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Le Peuple Invisible


Curieuse

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  • Habitués

Prochaine secousse sismique au Québec, le nouveau film de Richard Desjardins

Il était plus que temps dentendre la voix des éternels laissés pour compte de notre société : Les autochtones dici.

Quiconque sintéresse un tant soit peu à lhistoire du Québec sera probablement interessé à aller voir ce film

Patrick Lagacé en parle dans son blogue :

Les Indiens : la loi du plus fort

Je suis en Abitibi pour un topo des Francs tireurs, articulé autour du film de Richard Desjardins et Robert Monderie, Le peuple invisible (sortie le 23 novembre en salle), sur les Algonquins.

Comme bien des Québécois, je ne connais pas grand-chose des Amérindiens. Je sais quils habitent dans des réserves, pour la plupart ; quils ne paient pas de taxes ou impôts, mais je ne connais pas la mécanique du deal ; que de temps à autre certaines nations amérindiennes revendiquer des droits, des sous et du territoire ; quils vivent pour la plupart des problèmes sociaux et de santé épouvantables.

Thats it. Cest à peu près tout ce que je connais des Indiens (cest comme ça que Desjardins les appelle) du Canada, du Québec. Tout ce qui mempêche, depuis des années, de dire quils sont des profiteurs paresseux, cest deux trucs : primo, ces statistiques désolantes touchant la santé, léducation, etc ; deuzio, jentends de la bouche des Québécois, quand ils parlent des Amérindiens, le même genre de saloperies que disent les Anglos sur nous, les Frogs. Alors je me dis que, comme les Anglos, on doit parler à travers notre chapeau.

Mais je ne les connais pas vraiment, comme je dis. Cest dailleurs ainsi que Desjardins commence la narration de ce documentaire, produit par lONF : en racontant quil a vécu toute sa vie en frôlant à peine les Algonquins, en Abitibi, sans rien connaître deux. Comme bien des Abitibiens.

Après deux heures de projection sur les Algonquins, javais honte. Honte de ce que nous, Québécois, leur avons fait, historiquement. Dans mon ignorance, javais toujours cru que les Amérindiens, cétait surtout, que cétait dabord et avant tout un problème fédéral. Cest vrai, en partie. Mais le gouvernement du Québec a aussi un rôle à jouer dans la déchéance de bien des peuples autochtones. Par ses actions, et par ses inactions, lÉtat québécois participe au problème.

On parle ici, carrément, dun peuple violé au sens propre (par des religieux, les frères oblats, dans les pensionnats où les enfants des « Sauvages » ont été relocalisés, jadis, qui a des conséquences encore aujourdhui) et au sens figuré (au fil des traités bidons et du charcutage systématique et impitoyable de leurs territoires, par exemple, depuis 1800). Bref, oui, ils-pourraient-se-prendre-en-main, ils-sont-chanceux-y-payent-pas-dtaxes et tout ça, mais pour bien des groupes dautochtones, on peut faire une analogie avec un robineux qui fut maltraité, violé, brutalisé, rabaissé pendant la majeure partie de son enfance. Oui, le robineux devrait penser positivement, se prendre-en-main et devenir un citoyen actif. Sauf quà cause de son passé, il ne faut pas se surprendre de le voir quêter et vivre dans des sacs verts

Cest un film très efficace. Comme je vous dis : javais honte, après le film. Une partie de notre imaginaire politique et culturel est lié aux Anglais et au « Reste du Canada ». On se voit comme un peuple qui a toujours dû lutter contre le pouvoir, très fort, des Anglos, pour survivre et prospérer. Le petit contre le gros. Cest un film sur la loi du plus fort et sur le plus fort. Sur lutilisation du pouvoir par ce proverbial « plus fort ». Et stupidement, jai vécu dans la fiction que les Québécois, dans leurs relations avec des plus petits, les Indiens, par exemple, auraient pris soin de ne pas faire aux autres ce quils se faisaient faire par les Anglos. Semble que ce ne soit pas le cas.

Après la projection, jai demandé au ministre Benoît Pelletier, responsable de la question autochtone dans le gouvernement de Jean Charest, sil avait noté dans le film des raccourcis, des demi-vérités, des faussetés. Bref, si largumentaire tenait debout. M. Pelletier a réfuté certaines certaines formules-choc, mais pour lessentiel, il était daccord avec le fond.

