La pauvreté au Canada

[Invité]

je vous invite tous a consulté ses sites

http://en.wikipedia...._livable_cities

http://www.economist...ory_id=13809770

http://www.citymayor...bestcities.html

le petit brin d'optimisme

on parles pas la du paradis,mais des conditions de vie .

j'adore toujours comment des personnes ne vivant même pas encore ici sont capables de nous dire comment est la situation de l'endroit ou nous vivons...

tu parles de conditions de vie... tu pourras réfléchir aussi à cela...

http://lechodelabaie...assif=Nouvelles

si tu trouves de l'otpimisme bon pour toi mais quand je sais que par exemple le club des petits déjeuner du québec servent plus de 15000 déjeuners tous les matins à des enfants qui partent à l'école le ventre vide, je n'ai pas franchement envie d'être optimiste!!!

Merci Pigkiller ! S'il y en a qui trouve que j'exagère après ça et que je ne dis pas la vérité ... c'est qu'ils sont franchement aveugles ou ne veulent pas voir du tout.

Modifié 30 novembre 2009 par Ensaimada

[Invité]

quoi qu'il en soit moi je suis partante pour un partage des vrais réalités alors si tu en as d'autres n'hesite pas à m'en parler Ensaimada.

merci

Je ne passerai pas mon temps Pegneli, à dire du mal du Québec, car le Québec a plein de bonnes choses, mais comme beaucoup l'ont mentionné ici, il y a du bon et du moins bon; c'est juste normal.

Une chose est claire : le Québec va se faire avec l'immigration, avec les immigrants. La Délégation du Québec fait sa publicité pour attirer des immigrants potentiels; elle fait un tri. Forcément ... le processus est long, il y a des entrevues, donc elle fait un tri.

Notre Québec va bientôt manquer de main-d'oeuvre en raison des retraites massives qui s'annoncent pour les prochaines années. Il faudra remplacer tout ce monde (enfin, ce ne sont pas tous les postes qui vont être remplacés), et nous aurons besoin de bras et de cerveaux.

Le gouvernement, d'une part, va devoir ajuster le tir et mettre les dirigeants d'entreprises et les décideurs dans le coup afin les sensibiliser et les conscientiser beaucoup plus qu'ils ne le font maintenant, afin de faciliter la tâche aux nouveaux arrivants.

Et d'autre part, les immigrants doivent bien se préparer et savoir dans quoi ils s'embarquent. Écoutez, les gens magasinent parfois pendant trois mois avant de s'acheter une auto; ils en font autant pour une maison. Quand on décide de changer de pays, on devrait s'interroger autant que pour une auto ou une maison ... car là, c'est tout notre environnement qui va changer, nos repères, et une vie sociale et professionnelle qu'il faut rebâtir.

[mahandry]

Afin de ne poursuivre le débat dans la rubrique concernant les médecins français, j'ai préféré transféré ma réponse à certains commentaires ici, en ouvrant une nouvelle rubrique. Je ne fais pas cela dans le but de décourager les immigrants : nous sommes un pays d'immigrants, donc forcément, beaucoup ont réussi. Toutefois, je voulais un peu ramener à la surface des sujets qui sont occultés, probablement dans le but de toujours brosser un portrait flatteur du Québec et du Canada.

Si mes propos dérangent, je n'en posterai plus de la sorte. Julien m'avertira ou me montrera la porte de sortie. Toutefois, j'estime que si on ne décrit une province ou un pays comme un paradis ou un quelconque Eldorado, c'est prendre les gens pour des imbéciles (désolée). Je pense que les gens qui viennent sur un forum pour s'informer des processus d'immigration et posent des questions sur la vie au Québec sont en droit d'avoir des réponses franches et d'avoir plusieurs points de vue, pas seulement ceux qui vont leur faire plaisir.

_______________________________________________________________________________________

Bon, je remets les pendules à l'heure tout de suite. Quitte à ce que Julien remette ce texte ailleurs. Je ne suis pas celle qui dramatise. Un reportage sera diffusé sur RDI undi à 20 heures. (Que les immigrants d'ici qui ont le câble le regarde, car moi je n'ai pas le câble). Le reportage s'appelle « La faim d'un pays - A-t-on les moyens de nourrir nos enfants. » Voici un résumé:

(...) deux décennies plus tard, rien n'a vraiment changé au Canada. (...) En fait, la pauvreté continue de frapper entre 12 et 15% des enfants du pays, ce qui équivaut aujourd'hui à environ 700 000 jeunes. Et le chiffre est encore plus élevé chez les autochtones.

