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O'Hana

Chroniqueur(e) immigrer.com
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  1. Salut Chara, Un CLE est la ressource publique (agences d'Emploi-Québec et, au-dessus, du MESSF) en matière d'employabilité au sens large (aide à la recherche d'emploi, retour subventionné aux études, orientation ou réorientation, aide à l'insertion et au maintien en emploi, etc). Un CLE gère donc essentiellement aujourd'hui l'administratif (ouverture de dossier, suivi des activités, etc). Un CRE est ce qu'on appelle dans le jargon du milieu, une ressource externe du CLE : le CLE ne pouvant pas répondre à toute la demande de manière aussi quantitative (nombre de chercheurs d'emploi) que qualitative (clientèles ayant des besoins spécifiques : immigrants, déficience physique ou intellectuelle, plus de 45 ans, etc). Dans ce cas, Emploi-Québec subventionne des ressources externes - comme les CRE - pour rendre le service à la place de ses CLE. C'est pour cela qu'il faut souvent être référé par un agent d'aide à l'emploi du CLE pour recevoir des services d'une ressource externe. Cette dernière a des "quotas" à respecter (nombre de chercheurs d'emploi rencontrés durant l'année, taux de réinsertion, etc) si elle souhaite voir ses subventions reconduites chaque année (ceci expliquant la certaine précarité que vivent beaucoup d'intervenants dans le milieu communautaire car leurs emplois est subordonné aux bidoux d'Emploi-Québec). O'Hana
  2. Salut, Vas-y par priorité selon moi : - valide ton visa de résidence permanente (RP) et attends de recevoir ta carte de RP qui te permettra de revenir sans problème au Canada par la suite. Sans cette carte, tu ne pourras pas rentrer de nouveau même si tu as ton statut de RP - de fait, dix jours me paraît trop court pour avoir le temps de la recevoir (trop aléatoire). Trois options s'offrent à toi alors : soit rester plus longtemps le temps de la recevoir (compte 4 à 5 semaines environ) ; soit donner l'adresse postale au Canada d'une personne de confiance qui te la renverra en France pour que tu puisses revenir ici sans problème ; soit repartir après 10 jours comme initialement convenu et demander un titre de voyage à usage unique auprès d'une ambassade canadienne sur preuve de ton statut de RP (le CRP et le CSQ si tu viens au Québec) au coût de 50 CAD je crois. Attention, je crois qu'il y a des conditions strictes à respecter pour obtenir le titre de voyage. Par ailleurs, l'Immigration n'envoie la carte RP qu'à une adresse postale qui se trouve au Canada - le reste (carte soleil, NAS, permis de conduire, etc) peuvent attendre ton retour selon moi O'Hana
  3. Salut BlacK-WarrioR, Sur le lien suivant, tu devrais avoir un bon point de départ : site du gouvernement du Canada. Je t'ai pointé la page qui parle du système politique de la confédération, les lois en vigueur, les gouvernements provinciaux et territoriaux, etc. O'Hana
  4. O'Hana

    Motivation pour immigrer

    Mettons que mon cas est particulier : pas au sens qu'il est exceptionnel ou extraordinaire mais tout simplement parce je suis arrivé au Québec non pas comme résident permanent (et tout ce que cela implique) mais avec un visa de travail pour un stage de quatre mois ... Ça change donc toute la perspective, n'est-ce pas ? Je ne connaissais donc pratiquement pas grand chose du Canada et du Québec à ce moment-là et ce n'était pas un prix de consolation car les États-Unis ne m'ont jamais attiré pour y vivre. J'ai donc graduellement développé mon intérêt pour le Québec dans le contexte très positif d'un retour aux études. Positif car j'ai pu connaître la culture québécoise vraiment au quotidien au lieu de la connaître brièvement à l'occasion de voyages exploratoires par exemple. Conclusion : à refaire, je le referai sans rien changer et donc aucun regret au niveau de mon immigration au Québec. Cela correspond donc à ce que je recherchais sur plusieurs plans et cela m'a fait beaucoup de bien, définitivement. Les regrets sont pour la distance avec la famille, les amis d'enfance et l'océan, mais bon, on peut pas avoir l'un sans perdre l'autre n'est-ce pas ? O'Hana