Le film Lerreur boréale du tandem Monderie-Desjardins a éveillé des consciences, ce qui a provoqué un tsunami de réactions indignées qui a forcé lindustrie forestière, et lÉtat québécois, à se grouiller. Mais il y a un lien affectif profond entre la forêt et limaginaire des Québécois, ça explique en partie le fait que le public ait exigé de laction.

Je ne sens pas le même lien affectif entre notre imaginaire et les Indiens. Jespère quand même que Le Peuple invisible aura le même effet que Lerreur boréale.

http://blogues.cyberpresse.ca/lagace/?p=70720541

Modifié par Curieuse
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Prochaine secousse sismique au Québec, le nouveau film de Richard Desjardins

Il était plus que temps dentendre la voix des éternels laissés pour compte de notre société : Les autochtones dici.

Quiconque sintéresse un tant soit peu à lhistoire du Québec sera probablement interessé à aller voir ce film

Patrick Lagacé en parle dans son blogue :

Les Indiens : la loi du plus fort

Je suis en Abitibi pour un topo des Francs tireurs, articulé autour du film de Richard Desjardins et Robert Monderie, Le peuple invisible (sortie le 23 novembre en salle), sur les Algonquins.

Comme bien des Québécois, je ne connais pas grand-chose des Amérindiens. Je sais quils habitent dans des réserves, pour la plupart ; quils ne paient pas de taxes ou impôts, mais je ne connais pas la mécanique du deal ; que de temps à autre certaines nations amérindiennes revendiquer des droits, des sous et du territoire ; quils vivent pour la plupart des problèmes sociaux et de santé épouvantables.

Thats it. Cest à peu près tout ce que je connais des Indiens (cest comme ça que Desjardins les appelle) du Canada, du Québec. Tout ce qui mempêche, depuis des années, de dire quils sont des profiteurs paresseux, cest deux trucs : primo, ces statistiques désolantes touchant la santé, léducation, etc ; deuzio, jentends de la bouche des Québécois, quand ils parlent des Amérindiens, le même genre de saloperies que disent les Anglos sur nous, les Frogs. Alors je me dis que, comme les Anglos, on doit parler à travers notre chapeau.

Mais je ne les connais pas vraiment, comme je dis. Cest dailleurs ainsi que Desjardins commence la narration de ce documentaire, produit par lONF : en racontant quil a vécu toute sa vie en frôlant à peine les Algonquins, en Abitibi, sans rien connaître deux. Comme bien des Abitibiens.

Après deux heures de projection sur les Algonquins, javais honte. Honte de ce que nous, Québécois, leur avons fait, historiquement. Dans mon ignorance, javais toujours cru que les Amérindiens, cétait surtout, que cétait dabord et avant tout un problème fédéral. Cest vrai, en partie. Mais le gouvernement du Québec a aussi un rôle à jouer dans la déchéance de bien des peuples autochtones. Par ses actions, et par ses inactions, lÉtat québécois participe au problème.

On parle ici, carrément, dun peuple violé au sens propre (par des religieux, les frères oblats, dans les pensionnats où les enfants des « Sauvages » ont été relocalisés, jadis, qui a des conséquences encore aujourdhui) et au sens figuré (au fil des traités bidons et du charcutage systématique et impitoyable de leurs territoires, par exemple, depuis 1800). Bref, oui, ils-pourraient-se-prendre-en-main, ils-sont-chanceux-y-payent-pas-dtaxes et tout ça, mais pour bien des groupes dautochtones, on peut faire une analogie avec un robineux qui fut maltraité, violé, brutalisé, rabaissé pendant la majeure partie de son enfance. Oui, le robineux devrait penser positivement, se prendre-en-main et devenir un citoyen actif. Sauf quà cause de son passé, il ne faut pas se surprendre de le voir quêter et vivre dans des sacs verts

Cest un film très efficace. Comme je vous dis : javais honte, après le film. Une partie de notre imaginaire politique et culturel est lié aux Anglais et au « Reste du Canada ». On se voit comme un peuple qui a toujours dû lutter contre le pouvoir, très fort, des Anglos, pour survivre et prospérer. Le petit contre le gros. Cest un film sur la loi du plus fort et sur le plus fort. Sur lutilisation du pouvoir par ce proverbial « plus fort ». Et stupidement, jai vécu dans la fiction que les Québécois, dans leurs relations avec des plus petits, les Indiens, par exemple, auraient pris soin de ne pas faire aux autres ce quils se faisaient faire par les Anglos. Semble que ce ne soit pas le cas.

