Habitués Nemesis Posté(e) 24 janvier 2008 Habitués Posté(e) 24 janvier 2008 Paru ce matin :Français: Québec dissimule des statistiquesDepuis près de deux ans, le gouvernement Charest retient une étude dévastatrice qui constatait, avant que ne lannonce Statistique Canada en décembre dernier, que les citoyens de langue maternelle française sont devenus minoritaires dans lîle de Montréal.Langlicisation chez les allophones a fait des progrès inattendus depuis 10 ans, et la toute récente décision daugmenter à 55 000 par année le nombre des nouveaux arrivants ne fera quaccélérer le processus, dit cette étude.Son auteur, le démographe Marc Termote, en a ras le bol et dit observer « une paranoïa évidente » au gouvernement et à lOffice de la langue devant ses conclusions touchant les perspectives à long terme du français au Québec. Des constats qui, politiquement, sont délicats à expliquer.Sur la base de la langue dusage à la maison, le spécialiste observe « quil y a une baisse du français ». « Tous les facteurs démographiques jouent contre le français » résume-t-il, soulignant quil avait, un an avant Statistique Canada, observé que les francophones étaient devenus minoritaires dans lîle de Montréal.Longtemps associé à lINRS, puis plus récemment à lUniversité de Montréal, au département de démographie, le chercheur dorigine belge a remis en août 2006 à lOffice de la langue française la dernière mise à jour que Québec lui avait demandée dune étude sur lévolution démolinguistique du Québec.Parmi les causes du déclin du français, « la sous-fécondité des francophones ». «À Montréal, les francophones ont une fécondité inférieure aux allophones, inférieure même aux anglophones », observe-t-il. Certains spécialistes, en décembre dernier, avaient atténué la gravité du constat de Statistique Canada en expliquant que les francophones avaient migré de lîle vers la couronne. « Mais même en dehors de lîle, le pourcentage de francophones baisse aussi. Cest aussi le cas dans lensemble du Québec », explique M. Termote.Il avoue avoir été surpris par la baisse rapide du pourcentage de gens qui utilisent le français à la maison dans les régions hors de Montréal. En outre, « le pourcentage de lutilisation de langlais à la maison a augmenté dans lîle et en dehors de lîle. On a sous-estimé la force de lattraction de langlais », soutient M. Termote.À titre dillustration, il relève le reportage de La Presse publié hier, montrant quaprès 30 ans dapplication de la loi 101, il y avait toujours davantage dallophones qui, en 2006, optaient pour le cégep anglophone plutôt que francophone.Un autre facteur contribue à réduire le poids démographique des francophones : limmigration. Depuis des années, Québec fait entrer 45 000 immigrants par année, un quota qui sera porté à 55 000 avec lannonce faite lautomne dernier par la ministre Yolande James. « Or, plus vous faites entrer dimmigrants, plus vous faites fléchir le pourcentage des francophones, il faut être réaliste ».Le gouvernement peut toujours choisir plus dimmigrants qui connaissent le français, ils restent majoritairement des non-francophones. « Cela ne rend pas le français plus attractif. Cela ne dit rien de la capacité des francophones à intégrer ces groupes », constate le démographe. « Avec 55 000 immigrants, le pourcentage de francophones descend beaucoup plus vite, et on atteint plus vite la minorisation sur lîle en ce qui touche la langue dusage ».Actuellement, le français est la langue dusage de 52,6 % des habitants de lîle de Montréal, selon le recensement de 2006. « Limportant, selon M. Termote, nest pas de savoir si on sera minoritaires en 2021, en 2018 ou en 2025. La date exacte est secondaire. Pour moi, limportant est la tendance ; on est certains quon va être minorisés. On ne peut pas en sortir tant quil y a sous-fécondité, quil y a une immigration internationale aussi forte et quil y a étalement urbain. On ne peut pas en sortir, il ny a rien à faire, on peut discutailler tant quon veut », laisse-t-il tomber.Source : La Presse Citer
