont inventé l'électricité) - ils ne sont pas fiables - ils sont souvent en conflit avec leurs collègues, car le manque d'hygiène est une marque de non-respect de l'autre L'habillement et la présentation générale en entrevue sont le reflet du professionnalisme du candidat. Ce n'est pas son habillement de tous les jours; c'est l'image qu'il projette de sa préparation et de sa motivation. La sagesse du recruteur: "quand c'est mou à l'extérieur, c'est mou à l'intérieur". Évidemment, il ne s'agit pas d'en faire trop. J'ai eu en entrevue une jolie russe aux faux ongles de 3 cm de long peints en violet, et au parfum "envoûtant" qui m'a fait absolument suffoquer. Elle était intelligente, mais après 15 minutes, le parfum nous agressait et après son départ, nous avons ouvert une fenêtre. Trop, c'est comme pas assez. Face à 3 candidats qui avaient des compétences équivalentes, nous avons choisi une fille qui était plus raisonnable. Je ne me suis jamais senti mal à l'aise face à un candidat mieux habillé que moi. Qu'un programmeur porte le veston et la cravate, ça ne me dérange pas du tout. Je sais très bien qu'après l'embauche, il s'habillera comme tout le monde. Mais au moins, je sais qu'il fera un effort pour se laver et s'habiller convenablement; il ne dégoûtera pas ses collègues de travail, son bureau ne sera pas une porcherie. Un candidat a beaucoup de choses à prouver, et ce n'est pas juste avec les questions technique qu'on peut faire un choix. Mettez-vous à la place du recruteur. Que peut-il analyser de vous? Vos réponses, votre regard, votre expression faciale, votre présentation générale. S'il y a 2 ou 3 personnes présentes à l'entrevue, on peut évaluer votre rapport avec les gens -- êtes-vous exclusif, ou bien essayez-vous de vous adresser à tous? La sociabilité est un critère important, car vous allez travailler en équipe ou au moins intéragir avec vos collègues. Au moins, au Québec vous ne serez pas analysés par un graphologue, un psychologue, un astrologue et le beau-frère du patron. Mais il y a quand même moyen de mettre les chances de son côté en faisant un minimum d'effort du côté de la présentation. Sinon on trouvera peut-être que vous n'avez pas "une belle personnalité".

Beaucoup d'employeurs préfèrent les candidats qui ont leur MSCE pour des postes de développeur sur plateforme Windows. C'est une garantie que le développeur aura des connaissances assez poussées. Mais attendez-vous quand même à passer un test technique! Je sais que le "E" de Engineer a causé une controverse, car l'appellation "ingéneur" est réservée et protégée au Canada (pour éviter les abus). Pour arranger les choses, on peut dire que le "E" est pour "Expert". Microsoft semble avoir accepté cette solution de compromis, car certaines écoles ont commencé à utiliser "Microsoft Certified Systems Expert (MCSE)". Communiqué de Ingénieurs Canadiens (CPPE): http://www.ccpe.ca/e/pub_news_02_03.cfm Article sur la solution possible: http://mcpmag.com/news/article.asp?EditorialsID=394 Formation "Microsoft Certified Systems Expert (MCSE)": http://www.discoverit.org/itsearch/index.php?id=33〈=1

On dirait qu'il n'y a pas de circuits d'autobus locaux à Mirabel. J'ai trouvé pour Saint-Jérôme et pour Blainville, mais entre les deux c'est le trou noir. Quelqu'un a-t-il des renseignements plus précis?

