O'Hana

Salut Lizzie, Le nouveau passeport version sécurisé (version Delphine) est en format paysage avec une bande magnétisée sur le bas de la page où se trouve ta photo. C'est celui que j'ai obtenu du Consulat de Montréal en novembre dernier et c'est celui qui est normalement délivré depuis quelques mois suite aux changements de sécurité qu'imposent les États-Unis. O'Hana

Salut la gang d'étudiants ! À ma connaissance, il vous faudra faire deux demandes de permis malheureusement : il s'agit en effet de deux statuts bien différents qui ne sont pas régis sous les mêmes conditions. Exemple : durant mes études, je devais faire un stage. CIC a exigé que j'obtienne un permis de travail pour mon stage même si cela rentrait dans le cadre de mes études. Le permis ne m'a rien coûté mais j'ai dû le demander quand même sous risque d'être en illégalité. O'Hana

Salut Cherry, D'où le relativisme culturel Et le fameux point d'équilibre dont je parle dans la chronique. Considérant que le Québec a besoin des immigrants pour assurer son avenir comme nation. Bref, quelle priorité prioriser justement : sa culture ou sa survie d'un point de vue démographique ? Sachant que les deux sont intimement liés ... Bref, beau défi. O'Hana

Salut Skwid, Si je ne me trompe pas, le document PDF en question concerne uniquement la personne RP ou citoyenne canadienne qui a un lien de parenté avec l'étudiant étranger. Dans mon cas, mes parents ne sont ni RP ni citoyens canadiens et l'assermentation n'a pas été demandée. O'Hana

Tant que ça ne finit pas comme une tragédie shakespearienne, je veux connaître la suite moi itou O'Hana

Salut, Lorsque je suis rentré au Québec fin janvier, l'avion d'Air Transat a longé tout le St-Laurent jusqu'à Montréal et il faisait super beau : j'ai pu admirer Québec qui est très belle en effet. Par contre, j'avoue que Montréal m'a laissé pas mal indifférent : du brun partout. C'est plus beau d'arriver la nuit O'Hana

Même expérience qu'Acropole me concernant : le CAQ est obligatoire avant de déposer une demande de permis étudiant pour le Québec à l'ambassade canadienne. Il s'agit donc de deux étapes distinctes avec un ordre précis à respecter que tu ne peux donc pas entamer simultanément. Itou : juste une certification de ma banque et, pour plus de sécurité, mes parents ont fourni aussi une lettre de garantie (nous subviendrons aux besoins financiers de notre fils bla bla) qu'ils ont juste signé et c'est passé sans problème. En effet, tu pourrais mettre la date d'arrivée : tu pourrais prétexter que tu as besoin de ce temps pour t'installer et effectuer les démarches administratives nécessaires pour ta scolarisation (assurance-maladie sous statut étudiant, logement, etc). O'Hana

Ben merci ben pour vos commentaires la gang "la revanche des petites nations" ... Je le trouve tellement beau ce titre comme un beau pied-de-nez à l'Histoire Oui, tu fais bien de le souligner Phil_H ce quatrième front et j'en parle brièvement dans ma chronique mais uniquement sur le plan des relations avec le fédéral alors qu'il est vrai que Québec a aussi compétence en la matière. Toutefois, je reconnais sans peine mon peu de connaissance en la matière et, comme immigrant, il me semble que les québécois ont une relation très complexe avec les autochtones, beaucoup moins tranchée qu'avec celle qu'ils entretiennent avec les canadiens anglophones ... Enfin, c'est juste une impression. C'était là une de mes ornières durant la rédaction de ma chronique : je trouvais en effet que le thème du multiculturalisme n'était pas entièrement survolé en "occultant" les autochtones. Mais le concept du Premier Arrivé m'est encore un concept difficile à manier sans risquer de dériver Bref, merci pour tes commentaires très constructifs. O'Hana

Promis, je ne le recommencerai plus Julie Pff, voyons donc .. Tu sais ben ce que je pense de tes chroniques et de ton style d'écriture chère collègue Entéka, on a l'avis d'un importé sur le multiculturalisme et j'ai très hâte de lire ton avis d'autochtone à ce sujet !! Merci Betty Boop ... Ma crainte en effet est d'avoir eu un style trop abstrait ou théorique sur cette chronique. J'apprécie grandement l'effort que tu feras O'Hana