Habitués jimmy Posté(e) 24 janvier 2008 Habitués Posté(e) 24 janvier 2008 Limportant, selon M. Termote, nest pas de savoir si on sera minoritaires en 2021, en 2018 ou en 2025. La date exacte est secondaire. Pour moi, limportant est la tendance ; on est certains quon va être minorisés. On ne peut pas en sortir tant quil y a sous-fécondité, quil y a une immigration internationale aussi forte et quil y a étalement urbain. On ne peut pas en sortir, il ny a rien à faire, on peut discutailler tant quon veut »D'ou mon impatience, d'ou mon sentiment d'urgence.jimmy Citer
Habitués boulama Posté(e) 24 janvier 2008 Habitués Posté(e) 24 janvier 2008 Que suggeres-tu Jimmy? Peut-etre que le gouvernement devrait encourager les Quebecois a avoir plus d'enfants pour contrer cette vague d'immigration.. j'en sais rien. C'est un probleme assez delicat et je ne trouve pas de solution equilibree. Citer
Habitués jimmy Posté(e) 24 janvier 2008 Habitués Posté(e) 24 janvier 2008 (modifié) Que suggeres-tu Jimmy? Peut-etre que le gouvernement devrait encourager les Quebecois a avoir plus d'enfants pour contrer cette vague d'immigration.. j'en sais rien. C'est un probleme assez delicat et je ne trouve pas de solution equilibree.Dans un Québec indépendant ou dans un Québec ayant une nouvelle entente constitutionnelle avec le Canada (solution que je préfères) le Québec ne sera plus soumis a la Charte Canadienne des droits qui nous empêche par exemple de clairement favoriser une immigration uniquement francophone. (quoique je n'ai absolument rien contre une immigration de gens qui ne sont pas francophones mais qui acceptent de vivre en francais au Québec...je connais même des immigrants états-uniens qui vivent en francais au Québec).Mon point c'est que dans le cadre constitutionnel actuel, le Québec n'a pas tous les outils dans son coffre a outils pour batir la maison qu'il veut batir....et de la facon dont il veut la batir.jimmy Modifié 24 janvier 2008 par jimmy Citer
Habitués boulama Posté(e) 24 janvier 2008 Habitués Posté(e) 24 janvier 2008 Merci pour ta reponse Jimmy. Citer
Habitués Angela Posté(e) 24 janvier 2008 Habitués Posté(e) 24 janvier 2008 (modifié) Supprimé ... envoyé deux fois. Modifié 24 janvier 2008 par Angela Citer
Habitués Angela Posté(e) 24 janvier 2008 Habitués Posté(e) 24 janvier 2008 Mais pourquoi personne ne pointe le véritable bobo? À mon avis, le vrai bobo, c'est la concentration des immigrants à Montréal dans une proportion de 80%. Que nous soyons Tamouls ou Martiens, nous serions bien incapables d'échapper à la vie en français si nous étions répartis de façon équilibrée à Val-d'or, à Jonquière et à Rivière-du-Loup ... Si l'économie des régions pouvait attirer et garder les immigrants et les enfants du pays -tiens! Qui vont aussi grossir le nombre d'anglophones à Montréal - on n'en serait pas là ... Bon, facile à dire qu'à faire, je sais ... Citer
Habitués jimmy Posté(e) 24 janvier 2008 Habitués Posté(e) 24 janvier 2008 Mais pourquoi personne ne pointe le véritable bobo? À mon avis, le vrai bobo, c'est la concentration des immigrants à Montréal dans une proportion de 80%. Que nous soyons Tamouls ou Martiens, nous serions bien incapables d'échapper à la vie en français si nous étions répartis de façon équilibrée à Val-d'or, à Jonquière et à Rivière-du-Loup ... Si l'économie des régions pouvait attirer et garder les immigrants et les enfants du pays -tiens! Qui vont aussi grossir le nombre d'anglophones à Montréal - on n'en serait pas là ... Bon, facile à dire qu'à faire, je sais ...Mais pourquoi Montréal ne serait pas aussi francophone que Val D'Or ?jimmyps. hein, les Martiens parlent francais ? Citer
Habitués Silicon Posté(e) 24 janvier 2008 Habitués Posté(e) 24 janvier 2008 Mais pourquoi personne ne pointe le véritable bobo? À mon avis, le vrai bobo, c'est la concentration des immigrants à Montréal dans une proportion de 80%. Que nous soyons Tamouls ou Martiens, nous serions bien incapables d'échapper à la vie en français si nous étions répartis de façon équilibrée à Val-d'or, à Jonquière et à Rivière-du-Loup ... Si l'économie des régions pouvait attirer et garder les immigrants et les enfants du pays -tiens! Qui vont aussi grossir le nombre d'anglophones à Montréal - on n'en serait pas là ... Bon, facile à dire qu'à faire, je sais ...Les statistiques on leur fait dire ce qu'on veut.Quand aux politiciens , bizarre de voir comment ils sont prompts a trouver des solutions pour tout regler quand ils ne sont plus au pouvoir ( ou même devenus journalistes) alors que quand ils étaient au pouvoir ils ne trouvaient jamais rien et ne réglaient aucun problème. Citer
