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Tout ce qui a été posté par Zogu
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OH NON! Toutes mes excuses!!!!! :blushing:
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Dans ta lettre de motivation, tu mets les renseignements qui n'ont pas leur place dans ton CV. Ainsi une règle c'est: on recycle le CV, on réécrit la lettre de motivation. Autrement dit, tu peux envoyer le même CV à plusieurs endroits mais la lettre de motivation devrait être rédigée en fonction de l'interlocuteur (ou de l'entreprise cible). Partant d'un modèle universel, tu développes ton argumentation. Cette lettre te permet de faire transparaître certaines de tes qualités: politesse, présentation soignée, concision, facilité d'expression, bonne personnalité. Il est bon de mentionner l'entreprise cible, par exemple: "J'ai lu récemment que Machin Inc est en forte croissance sur les marchées internationaux, ce qui m'a motivé à vous proposer mes services (...)" Il est bon de faire valoir la pertinence de votre candidature, en mettant en lumière vos meilleurs atouts pour le poste proposé: "Lors de ma maîtrise en Commerce International, j'ai eu la chance de faire des recherches sur les législations régissant l'import-export, ce qui me donne un avantage certain lors de la planification des transactions transfrontalières." Exprimez votre désir de travailler pour eux, sans exagérer et sans supplier: "Travailler pour Machin Inc serait la prochaine étape logique dans mon plan de carrière, puisque le poste proposé me permettra de mettre à profit mon expérience professionnelle en Commerce international, tout en me permettant d'acquérir de l'expérience dans le domaine du commerce des denrées alimentaires." Spécifiez si vous êtes actuellement employé(e) et si vous préférez qu'on ne communique pas avec votre employeur actuel (le cas échéant). Vous pouvez spécifier vos disponibilités, si elles sont limitées: "J'arriverai à Montréal dans une semaine, soit le 10 juin, et je communiquerai avec vous dès mon arrivée pour confirmer mes disponibilités pour une entrevue." La lettre ne devrait pas dépasser les 3/4 de page. Si possible mentionnez qu'un CV y est associé; dans le cas d'un envoi électronique, dites le nom du fichier en question ("CV20061212.doc" par exemple) ce qui évitera que la lettre et le CV soient séparés à la naissance... Numérotez les pages de votre CV, insérez le nom de fichier et le titre du document dans l'en-tête de page.
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Eh bien... Le départ des baby-boomers touche surtout aux secteurs des services, de la santé, de l'enseignement et de la fonction publique. Il n'y a pas à proprement parler de pénurie de main-d'oeuvre en informatique, toutefois c'est un secteur très dynamique et en croissance, donc il y a beaucoup d'opportunités pour ceux qui peuvent les saisir. Mais c'est aussi un secteur impitoyable: des informaticiens qui ne savent pas renouveler leurs connaissances ou qui ont de la difficulté à travailler en équipe (personnalité, attitude) peuvent rester sur le carreau pendant des mois, voire des années. Les conditions de travail en informatique ne sont pas toujours faciles. Souvent, cela demande beaucoup d'investissement personnel. Par exemple on te demande de faire des heures supplémentaires (qui ne seront pas toujours payées), on suppose que tu fais de l'auto-formation pendant tes temps libres, on te met énormément de pression. Le taux de roulement est élevé, ça peut être très déroutant (surtout pour un Européen!) Avec ton expérience en tant qu'administrateur et ex-chef d'entreprise, tu peux probablement viser haut, d'autant plus que ton âge te donnera une certaine crédibilité. Si tu n'as pas de MBA, tu peux spécifier (lors des entretiens d'emploi) que tu désires en faire un éventuellement. Ça paraît bien. Un conseil, si tu vises des postes de direction, de super-consultant ou de chef d'équipe, fais préparer ton CV par des experts et passe par une agence de placement de cadres. Un CV de directeur ne ressemble pas toujours à un CV de programmeur; l'approche est plus subjective, le format est élastique. Par exemple, certains consultants à la feuille de route garnie ont un CV de format "biographique" qui fait 8 à 10 pages.
