O'Hana

Salut la gang, Le problème du système de retraite du Québec est le veillissement de la population : 2013 devrait en effet marquer l'année au Québec, en chiffres absolus, du déclin de la population active (et non de l'empire américain ). En effet, le rapport entre le nombre de travailleurs et le nombre de retraités dégringolera rapidement pour passer de 4 pour 1 à 2 pour 1 (source : l'Actualité de février 2005). Ca signifie donc pressions encore plus grandes sur les prestations de retraite. Les générations à venir vont alors plus que certainement devoir payer les prestations des retraités plutôt que de réellement cotiser à leurs propres retraites. Sans oublier qu'un vieillissement de la population entraîne aussi une plus grande pression sur les sytèmes de santé et sur les finances publiques (qui elles, gèrent les prestations publiques de retraite dont parlent Freeman2000). Moralité : achetez des REER Moralité 2 : voilà pourquoi les immigrants sont très demandés au Canada tel Zorro arrivant avec son lasso et son grand chapeau hi hi O'Hana (c'est vendredi, veille de fin de semaine !)

Salut la gang, Je ne connais malheureusement pas assez les civilisations amérindiennes pour pouvoir étayer comme tu le souhaiterais certainement Dominos27 ... Toutefois, il est clair dans mon esprit qu'à partir du moment où une gang de personnes s'installe quelque part, s'y épanouit, se forge sa propre identité et connaît une durée de vie suffisante pour qu'on puisse "périodiser" cette dernière, une histoire se crée. Et, à mon sens, c'est le cas des amérindiens : au même titre que les européens, les arabes ou les chinois notamment. N'oublions pas que l'Histoire (avec un grand H) a souvent été écrite par les vainqueurs ... Ben moi, je me fais le porte-parole de l'océanocentrisme !! Au contraire, je pense. Géographiquement, l'Europe est un carrefour des migrations : le brassage culturel a donc été intense à mon avis. Quoi de plus beau, par exemple, l'intégration de l'architecture maure en Espagne dans la culture hispanique. Même critère géographique pour les pays qualifiés sois-disant "neufs" : Amérique du Nord, Australie, etc. Les océans ont constitué, pendant longtemps, des obstacles naturels à des migrations et donc, à un brassage ethnique et culturel. Ce n'est que la technologie (et dans une moindre mesure, le désir de créer des empires) qui a su briser ces obstacles : les pays cités précédemment ne sont-il pas d'anciennes colonies britanniques ? Mais il est vrai que la diversité culturelle est probablement mieux opérée dans ces "nouveaux pays" : mais c'est un signe des temps tout simplement. Aujourd'hui, un immigrant au Canada n'ira pas tuer l'indien du coin pour s'approprier un lopin de terre ; il va aller à sa rencontre pour découvrir sa culture. ca aide pas mal pour une diversité culturelle plus épanouie je pense ... O'Hana

Salut la gang, Pour répondre à la demande de Freeman2000, voici un copié/collé du post que j'avais écrit dans la section "Témoignages en région" : Professionnellement, l'Estrie est partagée entre les entreprises de services et celles de production de biens. Les plus gros employeurs (en vrac) sont : - l'Université de Sherbrooke (5000 employés) - BRP ou Bombardier Produits Récréatifs (sea et skidoo) à Valcourt - Shermag (fabrication de meubles) avec des usines un peu partout mais siège social à Sherbrooke - Cascades (produits papier) à East Angus - Sargummi (produits caoutchouc) à Magog - Dettson (circuits électroniques) à Sherbrooke Notez que plus de 80% des entreprises estriennes sont des PME (20 employés et moins) : il est donc plus pertinent de faire de la recherche d'emploi à ce niveau mais on peut bien sûr taper dans les grosses. Selon IMT d'Emploi-Québec, environ 60 000 emplois à combler en Estrie d'ici 2007 (45% de création d'emplois et 55% de remplacements pour départs à la retraite ; 70% de ces emplois demandent des qualifications d'ordre secondaire professionnel et/ou collégial technique). O'Hana PS : pitié, ne m'appelle pas "monsieur" O'Hana Freeman 2000 mais O'Hana tout court, merci !

