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Pandore

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    Pandore a reçu une réaction de CatHell dans Interdiction du port de signes religieux - Charte des valeurs québécoi   
    C'est lamentable ! Dans un pays occidental, on acceptera qu'un chrétien se convertisse à l'islam. Mais dans ces pays d'intolérance, on n'accepte aucune autre religion que celle dictée par des extrémistes. 1 an et demi de prison ! Mais quel crime a-t-il donc commis ???
    Certains ne réalisent vraiment pas la chance de vivre dans des pays où la religion ne dirige pas nos vies, où nous sommes libres de penser et de croire en ce qui nous semble juste.
  2. J'aime
    Pandore a réagi à MicheldeMtl dans Interdiction du port de signes religieux - Charte des valeurs québécoi   
    Ben tu vois ce n'es pas si difficile a me suivre
    J'ai demandé a des muzz qui manifestaient à la Place Émilie-Gamelin ce qu'ils pensaient des lois liberticides qui violent les articles de la Charte universelle des droits de l'homme dans leurs bled d'origine (Maroc, Algérie) réponses : détournement du sujet, détournement du regard, argument qu'en terre musulman c'est différent. Bien sur chez les kouffars il faut demander total liberté en ce qui concerne la religion mais au bled ils trouvent normal de restreindre la liberté de conscience.

    Voilà tu peux me suivre maintenant.
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    Pandore a réagi à Equinox dans Interdiction du port de signes religieux - Charte des valeurs québécoi   
    Un peu de formation historique pour les futurs immigrants :

    Texte de Grand Mère Johanne Chayer:

    ''J'aurais voulu aller rencontrer ces femmes musulmanes à Hérouxville pour partager leur culture et leurs recettes, mais surtout pour profiter de l'occasion de leur expliquer notre devise je me souviens.

    Je me souviens que, dans mon jeune âge, nous ne pouvions pas entrer à
    l'église sans avoir un voile ou un chapeau sur la tête.
    À cette époque, je me souviens aussi que c'était aussi un péché mortel de manger de la viande le vendredi.

    Dans la même décennie, je me souviens que ma mère a été chassée de l'Église parce qu'après avoir mis au monde quatre enfants, elle ne voulait plus en avoir d'autres.
    Je me souviens que pour cette raison, le pardon de ses fautes lui était refusé par l'Église à moins qu'elle ne laisse son corps à son mari, avec ou sans plaisir, au risque d'atteindre la douzaine.
    Je me souviens qu'elle a refusé et qu'elle a quitté l'Église comme beaucoup d'autres femmes de sa génération.
    Je me souviens que ma mère s'est ensuite séparée de mon père et que nous sommes devenus la cible des regards et des commentaires désobligeants de notre paroisse.
    Cependant je me souviens qu'à la suite de sa séparation, nous avons vu le collet romain sur la table de nuit. Le prêtre voulait-il tester les moyens de contraception de l'heure ? Dans la même décennie, je me souviens que la cousine de ma mère a obtenu le divorce et qu'elle a reçu du même coup son excommunication de Rome.
    Je me souviens que quelques années à peine avant ma naissance, les femmes ont obtenu le droit de vote et en même temps le droit d'être considérées comme des citoyennes à part entière dans la société.

    Je me souviens que lorsque j'étais jeune, nous devions nous aussi, comme pour les religions musulmane et autres, prier sept à huit fois par jour. La messe à tous les matins, une prière avant le déjeuner, une prière en entrant en classe, une au diner sous le coup de l'Angélus, une autre avant la classe de l'après-midi, les grâces au souper, le chapelet en famille avec le Cardinal Léger et une dernière prière avant d'aller au lit. Il y avait le mois de Marie, les Vêpres, etc.. Nous avions aussi de longues périodes de jeûne avant Noël (l'Avant), avant Pâques (le Carême). Je n'ai pas dit non plus que nous devions porter le deuil durant un an et moins selon le degré de parenté de la personne décédée.

    Je me souviens que, tour à tour, ma mère et ma belle-mère ont vu une opération urgente retardée en attendant que leur mari respectif, de qui elles étaient séparées de fait et non légalement, apposent leur signature pour autoriser leur intervention chirurgicale.

    Devenue adulte, je me souviens que grâce aux pressions de la génération précédente, j'ai eu accès aux premiers moyens de contraception qui m'ont permis de restreindre le nombre de mes propres rejetons.

    Je me souviens aussi qu'il n'était plus un péché de manger de la viande le vendredi. Je ne sais pas ce qui est arrivé à ceux qui sont allés en enfer. J'espère qu'on les a rapatriés.

    Devenue adulte, je me souviens avoir travaillé dans des environnements traditionnellement réservés aux hommes. je me souviens des frustrations de ne pas avoir été traitée au même titre que les hommes dans les entreprises et surtout dans la vie en général.

    Je me souviens qu'après avoir eu un fils, je ne voulais plus d'autres enfants de peur que ce ne soit des filles, par solidarité et parce que le travail qui restait encore à faire pour atteindre l'égalité était énorme. Je me souviens des efforts que beaucoup de femmes ont dû déployer pour se faire reconnaître et pour obtenir des postes administratifs de haut niveau. je me souviens du militantisme de beaucoup de femmes qui ont travaillé d'arrache-pied pour obtenir l'équité dans notre pays comme politicienne, au sein des chambres de commerce, des syndicats, du Conseil du statut de la femme, etc.