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Merci pour les précisions, Globulon. Des fois c'est un peu mêlant de lire DANS/SUR/À/AU QUÉBEC, on ne s'y retrouve plus. Les Québécois utilisent le standard suivant: - AU QUÉBEC, LE QUÉBEC, DU QUÉBEC = la province - À QUÉBEC, DE QUÉBEC, QUÉBEC = la ville Personne (à part les anglophones) ne dit Quebec City, mais des fois on va dire "la Ville de Québec" pour éviter toute confusion. Bon. Retournons à la question de l'emploi. Sache que le marché de l'emploi en informatique n'est pas énorme à Québec, même si c'est la capitale. La majorité des entreprises d'informatique (et des emplois) sont concentrés dans la région métropolitaine de Montréal, qui regroupe quand même 45% de la population de la province. La région de la Capitale Nationale (Québec) ne regroupe que 10% de la population du Québec. Je suppose que les Français, étant habitués à la dualité métropole+capitale de Paris, ont un peu de difficulté à départager ce que "contient" Montréal et ce que "contient" la ville de Québec. Or en Amérique du Nord, c'est une situation courante... qu'on pense par exemple à la Californie, dont la capitale est Sacramento mais la métropole est Los Angeles! Tout un contraste! Donc trouver de l'emploi en informatique dans la ville de Québec n'est pas nécessairement une tâche facile. Le nombre d'employeurs n'est pas énorme. Tout dépend de tes spécialités. Je remarque que tu as plus de 40 ans. Tu dois avoir beaucoup d'expérience, probablement en gestion d'équipe ou de projet. Tes connaissances techniques sont-elles récentes?
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Globulon, tu veux trouver un emploi en informatique dans quelle grande ville du Québec au juste?
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D'accord avec certains des commentaires que tu as faits! Le service est généralement courtois à Montréal, dans les restaurants et dans les commerces. Montréal est moins gris que le nord de la France (à part peut-être ce mois de Mai avec les 20 jours de pluie!). Mais par contre dû côté du stationnement (parking), Montréal n'est pas une ville facile. Tout d'abord il y a foisonnement de panneaux et indications souvent contradictoires, avec en plus des indications conditionnelles au moment de l'année et au jour de la semaine. Cela donne des trucs du genre (pour un seul segment de rue): "Stationnement pour détenteurs de vignettes seulement, de 7h à 23h, sauf le dimanche, de mars à novembre, stationnement interdit l'été tous les mercredi de 9h à 10h, interdit l'été les lundi, mercredi, vendredi, remorquage à vos frais" suivi d'un écriteau: "Défense d'immobiliser votre véhicule" et finalement "Stationnement interdit pendant la période scolaire". Comment on fait pour s'y retrouver? On prend une chance ou on passe son tour. Pour les embouteillages je ne connais pas Paris, mais je me suis tapé les ponts de la rive nord de Montréal pendant 8 ans et ça m'a usé. Aujourd'hui je ne supporterais plus de rester bloqué sur l'autoroute 25 ou 640 ou 19 pendant des heures pour ensuite apprendre que Métropolitain est bloqué par un accident, Pie-IX à moitié bloqué par des travaux, Papineau congestionné, et que la congestion de la rive sud déborde jusqu'à la rue Rosemont tandis que le tunnel Lafontaine est bloqué et que Champlain est au ralenti (45 minutes pour accéder au pont). :glups: Pour éviter ces heures perdues, quelques solutions: - habiter dans des quartiers pas trop excentrés comme Ahuntsic, Saint-Michel, Rosemont, Saint-Henri, Outremont, Hochelaga - avoir un emploi dont les heures sont décalées, par exemple de nuit (quoique maintenant, Métropolitain, Décarie et le pont Champlain sont congestionnés EN PERMANENCE, donc la stratégie ne fonctionne pas toujours) Les choses ne vont pas aller en s'améliorant si je me fie aux statistiques sur la croissance du nombre de véhicules. Par exemple, le nombre de véhicules a augmenté de 160% sur l'autoroute 640 entre 1994 et 2004. Pendant que globalement le réseau routier montréalais doit supporter en moyenne 65% plus de véhicules-heure (à cause de la croissance du nombre de véhicules et de l'étalement urbain), la capacité du réseau autoroutier n'a augmenté que de 12%. Le retard moyen est de 21 minutes, ce qui occasionne des millions de dollars de productivité perdue. (Je pourrais vous recopier l'ensemble de l'article en question)
