O'Hana

Salut Silly_Jerry, Très intéressante ta réflexion, je vais tenter d'adopter le même ton que toi Je suis un peu biaisé dans ma réponse car je connais assez bien FrenchPeg, je ne suis donc pas totalement objectif. Je pense que ce qu'elle voulait dire par là c'est que parfois, il est bon de retomber dans le pratico-concret et redevenir terre-à-terre pour se reconnecter avec la réalité car cela fait du bien tout simplement, de ne plus se poser de question sur tout et n'importe quoi. Question d'équilibre finalement Je partage tout à fait le même sentiment que toi comme immigrant face aux québécois à l'occasion de la St-Jean ici en l'occurence. Je n'ai pas ce vécu expérientiel que mes chums québécois ont et ma connaissance du référendum de 95 par exemple est purement tirée de ce que j'ai pu en lire, en discuter et en écouter à la TV. Cela crée définitivement une différence dans la conviction que l'immigrant que je suis et celle que peut avoir mon ami(e) québécois(e). Il est vrai qu'à titre d'immigrant, on peut avoir une certaine difficulté à comprendre ce désir si fort des québécois à être si protectionnistes. Le mieux dans ce cas-là, à mon avis, est de se documenter au maximum pour, à tout le moins, comprendre d'où vient ce protectionnisme. Pour pouvoir ensuite avoir le droit de tirer les conclusions qu'on estime nécessaire de faire. Voire, par la suite, prendre position (pour ou contre la souveraineté du Québec pour ne pas le dire). Je rajouterai que dans le bout de terre d'où je viens, la dynamique d'indépendance est présente aussi dans la vie politique, culturelle et économique. Cela a pour conséquence que tout arrivant dans mon île natale est souvent perçu comme un "voleur de job" et la protection de l'emploi local est donc très exacerbé. On peut donc reprendre cet exemple et le transposer au Québec dans la mesure où un immigrant allophone au Québec qui préférera apprendre l'anglais plutôt que le français pourrait s'attendre à une réaction aussi exacerbé considérant la société où il vit. Ces immigrants ne "voleraient" pas ces jobs si les gouvernements de ces mêmes pays occidentaux assumaient efficacement leurs devoirs d'aide au développement aux pays en voie de développement d'où viennent une partie de ces immigrants. Mais je m'éloigne du sujet là. Dans mon entourage, oui, j'en connais et le plus absurde, c'est qu'il s'y trouve des personnes elles-mêmes immigrantes ! Dans un certain sens, je n'ai pas le choix de les rencontrer car c'est dans le cadre de mon travail. Pour ce qui est de la communication, je ne serai pas prêt à partager ton avis : la xénophobie et le racisme originent, souvent, d'un manque de connaissance, d'ignorance et donc, d'un manque de communication selon moi. Bon après, chacun gère cela comme il peut et surtout comme il veut O'Hana

Salut la gang, Selon l'Accord sur l'immigration entre le Canada et le Québec (de 1991 je crois), voici les deux notions importantes à retenir dans le cas présent : - le Québec a le pouvoir de sélectionner ses immigrants via le processus du CSQ (notion de sélection) - de son côté, le Canada a le pouvoir d'autoriser l'entrée au pays des immigrants quelque soit la province choisie (notion d'admission) Bref, être sélectionné ne signifie pas qu'on est admis au pays comme résident permanent et l'admission exige comme préalable obligatoire la sélection lorsqu'on souhaite immigrer au Québec. O'Hana

Salut la gang, Je partage en grande partie les mêmes sentiments qu'Hicoune : immigrant et fils d'immigrants, j'ai toujours senti une certaine différence (pas toujours négative soit dit en passant) où que j'aille. Je crois que c'est une tendance que l'humain a développé à chercher à catégoriser absolument toute personne qu'il rencontre : essayer en effet de lui attribuer une identité, une racine, une origine de départ afin de pouvoir se rassurer et savoir comment interagir avec, je ne sais pas. Ce que je trouve passionnant par contre, c'est de vivre dans une nation elle-même encore engagée dans son processus d'identité québécoise. Cela m'a permis de vivre des échanges et des expériences très riches autant négativement que positivement. Je pense qu'il y a des croûtes à manger d'un bord comme de l'autre et c'est ben correct de même. O'Hana