    Je me souviens qu'il a fallu plus de cinquante ans d'efforts collectifs pour nous libérer de l'emprise de l'Église et de la religion sur nos vies. Je me souviens qu'il a fallu plus de soixante ans (1940 à 2006) pour obtenir l'équité salariale et que ce n'est pas encore fini. Mes soixante ans font que je sais que rien n'est acquis dans la vie et qu'il faut maintenir voire redoubler nos efforts pour ne pas perdre le résultat de tous ces labeurs. Je ne suis pas raciste, cependant, lorsque je vois d'autres ethnies, imprégnées par leur religion contrôlante, vouloir s'imposer dans notre société, j'ai peur. J'ai peur parce que ces hommes et ces femmes ne savent pas quel chemin nous avons parcouru. De plus, les jeunes québécoises qui embrassent cette religion qui voile les femmes ne se souviennent pas. C'est donc par ignorance qu'on explique leur choix. Aucun animal dans la nature à part l'homme, n’habille sa femelle par dessus la tête. Je suis maintenant une grand-mère de quatre merveilleuses petites filles et j'ai peur. J'ai peur lorsque je vois une femme voilée travailler dans un CPE ou dans nos écoles ou encore lorsqu'on y laisse un enfant porter le Kirpan. Nous nous sommes débarrassés de tous ces symboles religieux et voilà qu'ils reviennent à l'endroit même où l'éducation de notre nouvelle génération est cruciale et à la période à laquelle on doit inculquer les principes fondamentaux de vie en société à nos enfants. La tolérance envers ces symboles religieux que sont le voile, le Kirpan, le turban dans les CPE, dans nos écoles et dans nos institutions en général est un manque de respect pour les générations précédentes qui ont travaillé si fort pour se retirer de l'emprise de la religion sur nos vies.

    Vous ne vous souvenez pas ! Moi, je me souviens et à cet égard, je n'ai aucune tolérance et je ne veux aucun accommodement par respect pour ma mère, ma tante et pour mes petites filles.
    Je me souviens que la charte des droits et libertés permet à chacun de pratiquer la religion de son choix, mais de grâce que cette religion demeure dans la famille. Le port du voile dans la religion musulmane est pour nous la démonstration la plus importante de la soumission de la femme et c'est cela qui nous fait peur et qui nous choque parce qu'on se souvient.
    On se souvient que ce symbole existait il y a cinquante ans et on ne veut pas revenir en arrière.

    Je me souviens surtout que lors de la Révolution tranquille, les communautés religieuses ont suivi tout naturellement l'évolution de notre société en se laïcisant. Elles ont troqué, sans qu'on le leur impose, leurs grandes robes noires et leurs voiles dans le cas des femmes pour des habits civils sans pour autant renier leur foi et sans cesser de prier. Plusieurs de ces personnes sont encore vivantes aujourd'hui. Doit-on leur dire qu'elles ont évolué à tort et qu'elles ont fait tous ces efforts pour tomber dans l'oubli ? Que l'on prie Jésus, Mahomet ou Bouddha m'importe peu, mais nous nous sommes battus, québécois et québécoises, pour que notre société soit laïque. Nous nous sommes battues, québécoises, pour obtenir l'égalité du droit de parole entre les hommes et les femmes autant que pour l'égalité des chances au travail.

    Souvenez-vous que si vous avez immigré au Canada et surtout au Québec, c'est pour faire partie d'une société ouverte qui vous donne sur un plateau d'argent tous les acquis que les générations précédentes ont obtenus particulièrement au chapitre des droits des femmes. Je veux croire aussi que c'est par ignorance de nos traditions et de nos coutumes et non par manque de respect que les femmes musulmanes veulent montrer au grand jour voir imposer ce symbole de leur croyance qu'est le voile. Peut-être que notre société va trop loin avec ses libertés. Mais, le balancier doit s'arrêter au milieu et non régresser jusqu'au point de départ.

    Il faut se souvenir. L'intégration à une société commence par le respect de ses traditions et de ses coutumes ainsi que par le respect envers ses citoyens et citoyennes qui ont participé à l'exercice. Peut-être que nos livres d'histoire ne se souviennent pas ou bien qu'ils n'ont simplement pas été mis à jour. C'est donc la responsabilité du gouvernement d'appliquer notre devise «je me souviens » à notre Histoire et d'intégrer à cette Histoire les efforts de nos générations précédentes pour atteindre la société d'aujourd'hui et surtout de s'assurer que la génération montante s'en souvienne. C'est aussi la responsabilité des organismes d'accueil aux immigrants de leur faire connaître cette devise du Québec « je me souviens » afin que ces nouveaux arrivants ne pensent pas que nous sommes racistes simplement parce que l'on s'en souvient et qu'on ne veut pas imposer à notre progéniture d'avoir à reprendre les mêmes débats qu'il y a cinquante ans. En terminant, pour commenter le sondage du journal La Presse d'hier sur les musulmans heureux de vivre chez nous, je dis que même et surtout si les femmes voilées que l'on retrouve dans les CPE ainsi qu'ailleurs dans nos institutions font partie de cette majorité heureuse de vivre en notre terre, alors cette majorité m'incommode pour tous les arguments que j'ai soulevés précédemment.