Habitués Angela Posté(e) 24 janvier 2008 Habitués Posté(e) 24 janvier 2008 Mais pourquoi Montréal ne serait pas aussi francophone que Val D'Or ?jimmyParce que Montréal porte et portera toujours la marque de l'hégémonie anglaise qui l'a marqué pendant des années Parce qu'à Montréal, il y a McGill, Concordia, Dawson, ...Parce que Westmount, Hampstead, etc. sont aussi Montréal ...Parce qu'il y a le tourisme qui ajoute son grain de sel ...Et enfin, parce que le leadership, à Montréal J'arrête ici avant de recevoir des roches ... Citer
Habitués Angela Posté(e) 24 janvier 2008 Habitués Posté(e) 24 janvier 2008 Mais pourquoi personne ne pointe le véritable bobo? À mon avis, le vrai bobo, c'est la concentration des immigrants à Montréal dans une proportion de 80%. Que nous soyons Tamouls ou Martiens, nous serions bien incapables d'échapper à la vie en français si nous étions répartis de façon équilibrée à Val-d'or, à Jonquière et à Rivière-du-Loup ... Si l'économie des régions pouvait attirer et garder les immigrants et les enfants du pays -tiens! Qui vont aussi grossir le nombre d'anglophones à Montréal - on n'en serait pas là ... Bon, facile à dire qu'à faire, je sais ...Les statistiques on leur fait dire ce qu'on veut.Quand aux politiciens , bizarre de voir comment ils sont prompts a trouver des solutions pour tout regler quand ils ne sont plus au pouvoir ( ou même devenus journalistes) alors que quand ils étaient au pouvoir ils ne trouvaient jamais rien et ne réglaient aucun problème.Cette étude porte sur la langue parlée à la maison. Dans un espace privé. Comment fait-on pour changer la langue que les gens parlent entre leurs quatre murs? Hein, Jimmy ... Citer
Habitués Neo-quebecois V.08 Posté(e) 24 janvier 2008 Habitués Posté(e) 24 janvier 2008 Mais pourquoi Montréal ne serait pas aussi francophone que Val D'Or ?jimmyParce que Montréal porte et portera toujours la marque de l'hégémonie anglaise qui l'a marqué pendant des années Parce qu'à Montréal, il y a McGill, Concordia, Dawson, ...Parce que Westmount, Hampstead, etc. sont aussi Montréal ...Parce qu'il y a le tourisme qui ajoute son grain de sel ...Et enfin, parce que le leadership, à Montréal :innocent: J'arrête ici avant de recevoir des roches ...c les anglos?je commence a cotoyer des anglos depuis peu et je dois dire qu'ils sont pas mal sympas a quebec y en avait pas...ah si une fois j ai eu un voisin qui debarquer d halifax il comprenait mal le francais il avait vraiment souffert...montreal est vraiemnt genial : bon c vrai mais une fois que tu trouves un bon travail je pense que montreal est un bon endroit pour faire sa vie , pour revenir aux anglos je n ai jamais eu de problemes de communication ici dans tous les coins ou je vais je ne parle que francais je me fais bien servir et surtout on me comprends meme si le gars en face est un chinois Citer
Habitués mission.qc Posté(e) 24 janvier 2008 Habitués Posté(e) 24 janvier 2008 Mais pourquoi personne ne pointe le véritable bobo? À mon avis, le vrai bobo, c'est la concentration des immigrants à Montréal dans une proportion de 80%. Que nous soyons Tamouls ou Martiens, nous serions bien incapables d'échapper à la vie en français si nous étions répartis de façon équilibrée à Val-d'or, à Jonquière et à Rivière-du-Loup ... Si l'économie des régions pouvait attirer et garder les immigrants et les enfants du pays -tiens! Qui vont aussi grossir le nombre d'anglophones à Montréal - on n'en serait pas là ... Bon, facile à dire qu'à faire, je sais ...Je suis entièrement d'accord avec toi , le problème du Français ne se retrouve qu'à Montréal. Et pour résoudre cela , çà va plaire à beaucoup surtout Captain , Une nation. Toute le monde va dire "personne veut de l'indépendance personne ..." ... Moi je suis pas si radical que cela ..... Je dirais on vit dans une vrai schizophrénie sociale et