Salut la gang, Il faut faire aussi la distinction entre ordre professionnel à titre exclusif (obligé d'être membre d'un ordre pour se prétendre médecin, etc) et ordre professionnel à exercice exclusif (obligé d'être membre d'un ordre pour poser des actes). Ex : comme conseiller en orientation, je dois être membre de l'ordre (à titre exclusif) en question pour pouvoir porter ce titre mais n'importe qui peut faire des processus d'orientation. Même problématique encore plus grave pour la psychothérapie. Plus de détails ici : http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/f...ploi/ordre.html

Bien sûr Nat, je suis tout à fait d'accord avec toi ... Ma position se situe cependant davantage sur un plan sociétal ou sociologique qu'individuel ou psychologique : si nous étions tous, sans exception, à l'argent, il est évident que l'état de la société serait dans un état pire qu'elle ne l'est actuellement. Mais pour UNE personne comme toi qui a su faire le distinguo entre argent et priorités dans la vie, combien se sont laissés conditionner sans s'en rendre compte ou non ? Ptete aussi une question de génération : de "mon temps", quand j'avais 10 ou 12 ans, je jouais aux petits soldats et aux legos et j'écoutais des dessins animés à la TV. Quand je regarde autour de moi ces jeunes de 10 ou 12 ans, ils sont davantage préoccupés par ressembler à Britney Spears et à vouloir le dernier cellulaire à la mode. Je ne fonde évidemment pas mon opinion sur une étude scientifique ou pas. Juste un ressenti. Mais cela me suffit ici en l'occurence O'Hana

Salut la gang, Hé bé, ça jase pas mal par ici Pour en rajouter une couche - et j'en parle d'ailleurs dans une de mes chroniques - c'est de se demander qu'est-ce qu'on veut comme système d'éducation ? J'ai lu des messages de forumistes disant que ce système de récompense permettait aux enfants de mieux comprendre comment "ça" fonctionnait, de mieux appréhender la valeur de l'argent et j'ai même lu de vivre en société. Certes ... Je ne remet pas en question la puissante force de socialisation que représente l'école dans le développement d'un individu, il n'y a pas à revenir dessus. Mais cet individu, veut-on en faire un citoyen à l'esprit minimalement critique et au regard lucide ou veut-on en faire un futur travailleur docile et endormi qui aura compris comment marche le système et qui développera donc les habiletés spécifiques (performance, rendement, méritocratie, etc) pour tirer sa fameuse épingle du jeu ? On peut ben me taxer de communiste ou de gauchiste ou tout simplement d'alarmiste parano Je ne considère pas l'argent comme un démon : j'essaie simplement de lui donner la juste valeur qu'il mérite et certainement pas plus. Relisez bien le dernier message de Totof dans ce post ... C'est d'une logique indiscutable et ce qui vous apparaît immoral ou indécent aujourd'hui sera probablement banalisé dans quelques années. Comme ce fût le cas avant avec beaucoup de choses dans le système d'économie de marché. O'Hana

Je crois que tu fais de la projection en disant cela Jimmy ... Oups, scusez ha ha O'Hana

Salut la gang, Je partage l'avis de Katy à ce sujet. Tout dépend dont on aborde la chose : ce n'est pas parce que l'argent est utile dans notre société qu'il faut nécessairement sensibiliser les enfants à ce sujet. L'argent nous est utile uniquement parce que nous avons bien voulu qu'il le soit (avec les conséquences qui en découlent). Il nous appartient donc, comme adulte, de les préserver de cela. Derrière cela, c'est la dynamique du donnant-donnant qui est subtilement mais durablement imprimé dans l'esprit de l'enfant. En clair : rien d'autre que la dynamique qui existe dans toutes les sphères d'une société fonctionnant sur le principe du libéralisme. Et les "belles" valeurs qui vont avec : "quand on veut, on peut", "on a rien sans rien", "faut se battre dans la vie", etc. Je ne remet pas en question l'impact de ces valeurs sur l'autonomie, la motivation, le désir de s'explorer dans ses capacités, etc. Je trouve seulement qu'elle sont souillées car elles sont subordonnées qu'à une seule chose dans le cas présent : l'appât du gain. On peut être dynamique, autonome, motivé en aidant son prochain, en faisant des activités culturelles, en étudiant pour le simple plaisir d'étudier, ce ne sont pas les activités qui manquent. Pourquoi ne pas proposer la possibilité de faire une heure de plus d'activité physique dans un jeu préféré (pour l'enfant qui aime ça), faire un travail de résumé en français sur un livre de son choix plutôt que de lui imposer un livre, etc comme récompenses histoire de lui proposer d'autres choses ? O'Hana

Salut Monika, Pis moi comme chroniqueur, j'ai pas mon mot à dire dans ton retrait de l'équipe ??? Laurence, je peux rien y faire vraiment ? Je questionne ton choix même si je comprend tes raisons et lu toute ta chronique : je ne me trompe pas en disant que tu es la seule chroniqueure de l'équipe hors du Québec. Or, nous sommes sur un forum d'immigration au Canada même si, c'est vrai, la grosse majorité viennent au Québec. Bon ... Okay d'abord Au moins tu restes parmi nous ma chère amie ! Bon retour aux sources et reviens-nous vite (mais sur ce point, je sais que je n'ai pas à m'inquiéter) Eddy PS : le roi est mort (partie plutôt) ! Vive le roi ! (à bon entendeur ...)