Salut Betty Boop, J'hésitais à réagir à ta réponse car j'allais alors parler un peu de ma prochaine chronique, enfin bon ... C'est sûr que l'amour devrait représenter l'ingrédient idéal dans le désir d'avoir des enfants. Il y a encore une époque, avoir des enfants représentait surtout un investissement (au Québec aussi je crois bien) : ils constituaient en effet une main-d'oeuvre pour les travaux ménagers, rapportaient un revenu au foyer, etc. Beaucoup de clients de 50 ans et plus que je rencontre me disent qu'ils n'ont pas fini leur secondaire (voire même leur primaire) car leurs parents les poussaient à travailler dès qu'ils étaient en mesure de le faire. Je veux ben croire qu'ils les aimaient mais à nuancer quand même ... Aujourd'hui, alors que les parents bénéficient d'une prise en charge beaucoup plus socialisée qu'auparavant (congé maternité, congés parentaux, frais de garderie, etc), on obtient l'effet inverse : ils font moins d'enfants. Plein de facteurs expliquent cela (consommation de masse, incertitude face à l'avenir, etc) et l'amour est devenu une denrée rationalisée - malheureusement - comme tout le reste ... O'Hana

Certes, mais si c'est pour hériter d'une génération qui a, apparemment, un des taux de suicide parmi les plus élevés dans les pays occidentaux, je trouve que le prix à payer est très cher payé ... O'Hana

Salut la gang, Comme SChinois, j'ai grandi aussi en partie dans une culture asiatique. Si au début, le labeur au travail de mes parents forçait mon admiration (dévouement, sens de l'abnégation limite sacrifice de soi), aujourd'hui je nuance cela. Parce que j'ai bien d'autres priorités de la vie que le travail et le sacrifice de soi Il y a aussi, je pense, une notion importante de respect : celui des aînés bien sûr mais aussi de corps, de communauté. Quand on épouse un(e) asiatique, on épouse aussi sa famille et la communauté ! D'un point de vue occidentale, on appelerait cela probablement de la solidarité mais là encore, le terme m'apparaît peu adéquat en regard de ce que j'en ressens. Pour en revenir plus spécifiquement aux immigrants, je me rappelle avoir lu un jour la phrase suivante :"l'immigrant n'a pas le choix : il doit survivre". Bon, je me dis que c'est un immigrant de l'époque où immigrer était encore réellement une aventure au bout de soi qui a dû écrire cela. Mais cela conserve cependant un certain sens encore de nos jours où l'immigration est plus "facile". Comme si on avait encore plus à prouver que l'habitant d'ici pour montrer qu'on est au moins aussi capable que lui de faire la même job. Peut-être parce que rien nous a forcé à venir dans son pays et que nous sommes donc ici de plein gré, assumant de ce fait autant les avantages que les inconvénients de notre immigration. Même si pour moi l'important est de ne jamais, jamais abandonner, je m'accorde cependant le droit de vivre des moments de découragement, de démotivation et même de désespérance quand la situation vécue est tout simplement trop difficile à gérer. Ca permet de ventiler, de rester indulgent avec soi-même et surtout de reprendre son souffle au lieu de péter une coche O'Hana

Salut la gang, Un premier projet de réforme de congé parentaux est revenu au régional (passé du fédéral au régional avec des remaniements plus avantageux)...mais on annonce déjà que les finances ne permettraient pas de l'apppliquer...puis il reste LE gros problème des garderies (liste d'attente longue....) etc Bref pour notre part nous avons renoncé à faire un second enfant..en attendant des jours meilleurs.

Salut Pucca ! une personne vient de me dire qu'il serait préférable que je prenne un vol A/R en tant qu'étudiante car sinon si je prends un vol simple aller les autorités du québec vont croire que je veux rester la bas apres mes études. Qu'en pensez-vous? Car en fait ca m'arrangerait plus de prendre un aller simple car je ne sais pas quand je vais rentrer exactement et également car les billets open n'existent plus (c'est ce que l'on m'a dit dans une agence de voyage...).

Plein de choses à dire mais je n'écrirai que cela : Mes respects "Monsieur" Stadak ... Eddy

Savoureux en effet Diego ! Si t'en as d'autres, hésites pas hein ... O'Hana

Hi hi Fallait lui sortir ton beau sourire pâte à dent alors Totof (cf ton avatar) !! O'Hana

Salut la gang, Ben moi, je voterai pour. Ce qui serait bien, ça serait de pouvoir voter comme résident permanent au moins aux élections municipales et, pourquoi pas, aux élections provinciales, sur présentation de sa carte RP et d'une preuve de résidence (ex : bail) depuis genre au moins un an dans le coin. O'Hana

Ha ben, ça devait être pour mes beaux yeux alors que la préposée de la SAAQ de Sherbrooke a échangé mon permis français contre un québécois Mais bon, c'était il y a quatre ans, ça a probablement changé depuis ... O'Hana