linguistique . Premièrement les accommodements raisonnables , le Québec a , depuis la révolution tranquille, raisonné en tant que peuple , ou la liberté collective prime sur la liberté individuelle, et c'est contraire au Canada, qui elle s'en fout du phénomène de masse , et surtout avec la charte des droits et libertés , Deuxièmement , la langue française. On regarde les statistiques de la langue français au niveau du Québec et on se dit le français recule ... et on se dit peut-être en 2025 , le français sera minoritaire. Oui mais où ? Au Québec ... car au niveau du pays car le Québec n'est à l'heure actuelle qu'une province , au niveau national , des que les francophone vont être au niveau de moins de 20% de la population total (22% actuelle) , une barre psychologique sera franchis à Ottawa , et on sera pas longtemps à se débarrasser du Français.Alors beaucoup vont dire Oui mais on est intolérant , on néglige les anglophones ..... L'anglophone est en baise à Montréal et la majeur partis de habitants et nouveaux arrivants sont allophones , et on sait en plus que le bilinguisme progresse . Donc parlons Français et si une difficulté arrive avec un allophone ou anglophone et bien servons le en anglais. Allez dans le reste de la province , vous trouverez des anglophones, des allophones et ils se font servir en Français ... Alors pourquoi pas à Montréal aussi.On vit à une époque de mondialisation, du multiculturelle , mais en faite c'est un lissage des peuples et une convergence vers la standardisation . Le français est appelé a disparaître ... Mais on met quoi comme argument face à çà la tolérance et l'économie.Pendant ce temps , la course au richesse nous distrait .......chacun passe coté du vrai , notre identité. Citer
Habitués Wlaf Posté(e) 24 janvier 2008 Habitués Posté(e) 24 janvier 2008 Par contre Wlaf, si tu nous files des bouts de l'Ontario francophone, je le redis, le Québec doit aussi annexé St-Boniface, quelques portions d'irréductibles franco-albertains, quelques-uns du BC et du Yukon et évidemment la portion acadienne.L'Acadie oui, le reste non, pas plus qu'on ne donnerait Little Italy à l'Italie et Chinatown à la Chine ni que l'on prendrait les quartiers anglophones de Montréal. Faut respecter la continuité territoriale tout simplement.Les "Quebec Boundary Extension Act" de 1898 et de 1912 qui étaient purement administratifs seraient évidemment annulés, les territoires Inuit et Cris allant logiquement aux territoires et provinces appropriés (Nunavut, Terre Neuve et Ontario). Ca donnerait donc plutot un truc de ce genre (faire des référendums locaux pour délimiter les frontières exactes): Citer
Habitués Éric70 Posté(e) 24 janvier 2008 Habitués Posté(e) 24 janvier 2008 C'est tellement simple de régler le problème, mais que voulez-vous si Mme Marois ouvre la bouche on la traiîte d'opportuniste si ce n'est de xénophobe ou anglophobe !!!Charest 50 % de ses électeurs ne sont pas Francophones... Vous croyez qu'il défendra la langue !!!Et Dumont, j'ai tellement cru en lui, mais il ne veut pas se faire identifier souverainiste alors il évite tout débat problématique. C'est devenu un discours de sourd à trois au lieu d'être un discours à 2 comme avant !!!Les Allemands ouvrent leurs frontière aux immigrants pour garder leurs poids en Europe, les Américains ferment lentement leurs frontière pour arrêter la croissance incroyable des hispanophones.Et nous, pouvons-nous faire comme partout ailleurs ? Je ne parle pas de faire un pays, je parle de faire des gestes pour protéger notre langue sans que les autres provinces nous disent... "Vous n'êtes pas un pays, alors écrasez-vous ".Le problème est pourtant tellement simple, selon le dernier recenscement légèrement plus que 50 % des Allophones au Québec s'intègre à la population Francophone et l'autre partie aux Anglophones !!! C'est beaucoup mieux qu'avant c'était 5% avant la loi 101 et on estime à 70% pour les nouveaux arrivants Allophones toujours selon le recenscement... Mais ce n'est pas assez. Pour qu'il est un équilibre ça nous prendrait plus de 85% !!!Alors si je parle d'abolir la clause Canada de la loi 101 qui permet aux anglophones des autres provinces