Salut Bahadyna, Oui, j'ai bien conscience des frais de scolarité pour un étudiant étranger au Québec pour m'être moi-même battu avec le service du registraire de l'Université de Sherbrooke pendant plusieurs mois afin de leur faire comprendre que j'étais exempté des montants forfaitaires à titre d'étudiant français bien que je ne sois pas né en France Quant à savoir si c'est trop coûteux ou pas, c'est là un autre débat. Je posais ma question car "avoir des problèmes financiers" peut revêtir plusieurs formes : ne pas être en mesure de payer ses frais de scolarité (comme tu le mentionnes) et à l'opposé, être complètement à la rue ... O'Hana

Salut Katy, Chronique très rafraîchissante en effet Eddy PS : j'adore les noms qu'ils donnent ici aux journaux locaux. Celui de Magog s'appelle "le Reflet du Lac" !

Salut Jalila, J'avais été confronté au même problème lorsque j'étais encore sous statut étudiant au Canada : j'avais voulu déposer une demande de résidence permanente dès ma première session. Le MICC (anciennement MRCI) refuse des demandes aussi hâtives de la part d'étudiants étrangers car il n'y a aucune garantie que le candidat complète le diplôme auquel il prétend à la fin de ses études. Ainsi, d'un potentiel futur bachelier en génie mécanique par exemple, le MICC risque d'accorder un CSQ à un étudiant qui ne sera pas bachelier si, pour des raisons diverses, il ne finit pas ses études. Ils ont donc instauré une sorte de règle qui ne permet de déposer une demande de CSQ qu'au maximum un an avant la fin prévue des études. Un an pour deux raisons : 1) parce que c'est le temps moyen pour obtenir le visa de résidence permanente comme étudiant étranger au Canada 2) parce qu'à un an de finir, ils estiment que l'étudiant va raisonnablement obtenir son diplôme. Bref, rien ne t'empêche de déposer une demande maintenant : au mieux, elle sera traitée mais prendra du temps comme l'écrit Bahadyna, au pire, on te dira d'attendre un an avant la fin prévue de tes études pour commencer tes démarches. L'expérience professionnelle ne joue en rien dans ta demande car tu es considérée comme étudiante au Canada lors du dépôt de ta demande. O'Hana

Salut Mouine, La centralité de la délivrance d'un permis d'études au Canada tourne autour des ressources financières de l'étudiant à subvenir à ses besoins durant toute la durée de tes études (surtout considérant les montants forfaitaires à défrayer pour les frais de scolarité dans le cas où le pays de nationalité n'a signé aucune entente en ce sens avec le Québec). Bref, je crois qu'à mon sens c'est ça qui a posé problème pour l'immigration quand ils ont appris ce qui t'étais arrivé. Partant de là, je pense qu'il est bien important que tu fournisses, lors du dépôt de ta nouvelle demande, des garanties solides en termes de ressources financières pour éviter que cela se reproduise. De toute façon, je suis pas mal sûr que l'ambassade surveillera cela de près considérant ce qui t'est arrivé. Je me suis posé la même question aussi en te lisant : comment as-tu fais pour vivre en ayant des problèmes financiers ? Désolé de ne pas pouvoir t'aider plus, O'Hana

Cré moué que je l'attends ma bière aux frais du Pianiste sur une terrasse montréalaise O'Hana