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Ça serait probablement plus aisé pour un informaticien, car l'employeur sera tout de même intéressé par les compétences techniques que tu auras accumulées. Si tu as de l'expérience dans une technologie "hot", par exemple SOAP/XML ou C#, c'est très pertinent et bien reconnu. Le futur employeur testera tes compétences (oralement ou à l'aide d'un examen écrit) lors de l'entrevue. Avec un peu de chance, il reconnaîtra même l'ensemble de ton ancienneté. Pour mettre les chances de ton côté, offre un CV très complet, adapté au vocabulaire d'ici et avec des dates d'emploi précises. Prépare-toi à tout justifier. Ce qui semble déranger certains employeurs, c'est: - la difficulté de vérifier les références professionnelles à cette distance - l'expérience européenne qui est considérée comme très différente de l'expérience nord-américaine (par exemple en administration, en droit, en vente et marketing) Tous les domaines professionnels ne sont pas égaux devant cette triste réalité... Quant aux diplômes, il est important d'obtenir une équivalence dans bien des domaines, et en particulier dans les domaines régis par des ordres professionnels (ingénieurs, infirmiers, métiers de la construction, ...). Cela dit, tu risques tout de même de vivre une baisse de salaire importante, au début du moins. Parce que: - tu devras peut-être "refaire tes preuves" - une partie de ton expérience ne sera peut-être pas reconnue - l'échelle salariale est généralement plus basse ici Console-toi en disant qu'il est relativement facile, pour les gens compétents et travaillants, de monter rapidement en grade. De développeur à chef d'équipe, à directeur de projets, etc. Les employeurs valorisent beaucoup ceux qui font de la formation continue (par exemple, aller chercher une certification, un cours d'Anglais, ton MBA, un cours de gestion d'équipe, etc)...
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Relaxe... je trouve que tu exagère un tout p'tit peu dans ta lecture de mes conseils. Je suis conscient que tu n'as pas adoré ton expérience au Québec, mais faut pas non plus démoniser les Québécois... et moi. Je n'ai pas encore le crâne cornu. ps: Le Saguenay est une région difficile d'accès, même pour les Québécois! J'en connais qui ont abandonné après 2 ans à essayer de s'y faire des amis.
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Le campus est situé à flanc de montagne!
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Peut-on réellement appeler le Biodôme un "musée"? Quoique les pingouins ahuris pourraient avoir l'air empaillés! J'ai déjà profité de la journée des musées pour visiter le Musée d'art contemporain de Montréal. Je ne sais pas s'il fait toujours partie des musées gratuits. En tout cas, c'était super amusant car il s'agissait d'une exposition de sculptures interactives et de montages vidéo. Aussi, le Centre Canadien d'Architecture (CCA) peut valoir la peine, mais sur une note un peu moins ludique.
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J'avoue que c'est un enjeu très pertinent. Le désir d'intégration (ou même de réussite sociale!) ne sera pas aussi fort chez chaque personne. Ça dépend des motivations derrière l'immigration. Cela dit, ça ne change pas le fait que l'immigration (la vraie, la permanente) est un projet qui demande beaucoup de préparation psychologique. Le livre de Laurence est là pour apporter de l'aide aux immigrants les plus motivés. Et j'ose espérer que les conseils donnés dans ce forum, en particulier ceux qui proviennent d'immigrants installés depuis longtemps et de Québécois de souche, peuvent arriver à en aider plus d'un. Suis-je un optimiste indécrottable?
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Est-ce qu'il y a une édition révisée de cet excellent ouvrage (abondamment utilisé en marketing)? Il me semble que ça date un peu... Mais toujours d'actualité, jusqu'à preuve du contraire... Il y a d'autres livres très pertinents à mettre dans une telle liste, mais la plupart ne sont pas politiquement neutres. Donc je m'abstiendrai (car je ne veux pas faire de débat constitutionnel ici)!!! ps: merci pour les fleurs hihihihihi
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Ça c'était une figure de style, une caricature. Il ne faut pas prendre au premier degré. Je comprends que tu argumentes en faveur de l'apport culturel des immigrants. C'est une bonne chose... mais en même temps, beaucoup d'immigrants sont très désemparés en débarquant au Québec, ont perdu leurs repères, ont de la difficulté à communiquer avec les Québécois. Il faut que chaque personne trouve son équilibre. Pourquoi immigrer si on n'est pas intéressé à la culture du lieu d'accueil? Je pose la question à tout hasard.