Après la projection, jai demandé au ministre Benoît Pelletier, responsable de la question autochtone dans le gouvernement de Jean Charest, sil avait noté dans le film des raccourcis, des demi-vérités, des faussetés. Bref, si largumentaire tenait debout. M. Pelletier a réfuté certaines certaines formules-choc, mais pour lessentiel, il était daccord avec le fond.

Le film Lerreur boréale du tandem Monderie-Desjardins a éveillé des consciences, ce qui a provoqué un tsunami de réactions indignées qui a forcé lindustrie forestière, et lÉtat québécois, à se grouiller. Mais il y a un lien affectif profond entre la forêt et limaginaire des Québécois, ça explique en partie le fait que le public ait exigé de laction.

Je ne sens pas le même lien affectif entre notre imaginaire et les Indiens. Jespère quand même que Le Peuple invisible aura le même effet que Lerreur boréale.

http://blogues.cyberpresse.ca/lagace/?p=70720541

Sujet fort intéressant pour 3 Heure du matin ,

je suis comme tout Européens , trés sensible à la culture Indiennes , qui véhicule des valeurs Fortes , je trouve d'ailleurs les Extrémistes écologiques sont de simple descendants idéologique de cette culture en contact direct avec la nature .

Mais je fus surprise du mépris , de l'indifférence , de l'occultation du problème "Amérindiens" quand je suis venu au Québec la première fois ; moi qui comme des millions de personnes hors Amérique du Nord , avons été élevés au film de Western et qui considère "Danse avec les loups " comme un Opus de l'art cinématographque . :rolleyes:

Mais une fois en Amérique du Nord , une terrible réalité frappe les nouveaux arrivants , comme si nous etions au temps ou les cheyennes et autres Apaches Scalpaient les pauvres fermiers en Caravane , l'Indien est mis à l'écart !

Ceci n'est absolument pas une critique envers les Québécois , car le problème est avant tout "continental" , il fait parti de l'histoire sur laquelle tout Américains se repose , mais tellement injuste par moment .

PS : à tous ceux qui ne l'auraient pas vu , je conseille le sublime "Nouveau monde " avec collin Farell , d'un réalisme espoustouflant .

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  • Habitués

Les écologistes descendants des amérindiens? Ils occultent les autochtones d'ici et pas à peu près eux aussi... Tu peux en juger par toi-même si tu montes vers le nord en période de chasse au phoque ou de pêche au saumon... Pas certaine que tu fasses un compliment aux amérindiens et aux inuits en leur refilant comme descendants les tarés d'écolos! (les tarés d'écolo, ce sont les extrêmistes, les autres sont selon le degré simplement des fous furieux ou des doux rêveurs... :lol: )

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  • Habitués

Merci, Curieuse d'amener le sujet ...

Je travaille pour et avec les autochtones. Je déplore qu'on parle d'eux toujours en mal, sur un ton misérabiliste. Tous les paliers de gouvernement les considèrent comme un "problème" et jamais comme des peuples à part entière. Les Premières Nations veulent pourtant sortir des discours misérabilistes et se prendre en main mais tous les outils leur sont refusés. Les réserves ne sont rien d'autre que des campements de quelques kilomètres carrés, on ne peut rien faire là-dedans comme développement. Qui peut pratiquer l'agriculture ou l'élevage ou quoi que ce soit d'autre dans un espace aussi petit? Les forêts qui entourent les réserves appartiennent aux multinationales. Tout ce qu'ils ont le droit de faire avec la forêt, c'est chasser ou pêcher, quelques semaines par an ...

Étonnant comme les Québécois sont ignorants et indifférents à leur égard. Ils parlent de toujours de deux peuples fondateurs. Ça résume, je pense, l'idée qu'ils ont d'eux autres ... Ils parlent de gens qui ne payent pas d'impôt, comme si les impôts et les taxes étaient la pire catastrophe qui puisse arriver à un peuple. Ils parlent de milliards de dollars donnés aux Indiens: un mythe qui a la couenne dure. Et pourtant, la réalité parle d'elle-même ...

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  • Habitués

Le problème des films ou des reportage c'est que le commun des mortels s'en fout .....il regarde çà comme un film sur des pilules .........on se dit c'est atroce et deux secondes plus tard on se dit ; est ce que le paté chinois est assez épicé.