Salut la gang, Si je me rappelle bien, le PLQ avait laissé entendre qu'il réviserait le gel des frais de scolarité durant la campagne électorale, ce qui a créé une levée des boucliers des associations étudiantes notamment (la FEUQ en tête). Autrement dit, ce n'est pas tant d'une volonté politique que sous une pression de l'opinion publique que le gouvernement Charest a décidé de maintenir le gel des frais de scolarité. Nuance importante à souligner selon moi. Par ailleurs, depuis que le PLQ est à Québec, il a laissé sous-entendre aussi qu'il n'était pas contre un démantèlement du réseau collégial ceci afin d'alléger, entre autre, la contribution de l'Etat Québéecois dans le fonctionnement des institutions scolaires (en proposant par exemple la privatisation du réseau collégial ou sa suppression pure et simple ce qui ferait la joie et des fédérations des commissions scolaires et de la conférence des universités du Québec car tous deux récupéreraient ainsi les étudiants). Comme le mentionne si justement La Cible, l'éducation doit rester un "produit" accessible à toutes et tous et non devenir, comme beaucoup de choses, un produit soumis aux aléas de la rentabilité économique en devenant privatisée. Cela me permet de faire la transition sur la réflexion suivante : Vu les frais de fonctionnement énorme que représentent à elles seules les universités, il est évident qu'elles ont du mal à rester compétitives sur la scène internationale. Cependant, tout dépend de la vision qu'on souhaite donner à l'éducation : doit-elle former des citoyens ou doit-elle former des travailleurs ? Je suis résolument pour la première option. La seconde ne ferait que rentrer dans la game des entreprises qui n'ont rien à faire du bien-être de ces travailleurs ou des étudiants qui seront de futurs travailleurs. Seul compte le profit. Il y a bien évidemment une minorité d'étudiants qui abusent du système de prêts et bourses (comme c'est le cas dans le système de l'assistance-emploi). Ceci dit, en tant que contribuable, ça ne m'empêche pas de m'endormir le soir car pour cette minorité, il y a en contre-partie une grande majorité qui mérite et qui a besoin de cette aide publique pour étudier. Et cela me suffit. Aucun système est parfait mais je trouve celui du Québec loin d'être mauvais. Il n'en tient qu'à nous pour qu'il ne se détériore pas. En clair : que la performance et le rendement soient les seuls critères pour réussir ses études. Ca pue la société élitiste à plein nez et ça fera une génération entière qui ira s'épuiser professionnellement en étant persuadé que c'est ce qu'il y a de mieux à faire. J'aime à croire que cette génération aura d'autres priorités dans la vie que l'argent et sa carrière. O'Hana

Ca serait possible en effet. Tout dépendra de l'indulgence de l'agent de douane qui recevra son passeport à Dorval : ce dernier dispose en effet d'un pouvoir discrétionnaire lui permettant de juger seul de la décision d'autoriser ou pas l'entrée au pays et sous quel statut. Je pense cependant qu'en ayant une bonne raison, le douanier devrait se montrer compréhensif. O'Hana

Salut Zacky, J'en ai entendu de très bons commentaires par des chums qui y étaient lorsque j'étudiais à l'université de Sherbrooke. Cependant, tu auras remarqué qu'il y a plusieurs maîtrises en administration qui y sont offertes : il y a deux MBA (un régulier et un pour cadres en exercice) et plusieurs M. Sc. avec différentes options. O'Hana

Salut la gang, J'appuie les étudiants dans leurs contestations concernant les prêts et bourses tout en me demandant sérieusement si la grève est le moyen le plus efficace pour mettre de la pression sur le gouvernement Charest. Ne pas payer ces frais de scolarité à la grandeur du Québec pour la session d'hiver aurait peut-être eu un effet différent. Les études au Québec sont différentes : déjà, elles coûtent beaucoup plus chères qu'en France (environ 1000 dollars par session à temps plein juste en frais de scolarité : un bacc dure six sessions pour donner un ordre d'idée). Par ailleurs, ici, les jeunes quittent très tôt le cocon familial pour vivre en appartement grâce aux prêts et bourses mais aussi avec un job à temps partiel à côté (le phénomène Tanguy me semble beaucoup moins répandu ici ). Tout cela fait en sorte que l'étudiant québécois en général n'a pas de temps à perdre : les glandeurs que j'ai pu voir à l'Université dans le système français, tu en verras beaucoup moins au Québec car chaque session réussie ou passée à glander, c'est des prêts à rembourser tôt ou tard. Par ailleurs, l'aide financière aux études québécoise n'est pas élitiste : tout le monde y a droit, l'aide variant évidemment selon le profil de la personne (enfants ou pas, travaille ou pas, etc). De ce que je peux en constater, ce sont surtout des étudiants ayant beaucoup de difficultés à savoir où s'en aller dans leurs études quand vient le temps de choisir : ceux-là, à l'extrême, peuvent effectivement passer beaucoup de temps à l'école sans compléter aucun diplôme mais uniquement parce qu'ils n'arrivent pas à se brancher et s'essaient un peu partout. O'Hana

Salut tinachine, Cela dépend sur quel type de visa portera la demande du membre de ta famille. Sur le lien suivant, tu auras les informations nécessaires selon la raison de la venue au Canada (immigration, touriste, études, travail). O'Hana