    Grand-mère Johanne
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    Pandore a reçu une réaction de dentan dans Interdiction du port de signes religieux - Charte des valeurs québécoi   
    Bien sur, c'est la vieille dame la méchante, tu n'y étais pas mais tu discrédites les propos rapportés. Quelle tolérance ! Quelle ouverture d'esprit !
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    Pandore a réagi à sandy81 dans Partir sans visa et rester au Québec ensuite   
    LOL !!!! La chose la plus stupide que j'ai lu ici !
    Arretez donc tous de croire que RIEN ne va en France et que RIEN n'est bien. On est pas un pays où il y a le plus de problème !
    Quand je vois ce que ce forum est devenu et les gens qui veulent immigrer..... cela ne me donne plus envie de jaser avec du monde pareil et encore moins de tomber nez à nez sur eux au Québec !
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    Pandore a réagi à yow_lys dans « En matière de cuisine, le Québec n’a rien à envier à la France »   
    Ben c'est surtout que ce genre de titre en dit beaucoup.... "en fait les québécois n'ont rien à envier à la france". Cela veut dire que l'auteur prend pour acquis qu'ils envient la France. Forcement vu de France on ne peut pas imaginer que parfois les gens en ont rien à cirer de la gastronomie française. que parfois les gens arrivent à ne pas se morfondre dans le désespoir de ne pas avoir le privl`ge d'être baigné dans la gastronomie française. D'un autre côté... si ils envient la France c'est qu'il y a une bonne raison... pour la gastronomie la France est effectivement enviable. La France y a plein de chose pour lesquelles on doit revoir notre copie.... sur la bouffe c'est quand même plutôt un très gros point fort.

    Ce genre d'expression d'ailleurs on la dira seulement des pays où la gastronomie est moyenne... ou plutôt supposée moyenne. Un français ne dira jamais que les espagnols ou les libanais n'ont rien à envier à la France... on le dit toujours pour les pyas où le doute est bien réel comme:
    "Les anglais n'ont finalement rien à envier à la France"
    "Les suédois"
    "Les ricains"

    Alors si on réfléchi profondement à la phrase en fait l'auteur loin de dire simplement "Le Québec regorge de petits trésors gastronomiques" (ce qui est vrai!), elle dit pour qui sait comprendre la finesse des parisiens (sic).

    "Je suis super cool car contrairement aux autres français qui pensent que le québec c'est pas top pour la cuisine (les autres sont toujours des cons.... y a rien de pire que d'être comme les autres) et bien moi je vais faire voir que je suis super branchée et qu'en fait ben ouais c'est pas terrible.... enfin pas aussi génial que notre cuisine bénie des Dieux... mais bon on peut aussi trouver des choses bien quand on est pas un mouton de touriste."

    bref amusant

    Surtout à parler des grand chefs et des fromages à 80$ le kilo... Va dans l'équivalent d'un café de l'église qui te sort une blanquette, ou un steak frite pour moins de 15EUR ici c'est poutine roteux. miam....

    Mais là n'est pas la question.... si les gens aiment manger une poutine.... autant que des français aiment s'avaler un Kebab... pourquoi croire que ceux-ci se comparent?!
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    Pandore a réagi à yow_lys dans « En matière de cuisine, le Québec n’a rien à envier à la France »   
    pffffff.....
    bis repetitat ad nauseam. Encore un article à la rue89....

    Ben ouais on peut bien manger au québec et bouffer de la merde en France.Mais bon encore un article qui fait voir le côté maso des français qui aiment surtout s'auto-dénigrer même dans ce qu'ils ont de mieux de façon incontestable, autant que cette volonté indécrotable de se comparer au goliath de la gastronomie des Québécois.

    Passage délicieux sur le vin, ou en gros ils disent... à ben ouias y a des bon vins aux québec... bon y a un blanc qui est bon et le rouge c'est de la merde (quelle surprise!). Ouais vraiment.... délicieux article.

    Pour info ceci n'est pas unarticle, mais un post de blog.
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    Pandore a réagi à l'Auvergnat dans « En matière de cuisine, le Québec n’a rien à envier à la France »   
    On peut manger très bien au Québec, c'est sûr. Maintenant entre ce qui est faisable et ce qu'il se fait en pratique, y'a une marge...
    De la a comparer avec la France, faut pas non plus exagérer! Oui il y a 2-3 bons fromages québécois (pour 1973473 marques dégueulasses de Cheddar mauve ou orange sans oublier le cheese ch'sais pas quoi en aérosol) mais bon, allez voir n'importe quel magasin en France et on en reparle...pareil pour les vins....
    La culture est différente, les contraintes aussi, pourquoi vouloir sans cesse vouloir dire que c,est aussi bien qu'en france? Ce ne sera jamais le cas, c'est comme ça....C'est fatiguant et stérile.
  10. J'aime
    Pandore a réagi à caroline77 dans Familles, attention !   
    Mon mari paye encore tout, pourtant on est fin septembre.



    Je suis contente de ne pas être la seule à être tombée de haut.



    Elle a raison, tu joues sur les mots, je résume : ce qui compte, c'est le net, on s'en fout d'utiliser un terme X ou Y.
  11. J'aime
    Pandore a reçu une réaction de caroline77 dans Familles, attention !   
    C'est surement grâce à des gens comme toi que j'ai rencontré des français qui m'ont dit ne pas s'attendre à payer autant d'impôts au Québec. A force de vendre un Eldorado qui n'existe pas, on fait beaucoup de déçus ...
  12. J'aime
    Pandore a reçu une réaction de caroline77 dans Familles, attention !   
    Il est évident que je n'inclus pas l'assurance santé, par contre, les charges sociales ponctionnées par le gouvernement oui car elles le sont aussi en France. N'essaie pas de jouer sur les mots et de faire croire à des futurs immigrants qu'avec un salaire de 85 000 on paie 37% d'impôts ...
  13. J'aime
    Pandore a réagi à Blueberry dans Familles, attention !   
    A demander des pourboires... ...
  14. J'aime
    Pandore a réagi à kuroczyd dans Interdiction du port de signes religieux - Charte des valeurs québécoi   
    Un peu de chiffres...