  5. O'Hana

    Motivation pour immigrer

    Salut Mr_banni, Je suis déjà au Québec depuis un bout mais je me rappelle encore de mes motivations : 1) fuir mes problèmes tout d'abord : ça m'écoeurait tellement qu'à l'époque, je ne voyais plus que cette solution. Solution qui est devenu un problème car je trainais toujours mes problèmes Mais je pouvais maintenant les regarder en face 2) découvrir le monde : à part mon île, je ne voyais que deux endroits où j'avais envie de vivre. L'Europe et le Canada (chais pas pourquoi). J'ai essayé la France, bof bof. Donc, le Canada et en particulier le Québec depuis plus de six ans maintenant O'Hana
  6. Salut Nohadra, Lorsqu'un agent d'immigration traite une demande de résidence permanente (que ce soit au provincial ou au fédéral), son objectif est d'autoriser l'installation d'un immigrant qui sera immédiatement fonctionnel et productif pour le marché du travail canadien. Et il vérifie cela par le biais de la formation, les compétences, l'expérience professionnelle, etc. Partant de là, un immigrant qui mentionnerait explicitement qu'il compte retourner aux études une fois au Canada risquerait d'être mal acceuilli car il n'y a là aucun retour sur investissement immédiat pour le marché du travail avec un étudiant. Il est au contraire une "charge" car il pourra bénéficier de l'aide financière aux études pour étudier ... Bref, tout le contraire de ce que l'immigration attend de ses résidents permanents venus à titre de travailleurs qualifiés. Je pense que tu as ici ma réponse à ta question. J'ignore jusqu'où un agent peut (ou veut) vérifier des informations et donc faire le tour des universités québécoises si tu y es inscrit. Cependant, le jeu en vaut-il la chandelle ? Dit autrement : est-ce que le risque d'essuyer un refus pour ton dossier vaut que tu mentes et espérer ainsi passer entre les mailles du filet ? Retarder ton admission m'apparaît donc une solution sage et tout à fait possible en effet. Mais cet avis n'engage que moi. Non, le CSQ n'est pas suffisant malheureusement : ce document prouve seulement que le Québec t'a sélectionné comme immigrant. Seul le fait de le compléter avec le visa fédéral puis de valider ce dernier te permettra d'être exempté des frais forfaitaires. Ta maîtrise est particulière car elle peut se faire à distance dans un premier temps : j'ignore dans ce cas-là quelles sont les règles à respecter en termes d'immigration. C'est pour après que je me pose des questions, à savoir lorsque tu devras aller à Québec pour la finir : cela signifie étudier au Canada et cela implique donc d'avoir un statut t'y autorisant (visa d'études, RP). O'Hana
  7. Salut Nohadra, La chose étant qu'une fois CSQ et visa de résidence permanente en poche, tu pourras alors bénéficier de l'aide financière aux études comme tout étudiant québécois (et donc, ta bourse d'exemption n'aura plus lieu d'être). O'Hana
  8. Bienvenue dans la gang nouvelle collègue et belle entrée en matière en effet ! O'Hana
  9. C'est époustouflant de vérité en effet (dans ce que j'ai pu en constater autour de moi en tout cas). La particularité du Québec est que le chapitre du souverainisme de son histoire transpire presque quotidiennement : tôt ou tard comme immigrant on y est confronté. Sans être aussi radical que Jimmy avec son "de quel côté êtes-vous" dans un autre fil, je dirai que nous les immigrants devons tôt ou tard nous forger une opinion à ce sujet (finalement, ça revient au même, maudit que t'es twit O'Hana ). O'Hana
  10. Salut Titus, J'avoue moi aussi ne pas bien comprendre le sens de ta question. J'y vois du mérite bien au contraire ... Par exemple, je connais beaucoup de métropolitains (de France) qui ont trouvé assez difficile de s'installer et de s'intégrer ... en Nouvelle-Calédonie O'Hana
  11. O'Hana