qui s'établissent au Québec d'envoyer contre notre gré leurs enfants à l'école Anglaise... Si je vous parle d'élargir l'exigence d'envoyer les enfants d'immigrants jusqu'au Cegep... Si je vous parle de créé une citoyenneté Québécoise pour exiger aux immigrants de connaître le Français... Si je vous dis qu'il faut remettre en route la "police de la langue" pour exiger que les commerces abordent leurs clients d'abord en Français !!! Suis-je un xénophope ou juste un "maudit séparatiste".Les solutions sont là !!!Et tant qu'à la fameuse partition du Québec et du Canada... Avez-vous demander aux Inuits si ils voulait être Canadien ou Québécois ??? Pouvons-nous au moins avoir la baie James et nos barrages que nous avons construit avec notre argent ??? Et mon voisin d'en face qui est un grand fédéraliste pourrat-il demander que son terrain demeure dans le Canada ??? Et si l'on peut faire la partition du Québec après un référendum gagnant pourquoi ne pouvons-nous pas faire la partition maintenant des régions qui ne veulent plus faire partie du Canada ???Une chance que le ridicule ne tue pas !!! Citer
Habitués schumarette Posté(e) 24 janvier 2008 Habitués Posté(e) 24 janvier 2008 Je viens d'écouter des chiffres à la télé et je suis assez surprise d'entendre que parmi les immigrants au Québec, seulement 40 % sont franchophones Si le Québec veut défendre sa langue, il faudrait qu'il commence par prendre plutôt 60 % de francophones et 40 % de non franco. J'avoue que je ne comprends pas bien la logique. Apparemment, certains politiciens reprochent à Charest d'avoir "dissimulé" ces chiffres lors du dernier débat sur l'immigration. D'ailleurs, lorsque l'on dit qu'il n'y a pas de quota pour l'immigration au Québec, apparemment c'est faux car le chiffre des immigrants autorisés est passé de 45 000 à 55 000 pour l'année prochaine.Bref, si on veut conserver le français, il faut savoir prendre les bonnes mesures et cesser de "placoter" à la télé pour ne rien dire. Messieurs les responsables, bougez-vous !!!!!!!! :gna: Citer
Habitués Mats Posté(e) 24 janvier 2008 Habitués Posté(e) 24 janvier 2008 Dans un Québec indépendant ou dans un Québec ayant une nouvelle entente constitutionnelle avec le Canada (solution que je préfères) le Québec ne sera plus soumis a la Charte Canadienne des droits qui nous empêche par exemple de clairement favoriser une immigration uniquement francophone. (quoique je n'ai absolument rien contre une immigration de gens qui ne sont pas francophones mais qui acceptent de vivre en francais au Québec...je connais même des immigrants états-uniens qui vivent en francais au Québec).Mon point c'est que dans le cadre constitutionnel actuel, le Québec n'a pas tous les outils dans son coffre a outils pour batir la maison qu'il veut batir....et de la facon dont il veut la batir.jimmyEst-ce qu'un Québec indépendant interressera toujours les candidats à l'immigration, francophone ou autre ? Ce qui peut aider à préserver le fait français au Québec, c'est d'abord et avant tout un taux de natalité qui soit moins anémique. Une population qui diminue en nombre se met en danger elle-même et le fait d'être indépendant ou pas me semble bien secondaire dans ce cas de figure... Citer
Habitués cherry Posté(e) 24 janvier 2008 Habitués Posté(e) 24 janvier 2008 (modifié) Je viens d'écouter des chiffres à la télé et je suis assez surprise d'entendre que parmi les immigrants au Québec, seulement 40 % sont franchophones Si le Québec veut défendre sa langue, il faudrait qu'il commence par prendre plutôt 60 % de francophones et 40 % de non franco. J'avoue que je ne comprends pas bien la logique. Apparemment, certains politiciens reprochent à Charest d'avoir "dissimulé" ces chiffres lors du dernier débat sur l'immigration. D'ailleurs, lorsque l'on dit qu'il n'y a pas de quota pour l'immigration au Québec, apparemment c'est faux car le chiffre des immigrants autorisés est passé de 45 000 à 55 000 pour l'année prochaine.Bref, si on veut conserver le français, il faut savoir prendre les bonnes mesures et cesser de "placoter" à la télé pour ne rien dire. Messieurs les responsables, bougez-vous !!!!!!!! :gna:On ne les choisit pas tous, tu sais. Les allophones sont entre autres des réfugiés... et ils passent par Ottawa. En ajoutant les parrainés, environ 40% des immigrants ne sont pas choisis par Québec. Modifié 24 janvier 2008 par cherry Citer