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Je propose d'expérimenter, de connaître la cuisine québécoise, pas de s'y convertir. Ça peut aider à s'adapter, surtout si on ne trouve pas tous les ingrédients de ses recettes françaises ou régionales. Disons que ça diminue le stress. Au niveau de la langue, je tiens seulement à vous faire remarquer que vos expressions les plus spécifiques ne seront pas comprises ici, en particulier les contractions, les marques de commerce et les raccourcis du langage. Alors que ferez-vous? Allez-vous expliquer patiemment vos expressions à tous les Québécois que vous rencontrez? Ça va devenir lourd. Le mieux est de trouver un mode de communication du niveau "français international" pour les communications impersonnelles. Ce qui ne t'empêche pas de parler tout naturellement (avec tes propres mots) lorsque tu es avec des amis qui te connaissent bien (Québécois ou non). Qu'y a-t-il de forcé dans la préparation culturelle? Malgré le ton humoristique, je traite d'un sujet sérieux. Il ne s'agit pas de perdre une partie de ton identité, mais de gagner quelque chose de nouveau -- une conscience de ta société d'accueil.
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Ce sont des choses qui arrivent, comme on dit ici. En passant, j'habite dans le Bas-Saint-Laurent, mais je ne t'en veux pas trop. :elendil:
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Dans la plupart des domaines, les employeurs québécois ne se soucieront pas trop de ton école d'origine. Essaie d'avoir des bonnes notes et de faire de bons projets, c'est tout. Sherbrooke te prépare bien en t'aidant à avoir de l'expérience réelle en entreprise. HEC multiplie les contacts avec les chefs d'entreprise, et les projets "en partenariat". Dans les deux cas, le taux de placement est excellent.
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Au Québec, la Polytechnique de Montréal est la plus réputée. Ensuite il y a Sherbrooke (qui fait de beaux projets dans les transports et en environnement), l'ETS (qui excelle en robotique), l'Université Laval, etc.
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Au Québec, il y a toutes les grèves et manifs bruyantes dont vous pourriez rêver. Ces dernières années: enseignants, infirmières, policiers, transports en commun de Montréal, transports en commun de Québec, chargés de cours à l'université, secteur hôtellier, cols bleus, étudiants (plusieurs fois), etc.
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Écoute Laulau, je suis désolé si tu crois que je suis suis furieux après toi. La réalité est toute autre. Tes commentaires et interventions sont appréciées, et ta connaissance du terrain (en Gaspésie) l'est tout autant. Ce que je n'ai pas apprécié, c'est ceci: Que cette personne (lavosgienne) pose tout d'abord sa question dans l'autre forum. Alors je me sens généreux, je fais des recherches pendant 30 bonnes minutes, je valide mes résultats, j'ajuste les durées, j'écris un message. Puis, le lendemain, elle poste exactement la même question ici. Pourquoi ma réponse a-t-elle été ignorée? Mes efforts ont-ils été vains? La distance entre Montréal et Gaspé reste la même, peu importe à qui on pose la question. Je suis déçu qu'on m'ait encouragé à perdre mon temps ainsi. Voilà, c'est cette impression d'avoir perdu mon temps, cette impression que sur ce forum on ne fait pas toujours confiance aux Québécois. Rien de plus.