    Loi 101

    Salut la gang, Langue d'enseignement : la Loi 101 est maintenue Et accessoirement, Brodeur est contre la modification des buts au hockey ... O'Hana
  12. Salut La Source, Désolé mais me concernant, je ne connais pas de formation ou de profession s'apparentant à ce que tu décris : le plus proche serait peut-être auxiliaire d'enseignement ... Mais là, pas besoin de diplôme spécifique car c'est surtout les étudiants en cycle supérieur (maîtrise, doc) qui assistent un prof dans ses cours. Si tu avais un lien URL à proposer ou décrire davantage ton diplôme ou ce que tu faisais exactement dans ta profession, cela pourrait (ptete) aider, qui sait ... O'Hana
  13. Tu cibles exactement l'un des problèmes majeurs du réseau universitaires. Nous disons la même chose dans des termes différents : Alors je rêve en couleur moi aussi O'Hana
  14. Salut Aurélie du Canada, De mémoire, je crois qu'à l'annonce des coupures dans l'AFE il y a un an, les deux associations étudiantes que sont la FEUQ et la FECQ (université et réseau collégial) ont régulièrement dénoncé cette mesure jusqu'à aboutir à la décision d'aller en grève. Il ne s'agit donc pas d'une décision prise dernièrement : il y a eu tout un processus effectué en arrière. J'aime à croire que les étudiants ont une vision à long terme de leur grève et qu'ils sont portés en ce sens par des principes sociaux : à savoir que ce qu'ils perdent à court terme (une session et tout ce que cela implique dans l'immédiat) n'est rien comparé à ce qu'ils pourraient perdre à long terme autant pour eux (endettement) que pour la société (génération sacrifiée). Je vois dans ton profil que tu es originaire de Belgique : es-tu une étudiante étrangère (sous visa étudiant) ou es-tu une étudiante naturalisée ou née au Canada ? Si tu es dans le premier cas, il est malheureusement inutile d'amener l'argument des prêts et bourses car les étudiants étrangers n'en ont pas droit (pour l'avoir vécu moi-même). Après, c'est sûr qu'il y a des étudiants qui profitent des largesses de l'AFE : ayant été étudiant étranger ici, travaillant et à l'Université et au Cégep de Sherbrooke actuellement, j'entend régulièrement ces arguments disant qu'il y a des abus et que les étudiants devraient se discipliner. Le cadre d'enseignement (performance scolaire et taux de diplômation) fait cependant en sorte qu'on est axé sur l'objectif : si tu as ton diplôme en final, personne n'ira t'achaler dans la façon dont tu as fait tes études pour l'avoir. Le système de l'AFE n'est pas parfait j'en conviens mais il a l'immense avantage de permettre une plus grande accessibilité aux études. Et comme contribuable, ça me va tout à fait. C'est pas parce qu'il y a juste deux étudiants sur les lignes de piquetage qu'il représente les seuls en grève ... Anyway, c'est le principe même de la démocratie : la majorité l'emporte. Sinon, c'est l'anarchie et chacun fait ce qu'il veut ! Argument déjà avancé dans ce fil auquel j'ai répondu : dans cette logique (on a pas de quoi se plaindre au Québec car il y a pire dans le monde), le gouvernement serait justifié de couper partout ... C'est inévitable comme logique et moi, ça ne me tente pas cette logique de gestion des fonds publiques. Ben moi tu vois, je suis pour la gratuité scolaire car je considère l'éducation comme étant un bien aussi précieux que l'air et l'eau (et encore). Autour de cela, on peut évidemment mettre en place des mécanismes pour réguler l'échec scolaire. Mécanismes qui existent déjà d'ailleurs sous une certaine forme : mettre en étudiant sous contrat (risque d'expulsion) lorsqu'ils coulent trop de cours par exemple au cégep. Si rien n'est fait, à terme, tu risques bien de ne plus pouvoir payer assez pour l'avoir. Mais bon examen quand même ! Si tu lis relis bien mon quote Bahadyna, je ne suis pas contre la grève : je me questionne sur sa pertinence lorsqu'il peut exister, à mon sens, des moyens plus efficaces. Nuance. O'Hana
  15. O'Hana

    La retraite !