Donc , pour connaitre les isens faut les rencontrer et j'espere y aller rapidement....

a+

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  • Habitués
Merci, Curieuse d'amener le sujet ...

Je travaille pour et avec les autochtones. Je déplore qu'on parle d'eux toujours en mal, sur un ton misérabiliste. Tous les paliers de gouvernement les considèrent comme un "problème" et jamais comme des peuples à part entière. Les Premières Nations veulent pourtant sortir des discours misérabilistes et se prendre en main mais tous les outils leur sont refusés. Les réserves ne sont rien d'autre que des campements de quelques kilomètres carrés, on ne peut rien faire là-dedans comme développement. Qui peut pratiquer l'agriculture ou l'élevage ou quoi que ce soit d'autre dans un espace aussi petit? Les forêts qui entourent les réserves appartiennent aux multinationales. Tout ce qu'ils ont le droit de faire avec la forêt, c'est chasser ou pêcher, quelques semaines par an ...

Étonnant comme les Québécois sont ignorants et indifférents à leur égard. Ils parlent de toujours de deux peuples fondateurs. Ça résume, je pense, l'idée qu'ils ont d'eux autres ... Ils parlent de gens qui ne payent pas d'impôt, comme si les impôts et les taxes étaient la pire catastrophe qui puisse arriver à un peuple. Ils parlent de milliards de dollars donnés aux Indiens: un mythe qui a la couenne dure. Et pourtant, la réalité parle d'elle-même ...

Salut Angela,

j aime beaucoup ce que tu ecris mais je dirais tout sauf qu ils (les quebecois) sont ignorants a propos de ce sujet qui nous interesse tous en tant que piece rapportee ...

indifferent est le mot le plus doux que tu puisses trouver je te trouve tres modereet donc deja bien integree lol :rolleyes:

j ai vecu en Abitibi ou il y a quelques reserves et c est inadmissible que dans un meme pays il y ai deux facons de vivre ... et quand tu es originaire des premieres nations tu as peu de choix si tu veux vivre et toucher quelques subsides du gouvernement en effet a Roberval j ai pas vu dans les mines beaucoup de gens des premieres nations y travailler c est pas faute d appliquer pourtant ...

un sujet tres chaud qui va sans doute bien faire reagir les quebecois arrives apres les premieres nations mais avant nous .. pour ne pas dire les colons dans le sens premier du terme bien sur ...

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  • Habitués
Merci, Curieuse d'amener le sujet ...

. Les Premières Nations veulent pourtant sortir des discours misérabilistes et se prendre en main mais tous les outils leur sont refusés. Les réserves ne sont rien d'autre que des campements de quelques kilomètres carrés, on ne peut rien faire là-dedans comme développement. Qui peut pratiquer l'agriculture ou l'élevage ou quoi que ce soit d'autre dans un espace aussi petit? Les forêts qui entourent les réserves appartiennent aux multinationales. Tout ce qu'ils ont le droit de faire avec la forêt, c'est chasser ou pêcher, quelques semaines par an ...

Les Indiens n'ont jamais pratiqué l'élevage. Très peu pratiquaient l'agriculture: ça se limitait à la courge et au blé d'inde. Les Indiens vivaient essentiellement de cueillette, de chasse et de pêche.

Sur leurs territoires, ils ont accès à la pêche et à la chasse tant qu'ils veulent. Le hic c'est que très peu vivent maintenant de chasse et de pêche, la plupart préférant le BS.

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  • Habitués
Merci, Curieuse d'amener le sujet ...

. Les Premières Nations veulent pourtant sortir des discours misérabilistes et se prendre en main mais tous les outils leur sont refusés. Les réserves ne sont rien d'autre que des campements de quelques kilomètres carrés, on ne peut rien faire là-dedans comme développement. Qui peut pratiquer l'agriculture ou l'élevage ou quoi que ce soit d'autre dans un espace aussi petit? Les forêts qui entourent les réserves appartiennent aux multinationales. Tout ce qu'ils ont le droit de faire avec la forêt, c'est chasser ou pêcher, quelques semaines par an ...

Les Indiens n'ont jamais pratiqué l'élevage. Très peu pratiquaient l'agriculture: ça se limitait à la courge et au blé d'inde. Les Indiens vivaient essentiellement de cueillette, de chasse et de pêche.