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12 CHOSES À FAIRE AVANT DE DÉBARQUER AU QUÉBEC PIS EN ARRIVANT ICITTE 1. Achetez une carte géographique du Québec et accrochez-la au mur. Se familiariser avec sa future destination permet de mieux s'y adapter, ne serait-ce qu'en sachant reconnaître les grandes autoroutes, où sont situées les villes importantes, etc. Si pour vous le concept de "rive nord, rive sud" fait référence uniquement à Paris, ça n'ira pas très bien pour vous au Québec. En effet, l'orientation se fait selon le Saint-Laurent, colonne vertébrale de la province et axe de peuplement historique. Aussi, vous pourrez éviter de poser des questions comme: - "Est-ce qu'il y a un aéroport international à Chibougameau?" - "Matane? Est-ce que c'est une réserve indienne?" - "Où se trouve la nationale 20?" - "Gaspé, est-ce que c'est en Mauricie?" - "Comment est la vie dans l'arrondissement Laval?" 2. Lisez les nouvelles québécoises, tenez-vous à l'affut des infos. Dans les mois qui précèdent votre arrivée, commencez à lire (distraitement) les journaux québécois sur Internet. Quels sont les débats de société? Annonce-t-on des grèves majeures? Quelles personnalités publiques sont détestées, adorées? Dans les semaines qui précèdent votre arrivée, jouez le rôle d'un Québécois. Le matin, lisez le journal -- qu'est-ce qui a retenu votre attention? Quelle sera la météo ce week-end? Annonce-t-on un gala, un spectacle à Montréal? 3. Apprenez l'Histoire du Québec. Si les enfants de 15 ans peuvent l'apprendre malgré les poussées d'acné et le titillement des hormones, vous le pouvez aussi! Surtout que le Québec est gentil avec vous: son Histoire politique fait moins de 500 ans. Nous n'avons pas une longue litanie de rois maudits et de maires de palais épépinés. Puisque l'Histoire du Québec peut être condensée en une centaine d'événements marquants, il est facile de feuilleter une livre d'histoire et de tout comprendre. Car le comment du pourquoi du bordel politique actuel se comprend aisément si l'on adopte le point de vue historique. La société québécoise est la conséquence directe de son histoire. Vous comprendrez mieux les enjeux actuels, les cassures historiques, les tabous et les traits de caractères "nationaux" si vous lisez un bon livre d'histoire pas trop subjectif. 4. Écoutez la vraie langue parlée. Oubliez tout ce que vous avez entendu jusqu'à maintenant, c'est de la frime. Les chanteurs style Charlebois sont incompréhensibles parce que le folklorique, ça vend bien. Notez que le "tabarnak" n'est pas de mise lors des entrevues d'emploi. Les chanteurs de nouvelle génération, quant à eux, sont totalement adaptés au public français (ils ont même adapté leur accent). La réalité se trouve dans les médias visuels. Allez sur le site de Radio-Canada ou de Canoe, et visionnez des clips de nouvelles et d'actualités. Écoutez les reportages sur le terrain, visionnez des émissions de TV comme "À la Di Stasio". Vos oreilles auront eu le temps de s'habituer aux sonorités québécoises. Et vous saurez comment bien parler (ni trop Corneille, ni trop Charlebois). 5. Lisez des romans québécois. Les livres québécois percent difficilement en France, pour trois raisons principales: - le marché français est protectionniste (il est difficile de se faire distribuer en France) - le marché français est autosuffisant (à voir la quantité phénoménale de livres publiés!) - le marché français ne s'intéresse pas au Québec (qui est vu comme une ex-colonie sans tradition littéraire) Or, c'est en lisant le roman québécois actuel qu'on peut s'immiscer dans l'imaginaire québécois, qu'on peut saisir les subtilités de la langue et des mentalités. Qui peut nommer trois auteurs québécois? Qui a lu trois romans québécois? Et là, je ne parle pas des vieux machins navrants et sans grande valeur artistique comme "Maria Chapdelaine". Laissez tomber les vieux clichés du "romain du terroir" (courant artistique de la première moitié du 20e siècle). Le roman québécois est aussi moderne que le roman français, et il ouvre la porte à l'imaginaire d'ici. 6. Effectuez un lavage de cerveau sélectif. Un beau matin, alors que vous êtes toujours en France, oubliez le nom de vos marques de commerce préférées. Recommencez à acheter des PRODUITS. Exit le Nestlé, le Danone, le Perrier. Réapprenez à utiliser les mots communs. Café. Chocolat. Yaourt (ou yogourt). Eau minérale. Les Français développent un lien émotionnel très fort envers leurs marques de commerce. Il est difficile d'expliquer la raison de cet attachement. Or, quand on immigre, on perd ces repères. Donc, celui qui les a perdus d'avance aura plus de facilité à s'adapter. 