Non seulement la détresse des familles démunies n'a pas perdu de terrain depuis 20 ans, mais le recours aux banques alimentaires a doublé à l'échelle nationale. Dans certaines villes, le nombre d'utilisateurs a même été multiplié par trois. Une tendance qui risque de s'aggraver, alors que les prix des aliments ont connu des hausses fulgurantes au cours des dernières années. Des hausses qui s'expliquent par plusieurs facteurs, dont la soif de profits des grands groupes qui font commerce de denrées essentielles à la vie. Une chaine mercantile qui se perpétue jusqu'aux rayons des épiceries, où - hasard ? - les rabais se font habituellement plus rares au début du mois (C'est moi qui ajoute : le 1er du mois, les gens qui vivent de l'aide sociale reçoivent leur chèque ... et le prix de l'essence augmente aussi parfois, curieusement !).

Malheureusement, la pauvreté qui frappe les enfants ne saute pas toujours aux yeux, parce que cachée derrière les portes closes des appartements mal chauffés et mal entretenus dans lesquels vivent ces générations montantes mal parties. Des centaines de milliers de ventres prennent souvent le chemin de l'école vides, avec tout ce que cela comporte de conséquences (C'est moi qui écrit : dans certains secteurs de Montréal, les écoles ne donnent pas d'examens vers la fin du mois, car il savent que les parents qui vivent de l'aide sociale n'ont souvent presque plus rien à donner à manger à leurs enfants ... et cela nuit à leur concentration pour les examens).

Et désormais, 40% des enfants pauvres vivent dans une famille où au moins un des parents occupe un emploi (J'ajoute : les deux parents ne travaillent pas toujours, fautes d'études, faute d'expérience ... et parfois, si le 2e parent travaille, on coupe l'aide gouvernementale et les gens, avec tout ce que cela entraîne de coûts lorsqu'on travaille, se retrouvent sous le seuil de la pauvreté !). Un phénomène qui ne cesse de prendre de l'ampleur (j'ajoute : les familles monoparentales). Sans compter les immigrants diplômés universitaires cantonnés à de petits boulots mal payés, faute de reconnaissance de leurs acquis.

Daniel Germain, fondateur du trop nécessaire Club des petits-déjeuners, insiste également sur le caractère profondément « cruel » de la pauvreté des enfants dans les pays développés, où « ils se font rappeler tous les jours les choses auxquelles ils n'auront jamais accès ».

Devant cette misère indécente, que font les décideurs ? Peu de choses, répond le documentaire. (...) Après tout, on ne gagne pas des élections en promettant d'enrayer la faim et la misère (j'ajoute : oui, elle existe bel et bien au Québec la pauvreté et la misère).

Le documentaire a le mérite de tenter de stimuler une réflexion essentielle sur le sort qu'on réserve aux enfants d'ici. (...) Mais pour s'attaquer réellement au problème, il faudra se donner des moyens à la hauteur du défi qui, 20 ans plus tard, attend toujours d'être relevé.

La faim d'un pays

Grands reportages, RDI, lundi à 20 heures

Voilà, braves gens. Je suis impliquée dans les Petits-déjeuners, je donne à la Guignolée (qui ne se fait qu'une fois par an, dans le temps des fêtes, mais qui, comme le mentionne l'article, pourrait bien s'étendre à longueur d'année). Nous allons porter de la nourriture non périssable chez un voisin qui les apporte à l'église, car même dans notre petite banlieue, il y a du chômage et beaucoup de gens qui vivent de l'aide sociale. Je suis abasourdie et scandalisée par la misère dans laquelle vivent un nombre effarant de personnes qui vivent dans un pays dit riche, mais n'ont pas les moyens de leurs rêves dans leur propre pays. Certains ne font pas d'efforts, mais d'autres en font énormément je vous jure ... et ils continuent à galérer.

Nous ne naissons pas tout égaux, avec une fortune dans notre berceau. Je viens moi-même d'une famille pauvre.