Coïncidence ... mêmes sujets de chronique dans ma tête aussi (excepté Jean Coutu et la littérature). Et même état d'esprit aussi. Et excellente chronique JayJay, comme d'hab' O'Hana

Assurer le même respect du français comme langue de l'un des deux peuples fondateurs du Canada dans le reste du pays comme c'est le cas pour l'anglais ... et on pourra alors parler d'un pays bilingue. L'argument économique (l'anglais comme langue la plus pratiquée en affaires) est caduque à mon sens lorsqu'une culture derrière une langue est encore dans une dynamique de survie. O'Hana

Il y a des professions qui, bien que régies par un ordre, n'exigent pas une formation si élevée que cela (à moins qu'on considère qu'être technologue soit perçu comme une profession nécessitant un haut diplôme par exemple, sans parler des cartes de compétences dans la construction dont la commission du même nom n'est ni plus ni moins qu'un ordre par sa fonction de filtre d'accès à la profession). Par ailleurs, il y a des professions régies par des ordres dont les salaires ne sont pas si affolants que ça : ne serait-ce que dans mon propre domaine par exemple (conseillers en orientation). Le communautaire, ordre ou pas, ça paie pas des masses malheureusement ... O'Hana

Salut la gang, Je viens de lire quelques critiques sur ce livre sur le net et c'est vrai qu'il a l'air très intéressant ! Merci pour la référence Fabal O'Hana

Salut Pucca, En effet, à titre de ressortissante française, tu n'as pas besoin de visa pour arriver ici en touriste : à ma connaissance, tu pourrais donc arriver quelques semaines avant le début des cours et faire valider ton visa étudiant en arrivant à l'aéroport (car, de toute façon, tu auras besoin de ton visa pour diverses démarches administratives à l'université avant la rentrée). Après la durée maximale normale d'un visa touriste (3 mois je crois), c'est ton visa étudiant qui te tiendra lieu en même temps de visa de touriste. En clair : le jour où il expirera, ton statut de touriste expirera aussi. Cela dépend ce que tu veux faire après la fin officielle de tes études : - rester un peu pour visiter, dans ce cas, une demande de visa touriste sera nécessaire mais que tu devrais obtenir facilement - rester pour travailler, dans ce cas, une demande de visa de travail relativement facile à obtenir si c'est dans un emploi relié dans ton domaine d'études et si la demande est faite à l'intérieur d'un délai maximum de trois mois après ta diplômation Bon séjour au Canada, O'Hana

Hi hi, elle est trop bonne celle-là en effet Laurence C't'une joooke Jimmy O'Hana

Tu as tout compris ZigZag92 .... Et je ne m'en cache pas !! (ha que je peux être drôle des fois) O'Hana

Salut la gang, Question intéressante Personnellement, je crois que cela dépend de l'importance ou de la perception qu'on a du forum : certaines personnes vont s'y investir énormément, d'autres y verront simplement un outil d'informations comme tant d'autres et d'autres encore (comme moi) par exemple le considère comme un moyen de communication autour du thème de l'immigration au Canada. De là, va donc en découler à mon sens le rôle que le forum peut jouer lorsqu'on ne va pas bien : on vient y chercher du support en partageant ses préoccupations (en rapport ou pas avec l'immigration) ou pas du tout. Il y a aussi la personnalité qui entre en ligne de compte aussi je crois ... Je suis d'un naturel introverti et discret : un forum (par nature, public) n'est donc pas un lieu que je favorise vraiment pour m'exprimer dans ce qui me touche dans mon intimité et ma vulnérabilité. Bref, quand je ressens le besoin de m'effacer, je m'efface entièrement ... et pas seulement du forum ! O'Hana

Salut Totof06, Tout exactement comme Laurent (scanlolo). Eddy

Félicitation mon homme ! Ben hâte de te voir au Québec Tu sais que je suis disponible comme tant d'autres pour te filer un coup de main. O'Hana

Salut Bertrand, Très sympa de donner de tes nouvelles : c'est rough mais tu tiens le coup Joyeux anniversaire ! O'Hana PS : ha ouais, une Civic Si 2001, respect monsieur ...

Salut Laetitia, Voici la page de l'Ordre des Psychologues du Québec qui traite du processus à suivre pour devenir psychologue au Québec. L'Ordre poursuit depuis quelques années des consultations pour demander le doctorat pour porter le titre de psychologue ici en lieu et place de la maîtrise (DESS) auparavant. Aucune décision n'a encore été prise mais les étudiants actuellement inscrits au bacc et et à la maîtrise en psychologie au Québec ne sont pas astreints à cette exigence doctorale si elle passe (clause grand-père). Je laisse aux autres forumistes le soin de répondre à tes autres questions ! O'Hana