  15. J'aime
    Pandore a réagi à kuroczyd dans Interdiction du port de signes religieux - Charte des valeurs québécoi   
    En Turquie, pays musulman, le voile est interdit dans les institutions publique.

  16. J'aime
    Pandore a réagi à LolotteA dans « En matière de cuisine, le Québec n’a rien à envier à la France »   
    Encore un sujet sur fond de comparaison franco-québécoise ou québéco-française... Fatiguant. !!
  17. J'aime
    Pandore a réagi à Un Canadien errant dans Y a-t-il trop de Français à Montréal ?   
    Un jour, va falloir se poser la question inverse: s'il n'y a que très peu de Québéquois (de souche) à Montréal?
    Blague à part, vous seriez tous surpris du nombre de questions similaires ces 30 dernières années à Montréal, au gré de l'actualité, des tempêtes politiques et des partis au pouvoir? Trop d'anglophones (discours ultra-nationalistes), ou d'Asiatiques (suite à des problèmes de criminalité et d'insalubrité), d'Italiens (pbs liés à la mafia), de «Noirs» et de Haitiens (gangs de rue), d'Arabes et de Maghrébins (islam et terrorisme), de juifs hassidim ultra-orthodoxes (problèmes entre autres à Outremont), etc.
    Ces questions sont légitimes mais en même temps superflues puisqu'aucun étalon de mesure objectif et concret n'existe pour y répondre. Le Chinatown n'aura de raison d'être que s'il y a des Asiatiques. Idem pour la Petite Italie, le Petit Liban ou le Quartier Latin, pour ne citer que ceux-ci.

    Le jour où la Communauté se posera la question que vous vous posez c'est qu'il y a un problème sérieux causé par la présence de quelques Français d'origine. Ce qui m'étonnerait grandement. Les Français, malgré tout ce qu'on pourrait leur reprocher, n'ont pas l'habitude de soulever de la «poussière» autour d'eux. Mais quelqu'un de mal intentionné trouvera toujours le moyen de vous dire qu'un Français où qu'il soit, c'est un Français de trop! Et la polémique repartira de plus belle...
    .................................
    Envoyé de kék'part...
  18. J'aime
    Pandore a réagi à Blueberry dans La réalité du marché de l'emploi québécois pour les jeunes diplômé   
    Le chômage des jeunes diplômés est un problème mondial. Ne pas s'imaginer qu'ici un jeune diplômé fraichement sorti du Cegep ou de l'université va trouver le job de ses rêves en 5 minutes. Même chose en France ou aux US.
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    Pandore a réagi à MicheldeMtl dans Nagui : Le FN au pouvoir pourrait me faire quitter la France   
    Intéressant cette vidéo, donc monsieur Nagui croit fermement que sa maman (nationalité française) le papa (nationalité égyptienne) auraient été empêché de migrer en France. Une affirmation gratuite et hautement hypothétique.

    Cependant ce qui est vraiment réel c'est que la France n'a pas de politique précise en matière d'immigration. Si la France avait une politique d'immigration précise comme le Québec e le Canada ce serait déjà très bien. Comme on sait le Canada et le Québec peuvent revoir le nombre d'entrées selon les besoins économiques, est-ce du Nazisme (National Socialisme) ?
    L'aide médicale d'État pour les illégaux est impensables pour les Canadiens et les Québécois
    Les expulsions d'illégaux se fait sans états d'âmes au Canada.
    Est considéré réfugié politique toute personne en provenance d'un pays que le Canada reconnait comme problématique les autres ? Niet

    Le Canada, les USA, le Mexique dans le cadre de L’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) les trois pays garde le contrôle de leurs frontières et facilitent l'échange de biens et services. C'est loin d'être une patente débile comme Schengen.


    Malika Sorel membre du Haut Conseil à l'intégration sous Sarkozy déclarait L’importance des flux migratoires, dans lesquels je range également le regroupement familial, a conduit à la reconstitution des sociétés d’origine sur le sol d’accueil. Dans ces conditions, l’intégration devient impossible et cela se vérifie facilement dans plusieurs pays européen non pas seulement la France.
    Madame Sorel avait également mentionné les conditions pour qu'un ressortissant européen puisse s'installer dans un pays autre que le sien dans UE,
    1- Un travail
    2- ou financièrement autonome
    Les Roms ne répondent pas a ses conditions.
    Au Canada sur les 600 Roms qui sont rentrés illégalement combien pensez-vous qui seront expulsés ?

    La France a besoin d'une politique d'immigration précise
  20. J'aime
    Pandore a reçu une réaction de Patrice Bouvart dans Nagui : Le FN au pouvoir pourrait me faire quitter la France   
    Je recentre le débat qui a largement dérivé ... Le sujet est : "Nagui : le FN au pouvoir pourrait me faire quitter la France".
    - la phrase est au conditionnel = aucune valeur sinon créer une polémique (il n'y a qu'à voir les réactions ici)
    - Y.Noah avait dit la même chose avec Sarkozy et il l'a fait : il vit maintenant en Suisse ...
    Alors que cet idiot de J.Halliday a dit "J'en ai marre de payer trop d'impôts, je me casse" et a finit en Russie.