Le Canada fait partie du G8, des grandes puissances, certes, ce qui ne l'empêche pas d'avoir des problèmes sociaux majeurs et qui vont aller en s'aggravant. C'est très facile d'imaginer le Canada et le Québec comme un pays de Cocagne, mais quand on y vit et qu'on voit les injustices, la corruption, etc. ... non, ce n'est pas « le plus meilleur pays du monde », comme l'avait dit (il parlait tellement mal !) notre crétin d'ancien premier ministre canadien Jean Chrétien qui a ensuite été pris dans un mémorable scandale de commandites.

Les gens qui veulent immigrer, c'est normal, ne veulent pas entendre parler des mauvais côtés du pays qu'ils ont choisi. Cela vient semer le doute ... Du coup, on jette la pierre sur le messager lorsqu'il parle des réalités qui ne sont pas belles à lire. Pourtant, je suis certaine que des immigrants installés ici de longue date connaissent très bien nos failles énormes. Mais parfois, on préfère ne pas les voir ...

Ce message a été modifié par Ensaimada - Aujourd'hui, 16:48 .

Bonsoir,

Je n'ai pas encore eu le temps de lire toutes les réponses. Je voudrais juste dire à Ensaimada que c'est tellement juste ce que tu racontes. Nous sommes ici depuis le début 2008 et nous sommes en train de s'auppauvrir tranquillement. Je suis surprise de voir des gens qui ont vraiment besoins d'aide livrés à eux-même. Tout le monde dit qu'il y a de la richesse à faire sur place....Malheureusement, nous n'avons pas trouvé le mode d'emploi. Pour l'avenir de nos enfants, on pense fortement à faire un retour au bercail...

[Invité]

Si vous rêvez d'avoir une meilleure condition sociale que la mienne, bravo pour vous; je vous le souhaite, mais vous ne connaissez pas du tout ma condition sociale. On ne s'est jamais rencontrés je crois, non ?

Décidément, cette rubrique était là pour montrer aux immigrants une réalité trop occultée.

Ensaimada

Sans te connaitre, je peux affirmer haut et fort qu'il y'a beacoup d'immigrés qui ont les conditions sociales meilleures que toi une quebecoise de souche ! bref, revenons au sujet, à quoi un enfant allant à l'école ventre affamé a un lien avec un projet d'immigration ? Un rappel : Le Quebec est une province d'accueil et si l'immigrant ne trouve pas son compte, il n'hesitera pas à rebrousser chemin.

Ensaimada, même aux USA le pays le plus riche de la planète il y'a des affamés, des SDF, des gens qui meurent de faim de froid, de problème de securité sociale, des inegalités de tous genres

Ensaimada reveille toi, nous ne sommes pas au paradis et les inegalités continueront toujours à exister

Bien cordialement

Puisque je suis l'initiatrice de ce fil de discussion pour le moins casse-cou, je me dois au moins de répondre aux commentaires et aux questions. J'avais loupé ce commentaire concernant la pertinence de parler ici des enfants pauvres, etc. Si j'ai posté une partie de l'article ici, c'est justement à cause de cette phrase qui m'a frappée :

Sans compter les immigrants diplômés universitaires cantonnés à de petits boulots mal payés, faute de reconnaissance de leurs acquis.

Voilà, j'espère que vous saisirez le lien ...

[Invité]

Afin de ne poursuivre le débat dans la rubrique concernant les médecins français, j'ai préféré transféré ma réponse à certains commentaires ici, en ouvrant une nouvelle rubrique. Je ne fais pas cela dans le but de décourager les immigrants : nous sommes un pays d'immigrants, donc forcément, beaucoup ont réussi. Toutefois, je voulais un peu ramener à la surface des sujets qui sont occultés, probablement dans le but de toujours brosser un portrait flatteur du Québec et du Canada.

Si mes propos dérangent, je n'en posterai plus de la sorte. Julien m'avertira ou me montrera la porte de sortie. Toutefois, j'estime que si on ne décrit une province ou un pays comme un paradis ou un quelconque Eldorado, c'est prendre les gens pour des imbéciles (désolée). Je pense que les gens qui viennent sur un forum pour s'informer des processus d'immigration et posent des questions sur la vie au Québec sont en droit d'avoir des réponses franches et d'avoir plusieurs points de vue, pas seulement ceux qui vont leur faire plaisir.