J'ai pris l'habitude de noter les pires bourdes des journalistes. Beaucoup proviennent d'articles de l'AFP. Le problème, c'est que cette agence ne semble pas faire un contrôle qualité très sérieux. Les articles écrits par des journalistes talentueux passent, mais ceux écrits par des bidouilleurs passent aussi. Quelques exemples récents que j'ai glanés sur une période d'une semaine: - une intrigue au départ basique (basique=simpliste) - des "oeufs d'embryon" (mauvaise traduction de "embryo eggs") - Nokia truste le haut du classement des smartphones (truste?) - Affrontement sur la zone de libre-échange ALCA (on dit "ZLEA" en Français) - relance des négociations sur le projet de FTAA (on dit "ZLEA" en Français) - des liens sponsorisés (sponsorisés=commandités) - une situation cahotique (cahotique=chaotique) - les lycéens québécois n'ont besoin que d'un an de sport pour obtenir leur bac (bac=DEC, lycéens=cégépiens) - des arènes bondées d'éleveurs à la grande gueule et souvent emmêchés (emmêchés=éméchés) - Plusieurs tâches visibles autour du cratère (tâches=taches) - convertit automatiquement la musique de CD en fichiers AAC comprimés (comprimés=compressés) Remarquez, AP (Associated Press) ne fait pas tellement mieux.

C'est vrai, j'ai tendance à oublier le train. Moyen de transport mal développé et mal financé au Québec! Beaucoup de retards et locomotives datant des années Duplessis, mais au moins on évite les bouchons de circulation... Malheureusement, selon Accès Nord et l'AMT, vous devrez attendre encore quelques mois avant de prendre le train pour Mirabel ou Saint-Jérôme! http://www.accesnord.ca/ http://amt.qc.ca/comm/affiche_communique.asp?no=281 http://www.amt.qc.ca/tc/train/plans/blainville.asp Donc c'est l'autobus ou... l'autobus! Une fois débarqués à Mirabel, vous pouvez prendre un autobus municipal ou un taxi pour vous rendre à votre événement.

Et grâce à l'Agence France-Presse (AFP), cette histoire de perroquet a fait le tour du monde. Eh oui, ils font toujours de l'information à rabais et ne vérifient pas leurs sources. Ce qui est absurde, c'est de retrouver dans le journal La Presse l'article de l'AFP qui est une traduction de l'article de Toronto ayant passé par Paris.

C'est de l'humour québécois.

Vous êtes dans une région où il y a pénurie grave de médecins de famille. Parmi les pires régions sur ce plan, il y a les Cantons-de-l'est, l'Outaouais et la grande région de Montréal. Dites-vous que vous n'êtes pas les seuls et que c'est un dossier qui a été maintes fois exposé à la tv (émissions La Facture et Enjeux) et dans les autres médias. Évidemment c'est un stress considérable que de ne pas avoir de médecin de famille, car sinon vous devez à chaque visite et à chaque petit bobo expliquer vos antécédents médicaux à un médecin qui ne vous connaît pas. Essayez pour le moins de trouver une petite clinique dans votre quartier; établissez le contact avec un médecin, en prenant par exemple un examen de santé annuel complet ("check-up") et discutez avec lui de la possibilité de prendre vos rendez-vous avec lui lorsque cela est possible. Ce n'est pas une relation aussi privilégiée qu'avec un médecin de famille, mais c'est mieux que rien pour le moment. Les trois quarts des Québécois ne trouvent pas médecin de famille. Si c'est une priorité absolue pour vous, vous pouvez déménager dans des régions où la pénurie est moins extrême, par exemple Chaudière-Appalaches, les Laurentides, le Bas-Saint-Laurent, etc.

Disons que le pronostic n'est pas très positif pour lui. Puisque sa demande de réfugié n'a pas fonctionné, il faudrait le rediriger vers d'autres approches: immigration ordinaire, parrainage. Pour quelques renseignements sur les droits des réfugiés refusés, lire l'affaire Cherfi. Vous pouvez contacter la fondation et poser des questions. Ils vous dirigeront vers les bonnes ressources. http://www.mohamedcherfi.org/ http://www.liguedesdroitsqc.org/CMS/index....id=40&Itemid=57 L'Église Unie du Canada offre du soutien aux réfugiés en instance de déportation -- mais le droit de sanctuaire dans les église a été contesté par le gouvernement, et l'Église n'agira que dans les cas désespérés. Il y a quand même possibilité de contacter David Fines et de poser quelques questions. http://www.united-church.ca/news/2004/french/0730.shtm