Ia orana la gang, Cool vos réactions à la chronique ! Le fait que je n'ai pas encore d'enfants me rend la tâche plus facile : être parent, j'aurai, c'est certain, davantage cette préoccupation très légitime de vouloir ce qu'il y a de mieux pour mon enfant. Ceci dit, cela ne m'empêche pas de vouloir, déjà pour moi-même, réussir MA vie avant de réussir DANS la vie Oui tu as tout à fait raison Kathy, des micro-projets de ce genre existent parmi la panoplie de services que proposent Emploi-Québec et il faut d'ailleurs les encourager le plus possible. Ceci afin de proposer d'autres alternatives aux jeunes que LA voie de la réussite professionnelle unique et conformiste. Ben marci ben ! Je terminerai en rajoutant que les systèmes économiques occidentaux actuels ont un défaut majeur (parmi d'autres ...) : celui de faire quelque chose avec la main droite en ignorant complètement ce que fait la main gauche. Voire, pire, en se foutant carrément de ce que fait l'autre main. Ex : - les taxes sur les cigarettes financent les soins hospitaliers des personnes mourant de cancer du poumon - l'Etat taxe l'essence et doit investir massivement dans la sécurité routière pour freiner la hausse des décès reliés aux accidents de la route - l'Etat impose un impôt sur les bénéfices des entreprises mais en retour doit financer des programmes de réinsertion, d'employabilité et d'assistance-emploi Tout cela manque de cohérence : comme si l'Etat était deux personnes, l'une creuse un trou alors qu'en même temps l'autre rejette la terre dans le même trou ... Un cercle vicieux qui s'auto-alimente dont l'enfant que j'ai été et l'enfant que j'espère avoir un jour a payé et paiera le prix. Eddy

Salut, Pour immigrer au Québec, il y a la possibilité de le faire sous plusieurs statuts dépendamment du projet qui vous amène ici. Dans votre cas, ça serait le statut de gens d'affaires, d'investisseurs voire de travailleur autonome. Toutefois, je vous suggère de présenter officiellement votre demande sous le statut de travailleur qualifié. En clair : je prétend être un travailleur possédant des compétences, des qualifications et une formation que je souhaite mettre au service des entreprises québécoises. En effet, la procédure est beaucoup plus simple et moins contraignante en termes de conditions sous le statut de travailleur qualifié ... et une fois résident permanent au Canada, rien, absolument rien ne vous empêchera d'ouvrir un commerce au Québec. À titre d'investisseur, de travailleur autonome ou de gens d'affaires, on pourrait exiger que vous fournissiez un plan d'affaires détaillé, des capitaux conséquents et toute autre gentillesse de ce genre. Plus de détails sur le site de Citoyenneté et Immigration Canada. Et spécifiquement au Québec, il faudra faire une demande de CSQ auprès de la Délégation Générale du Québec. O'Hana

Bien sûr que ce n'est pas un pays neuf : je ne vois pas, pour ma part, où est le doute ... Les amérindiens étaient là quand Colomb et plus tard Cartier sont arrivés sur les continents américains. Ces mêmes amérindiens avaient développé des civilisations, connu des guerres, développé des rites sociaux et religieux, connaissaient même l'astronomie. En faut-il davantage pour qu'un lieu développe une Histoire ? Bien sûr, cette Histoire n'a pas eu les mêmes répercussions sur l'Histoire de l'Humanité au même titre que les civilisations européenne, arabe ou chinoise par exemple. Mais elle a contribué à l'Histoire au même titre que toutes les autres. Après ce sont des considérations sociologiques, démographiques et économiques qui ont fait en sorte que l'Europe, par exemple, a pris davantage "d'ampleur". Est-ce qu'on se demanderait aussi si l'Australie, la Nouvelle-Zélande ou l'Indonésie sont des pays neufs ? Évidemment non, respectivement : aborigènes, maoris et javanais. Et ce, bien avant que les occidentaux n'arrivent pour en faire des comptoirs commerciaux, des bagnes puis finalement des colonies. Il y a un certain eurocentrisme latent parfois dans le forum ... O'Hana