    Que Nagui quitte la France est le dernier de mes soucis, par contre qu'un animateur (ou un acteur, chanteur, ...) utilise sa popularité pour menacer et influencer un vote, je trouve ça honteux et hors de propos.
    Chacun a sa liberté de penser, on n'a pas besoin de Nagui pour décider à notre place.
  21. J'aime
    Pandore a reçu une réaction de kuroczyd dans Nagui : Le FN au pouvoir pourrait me faire quitter la France   
    Je recentre le débat qui a largement dérivé ... Le sujet est : "Nagui : le FN au pouvoir pourrait me faire quitter la France".
    - la phrase est au conditionnel = aucune valeur sinon créer une polémique (il n'y a qu'à voir les réactions ici)
    - Y.Noah avait dit la même chose avec Sarkozy et il l'a fait : il vit maintenant en Suisse ...
    Alors que cet idiot de J.Halliday a dit "J'en ai marre de payer trop d'impôts, je me casse" et a finit en Russie.

    Que Nagui quitte la France est le dernier de mes soucis, par contre qu'un animateur (ou un acteur, chanteur, ...) utilise sa popularité pour menacer et influencer un vote, je trouve ça honteux et hors de propos.
    Chacun a sa liberté de penser, on n'a pas besoin de Nagui pour décider à notre place.
  22. J'aime
    Pandore a réagi à Un Canadien errant dans Un Canadien errant (ou l'art de réussir son immigration)   
    Bonjour à tous,
    Après 2 mois inscrit sur ce site, j'ai pu enfin techniquement ouvrir un sujet de discussion en «trafiquotant» les adresses IP, car les nouveaux inscrits vivant ou de passage dans certains pays (au Maroc, entre autres) sont interdits de participation à ce forum même s'ils sont Canadiens depuis plus 30 ans! Mystère et boule de gomme!
    Je souhaite partager, bien humblement, mon expérience d'"immigrant professionnel", ayant immigré au Canada à la fin des années 1970, d'abord comme étudiant, puis très rapidement devenu citoyen Canadien pour des raisons professionnelles. Je suis devenu «professionnel» de l'immigration puisque j'ai un parcours que je crois très différent de la majorité des membres du forum (pour l'avoir consulté presqu'en entier). Si mon expérience peut servir en donnant un brin d’espoir et en boostant la confiance de quelques-uns et bien tant mieux. Pour faire très bref: J'ai immigré au Canada ou revenu vers mon pays d'origine quatre (4) fois (et je me prépare à le faire pour la 5ème fois, en attendant la sixième!);

    La première fois à la fin des années 1970: en tant qu'étudiant, célibataire, puis rapidement immigrant reçu et citoyen canadien, puis marié et 2 enfants à charge, Je suis retourné dans mon pays d'origine vers la fin des années 1980 avec ma petite famille (une épouse canadienne) pour 3 ans consécutifs. Nous avons tout abandonné au Canada, incluant nos postes et nous n'avons gardé que des effets personnels, Puis début des années 1990, le mal du pays frappe durement toute la famille, sans exception, malgré le paradis dans lequel nous vivions et les postes de responsabilités que nous avions! J'ai recruté plusieurs Québécois de souche du Québec intéressés à travail dans ce coin de paradis et le fait de les côtoyer pour plusieurs mois à chaque fois nous a définitivement convaincu de revenir au Québec. Le clou dans le cercueil, c'était la Guerre d'Irak et les manifestations anti-américaines (le Canada était un allié déclaré des USA). Ma belle-fille, adolescente blonde aux yeux bleus, a souffert le martyr dans son école secondaire: elle était le seul emblème "occidental-impérialiste-colonialiste" dans une école totalement fréquentée par des "têtes brûlées", Des années plus tard, au Québec, j’occupais un poste d'expert-conseiller pour plusieurs ministères fédéraux et provinciaux et grandes entreprises, et professeur-invité dans plusieurs universités québécoises, un doctorat en plus et deux enfants en plus mais avec une famille en moins! Et oui, un divorce difficile, des déchirements, un ras-le-bol total. Je flanque tout en 2007, la petite famille, la maison, le travail, la voiture, les amis, les associations dont j'étais membre, les organismes dans lesquels j'œuvrais; je donne quelques babioles à des connaissances et tout le reste, en majorité du neuf et de très belle qualité, à des œuvres de charité et des organismes communautaires. Je liquide mes dettes, mes cartes de crédit, etc. et je repars à l'aventure, avec pas grand chose en poche, sinon un saxophone, un ordinateur portable, une caméra numérique et un costume-cravate (on ne sait jamais!). J'atterris en solo en Europe, très différente de l'Amérique du Nord mais rien de particulier ou du moins pas de quoi écrire à sa mère! Ce n'est pas l'excitation dont j'avais besoin, alors je me dirige vers le sud, en Afrique, vers une destination touristique bien connue. Sans vraiment chercher du travail, je reçois une offre au téléphone avant même de me présenter sur place. A peine quelques semaines plus tard, à 45 degrés celsius, le coup de foudre me frappe! 10,000 volts! L'amour de ma vie et la plus belle femme du monde! Six années de bonheur plus tard et des jobs de rêve et une petite fille née de cette union, nous décidons de tout balancer et de partir au Canada! Maison et voitures en vente, les démarches de parrainage vont être entamées dans quelques semaines! Le Canada ne sera qu’un tremplin car nous ne considérons y rester que 4 à 5 ans avant d'aller explorer l’Ouest américain!) Ca fera donc 5 fois que je vais immigrer quelque part... avec rien! Sans rien qui m'attend à l'autre bout! Ni job, ni promesse de job, ni connaissance, ni argent épargné... "Aryen"! On vend à sa valeur ce qui est dû à la banque et on se débarrasse pour une bouchée de pain ce qu’on a travaillé dur pour l’obtenir, mais avec un large sourire, certainement pas de l’insouciance. L’aventure va commencer!
    Pratiquement à chaque fois que je suis parti ou revenu, c'était avec une famille, avec jeune(s) enfant(s), dans l'improvisation la plus totale, chose que déconseillent tous les spécialistes et connaisseurs! Mais j'ai toujours réussi, si on fait exception des premiers mois qui sont remplis à la fois d'exaltation, de découvertes, d'inconnu et d'incertitudes.