L'autobus Montréal-Mirabel n'est pas trop cher ni compliqué. Si vous ne trouvez pas de voiture, c'est une option. Voici les horaires pour le circuit Montréal-Saint-Jérôme (incluant Mirabel) http://www.tec.amt.qc.ca/itec/pa1/circuits/CITLA_L9.htm Page d'accueil du CIT Laurentides http://www.citl.amt.qc.ca/

Actuellement, les variations du taux de change ne sont pas très importantes. Le dollar canadien "plafonne" entre 0.86 et 0.90 USD. Donc à moins d'avoir en main des sommes considérables, il n'est pas possible de profiter des écarts du taux ou de spéculer. Le dollar USD est accepté dans certains commerces, restaurants et hôtels (surtout dans les secteurs touristiques) mais le taux de change est très pénalisant. Le mieux si tu veux apporter tes devises US, c'est de les changer dans une banque, au comptoir. Tu auras le taux de change normal et pas trop de frais. Une autre option serait de placer tes dollars US dans un compte de banque US. Toutes les banques canadiennes autorisent l'ouverture d'un compte de banque "spécial" pour cette devise. Ainsi tu peux conserver cet argent pour tes voyages aux USA ou attendre que le taux de change soit favorable. Sache cependant qu'il serait infiniment mieux de placer cet argent dans des portefeuilles de croissance (bourse, fonds communs, bons du trésor), plutôt que de la laisser "dormir" dans un compte.

La plupart des québécois roulent dans des petites voitures tout à fait normales (berlines ou compactes) et n'ont pas besoin de monstres d'acier pour survivre sur les routes hivernales. La vision d'une voiture en panne le long d'une petite route de campagne balayée par le blizzard me semble être tout droit issue de l'imaginaire romantique français. Au Québec, il y a beaucoup moins de petites routes qu'en France et beaucoup moins de chemins agricoles à moitié abandonnés. La concentration des populations dans un nombre limité de centres urbains amène aussi une concentration du trafic routier sur les voies existantes. Les chances de tomber en panne à un endroit où personne ne passe et où personne n'habite sont bien minces. Achetez la voiture qui vous semble avoir des caractéristiques intéressantes (confort, prix, fiabilité, consommation d'essence) et ne vous en faites pas pour l'hiver. Selon le guide de l'auto 2006, TOUTES les voitures disponibles sur le marché québécois sont aptes à la conduite d'hiver. Pour mettre les chances de votre côté, soyez prudent sur la route, tenez compte des autres véhicules, achetez de bons pneus d'hiver et consultez la météo avant de faire de longues distances.