7. Mangez (presque) québécois. C'est quoi au juste, manger québécois? Vous n'en avez probablement aucune idée. Même des immigrants qui sont au Québec depuis 5 ans n'en ont probablement aucune idée. Ils vivent dans un bastion. Ils ont peur. Il faut changer cette perception. Comme dans toute chose, on accroche tout d'abord aux clichés et aux symboles les plus forts, mais pas forcément les plus pertinents: sirop d'érable, poutine, poulet grillé Saint-Hubert, la tourtière. Mais ensuite? La cuisine québécoise, qu'elle soit moderne ou traditionnelle, s'appuie sur tout un ensemble d'aliments, de techniques, d'agencements, de saveurs. Vous voulez les connaître? Achetez des livres de recettes d'ici. Ça doit se trouver. Essayez les mets de tous les jours: spaghetti sauce à la viande, chop suey, pâté chinois, jambon à l'ananas, carrés aux dattes, gâteau Elizabeth, gâteau aux carottes, pouding chômeur, pouding au pain, et quoi encore. Au début ça sera exotique (ou bien, si vous êtes du genre chauvins, ce sera insupportable). Puis, ça deviendra normal, ordinaire (ou si vous êtes chauvins, ce sera tout aussi insupportable). 8. Oubliez vos expressions idiomatiques. À l'international, rien de mieux que de nettoyer sa langue pour se faire comprendre. Le saviez vous? La plupart de vos raccourcis de langage ne seront pas reconnus, et seront encore moins utilisés, au Québec. Au pire, ils feront rigoler (de vous). Que vous parliez de matos, de nana, de taf, de clopes, de SDF... de grâce, pour faciliter les choses, faites quelques efforts. Déjà que vous aurez un accent à couper au couteau... 9. Vous avez tort. Eh oui, vous avez tort sur toute la ligne. Votre CV est mésadapté, vous ne savez plus comment faire la lessive, on rit de la photo de votre ancienne voiture, et votre manière de marcher sur les trottoirs glacés fera rigoler les vieilles mémés arthritiques. En plus, vous êtes aveugles. Eh oui, malgré les avertissements répétés, vous n'arrivez pas à trouver la crème de marrons (elle est là devant vous), le fromage (il n'est pas avez le lait), l'eau minérale (avec la bière), etc. Soyez bon joueur: reconnaissez votre nullité infinie, et elle disparaîtra d'elle-même! N'est-ce pas miraculeux? 10. Cultivez le sourire. Le Québec combine le "sourire des affaires" nord-américain avec un désir insurmontable d'éviter les conflits. Le résultat est que la plupart des gens glissent l'un contre l'autre comme s'ils étaient couverts d'huile d'olive (note: c'est une métaphore, n'essayez pas cela dans la rue à Montréal). Bref, ils s'attendent à ce que vous ne soyez pas: - mal embouché - sec - hautain - impoli - gueulard - revendicateur - obstineux Soyez certain que votre attitude courtoise avec la caissière, la serveuse ou l'inconnu dans la rue ne sera pas perçue comme de la soumission, mais comme une "clé magique" pour prévenir ou régler tout conflit. Évidemment, si on vous bouscule sans avertissement, tapez. 11. Apprenez à communiquer avec les Québécois. Avez-vous constaté les symptomes suivants? - les québécois sont très susceptibles, ils perdent patience dès que vous ouvrez la bouche - ils n'acceptent pas de se faire dire que leur culture est nulle - ils passent leur temps à vous demander des questions sur la France, mais dès que vous parlez de la France de votre propre initiative, ils en ont marre - les québécois ne se donnent jamais de bisous sur les joues... oups non, ils s'en donnent... entre eux mais pas à moi... ah c'est différent selon les groupes d'amis... eh merde c'est compliqué 12. Évitez les ghettos. Tant que vous avez plus d'amis Français que Québécois, vous êtes une cause perdue. :elendil:
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En tout cas, tes doigts ne sont pas encore habitués au clavier QWERTY. Laisse-leur le temps. Trouve les accents. DONNE-TOI DU TEMPS!!! Pour combattre le blues, ramasse quelques dépliants touristiques et des guides de ville. Marche dans les rues, essaie des commerces au hasard. Prends une bière ici et là. Donne-toi des objectifs simples, des "objectifs-confort". Des actions qui t'apporteront un bien-être immédiat et proportionnel à l'effort. Par exemple, trouver un bistro que tu aimerais et où tu pourras aller lire un bon roman en sirotant une bière blonde. Retourne-y, établis une routine. Essaie ta première dose de beurre d'arachides sur une toast, avec des tranches de bananes et du caramel fondu. Mange un bagel au saumon fumé et fromage à la crème. N'oublie pas les câpres et les tranches de citron. Planifie une petite sortie en nature, sur l'île d'Orléans ou le long de la rivière Saint-Charles. Perds ton temps sur les Plaines d'Abraham. Prend le bus jusqu'aux chutes Montmorency. Visite le musée des Beaux-Arts de Québec (il est très intéressant). Écris un journal. Amène-le avec toi. Prends en note les adresses utiles ou intéressantes. On construit sa vie petit à petit, comme l'oiseau fait son nid...