Sur leurs territoires, ils ont accès à la pêche et à la chasse tant qu'ils veulent. Le hic c'est que très peu vivent maintenant de chasse et de pêche, la plupart préférant le BS.

ca correspond a ce que j ai ecrit plus haut ... et c est triste

sic pour le BS ...surtout venant d un parrain ... j ai toujours adore l humanisme choisi.

lorsqu ils postulent dans une entreprise leurs dossiers ne sont pas retenus ... alors oui ils n ont pas le choix du BS ou alors d aller dans une grande ville.

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  • Habitués
Le problème des films ou des reportage c'est que le commun des mortels s'en fout .....il regarde çà comme un film sur des pilules .........on se dit c'est atroce et deux secondes plus tard on se dit ; est ce que le paté chinois est assez épicé.
C'est plutôt bien résumé en effet...

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Et si vous voulez encore des raisons de vous émouvoir, le rapport conjoint du ministère de l'éducation et de la santé publié en Avril Mai et portant sur l'état de l'enseignement et l'état sanitaire des écoliers amérindiens décrit des situations pires que ce qu'on peut imaginer de pire (les ravages de l'otite provoquant des troubles auditifs empêchant un apprentissage correct de la lecture chez un fort pourcentage des écoliers, des enfants n'ayant jamais vu de pédiatre de leur courte vie pour ne parler que des moindres "anomalies")....

Bref y'a du boulot...

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  • Habitués
Le problème des films ou des reportage c'est que le commun des mortels s'en fout .....il regarde çà comme un film sur des pilules .........on se dit c'est atroce et deux secondes plus tard on se dit ; est ce que le paté chinois est assez épicé.

a+

Je dirais que vous avez raison.

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  • Habitués
Merci, Curieuse d'amener le sujet ...

. Les Premières Nations veulent pourtant sortir des discours misérabilistes et se prendre en main mais tous les outils leur sont refusés. Les réserves ne sont rien d'autre que des campements de quelques kilomètres carrés, on ne peut rien faire là-dedans comme développement. Qui peut pratiquer l'agriculture ou l'élevage ou quoi que ce soit d'autre dans un espace aussi petit? Les forêts qui entourent les réserves appartiennent aux multinationales. Tout ce qu'ils ont le droit de faire avec la forêt, c'est chasser ou pêcher, quelques semaines par an ...

Les Indiens n'ont jamais pratiqué l'élevage. Très peu pratiquaient l'agriculture: ça se limitait à la courge et au blé d'inde. Les Indiens vivaient essentiellement de cueillette, de chasse et de pêche.

Sur leurs territoires, ils ont accès à la pêche et à la chasse tant qu'ils veulent. Le hic c'est que très peu vivent maintenant de chasse et de pêche, la plupart préférant le BS.

Tes ancêtres non plus ne conduisaient pas les avions et n'avaient pas l'internet. Pis? Étaient-ils des tarés pour autant? Tu veux dire par là que les Indiens du 21ème siècle seraient incapables de faire de l'agriculture et de l'élevage s'ils avaient les moyens pour cela? Tu veux dire qu'ils préfèrent le BS à tout autre activité lucrative et valorisante? Mais rien ne peut plus m'étonner de toi, "chère Yolande".

À propos, j'ai enfin vu ta face au forum Bouchard-Taylor à Québec. Tu as bien la face que j'imaginais et tu t'es fait sacrer dehors comme une mouffette puante que tu es pour tes idées intégristes. Chu curieuse de savoir quel effet ça fait de se faire fermer le clapet de la sorte :lol::lol:

Tu ne peux donc pas trouver une autre idée que de pérorer contre la nourriture cachère? Ben limité, mon gros ... T'aurais quand même pu trouver autre chose, non? T'as un répertoire assez fourni. Musulmans, Juifs, Noirs, Anglo, on y passe tous ... T'aurait pu dire, par exemple, que nos enfants Noirs baissent la moyenne au test PISA (t'es calé des stats, non?) :lol:

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  • Habitués

Oui. Sauf que personne n'est mieux placé que Desjardins pour créer des remous dans la population et faire bouger les choses comme il l'a déjà fait avec son premier film sur les ravages de l'industrie forestière. En tout cas, l'avenir nous le dira mais ce ne serait pas surprenant.

Le peuple invisible, un peuple dévoilé

Week-end d'aboutissement et d'espoir à Rouyn-Noranda. À l'occasion de l'ouverture du 26e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue, Le peuple invisible a été offert à une foule d'inconditionnels de Richard Desjardins, de députés et de membres de communautés algonquines heureux de voir enfin leur triste histoire racontée.