Ajoutons que le Québec a établi, surtout depuis les années 1960, des bureaux et des délégations à l'étranger. Notons au passage que le gouvernement ayant lancé ce vaste programme a été celui de Jean Lesage, qui était un gouvernement Libéral (PLQ) et non pas souverainiste. Lesage a d'ailleurs été l'un des seuls premiers ministres à affirmer que le Québec est une nation. (L'autre étant le controversé Bernard Landry.) Il y a depuis les années 1960 un certain consensus entre les partis politiques québécois sur la place du Québec dans le monde. D'ailleurs, rien dans l'union confédérale de 1867 n'empêche une province d'établir son pouvoir de taxation (taxes et impôts) ou d'ouvrir des délégations internationales sans demander la permission au fédéral. La seule province à avoir profité de ces possibilités est le Québec, mais il faut comprendre que c'est un droit garanti aux autres provinces aussi... malgré les protestations véhémente de l'ineffable (et mal informé) Pierre Pettigrew. L'union confédérale de 1867 a été l'un des plus beaux exemples de détournement de projet politique. - elle remplace l'union forcée de 1840, modèle d'état monolithique qui favorisait l'assimilation des francophones mais aussi leur accès aux territoires de l'ouest (donc stratégiquement dangereuse) - elle était supposée être entérinée par référendum dans le Bas-Canada (Québec), mais les hommes politiques avaient peur qu'elle soit rejetée - elle prévoyait des champs de compétence très larges pour les provinces; mais ceux-ci ont été érodés par Ottawa au cours des dernières années - elle prévoyait une gestion de l'économie décentralisée (avant tout provinciale) - elle prévoyait la prédominance des parlements provinciaux dans la plupart des champs de compétence, y compris dans le domaine juridique et dans les lois à caractère social - elle devait aboutir à un état de type confédéral entre des provinces largement autonomes Or, beaucoup de dispositions du texte de la Confédération ont été diminuées ou réduites à des bonnes intentions (mise en tutelle des provinces et pouvoirs symboliques). En bout de ligne, il faut voir le Canada centralisateur et fédéral d'aujourd'hui comme une amplification des défauts de l'union confédérale de 1867. Il faut aussi voir le droit de représentation international des provinces comme une expression moderne de l'idéal confédéral. Le Québec a donc un ministère des Relations internationales (MRI), en accord avec la doctrine Gérin-Lajoie et les champs de compétences prévues par la confédération de 1867. Cela a moins à voir avec le mouvement souverainisme qu'avec la définition réelle de l'union canadienne et avec le droit du Québec à se faire entendre sur la scène internationale en tant qu'"état confédéré"... et non de se "fermer la gueule" en tant que province. Le Québec, ce n'est pas le Béarn ou la Calabre. Il n'y a pas d'équivalent Français ou Italien aux aménagements constitutionnels du Canada. Un département Français a un poids politique équivalent à une région québécoise (par exemple, la Gaspésie et la Vendée). La province, dans le contexte canadien, se rapproche donc plus de la définition de l'état, en droit international. Il est malheureux que le mot "province" en Français ait une dimension péjorative: par exemple, le provincial par opposition au parisien. En ce sens, et dans l'optique de la nature "étatique" de la province d'ici, il faut voir l'aventure souverainiste comme une remise en question de l'aménagement constitutionnel actuel et des rapports qu'entretient l'état québécois avec l'ensemble canadien. C'est d'ailleurs pour cette raison que des unions réellement confédérales (souveraineté-association, confédéralisme renouvelé, autonomisme) ont été proposées -- et souvent appréciées -- comme alternatives à l'indépendance pure. Je recopie ici le texte d'introduction qu'on retrouve dans les pages du ministère des Relations internationales du Québec. Source: http://www.mri.gouv.qc.ca/fr/politique_int...e/presentation/ Les responsabilités internationales Le Québec est un État fédéré qui exerce des compétences dont certaines lui sont exclusives, telles la gestion des ressources naturelles, la santé, l?éducation, la culture, les institutions municipales ou le droit privé. Il gère son système fiscal et prélève ses taxes et impôts. Il administre les tribunaux et l?essentiel des services de sécurité publique et il est responsable de la sélection des immigrants pour son territoire. Par ailleurs, le gouvernement du Québec exerce conjointement avec le gouvernement fédéral certaines responsabilités comme l?agriculture ou les transports. Il a mis en place au cours des années des instruments juridiques et institutionnels qui lui permettent d?assumer les dimensions internationales de ses responsabilités. Il a confié au ministère des Relations internationales le mandat de diriger l?action du gouvernement à l?étranger, de coordonner à cet effet l?action des ministères et organismes, de gérer un réseau de représentations, de négocier et mettre en application des ententes internationales. Tous les gouvernements qui se sont succédé depuis quarante ans ont agi avec une remarquable constance. Le Québec compte aujourd?hui à l?étranger près d?une trentaine de délégations, de bureaux et d?agents locaux. Plus de 300 ententes bilatérales sont en vigueur avec des États nationaux ou fédérés dans près de 80 pays. Le gouvernement du Québec siège aux instances de la Francophonie, il suit de près les travaux des organisations internationales qui concernent ses compétences et ses intérêts et assure la mise en oeuvre sur son territoire de plusieurs conventions internationales. Le gouvernement du Québec entend poursuivre et intensifier son action internationale. Il souhaite le faire en renforçant son partenariat avec le gouvernement fédéral, convaincu qu?une juste image du Canada à l?étranger ne saurait occulter son caractère fédératif, c?est-à-dire l?existence de deux ordres de gouvernement agissant dans leurs sphères respectives.