    Salut, Pour élaborer un peu plus sur ce qu'écrit Nat92, le régime des rentes du Canada est basé sur la capitalisation : l'Etat assure un minimum vieillesse (pas de quoi sauter au plafond) que le travailleur doit compléter par une retraite complémentaire (REER ou régime d'épargne-retraite, fond de placement, etc). Ce système permet ainsi le partage des responsabilités. En France, je crois qu'on parle davantage d'un régime des rentes basé sur un pacte de solidarité entre les générations de la société : les travailleurs d'aujourd'hui cotisent pour la retraite des retraités d'aujourd'hui. L'intention est louable mais ça coince lorsque - notamment - il y a un vieillissement de la population (pas assez de travailleurs pour cotiser pour les retraités). De toute façon, quand on voit comment Ottawa croule sous les milliards de dollars de l'assurance-emploi ... O'Hana
  16. Salut Seelab ! En discutant avec des amis (québécois) à ce sujet, les avis étaient partagés : les uns considéraient qu'il fallait se concentrer sur le passé (régler la question du souverainisme québécois) avant d'envisager tout multiculturalisme au sein de la confédération et les autres s'orientaient vers l'avenir selon eux et s'efforçant de dépasser les dissenssions internes pour justement tenter de construire une société multiculturelle canadienne. Excepté des raisons personnelles (et donc subjectives), je suis pour ma part de l'avis des premiers : tout projet de construction d'une entité plus grande (confédération canadienne) est vouée à l'échec si certaines de ses bases sont fragiles et non solidaires (velléité de séparatisme). O'Hana
  17. ... Et moi, après avoir réécouté l'interview en question, elle me fait toujours halluciner à 100% O'Hana
  18. Tu fais référence à ce que j'ai dit dans cette discussion : http://www.forum.immigrer.com/index.php?showtopic=22681&hl= ? Précisément : O'Hana
  19. Salut Seelie59, J'ai pris connaissance de la formation DUFA et ça a l'air très intéressant : sous toute réserve, j'ai l'impression que ça ressemble au Québec à un diplôme de second cycle universitaire en gestion et administration de la formation. La difficulté que j'ai est de convertir les 15 unités de formation du DUA en crédit universitaires version québécois. Il existe plusieurs maîtrises (DESS en France) en sciences de l'éducation au Québec : orientation, psychoéducation, andragogie, gestion de la formation, etc. Je t'invite à consulter les sites des facultés d'éducation des universités québécoises en ce sens. O'Hana
  20. Salut la gang, Pas tout lu vos interventions, désolé. Ceci dit, considérant la situation géographique et culturelle du Québec au sein de l'Amérique du Nord (cf. ma dernière chronique et celle de JayJay notamment), on ne peut que se résoudre à comprendre que le Québec est dans une dynamique de survie. C'est une logique d'intégration entre "Nous" (québécois et néo-québécois) et "Eux" les autres, c'est-à-dire que le peuple québécois : - engagé dans un processus de réappropriation de soi à titre de nation est encore à travailler très fort pour définir et intérioriser ses valeurs, ses façons de faire et ses principes. Ce qui n'est pas évident considérant la mondialisation en cours (le monde rentrant en effet de plus en plus en interrelation économico-socio-politico-culturellement). Imaginez un peu : comme québécois, je dois définir qui je suis TOUT en travaillant fort mes liens économiques pour rester dynamique TOUT en accueillant des immigrants car culturellement j'en ai besoin pour mon avenir TOUT en protégeant ma culture justement sur le plan politique pour éviter l'assimilation, etc etc. Avouons qu'il y a là une grosse commande pas facile à aller chercher. - ce processus de réappropriation permet l'émergence de l'Unité comme peuple (nous québécois, sommes "ainsi" que ce "ainsi" soit constestable, critiquable, justifiable ou non : on parle quand même d'un