Salut la gang, Ha ha, c'est drôle mais c'est exactement ce que m'a dit une immigrante en francisation une fois (j'en parle d'ailleurs dans une de mes chroniques passées). C'est vrai que ça a tout l'air d'une mafia organisée et légalisée : les ordres professionnels exigent une mise à niveau refilant ainsi de la clientèle aux universités ou cégeps et la province se dote alors d'une armée de professionnels encore plus qualifiée à moindre frais ... Il y a donc des lobbying que le gouvernement du Québec lui-même ne peut pas défaire à lui tout seul. Mais il faut comprendre le Québec : à mon sens - les pure laines corrigez-moi au besoin - cela fait partie d'un grand mouvement de réappropriation de soi du peuple québécois datant de la Révolution Tranquille, qu'on pourrait résumer par le "nous serons maîtres chez nous" de Lesage. C'est une intention louable mais même une telle intention peut aboutir aux pires conséquences ou incohérences que vous listez sans problème. La différence n'a pas toujours que des bons côtés, c'est sûr ... Mais un tel projet de réappropriation ne se mesure pas au temps d'une vie, mais bien en générations : si ce n'est pas vous qui en profiterez, ça sera vos enfants (ça vous fait une belle jambe me direz-vous mais bon, on se console comme on peut hein ) Pour ceux qui écoutent cette série que je trouve excellente - "Minuit, le soir" sur Radio-Can - un des personnages est un immigrant roumain, psychologue de son état, et qui se retrouve technicien de surface au Québec. Il y a donc une conscientisation à quelque part de ce phénomène, faut un début à tout ... O'Hana

Protectionnisme plutôt ... Comme je le dis aux immigrants en francisation que je rencontre au collège de Sherbrooke : "vous n'avez pas immigré au Canada : vous avez immigré au Québec. La différence est subtile mais majeure." L'éducation et la réglementation des profession est une compétence d'ordre provinciale si je me rappelle bien : ce qui est donc vrai dans une province ne l'est pas nécessairement dans celle d'à-côté. Le Canada n'est pas un pays mais une confédération - à la différence de la France - et tu en vois les effets directement sur toi sur le sujet des ordres professionnels. le message vire limite sujet sur le souverainisme québécois à mon sens. Dans tout mouvement nationaliste, il y a du bon comme du moins bon et il faut comprendre le raisonnement des gens qui sont nés et qui vivent ici alors que nous, nous sommes des immigrants. Donc, par nature, susceptibles de bouger si ça fait pas notre affaire : la perspective est donc toute autre O'Hana

Ce sont deux idéologies différentes que tu mets en comparaison ici SoniaUSA : L'une républicaine (au Canada) qui cherche à donner au citoyen tous les moyens pour l'aider à bien vivre sa vie (approche très sociale). L'autre libérale (USA) où on considère que l'Etat doit intervenir le moins possible pour aider justement le citoyen à bien vivre sa vie (donc, l'argent devient pratiquement le seul critère). Même objectif mais résultat diamétralement opposé : le Canada croule sous la lourdeur de son système comme l'indique Lapin mais peut se targuer d'offrir un filet social universel ... Les USA n'ont pas de files d'attente mais laisse 40 millions de ses citoyens sur le carreau. Un compromis ? Système à deux vitesses mais, idéologiquement et éthiquement, pas très solide comme idée. C'est là, à mon sens, l'un des noeuds du problème : trouver l'équilibre entre quantité (nombre suffisant de professionnels) et qualité (garantir un service professionnel). Sachant que le budget de l'Etat n'est pas extensible à l'infini (pour parler des médecins) et qu'il a d'autres priorités. En tout cas ... O'Hana

Salut la gang, Je ne le trouve pas cet homme plus grand que nature : il ne fait que ce que chacune et chacun d'entre nous devrait faire (moi le premier) normalement. Je me rappelle cette phrase d'Étienne de La Boétie : "ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux". Relevons-nous alors que diable et nous serons aussi grand que Pops ! O'Hana

Salut la gang, N'oublions pas que le Québec est un Etat de droits ... En ce sens, il a créé des mécanismes pour réglementer et réguler les professions dans le cas qui nous intéresse : personne ne peut donc, unilatéralement, décider de faire des choses sans être doté au préalable des pouvois nécessaires en ce sens. Ainsi, le gouvernement du Québec a confié à l'Office des Professions le soin de réglementer les professions. Cet office, à son tour, à confié à différents ordres professionnels le mandat de réglementer les professions sous leurs responsabilités. L'objectif étant évidemment de protéger le public en lui assurant une qualité de services. Bon, ça c'est pour la belle théorie. Dans les faits, c'est clair qu'il y a une grosse incohérence. Mais nous avons affaire ici à de grosses structures administratives (gouvernement, office, ordres) qui, par définition, ne sont pas reconnus pour être très proactifs ... Par ailleurs, comme le suppose Lapin, il y a aussi des intérêts en jeu : chacun défend son tit carré de sable jalousement, même si ça crée un tort évident au niveau de la collectivité générale. Les émissions Zone Libre et Enjeux - pour ne citer qu'elles - remettent régulièrement le sujet sur la table. Bref, tout le monde crie haut et clair pour que les choses bougent mais personne ne veut s'avancer ... C'est dramatique mais ptete que ça prendra encore un fois un gros scandale avec des morts pour que le gouvernement se bouge enfin. O'Hana