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Bon, je remets les pendules à l'heure tout de suite. Quitte à ce que Julien remette ce texte ailleurs. Je ne suis pas celle qui dramatise. Un reportage sera diffusé sur RDI undi à 20 heures. (Que les immigrants d'ici qui ont le câble le regarde, car moi je n'ai pas le câble). Le reportage s'appelle « La faim d'un pays - A-t-on les moyens de nourrir nos enfants. » Voici un résumé:

(...) deux décennies plus tard, rien n'a vraiment changé au Canada. (...) En fait, la pauvreté continue de frapper entre 12 et 15% des enfants du pays, ce qui équivaut aujourd'hui à environ 700 000 jeunes. Et le chiffre est encore plus élevé chez les autochtones.

Non seulement la détresse des familles démunies n'a pas perdu de terrain depuis 20 ans, mais le recours aux banques alimentaires a doublé à l'échelle nationale. Dans certaines villes, le nombre d'utilisateurs a même été multiplié par trois. Une tendance qui risque de s'aggraver, alors que les prix des aliments ont connu des hausses fulgurantes au cours des dernières années. Des hausses qui s'expliquent par plusieurs facteurs, dont la soif de profits des grands groupes qui font commerce de denrées essentielles à la vie. Une chaine mercantile qui se perpétue jusqu'aux rayons des épiceries, où - hasard ? - les rabais se font habituellement plus rares au début du mois (C'est moi qui ajoute : le 1er du mois, les gens qui vivent de l'aide sociale reçoivent leur chèque ... et le prix de l'essence augmente aussi parfois, curieusement !).

Malheureusement, la pauvreté qui frappe les enfants ne saute pas toujours aux yeux, parce que cachée derrière les portes closes des appartements mal chauffés et mal entretenus dans lesquels vivent ces générations montantes mal parties. Des centaines de milliers de ventres prennent souvent le chemin de l'école vides, avec tout ce que cela comporte de conséquences (C'est moi qui écrit : dans certains secteurs de Montréal, les écoles ne donnent pas d'examens vers la fin du mois, car il savent que les parents qui vivent de l'aide sociale n'ont souvent presque plus rien à donner à manger à leurs enfants ... et cela nuit à leur concentration pour les examens).

Et désormais, 40% des enfants pauvres vivent dans une famille où au moins un des parents occupe un emploi (J'ajoute : les deux parents ne travaillent pas toujours, fautes d'études, faute d'expérience ... et parfois, si le 2e parent travaille, on coupe l'aide gouvernementale et les gens, avec tout ce que cela entraîne de coûts lorsqu'on travaille, se retrouvent sous le seuil de la pauvreté !). Un phénomène qui ne cesse de prendre de l'ampleur (j'ajoute : les familles monoparentales). Sans compter les immigrants diplômés universitaires cantonnés à de petits boulots mal payés, faute de reconnaissance de leurs acquis.

Daniel Germain, fondateur du trop nécessaire Club des petits-déjeuners, insiste également sur le caractère profondément « cruel » de la pauvreté des enfants dans les pays développés, où « ils se font rappeler tous les jours les choses auxquelles ils n'auront jamais accès ».

Devant cette misère indécente, que font les décideurs ? Peu de choses, répond le documentaire. (...) Après tout, on ne gagne pas des élections en promettant d'enrayer la faim et la misère (j'ajoute : oui, elle existe bel et bien au Québec la pauvreté et la misère).

Le documentaire a le mérite de tenter de stimuler une réflexion essentielle sur le sort qu'on réserve aux enfants d'ici. (...) Mais pour s'attaquer réellement au problème, il faudra se donner des moyens à la hauteur du défi qui, 20 ans plus tard, attend toujours d'être relevé.

La faim d'un pays

Grands reportages, RDI, lundi à 20 heures

Voilà, braves gens. Je suis impliquée dans les Petits-déjeuners, je donne à la Guignolée (qui ne se fait qu'une fois par an, dans le temps des fêtes, mais qui, comme le mentionne l'article, pourrait bien s'étendre à longueur d'année). Nous allons porter de la nourriture non périssable chez un voisin qui les apporte à l'église, car même dans notre petite banlieue, il y a du chômage et beaucoup de gens qui vivent de l'aide sociale. Je suis abasourdie et scandalisée par la misère dans laquelle vivent un nombre effarant de personnes qui vivent dans un pays dit riche, mais n'ont pas les moyens de leurs rêves dans leur propre pays. Certains ne font pas d'efforts, mais d'autres en font énormément je vous jure ... et ils continuent à galérer.