    Et c'est justement là où je pourrais, bien humblement, vous être utiles. L'immigration, vous savez, c’est un état d'esprit. Ca n'a rien à voir, contrairement à ce que nous disent les autorités de l'immigration canadienne et québécoise, avec les diplômes ou les
    expériences professionnelles antérieures ou notre dextérité linguistique. C'est plutôt notre capacité (et aisance) à:

    1. Laisser de côté son référentiel habituel (je ne dis pas de se dénaturer, d'oublier d'où l'on vient ou de s’acculturer par négation de soi) et accepter le dépaysement à bras grand ouverts. C’est le secret de l’immigration: Plus on manifeste de la résistance au changement, plus on recule de plusieurs kilomètres dans l'atteinte de nos objectifs. Se fondre dans la foule quand il le faut sans
    forcément imposer sa présence et sa différence, est beaucoup plus apprécié qu’on le croit (à moins que l’on ait un bagage artistique qui exige une originalité et une différenciation marquées). Pour l’anecdote, du fait que je vivais au Québec depuis plus de deux décennies déjà, un couple de Français immigrants qui venaient à peine de débarquer pour la première fois au Québec m’ont demandé, le plus sérieusement du monde, à l’Aéroport que la première chose qu’ils feraient à Montréal, c’était de s’assurer que l’on y trouvait un certain nombre de produits du terroir français, dont des saucisses de foie ariégeoises et un vin particulier des Hautes-Pyrénées. Je ne me rappelle plus de toute leur liste d’épicerie mais ils m’avaient bombardé de toute une série de questions sur la bouffe et tous les ragots qu’ils avaient entendu avant à cet égard. Pourtant, ils venaient à peine de quitter leur Midi-Pyrénées natal depuis quelques heures. C’étaient leurs priorités et décidemment, toute leur attention était tournée vers la re-création de leur «ghetto» au lieu de considérer tous les produits nouveaux et toutes les situations nouvelles qu’ils pourraient découvrir. J’ai tourné ma langue sept fois dans ma bouche car je ne pouvais leur dire le fonds de ma pensée: «Et si jamais vous ne trouviez pas ces produits, considéreriez-vous le suicide?»
    Je les ai contacté quelques semaines plus tard pour m’enquérir de leurs démarches d’installation à Montréal, ils n’ont pas arrêté de pester sur la qualité des produits disponibles dans les épiceries et aux marchés Jean-Talon et Atwater, etc. J’ai regretté de les avoir
    appelés car leur réaction était prévisible. Je ne les ai jamais rappelés!
    Des exemples comme celui-ci, j’en ai vu des centaines même si j’ai tout fait pour les éviter (voir point 8). J’en ai ras le bol d’entendre des gens se plaindre constamment et sans cesse de la qualité ou du prix de la semoule de couscous (remplacer «semoule de couscous» par n’importe quel produit qui vous est cher) que l’on trouve sur les étalages ou la piètre qualité des services dans un secteur ou dans un autre. Si votre pays d’origine est l’Eldorado que vous voulez faire croire aux autres, pourquoi vous n’y êtes pas resté? Vous continuez comme jusqu’au jour où quelqu’un vous lancera cette phrase meurtrière: «Retournez-vous en ben vite dans votre île!»