peuple en quête de son identité quand même !) - et ce même processus permet par le fait même de distinguer le "Nous" du "Eux" en sachant que ce qui nous différencie des autres (le concept de société distincte de Bourassa) nous permet de savoir qui nous sommes en même temps (société francophone, social-démocrate, etc) Pour ma part, si je suis en Amérique du Nord géographiquement parlant, je suis au Québec socialement, culturellement et politiquement parlant. Je ne suis pas néo-libéral pour une cenne mais cela ne m'empêche pas d'être bien au Québec quand même. Ce n'est pas parce que j'immigre en Chine que je suis communiste O'Hana
  21. Salut Ajacques, Tout le plaisir est pour moi : prêcher auprès de convertis ne m'intéresse pas vraiment et c'est dans la confrontation d'opinions divergentes que seul un débat peut avancer Déjà, j'aimerai savoir s'il y a tant que ça d'étudiants au niveau universitaires qui proviennent de milieux aisés : j'ai pris pour acquis que l'étudiant en question avait des sources fiables en ce sens. Et même si c'était vrai, c'est une question d'idéologie : l'éducation doit-elle être réservée à une certaine élite comme ce fût le cas avant ? J'aime à croire que non et à mon niveau, j'agirai en sorte pour que cela ne soit jamais le cas. Étant chargé de cours moi-même, je puis t'assurer que le corps des chargés de cours (de l'Université de Sherbrooke du moins) a largement les capacités nécessaires pour enseigner, parfois même mieux que les professeurs. De manière générale, un universitaire est sollicité pour ses aptitudes à la recherche et non à la pédagogie : les universités auraient donc tout à gagner à recruter davantage de chargés de cours (elles économiseraient en plus sur les charges salariales même en leur accordant un statut moins précaire que celui qu'ils ont actuellement). Je suis bien d'accord qu'il existe une certaine corrélation entre compétitivité et frais de fonctionnement des universités : le tout est de définir un équilibre qui ne lèse personne. Et en premier lieu, la relève de la société, soit les étudiants. C'est une question de pacte de solidarité intergénérationnel au sein de la société : personnellement, je crois qu'en tant que citoyen d'une société ayant certaines capacités et aptitudes, il est de mon devoir de participer (par mes impôts notamment) à aider le citoyen dont les capacités et les aptitudes ne demandent qu'à être développées (un étudiant par exemple). Le néo-libéralisme se différencie du libéralisme tout court en reconnaissant la nécessaire intervention de l'Etat pour une "bonne" régulation de la loi de l'offre et de la demande sur le marché. Adhérer à cette vision, c'est reconnaître à mon sens qu'il existe des professions plus utiles que d'autres dans la société ... De là, sur quels critères définir une profession utile par rapport à une autre ? D'un point de vue économique ? Dans ce cas, c'est clair qu'on a plus besoin de comptables, d'avocats, d'ingénieurs, etc. Mais de ce point de vue, c'est ouvrir la Boîte de Pandore à mes yeux : soit retourner à un élitisme navrant et destructeur pour le climat social. Non, c'est évidemment faux qu'aller le plus loin possible dans les études est une garantie certaine de se trouver un emploi. Moultes recherches ont invalidé cette croyance et même Emploi-Québec et DRHC l'ont compris (en favorisant le plus possible la formation professionnelle). Il reste cependant que certaines professions exigent une formation universitaire, ne serait-ce que pour protéger le public et éviter les formations à rabais par la privatisation de l'éducation. On ne fait pas d'omelette sans casser d'oeufs ... Et je compatis évidemment avec les étudiants étrangers mais ils sont loin d'être les seuls à pâtir de cette grève. Sans cette grève justement, les étudiants étrangers devront probablement s'attendre à payer pas mal plus que 1100 CAD par cours si rien n'est fait ! Ben pourquoi ? On a ben du fun non à jaser de ça, non ? O'Hana