Nous ne naissons pas tout égaux, avec une fortune dans notre berceau. Je viens moi-même d'une famille pauvre.

Le Canada fait partie du G8, des grandes puissances, certes, ce qui ne l'empêche pas d'avoir des problèmes sociaux majeurs et qui vont aller en s'aggravant. C'est très facile d'imaginer le Canada et le Québec comme un pays de Cocagne, mais quand on y vit et qu'on voit les injustices, la corruption, etc. ... non, ce n'est pas « le plus meilleur pays du monde », comme l'avait dit (il parlait tellement mal !) notre crétin d'ancien premier ministre canadien Jean Chrétien qui a ensuite été pris dans un mémorable scandale de commandites.

Les gens qui veulent immigrer, c'est normal, ne veulent pas entendre parler des mauvais côtés du pays qu'ils ont choisi. Cela vient semer le doute ... Du coup, on jette la pierre sur le messager lorsqu'il parle des réalités qui ne sont pas belles à lire. Pourtant, je suis certaine que des immigrants installés ici de longue date connaissent très bien nos failles énormes. Mais parfois, on préfère ne pas les voir ...

Ce message a été modifié par Ensaimada - Aujourd'hui, 16:48 .

Bonsoir,

Je n'ai pas encore eu le temps de lire toutes les réponses. Je voudrais juste dire à Ensaimada que c'est tellement juste ce que tu racontes. Nous sommes ici depuis le début 2008 et nous sommes en train de s'auppauvrir tranquillement. Je suis surprise de voir des gens qui ont vraiment besoins d'aide livrés à eux-même. Tout le monde dit qu'il y a de la richesse à faire sur place....Malheureusement, nous n'avons pas trouvé le mode d'emploi. Pour l'avenir de nos enfants, on pense fortement à faire un retour au bercail...

Mahandry ... je viens de lire votre message et je ne me réjouis pas du tout qu'il vienne confirmer ce qui est écrit dans l'article que j'ai posté et le reportage qui sera présenté. En fait, j'ai eu un immense pincement au coeur ... qui ne part pas d'ailleurs. Quand je lis de tels constats (et j'en ai lu plusieurs), ça me fend le coeur. Je ne sais pas si vous avez des enfants ... mais dans l'article, j'ai tronqué des petits bouts : il y avait cette mère qui n'en pouvait plus de dire à ses enfants qu'elle ne pouvait pas leur acheter ce qui, pour les voisins, allait de soi.

Je ne sais pas si c'est quelque chose que j'ai dit à mon mari ou que j'ai écrit ici, mais il y a des gens qui, en immigrants, vivent d'abord leur situation d'étranger. Mais en plus, lorsqu'ils n'ont pas de moyens financiers suffisants pour faire face à notre société d'hyperconsommation, ils finissent par se sentir deux fois plus étrangers.

Je vais vous envoyer un petit mot ... ok, je viens de voir que oui, vous avez des enfants ...

Modifié 30 novembre 2009 par Ensaimada

[mahandry]

Ca y est, j'ai lu toutes les réponses. Les enfants sont couchés donc, je peux développer plus.

Ensaimada, merci pour ton mp.

Parmi les réponses, je salue la réponse de PRAISES. Cela se rapproche plus de mes opinions. Québec est mon 2e pays d'immigration, j'ai connu la France avant de venir ici. Je viens d'un pays pauvre (économiquement). Et je ne veux pas être minimaliste ( ça se dit ça? lol) mais je trouve plus de similitude à mon pays d'origine et ici par rapport à la France. Certes, je m'attendais à quelques choses que je ne trouvent pas. Il y beaucoup de choses qui m'avaient surprises. Bref, on peut dire que je suis déçue.

Heureusement que le but de notre immigration était de voir comment ça se passe. Nous aimons voyager et on voudrait que nos enfants en profitent. Mais justement, quand on a des enfants et quand on avance en âge, on se pose des questions autrement.