Habitués Wlaf Posté(e) 24 janvier 2008 Habitués Posté(e) 24 janvier 2008 Et tant qu'à la fameuse partition du Québec et du Canada... Avez-vous demander aux Inuits si ils voulait être Canadien ou Québécois ???La réponse à ta question:(Makivik) Clearly, the natives are against Quebec sovereignty. A unilateral declaration of independence by Quebec would violate the Crees principles of human rights, democracy and consent. In 1996, Zebedee Nungak, leader of the Inuit of Nunavik (northern Quebec) delivered a speech representing the Innuits view regarding Quebec sovereignty. ation comprising of Cree, Inuit and Innu. (Wherrett) The Cree maintain that the Parti Quebecois and the Quebec National Assembly do not have the right to unilaterally proclaim that the Quebec people will exercise their vote on their collective future (Wherrett); they argue that the PQ cannot force them or their native neighbors to be part of the Quebec people for purposes of self-determination of secession. 3% NO to the question, Do you consent, as a people, that the Government of Quebec separate the James Bay Crees and Cree traditional territory from Canada in the event of a Yes vote in the Quebec referendum?" Clearly, the Cree do not wish for Quebec sovereignty. If Quebec leaves, then no one can ascertain the Inuits position on Quebec. In spite of this, if Quebec votes to secede, they would seek protection through Canadian courts. A referendum was held in 1995 to voice the Crees opposition to Quebec sovereignty. The Cree believe they have a right to stay in Canada. They maintain that their territory will not be taken over or given to an independent Quebec without their consent; if Quebec leaves, the Cree wish to remain part of Canada. This action would show that Quebec uses unfair and undemocratic methods to carry out its wishes. The forcible inclusion of the Cree in an independent Quebec would go against international, Canadian, Aboriginal law and practice. The Innuit have declared that they will use their legal rights to remain in Canada in the event of a Quebec separation. Comme je le disais, il suffit d'annuler les "Quebec Boundary Extension Act" de 1898 et de 1912 et le problème sera réglé puisque les territoires Cris et Inuit ne feront plus partie du Québec.Pouvons-nous au moins avoir la baie James et nos barrages que nous avons construit avec notre argent ???Probablement que non, mais il pourrait y avoir compensation financière...Et mon voisin d'en face qui est un grand fédéraliste pourrat-il demander que son terrain demeure dans le Canada ???Ben non, pas plus que je n'ai le droit de demander le rattachement de mon jardin à la Suisse. Un peu de bon sens quand même!Et si l'on peut faire la partition du Québec après un référendum gagnant pourquoi ne pouvons-nous pas faire la partition maintenant des régions qui ne veulent plus faire partie du Canada ???Une fois que le Québec ne fera plus partie du Canada cette question, si question il y a, ne concerna plus les Québécois. Citer
Habitués cherry Posté(e) 24 janvier 2008 Habitués Posté(e) 24 janvier 2008 Comme je le disais, il suffit d'annuler les "Quebec Boundary Extension Act" de 1898 et de 1912 et le problème sera réglé puisque les territoires Cris et Inuit ne feront plus partie du Québec.Tout simplement! :w00t: Pouvons-nous au moins avoir la baie James et nos barrages que nous avons construit avec notre argent ???Probablement que non, mais il pourrait y avoir compensation financière...Ils touchent déjà un paquet d'argent annuellement en guise de compensation. Et ils travaillent pour Hydro-Québec itou.Et si l'on peut faire la partition du Québec après un référendum gagnant pourquoi ne pouvons-nous pas faire la partition maintenant des régions qui ne veulent plus faire partie du Canada ???Une fois que le Québec ne fera plus partie du Canada cette question, si question il y a, ne concerna plus les Québécois. Citer
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.