«N'oubliez pas de rallumer vos cellulaires après la conférence de presse!» a lancé un Richard Desjardins baveux, en entendant des téléphones sonner. Au lendemain de la grande première du Peuple invisible, en ouverture du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue, le chanteur avait intérêt à être aussi enjoué et alerte qu'un brigadier, malgré les heures de sommeil à rattraper.

Comme Serge Gainsbourg il y a 16 ans, Desjardins a eu droit à une conférence de presse pour satisfaire à la demande des journalistes. Un événement exceptionnel. «Les attentes sont tellement grandes pour ce film que ça demandait un encadrement différent», explique le vice-président Louis Dallaire.

Sans surprise, la longue rencontre a rapidement pris des allures de réunion politique. C'est qu'on n'accuse pas les coups d'un tel brûlot en restant muet. En bons gars, Desjardins et son acolyte Robert Monderie ont préféré donner beaucoup de temps de parole aux intervenants des différentes communautés algonquines présents. «On a vécu un génocide à feu doux, résume Jimmy Papatie, ancien chef du Conseil des Anicinapek de Kitcisakik. On a gardé notre lot de souffrances. Notre histoire mérite d'être racontée.»

«On a tenté de faire une oeuvre pédagogique, car on ne savait pas grand-chose des Algonquins, dit Desjardins. Quand on les aperçoit le long de la route 117 (dans le parc de La Vérendrye), on ne sait pas d'où ils arrivent et où ils s'en vont.»

Une oeuvre de patience

Tourné pendant trois ans dans sept des neuf communautés algonquines de l'Abitibi et du Témiscamingue, le documentaire fait la lumière sur un groupe divisé, pauvre, maltraité et laissé pour compte par les gouvernements. On tourne la caméra vers des localités sans électricité, on raconte les sévices subis par de jeunes Algonquins mis en pension dans des écoles catholiques, on énumère les droits bafoués de ces autochtones et on fait le bilan de leurs dépossessions territoriales.

Huit ans après L'erreur boréale, Desjardins et Monderie (qui travaillent en tandem depuis 30 ans) pourraient encore une fois changer un brin le cours de l'histoire. «La forêt, c'est un business de 20 milliards et un Indien, ça ne vaut rien, constate toutefois Desjardins. On n'aura pas la sympathie immédiate du public. Reste que le documentaire social est une forme très puissante.»

À chaque aventure, les deux hommes se montrent patients. Cette fois, ils ont dû se laisser apprivoiser par certains de leurs sujets. «Quand tu travailles avec les Algonquins, tu arrives avec un plan A, puis un plan B et C et tu reviens avec un plan D, schématise Desjardins. Cela dit, on ne sait jamais où on s'en va quand on fait des films. On l'apprend en les faisant.»

Avant d'aboutir à un film de 90 minutes au budget de 600 000 $, ils ont cumulé 90 heures de matériel. «Quant à notre salaire... on est très contents d'avoir pu contribuer au remboursement de la dette publique!» a blagué Desjardins, en ouverture de festival, samedi soir.

Le peuple invisible (en salle dans le reste du Québec le 23 novembre) pourrait par contre concrétiser les rêves et demandes répétées des membres des communautés algonquines. «Il y a tellement de préjugés qui circulent encore sur nous, note Catherine Anichinapeo, coordonnatrice des services auxiliaires de Kitcisakik. Mais j'ai de l'espoir qu'on va s'en sortir. On souhaite maintenant que les gouvernements ouvrent leur coeur et leurs oreilles. On veut être respectés, reconnus et compris.»

http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-...le-devoile.html

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  • Habitués
Sur leurs territoires, ils ont accès à la pêche et à la chasse tant qu'ils veulent. Le hic c'est que très peu vivent maintenant de chasse et de pêche, la plupart préférant le BS.
Faudrait tout de même faire attention avant de dire "préférant" le BS.

Dans le cas des Inuits par exemples, le gouvernement en avait marre de ces peuples nomades qui se promènent d'un bout à d'autre du grand nord. Ils les ont tous pourchassés un après l'autre n'hésitant pas à tuer leurs chiens (quasi unique moyen de survie) pour les entasser dans de petit village. Vous imaginez, un peuple qui survie depuis plusieurs millénaires aux gré des saisons dans des conditions extrêmenents difficiles, puis du jour au lendemain, ont leurs dit : cesse de courrir, à patir d'aujourd'hui, tu vas avoir un # d'assurance social, un chèque de BS et on va te nourrir. Tout ce dont vous aurez à faire, c'est d'attendre! Ca donne les problèmes sociaux qu'on voit aujourd'hui.