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Saint-Michel c'est moyen. Un peu de pauvreté ici et là, quelques gangs de rues, mais évidemment c'est Montréal alors... ça n'a rien à voir avec les "zones" qu'on retrouve dans les classements français. Côté transports, le quartier est bien situé, tout comme Villeray et le Mile End par exemple. Petit détail: la ligne de métro Bleue ferme plus tôt que les autres, donc planifiez vos soirées en conséquence. Si vous prévoyez revenir passé 23h30, ce sera sur la ligne Orange ou Verte sur un bout, et en autobus pour un autre bout (ça dépend de la distance). Le quartier Saint-Michel est bien situé pour aller à l'Université de Montréal, HEC, Poly, le marché Jean-Talon, le stade olympique et le jardin botanique. ps: La question de l'hiver n'est pas très importante. L'hiver frappe également les quartiers riches ou pauvres, la banlieue et le centre-ville. L'hiver en ville, c'est une question de rue. Si vous êtes sur une petite rue calme, elle ne sera pas dégagée aussi vite que si vous habitez sur un boulevard. Est-ce que c'est important? Pas vraiment, à moins que vous ne possédiez une voiture. Dans ce cas, c'est la valse des vignettes de stationnement et des changements de côté de rue à chaque jour (il y a alternance des droits de stationnement selon le jour de la semaine).
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Franchement là! S'il veut faire une croisière de baleines, il a le choix entre Charlevoix ou le Bas-Saint-Laurent. Il veut aller en Gaspésie, il n'a que 5 jours -- un détour par Charlevoix ça risque de rendre la logistique impossible. Et puis il pourra demander la distance Montréal-Gaspé à tout le monde, ça restera 960 km minimum. C'est ça la question ici. Mon opinion de Québécois semble valoir moins que rien.
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Tu as raison de t'inquiéter. Le Québec est une immense façade en carton-pâte et les Québécois sont en fait des loutres qui portent un masque en silicone. Non sérieusement... Côté informatique, pour peu que tu sois compétent et que tu sois en mesure de le prouver, les portes te seront ouvertes. Les employeurs ne sont pas trop exigents côté diplôme (en général), quoique n'importe quel diplôme de niveau universitaire est un gros avantage à l'embauche. Obtenir ses équivalences de diplôme, convertir son CV en format québécois, se préparer aux entrevues et à la culture d'entreprise. Si tu es ingénieur, essaie de voir si tu peux conserver ce titre au Québec (car il est sévèrement contrôlé). Évidemment en informatique, il est avantageux d'avoir une connaissance au moins partielle de l'Anglais, même si on te demande rarement d'être bilingue. Côté infirmières, je connais moins le domaine car je n'y travaille pas, mais je peux vous dire (en tant que Québécois) que c'est un emploi très exigent, qu'il y a pénurie de personnel (ce qui augmente la charge de travail) et qu'il y a beaucoup de cas d'épuisement professionnel. Il y a des grèves majeures aux 7-8 ans environ (la dernière en 2000 a contribué à faire tomber le gouvernement provincial). On prévoit des réformes importantes dans ce secteur d'emploi, avec l'arrivée de "super-infirmières" qui auraient les qualifications pour effectuer une partie du travail de médecin (injections, vaccins, etc).
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Il faut consulter les sites des commissions scolaires. Chacune a sa liste d'écoles et couvre un secteur géographique précis. Liste pour tout le Québec: http://www.fcsq.qc.ca/ Pour la région "Capitale Nationale" (Québec): http://www.fcsq.qc.ca/RepertoireCS/Interne...asp?ID_Region=3 Bonne recherche!