  22. À qui fais-tu référence en particulier OM53 ? Aux réfugiés ? O'Hana
  23. Salut Ajacques, J'ai téléchargé et écouté l'interview de l'étudiant en droit dont tu parles et qui est contre la grève. J'ai noté quelques-uns de ces arguments (retranscrits de mémoire) : 1- il dit que les études universitaires concernent essentiellement les personnes issues de familles moyennes et aisées. Il poursuit en disant qu'à partir de ce constat, ces mêmes personnes ont, si je me rappelle bien, les moyens de payer leurs études ... aberrant ... Fa que celui ou celle issu d'une famille pauvre et qui aurait réussi, par on ne sait quel incohérence néo-libérale, à se rendre jusqu'à l'université doit faire avec ?? 2 - les étudiants québécois sont loins d'être les plus mal lotis au monde en terme d'aide financière aux études notamment. Il a tout à fait raison. Mais c'est un argument fallacieux : en effet, sur la base d'un tel argument et surtout d'une telle logique, le gouvernement québécois serait donc en droit, en toute légitimité et avec la bénédiction du peuple, de couper dans beaucoup de secteurs (santé, emploi, sécurité, technologies, etc) car dans ces derniers, le Québec est en effet AUSSI loin d'être le plus mal lotis dans le monde ! C'est la pure expression du néo-libéralisme encore une fois : on travaille fort pour être bon et quand on est bien partis pour l'être, on nous exige de faire encore une fois toujours plus avec toujours moins ... 3 - il mentionne aussi que les étudiants en droit - comme lui - sont des travaillants et qu'ils veulent se trouver des jobs rémunératrices une fois sur le marché du travail. Jusque-là, c'est limite mais ça passe encore pour moi ... Mais j'avoue que je perd ma contenance lorsqu'il rajoute que les étudiants d'autres départements aux jobs "moins rémunérateurs" (travail social, anthropologie), ce sont eux qui font la grève alors qu'ils ne rapporteront rien à la société !! En sociologie, il y a une conception de la société qui s'appelle le fonctionnalisme : ce courant prône rien de moins que "à chacun ce dont il est capable : ça prend autant des CEO que des balayeurs dans la rue". Ce cher étudiant serait sûrement un fonctionnaliste s'il avait été en socio et non en droit ... Mais c'est plus facile d'assumer son fonctionnalisme quand on est CEO que quand on balaie dans la rue. N.B. : les étudiants en médecine ont aussi voté pour la grève la semaine passée. 4 - enfin, il dit que les 103 millions coupés viennent des contribuables québécois et non des étudiants et donc, que ces derniers n'ont pas à agir comme s'ils voulaient récupérer quelque chose qui leur est dû. 1) un étudiant québécois contribuent aussi par ses taxes au budget de l'Etat 2) les prêts et bourses, comme tout autre mécanisme spécifique à une société démocratique, est un moyen de redistribution de la richesse sociale produite par toutes et tous sans exception. Remarque personnelle : cet étudiant, il n'aurait pas par hasard sa carte de membre du PLQ voire du Parti Conservateur ? O'Hana
  24. Merci d'avoir nuancé tes propos Joey Je suis en effet d'accord avec toi présenté de cette manière. Il est bien sûr qu'après cela, il y a celles et ceux qui ont la chance de s'éclater professionnellement et leur travail est même un loisir pour eux et ceux qui considèrent leur emploi comme une job alimentaire. Il y a de quoi faire une chronique ... Merci de l'idée Joey ! O'Hana
  25. Salut Stadak, Oui, ce sujet a été indirectement abordé dernièrement sur le forum mais il est toujours bon de réveiller plusieurs fois une conscience un peu endormie J'applaudis aussi ce mouvement de collectivité d'autant plus que la CASSE a eu l'heureuse surprise de recevoir récemment l'appui de Michel Chartrand. Et vous la gang, le portez-vous votre petit carré de tissu rouge ? O'Hana
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