Je fais partis des gens diplômés qui n'ont pas trouvé un boulot dans son domaine. Je suis mal payé. Les fêtes arrivent et les enfants attendent le passage de Père Noël Et comme Ensaimada disait bien dans un de ses messages, on vit dans une société de l'hyperconsommation... et je rajoute et " des enfants rois" tu sais plus où est-ce que tu vas mettre ta tête

[Invité]

Je vous comprends, Mahandry. Enfin, je ne peux pas tout comprendre, car je ne suis pas dans vos souliers. Cependant, il est normal d'avoir des déceptions pour certaines choses. Probablement que lorsqu'on a des enfants, c'est encore plus important, car forcément on pense à leur avenir à eux.

Vous savez, mon mari et moi sommes retournés aux études à 27 ans pour travailler dans un domaine qui nous intérresserait bien davantage, qui nous passionnait quoi. Mais à la fin de nos études, au milieu des années 80, il y avait une crise économique importante. Toutes les portes étaient fermées ... et le Québec est quand même petit. Bref, on ne pouvait pas attendre le grand jour, car il fallait manger et payer le loyer. Nous sommes retournés à ce que nous faisions ... et même moins bien dans le cas de mon mari. Ce fut un énorme échec pour lui, moins pour moi cependant. J'ai encaissé le coup et j'ai tourné la page. Mes années à l'université ont été parmi les plus belles de ma vie et j'en garde un souvenir merveilleux.

Maintenant, je voudrais juste que ma fille aussi, si elle a des rêves, puisse les réaliser ici.

Et quand vous parlez d'enfants rois, ça je comprends. Nous n'avons qu'une fille et même si nous sommes quand même fermes avec elle, forcément on flanche parfois. Mais il y a cependant des choses qu'elle doit comprendre et qu'elle commence à comprendre d'ailleurs : on ne peut pas lui offrir tout ce qu'elle demande. D'une part, ce serait déraisonnable financièrement pour nous ... et ce ne serait pas forcément la bonne chose à faire pour elle.

Si elle a des copines qui ont 56 gadgets et qu'elle en veut autant, je m'asseois avec elle et j'en discute. Je fais de mon mieux. Je l'écoute et elle m'écoute. On finit par s'entendre et à trouver des solutions.

[Afromento]

Bonjour,

Ce que Ensaimada nous a posté sur le forum, n'est qu'un sujet vivant, reflétant une réalité que personne ne peut la cacher, comme on dit chez nous ''on ne cache pas le soleil avec un tamis'', tout ceci est claire... Pour ma part, et c'est mon opinion, le but du sujet, est de prendre conscience de ce fleau social, à mieux réfléchir à ce sujet avant de s'engager surtout pour les nouveaux immigrés mariés, être préparé psychologiquement, remettre son projet d'immigration en question...

Et la finalité de la chose, c'est d'assumer sa décision d'immigration même dans le cas d'échec...

Il ne faut surtout pas prendre l'article pour un point noire ou pessimiste... Au contraire, c'est un sujet réaliste et directe, certes je ne suis ni sociologue ni économiste pour apporter des solutions à ce fléau, mais espérons que cela fera réveiller les ésprits des spécialistes pour en trouver les issues appropriées... ne ce reste que pour l'amoindrir...

Un sujet qui laisse à réfléchir... Merci à vous Ensaimada.

[Caribou777]

La pauvreté est un phénomène vieux comme le monde. En faite depuis que l'homme a inventé la propriété. Même au Canada la pauvreté existe forcément. Comme partout dans le monde. Mais faut faire tout pour l'éradiquer car c'est faisable.

[aicha2009]

De toute façon, je ne vois pas qui est assez fou pour croire que le Quebec est le paradis sur terre! Bien sûr que la pauvreté existe au Quebec, bien sur que le Quebec a des problèmes sociaux comme tout pays. la perfection n'existe pas sur terre et où qu'on soit, pour améliorer sa situation, il faut se retrousser les manches et bosser. L'argent ne va certainement pas tomber comme un fruit mûr d'un arbre.

Je ne me fais pas trop d'illusions de mon côté et je n'attends rien de particulier, si ce n'est me defaire de certaines pesanteurs sociales que je traine actuellement.

Si c'était uniquement pour motif economique, je serai restée là où je suis actuellement!