Oui, bien sûr En autant qu'il ne parle pas du tout de son projet de retourner aux études dans son projet d'immigration au Canada. Un résident permanent est recherché pour la valeur contributive immédoate qu'il peut apporter au pays et non pour la charge qu'il peut représenter en étant étudiant par exemple. Une fois résident permanent et au Canada, il pourra alors reprendre ses études sans problème et sans que l'immigration ne lui tombe dessus. Avec des études secondaires, les études au niveau collégial lui seront accessibles en autant qu'il satisfait les conditions d'admission et probablement qu'il devra faire une équivalence de ses études secondaires. O'Hana

Salut Mima, Désolé que tu n'aies pas davantage de réponse, pour ma part, je n'avais pas vu ton post. J'ai une toute petite expérience avec les itinérants car j'ai fait un stage comme conseiller dans un organisme communautaire durant mes études ici. Comme l'écrit Ayyur, il y a de multiples raisons pouvant expliquer ce "choix de vie" ... De ce que j'ai pu en voir, c'est globalement un refus de se conformer au système qui motivent la plupart des itinérants que j'ai rencontré à Sherbrooke. Bien sûr, ils ne se lèvent pas un beau matin en se disant "je suis écoeuré", puis vendent tout et s'en vont avec leur balûchon au gré des rues ... Souvent à l'origine, il y a une perte d'emploi difficile à gérer, une séparation, parfois le décès d'un être cher et après tout s'enclenche comme dans un cercle vicieux (dépression, tendances suicidaires, troubles mentaux, etc). Avec cette "clientèle", on ne parle pas d'employabilité mais davantage de pré-pré-pré-employabilité : en clair, pas de c.v. ni de préparation aux entrevues mais tout d'abord, simplement se voir comme travailleur, revaloriser le concept de travail dans leur esprit, imposer une présence régulière aux rencontres pour restaurer la ponctualité, la discipline personnelle, les aider à avoir de petits projets (prendre une marche pour le simple plaisir de marcher, reprendre contact avec d'anciens amis, etc) pour les remettre en action. Le plus dramatique je crois est de voir de plus en plus de jeunes itinérants : ils sont autant le fruit de la société occidentale dans laquelle nous vivons que le travailleur que je suis ou le PDG d'une multinationale. O'Hana

Salut Léa, Essaie effectivement à l'hôtel de Ville : il s'y trouve ce qu'on appelle des agents assermentés qui certifient conforme les documents (il y a des frais). Dans les universités aussi (service à la vie étudiante). O'Hana

Immigrer.com ... c'es comme Jean Coutu : on y trouve de tout, même des amis ! Sans rancune Laurence Eddy

Même chose que toi Yagami, Sauf la vaisselle sale qui habite depuis trois jours l'évier ... Je ne suis pas capable de la laisser plus d'une journée grand maxi. Il y aurait peut-être avoir oublié une fois mon chat sur la galerie pendant toute une journée ... en hiver O'Hana

Salut la gang, Je me rappelle un article dans l'Actualité qui traitait justement de la présence des femmes sur le marché de l'emploi : le journaliste avait interrogé une chirurgienne cardiologue (l'une des trois seules québécoises dans cette profession je crois) et elle avait eu ce mot qui résume beaucoup de choses selon moi : "quand il n'y a plus de lait dans le frigo, vous pensez que c'est qui dans mon couple qui va penser en acheter ...?" Alors l'instinct maternel pourrait-il expliquer cet état de fait ? (quand le petit est malade ou qu'il faut aller voir son institutrice en urgence à l'école, etc), je trouve cet argument pas mal réducteur car, finalement, ça déresponsabilise beaucoup l'homme dans le couple ("ma blonde s'en occupera ben mieux que moué"). La seconde guerre mondiale a permis aux femmes d'entrer massivement sur le marché de l'emploi (faire tourner le moulin pendant que le chum était au front mourir pour le Canada !). Mais la Révolution Tranquille a permis un développement énorme du secteur tertiaire (inité par les services publics avec l'allocation familiale, la régulation des naissances, etc) ce qui a offert un terrain d'excellence pour les femmes de se maintenir sur le marché de l'emploi. Sauf que le secteur tertiaire est réputé pour avoir des conditions de travail beaucoup moins intéressantes, de la précarité et des salaires bas (cf. coordination de la condition féminine au Québec du MEQ) comparativement au secteur des biens. Bref, un mouvement positif à la base mais qui s'est comme genre style sclérosé et les femmes sont pognées avec ... Mais c'est pas irréversible !! O'Hana