Biztalk.

Modifié par Biztalk
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  • Habitués
Sur leurs territoires, ils ont accès à la pêche et à la chasse tant qu'ils veulent. Le hic c'est que très peu vivent maintenant de chasse et de pêche, la plupart préférant le BS.

Tu devrais peut-être t'informer un petit peu mieux avant d'écrire des bêtises, le troll, et aller voir de quoi "leurs territoires" ont l'air après le passage des compagnies forestières, minières, etc etc... Je mets leurs territoires entre guillemets parce que ce n'est pas exactement comme si on avait réglé de bonne foi leurs revendications territoriales, hein...

Modifié par bencoudonc
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  • Habitués

j'ai vu l'année dernière a sherbrooke 12 courts métrages réalisés dans ces communautés par eux même avec l'aide d'une association de la promotion du cinéma de quebec...............ne connaissant rien de l'histoire de ces gens la j'avais trouvé ça très intéressant..........une des personnes présentes lors de la diffusion était de ces communautés...........ce que j'en ai retenu, c'est que le lien familial avait disparu depuis les années ou on obligeait a envoyer des enfants a l'école québécoise, comme ils étaient loin, ils ne rentrèrent que peu chez eux............... l'alcool et les drogues (colle...) vite fabriquées étaient le quotidien de ceux qui restaient au pays, surtout chez les jeunes, c'est un véritable sortilège...........en gros j'ai senti des peuplades déphasées et mal adaptées à ce monde qui est loin de leurs racines et culture..............j'ai senti des gens avec une forte culture un peu impuissant pour la préserver............on retrouve ce cas de figure un peu partout........

j'ai lu un peu plus haut que lorsqu'on regarde ce genre de film ou courts métrages, on s'en émeut et puis on retourne dans notre quotidien............je trouve qu'il n'y rien de mal à ça, et pas sympa de culpabiliser les gens qui ne s'émeuvent que quelques minutes.....je trouverais dangereux que l'on ne s'émoit pas une seule seconde, de plus ça crée a chaque fois des passions et des personnes qui donnent de leur temps pour ces causes............

j'ai toujours du mal de voir du patrimoine et de la connaissance humaine partir a jamais et pas seulement chez ces gens là

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  • Habitués

Dans la localité de Kitcisakik, dans la réserve faunique La Vérendrye, en Abitibi-Témiscamingue, environ 400 Algonquins vivent sans eau courante ni électricité, même si, par une cruelle ironie, ils logent à proximité dun barrage hydroélectrique. « Tu peux bien battre un chien affamé. Mais bats-le pas avec un steak, crisse ! dit Richard Desjardins. Ce peuple, cest notre tiers-monde. Mais on refuse de le voir. »

Extrait d'une longue et fort intéressante entrevue accordé par Richard Desjardins au magazine l'Actualité du 15 novembre 2007.

L'entrevue intégrale ici:

http://www.lactualite.com/culture/article....4564&PAGE=1

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  • Habitués
Sur leurs territoires, ils ont accès à la pêche et à la chasse tant qu'ils veulent. Le hic c'est que très peu vivent maintenant de chasse et de pêche, la plupart préférant le BS.

Tu devrais peut-être t'informer un petit peu mieux avant d'écrire des bêtises, le troll, et aller voir de quoi "leurs territoires" ont l'air après le passage des compagnies forestières, minières, etc etc... Je mets leurs territoires entre guillemets parce que ce n'est pas exactement comme si on avait réglé de bonne foi leurs revendications territoriales, hein...

À chaque sujet, il y a l'envers de la médaille. Pour ce qui est des revendications territoriales, j'ai déjà vu une carte où les Amérindiens revendiquaient toute la vallée du St-Laurent, île de Montréal inclue! Ben oui, comme ça ils vont pouvoir chasser le caribou du toit de la Place Ville-Marie... :chechemeu:

Quant à la notion des deux peuples fondateurs, croyez-le ou non, mais les Amérindiens n'ont pas fondé le Canada. Ils étaient là avant d'accord, mais ils étaient éparpillés un peu partout. Il n'y avait pas d'entité qui chapeautait le tout, que des tribus qui se battaient entre elles, dont plusieurs nomades.

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