[ivawen]

je vous invite tous a consulté ses sites

http://en.wikipedia...._livable_cities

http://www.economist...ory_id=13809770

http://www.citymayor...bestcities.html

le petit brin d'optimisme

on parles pas la du paradis,mais des conditions de vie .

j'adore toujours comment des personnes ne vivant même pas encore ici sont capables de nous dire comment est la situation de l'endroit ou nous vivons...

tu parles de conditions de vie... tu pourras réfléchir aussi à cela...

http://lechodelabaie...assif=Nouvelles

si tu trouves de l'otpimisme bon pour toi mais quand je sais que par exemple le club des petits déjeuner du québec servent plus de 15000 déjeuners tous les matins à des enfants qui partent à l'école le ventre vide, je n'ai pas franchement envie d'être optimiste!!!

mais écouté la je suis entrain de diversifié le sujet je suis ni un aveugle comme vous le dite ni dire que ce que vous prétendez est faux , dailleur c'est un atout pour chaque immigrer " de savoir a quoi il peut être confronté" et je tien a vous remercié

oulalala

est pour ce qui est du club la plupart des bénéficiaires sont des enfants issue de l'immigration, apriori de la 1er génération .

et si je suis optimiste je le suis la ou je suis et la ou j'irais .

maintenant si vous pensez que l'états se bourre en accuillant des immigrers alors vous pouvez le dire sur ce forum ya pas de probléme en peut en disscuté ne serais-ce que pour l'echange et n'ont pas pour se consolidé l'un a l'autre .

mainetenant y a aussi l'indpendance du quebec , et comme vous le savez ou pas le quebec veut sont indeopendance " formé un état indépendant " et cela ce reflete par de nombrables institutions politique comme le PARTI QUEBECOIS le PARTRTIE SEPARATISTE le BLOQUE QUEBECOI et bien d'autres que vous pouvez trouvez sur google ,donc voila l'immigration représente un vrai danger pour le devenir des separatistes quebecoi en matiére d'integration , donc ce que le Québec reproche le plus au gouvernement canadien c'est bien l'immigration qui seras toujours un obstacle derrière L'indépendance du Québec .

et si vous ne pensez pas comme moi dite moi que c'est pas vrais sous prétexte que je ne vie pas au canada .

[ivawen]

NUANCE

j'ajoute que le canada n'est Ni le paradis ni un elderado ,et j'adhére totalement a ce que aicha2009 a dit

[PRAISES]

Ho to all !

Pour revenir au sujet initial, c'est bien vrai qu'il y a plusieurs immigrés haut diplômés qui sont sous-employés et assujetti à faire un métier qui n'a rien à voir avec leur formation et qui n'est pas rentable financièrement.

Je voudrais soulevé deux points ici :

1) Nous les immigrés arrivons avec des diplômes en poche. Nous espérons trouver le plus vite possible, un emploi qui valorise nos diplômes, et qui corresponde à notre domaine d'étude. Durant nos premiers mois au Québec, nous nous donnons à fond dans la recherche de cet emploi idéal. Tout en cherchant, on pratique des sous-métiers pour pouvoir joindre les bouts...Dans notre tête, nous nous disons que c'est un métier temporaire, juste le temps de trouver le métier idéal qui valorise nos diplômes. Après 1, 2, 3, 4, voire plus de 5 ans, on fait le bilan, et on en est toujours à faire ce sous-métier...toujours aucun poste valorisant dans notre domaine de formation.

Mon humble point de vue est que, nous les immigrés ne pensons pas souvent à nous reconvertir...ou alors nous ne sommes pas assez courageux pour le faire. Si la formation que nous avons eu à l'étranger n'a pas d'ouverture favorable au Québec, n'hésitons pas à nous reconvertir, et à refaire une formation dans les domaines qui au Québec sont porteurs. ça nous dispensera de dépenser de nombreuses années, et de finalement décider de retourner au pays de départ. Après 5 ans au Québec, un individu dressera un bilan négatif de son intégration et sera toujours sans emploi valorisant, alors que s'il s'était informé et reconverti (au besoin!) à son arrivée, il aurait déjà eu un diplôme canadien et aurait peut-être eu un poste équivalent.

2) Plusieurs immigrès aussi savent d'avance en venant qu'ils n'ont plus rien à prouver, et qu'ils n'attendent rien de spécial du Québec. mais s'ils viennent, c'est juste parce qu'ils veulent garantir l'avenir académique et professionnel de leur progéniture, car ils jugent que le système académique est meilleur au Québec que dans leur pays d'origine.

3) Beaucoup ignorent aussi que la percée professionnelle peut commencer par le bénévolat. Commencer comme bénévole est assez douloureux, mais beaucoup se sont fait remarqué par leur boss au cours d'un bénévolat qu'ils faisaient.