... et les Amérindiens ? O'Hana

... En effet, certains prétendent même que parce que les femmes sont moins fortes physiquement, qu'elles auront "forcément" des interruptions dans leurs carrière (maternité, femme au foyer, etc) et qu'elles représentent le plus souvent qu'autrement le second salaire dans le couple, il est donc alors totalement justifié qu'elles doivent se contenter d'emplois précaires, mal payés et aux conditions pourries. Chercher à transformer une inégalité sociale flagrante en une justification d'une logique somme toute inévitable, c'est d'un cynisme ahurissant et ça ne tient pas pentoute la route intellectuellement parlant (alors, éthiquement, je n'en parle pas même pas). O'Hana

Salut, Si encore cette inégalité ne concernait que les montréalaises ... Si encore elle ne concernait que les québécoises ... Que les canadiennes ... ... la situation ne serait alors pas si pire mais ce n'est pas le cas malheureusement. O'Hana

Salut la gang, Je traîne sur le forum depuis bientôt trois ans mais je suis devenu membre que depuis deux ans, en fait, au jour où j'ai reçu ma lettre de retrait de visa et j'étais déjà au Canada depuis un bout. J'avais donc déjà ma vie bien installée ici quand j'ai commencé à intervenir sur le forum : pas donc connu la fameuse transition du départ puis de l'arrivée ici qui pourrait expliquer la présence moins prononcée de forumistes comme le mentionne Laurence. O'Hana

Et aucun participant ...? Il me semble que, tout en étant certes quelque peu différente, l'immigration d'un homme seul revêt aussi une certaine dimension au moins égale à celle d'une femme. Et pour reprendre Hicoune, mio je dis ça, je dis rien hein ... O'Hana PS : à moins que vous ne prévoyiez un débat ultérieur genre "ILS ont immigré en solo". Dans ce cas-là, oublie mon message Laurence !

RDS aurait pu se déplacer au moins pour faire un reportage sur cette game de hockey d'immigrants ... J'aime particulièrement la conclusion de ta chronique. Eddy

Salut la gang, Plusieurs universités québécoises proposent des MBA pour cadres en exercice, c'est-à-dire pour des gestionnaires ayant des fonctions de management et d'encadrement et qui n'ont pas de MBA nécessaire pour poursuivre l'évolution de leur carrière. Il n'est donc pas rare de voir des étudiants d'un certain âge ou d'un âge certain retourner sur les bancs d'école. Je crois que l'important dans ton cas Tarikus est de savoir (si tel n'est pas encore le cas bien sûr) précisément la pertinence de faire un MBA à la lumière des objectifs professionnels que tu comptes poursuivre une fois au Canada. Un MBA, comme toute formation, ne vaut rien s'il n'est pas mis en valeur dans un objectif de carrière : il devrait donc être pertinent, réaliste, approprié et congruent avec surtout tes qualités, intérêts et aptitudes. Le Québec souffre aussi de surdiplômation malheureusement. Bonne chance ! O'Hana

Salut Nohadra, Qu'elle dépose de l'argent sur ton compte serait une bonne chose effectivement : cela te permettrait de disposer de cet argent librement et directement sans devoir passer par elle pour vivre financièrement au début de ton arrivée au Canada. Par ailleurs, certainement qu'une lettre d'attestation sur l'honneur de ta mère indiquant qu'elle pourvoiera à tes besoins financiers durant une période X et sur tel et tel élément serait également un bon atout supplémentaire dans ton dossier. Un ami avait fait cela dans sa demande de visa d'étudiant et cela avait très bien passé auprès de l'ambassade (bon, c'est sûr qu'entre une immigration permanente et un séjour pour études, il y a une grande différence mais quand même). O'Hana