    2. Accepter d'apprendre de nouveau, de réapprendre de nouveaux codes sociaux (incluant ceux du marché de
    l'emploi). Ne vous enflez pas la tête avec vos diplômes ou expériences professionnelles précédentes obtenus à l'étranger. Un employeur québécois ne fait pas la différence entre HEC Montréal, SupdeCo Paris ou Marrakech! Erreur très très très fréquente chez nos amis Français et Maghrébins, et ça tape sur les nerfs de se faire dire que c'est "la plus meilleure" école de gestion ou d'ingénieurs de France ou d’ailleurs, c’est l’individu qui compte; les diplômes et l’expérience valorisent l’individu, et non l’inverse. Revenez à l’école si nécessaire, c’est même fortement suggéré même si vous avez un diplôme d’ingénieur ou un master car ils ne veulent rien dire. Ce qui compte, c’est l’actualisation de ses connaissances, c’est d’en avoir des actuelles, récentes, car tout évolue, sans considérer que plusieurs façons de faire au Québec sont différentes d’ailleurs.
    3. Apprendre à se valoriser sans exagération, avoir confiance en soi. Je n'en reviendrai jamais, moi qui ai recruté ou participé au recrutement de plusieurs candidats dans mes différentes fonctions au Québec, à quel point les candidats d'origine francophone, européens et maghrébins, malgré leur élégance distinctive, parlaient avec une voix si basse que ça frisait le ridicule. En Amérique du Nord, de manière générale, on déteste les "quêteux de jobs" et on apprécie grandement la confiance en soi raisonnée, la mise en valeur des aptitudes de l'individu en regard au poste postulé et à l'entreprise concernée,
    4. Faire ses devoirs: connaître les entreprises dans laquelle on postule (je vous invite fortement à consulter la définition du verbe «connaître» dans le Petit Robert, vous serez surpris même si votre compréhension du français est plus qu’excellente!). Tout employeur nord-américain apprécierait d’un candidat des propositions de solutions à ses problématiques propres ou à celles de son industrie, une direction, une vision. Rappelez-vous qu’un employeur vous recrutera pour votre valeur ajoutée, pour ce que vous lui apporterez dans le futur, et non pour ce que vous avez été par le passé! Faire ses devoirs, c’est se renseigner en profondeur sur l’entreprise, ses cadres dirigeants, le secteur de l’industrie, la concurrence locale, nationale et étrangère (s’il y a lieu), les particularités régionales (Gaspé, ce n’est pas Montréal!), etc. J’ai vu tellement d’immigrants répéter qu’ils ne comprenaient pas pourquoi ils n’ont pas été admis après une entrevue alors que «ça a bien été»… Ils n’avouent pas qu’ils étaient un peu trop «Joe connaissant» ou qu’ils ont péché par arrogance, par manque ou par excès de confiance en eux.
    5. Être un éternel optimiste, c’est un des secrets les mieux gardés de l’immigration réussie. Je fais référence à l’optimisme dans l’action, et non le rêve dans l’inaction. Se préparer au pire mais toujours agir pour le mieux. Une recherche d’emploi, c’est un travail à temps plein en soi. Et très peu d’immigrants francophones le réalisent à temps: une recherche d’emploi, ce n’est pas de s’accouder sur la section «Emplois» d’un journal quelconque avec un stylo et un expresso, c’est autre chose! C’est le point 4 ci-dessus, combiné avec les points 6 et 7 ci-dessous avec quelques autres ingrédients essentiels en plus de remuer la marmite presque 24 heures sur 24. Vous allez faillir si vous faites 2-3 appels téléphoniques par semaine et/ou si vous vous contentez d’envoyer des CV au gré des vents. Vaut mieux fourbir ses armes car 99% des postes à combler ne sont pas annoncés, pire, il faut provoquer le «désir» et créer le besoin chez des employeurs qui ne savent même pas encore qu’ils ont besoin de votre contribution, il faut donc les convaincre. En bon entrepreneur, il va falloir quasiment que vous créez votre propre poste! Un minimum, selon mon expérience, c’est de réussir de manière continue à obtenir au moins trois à quatre rencontres par semaine avec des décideurs (par «cold call»: appel téléphonique puis rencontre sans forcément qu’un poste soit affiché) et leur supérieur s’il le faut. De plus, si on a à envoyer des CV, il faut le faire de manière ciblée en s’assurant de se constituer des fiches de suivi et d’en faire un suivi rigoureux, bien sûr.
    6. Planifier sa recherche d’emploi: Combien d’immigrants bien intentionnés planifient pour un appartement, l’achat de meubles et diverses babioles, l’achat d’une voiture, l’école des enfants etc., mais oublient un poste budgétaire bien important: «La recherche d’emploi»! Ce poste inclue les coûts potentiels liés à la reconnaissance de diplômes étrangers, l’adhésion à une association ou un ordre professionnel, l’acquisition d’une carte de compétences, la formation ou mise à niveau, l’apprentissage de l’anglais, etc., ainsi que les coûts d’acquisition d’un PC et d’une imprimante s’il le faut, d’une connexion Internet, etc., sans oublier des déplacements en dehors de la ville ou de la région dans laquelle on vient de s’établir…
    Faites des concessions sur tous les autres «postes budgétaires» mais jamais sur celui de l’emploi. Identifiez, bien avant d’arriver au Québec les employeurs potentiels, analysez les problématiques spécifiques à votre secteur, la réglementation en vigueur, les questions de l’heure. Développez un nouveau référentiel lié à votre industrie et à votre profession. De même que vous vous intéressez au pays bien avant d’y arriver, à sa géographie, son climat, ses attraits son histoire, etc., intéressez-vous activement à TOUT ce qui se rattache de près ou de loin à la profession que vous pourrez y exercer. Abonnez-vous bien à l’avance à des bulletins d’information par email ou via des sites Web, à des publications dans le secteur, à des comptes rendus d’associations professionnelles, nationales, provinciales, régionales, etc.
    7. Se constituer un réseau.