Avec tous les bons cafés qu'on trouve sur le Plateau, le fait de donner rendez-vous au Starbucks ou au McDo avant d'aller au musée est certes un geste anarchiste.

Les deux.

Personne ne parle de la Doctrine Gérin-Lajoie?

Mardirar, les situations que tu nommes sont en fait des problèmes de société. Ce n'est pas considéré comme "la norme" ici et il y a beaucoup de gens qui sont aussi choqués que toi. Il y a actuellement des débats de société très fréquents, tu n'as qu'à écouter les lignes ouvertes à la radio. Mais évidemment il est difficile de défaire ce qui a été fait; les dérapages de société ne se règlent pas du jour au lendemain. Le Québec était une société très religieuse et conservatrice jusqu'en 1962, et puis soudain tout a changé dans l'espace de 7 ans. L'étincelle a lancé un immense brasier; les gens se sont libérés de la tutelle des religieux (qui étaient devenus très lourds) et ont fait bien des excès. Dans toute révolution il y a une période de tumulte. Les sept années de 1962 à 1969 environ ont été nommées "Révolution tranquille" car il s'agissait de changements sociaux non violents, mais majeurs. Nous vivons encore aujourd'hui dans le tumulte consécutif à ces changements. Oui, le Québec a évolué, il s'est ouvert sur le monde, il s'est développé, il est devenu prospère, égalitaire et beaucoup plus libre. Mais en même temps, les gens ont perdu leurs repères. Beaucoup de gens de la génération de mes parents (qu'on surnomme les "Baby boomers" ou les "Boomers") ont vécu une période de vide spirituel intense et ont erré. Ceux qui ont 30 ans ou moins aujourd'hui sont nés après ces changements et n'ont pas connu la période d'avant, qu'on a surnommé "La grande noirceur" tellement le gouvernement et le clergé dominaient la vie du peuple. Deux générations après la Révolution tranquille, les jeunes ont évolué. Ils ne sont plus en révolte contre les valeurs traditionnelle et ont commencé à les ré-intégrer dans leur vie. Le taux de natalité a cessé de plonger et a même commencé à augmenter légèrement (+10% cette année à Rimouski, par exemple). Le mariage revient à la mode; tous mes amis se sont mariés, malgré les mises en garde de leurs parents (divorcés et cyniques). Les gens n'ont plus honte de se dire religieux ou athées; toute prise de position morale est vue comme un choix personnel, et non plus comme une action politique. Je crois qu'avec ce retour de balancier, l'équilibre se fera dans notre société et nous serons un peuple plus fort, plus mature. Là où tu vois des choses très négatives, je vois aussi des choses positives. Beaucoup de jeunes vivent une vie très respectable et s'habillent de manière discrète. Tu ne les remarqueras pas, parce que ton regard est posé sur ceux qui te choquent. C'est une question de choix... mais il est à parier que tu te porteras mieux si tu trouves, dans la foule des écoliers, les jeunes qui correspondent à ton idéal.

C'est pour cela que la scolarité "officielle" commence à 5-6 ans ici. Pour que les enfants n'aient pas le temps de se lasser de la maternelle (qui dure 1 an)! Un an à vider le carré de sable et à mordiller des camions, c'est bien assez. Après hop!, ils n'ont même pas le temps d'y penser qu'ils sont déjà en première année, en train de classer des formes géométrique et de tracer des lettres au crayon à mine. La puberté arrive bien vite ensuite. Passez GO!, réclamez des prêts étudiants, un plan du Cégep et un tube de Clearasil.

C'est évidemment en demande. Ces certifications sont souvent mentionnés ou requis dans les offres d'emploi. Avez-vous consulté les offres courantes sur les sites d'emploi, pour faire un repérage? Par exemple, Monster.ca ou Jobboom.ca Attendez-vous à vous faire poser beaucoup de questions techniques, oralement ou par écrit, lors des entrevues d'emploi. Certains candidats fraîchement débarqués croient que leur diplôme ou certification leur ouvrira automatiquement toutes les portes. C'est faux. Les employeurs démontrent de l'intérêt envers vos qualifications techniques, mais ils voudront aussi les vérifier.