    On ne vous le dira jamais assez. Je n’ai rien contre le bénévolat social, j’en ai fait des années durant et j’en fait encore, mais je vous conseille mieux: Le bénévolat professionnel. Soyez membre d’au moins deux associations professionnelles, une spécialiste (avec un lien avec votre domaine d’activités) et une généraliste (comme la Chambre de commerce, la Jeune chambre de commerce, une association de cadres ou d’entrepreneurs, par d’exemple). Les frais d’adhésion sont parfois minimes et même s’ils avoisinaient une centaine de dollars, c’est un investissement à long terme que vous allez amortir très rapidement, croyez-moi! Et soyez un membre actif, vous n’aurez pas de difficultés à occuper un poste de responsabilités ou en tant que membre d’un comité. Assistez à toutes les rencontres, vous ne le regretterez pas, car en plus de pouvoir l’inscrire sur votre CV, vous allez vous familiariser avec la vie active et vous faire des contacts, et ça, c’est le meilleur tremplin vers le marché du travail, dans votre profession. Il n’y a aucun mal à se trouver des jobbines tant que l’on vise haut et que l’on s’active pour le réaliser, mais une jobbine pour une jobbine, ça va finir par vous miner et par semer le doute dans votre esprit!
    Voici une liste non exhaustive d’associations professionnelles canadiennes et provinciales ici (à titre d’exemples seulement, il y’en a des milliers et des milliers d’autres!)
    Centre d'information canadien sur les diplômes internationaux (CICIC) http://www.cicic.ca/fr/profess.aspx Liste des ordres professionnels de l’Office des professions du Québec https://www.opq.gouv.qc.ca/Rapports Conseil interprofessionnel du Québec (CIQ) et sa liste des ordres professionnels http://www.professions-quebec.org/index.php/fr/element/listeOrdres Et un exemple des associations de professionnels à Montréal: http://www.toutmontreal.com/eetp/associationsp.html 8. S’entourer de gens résolument positifs: Adopter une attitude gagnante. Se plaindre, pleurnicher sur son sort, critiquer ses employeurs précédents, critiquer sans cesse la société d’accueil, et d’autres traits culturels français et maghrébins de la sorte, sont des attitudes à bannir dans le monde professionnel. Entourez-vous de gens d’action, qui pourraient vous tirer vers le haut et vous faire découvrir de nouveaux horizons, et pas des gens paumés dans l’âme, négativistes, névrosés sans raison apparente. Vous en trouverez pleins de paumés si vous cultivez la ghettoïsation à outrance. Partez à la découverte d’anglophones, d’allophones, de francophones d’ailleurs que votre patelin d’origine. Cherchez la qualité plutôt que l’affinité culturelle, c’est source d’enrichissement.
    9. Cultiver le goût de l’aventure. Quand vous faîtes 4,000 ou 5 000 km pour vous retrouver au Canada, pourquoi ne pas en faire 500 de plus et vous retrouver ailleurs, peut-être même sous des cieux plus cléments. Montréal n’est pas le nombril de l’Amérique du Nord, malgré toute l’affection que je lui porte et les merveilleuses années que j’y ai passé, c’est une ville parmi d’autres. Si vous souhaitez rester dans un environnement principalement francophone, Québec, Sherbrooke ou Hull/Gatineau sont également d’excellentes alternatives (pour ne mentionner que celles-ci, je pourrais ajouter Rimouski, Trois-Rivières et Drummondville, chaque destination ayant ses particularités). Et pourquoi pas Ottawa (Ontario) ou le Nouveau-Brunswick? Allez ailleurs si ça ne marche pas àvotre goût là où vous êtes actuellement.
    10. Se fixer des objectifs réalistes… et trouver le moyen de les atteindre! L’Eldorado ou le Klondike, ça existe, mais pour une élite seulement, la catégorie des investisseurs, et là encore, la Chine et quelques pays du sud-est asiatique et d’Amérique du Sud attirent davantage d’investisseurs que l’Amérique du Nord. Votre réussite est propre à vous, selon les objectifs et les standards que vous vous êtes fixé. Vous visez trop haut, vous allez être déçu à coup sûr. Vous êtes modestes et raisonnables dans vos projections, il y a de fortes chances que vous réussissiez. Mais dans tous les cas, il est possible de réussir et de bien gagner sa vie pour peu que l’on sache ce que l’on veut vraiment et que l’on travaille fort pour l’obtenir. Vos objectifs sont les vôtres, et ceux des autres leur appartiennent, difficile de comparer autant de situations extrêmement différentes.
    J'ai rencontré ces 35 dernières années plusieurs immigrants français, belges, maghrébins, sud-américains, asiatiques, etc., qui étaient soient terriblement malheureux, ou diamétralement à l’opposé: en extase devant tant d’immensité et de nouveautés. Et pratiquement dans tous les cas, il n’y avait pas de corrélation évidente entre le montant de leur portefeuille ou la qualité des postes qu’ils ont décroché et leur bonheur ou leur malheur. On traine sa tête partout où l’on va, si on est travailleur et bosseur dans son pays d’origine, on va apprendre à travailler davantage et bosser plus et mieux au Canada. Et si l’on est foncièrement paresseux, on va le devenir davantage au Canada, ne cherchant que l’occasion d’abuser du système. Et si on est de nature optimiste, curieux, altruiste, la différence renforce ces qualités. Et à l’inverse, l’égocentrisme et l’ethnocentrisme font obligatoirement tomber dans le banal et l’exclusion.

    Vaut mieux donc se fixer des objectifs progressifs et non un objectif majeur, qui nous tombera dessus dès le premier échec. Une pizza à l’américaine se mange pointe par pointe, impossible de l’avaler d’un coup. Il faut être souple, s’autocritiquer constamment et réajuster le tir.
    Bonne chance à tous,
  23. J'aime
    Pandore a réagi à kobico dans Interdiction du port de signes religieux - Charte des valeurs québécoi   
    Je t'ai répondu trop vite tout à l'heure...

    Tu as raison, la vraie égalité c'est que les hommes cessent d'être galants et portent le voile comme les femmes!
  24. J'aime
    Pandore a réagi à dentan dans Demande de citoyenneté   
    Je donnerais un billet allé seulement pour le Maroc!

    On ne touche pas à une femme, à un enfant, en fin de compte à personne!
  25. J'aime
    Pandore a réagi à Mark-Beaubien dans Nagui : Le FN au pouvoir pourrait me faire quitter la France   
    Ignoble, comme la vérité...
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