Ce ne sont que des axes de réflexions et des points de vue perso !!!

ciao !

[En.ia]

Et je me dis que cette personne qui a 311 message a son actif en 2 mois, alors que moi j'en ai 190 en 1 an et demi. Bizarre...

311 messages qui disent tous grosso-modo la même chose sur a peu près tous les fils... bizarre.

Donc je me dis, soit que cette femme ne veut pas d'immigrants au Québec... Donc je fais tout pour vous décourager... Et restez chez vous...

Ou bien, elle n'est pas, mais pas du tout Québecoise.

Avanti, je suis venue sur ce site car une collègue et amie française (oui, française !) m'en avait parlé. J'y suis venue et j'ai trouvé les échanges ici plus intéressants que sur un autre que où vous alliez vous-même et où vous admettrez que sur cet autre site, tous les gens semblaient cracher sur le Québec, l'avaient quitté ou comptaient les jours les séparant de leur départ sous d'autres cieux plus cléments. J'ai abandonné car même entre ces membres qui semblaient tous se connaître, les attaquent fusaient et il semblait y avoir des règlements de comptes.

Et si vous avez bien lu mes messages et ceux sur ExpatBlog, vous aurez noté que je donne le plus d'informations que je peux pour aider les gens. Parfois, je fais les recherches pour eux. Et savez-vous qu'une française m'a écrit, car elle savait que j'étais dans les ressources humaines et elle voulait faire un stage. Son domaine ne correspondait pas au milieu où je travaille, mais je lui ai donné les coordonnées de deux personnes (dans un milieu très stimulant), elle leur a envoyé un message et les deux ont répondu. Il lui reste à régler certaines choses et elle aura son stage ici ... et peut-être une suite heureuse ... Alors quand vous semblez vouloir m'assimilier à une raciste ... croyez-vous vraiment que je me serais donné cette peine ?

Pour le nombre de messages ... vous me l'apprenez, car je ne regarde pas cela du tout. Je n'ai pas non plus calculé depuis quand j'étais ici. Bravo pour vos savants calculs, ça fait ma journée comme on dit ici.

Malheureusement il y a trop peu de gens comme toi Ensaimada et les autres ne peuvent pas comprendre parce que tes valeurs différent des leurs.

[Ericson]

Si vous rêvez d'avoir une meilleure condition sociale que la mienne, bravo pour vous; je vous le souhaite, mais vous ne connaissez pas du tout ma condition sociale. On ne s'est jamais rencontrés je crois, non ?

Décidément, cette rubrique était là pour montrer aux immigrants une réalité trop occultée.

Ensaimada

Sans te connaitre, je peux affirmer haut et fort qu'il y'a beacoup d'immigrés qui ont les conditions sociales meilleures que toi une quebecoise de souche ! bref, revenons au sujet, à quoi un enfant allant à l'école ventre affamé a un lien avec un projet d'immigration ? Un rappel : Le Quebec est une province d'accueil et si l'immigrant ne trouve pas son compte, il n'hesitera pas à rebrousser chemin.

Ensaimada, même aux USA le pays le plus riche de la planète il y'a des affamés, des SDF, des gens qui meurent de faim de froid, de problème de securité sociale, des inegalités de tous genres

Ensaimada reveille toi, nous ne sommes pas au paradis et les inegalités continueront toujours à exister

Bien cordialement

Salut Monsieur l'E-logisticien !

Tu te définis comme un chercheur de vérité. Je crois que tu vas encore la chercher encore longtemps, parce que tu vas dans le mur !

Redescend un peu de ton piédestal, pas besoin et avant de proclamer haut et fort, réfléchi tu vas voir, ça fait du bien !

La Madame est juste en train de dire qu'il ne faut se voiler la face (ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit!) et que la pauvreté existe. Il y a au Québec une énorme majorité de gens qui partent de chez eux le ventre vide !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

et ils s'arrêtent chez Tim Hortons pour prendre une beigne

PS: Le rire c'est bien, le respect c'est mieux !

Éric(son)

[Invité]

J'ai bien sûr lu la suite des commentaires. Merci à ceux qui ont compris l'essence de mon message.

La non-reconnaissance des diplômes, d'après ce que je peux voir à mon travail (et que certaines personnes m'ont confié) semble être le noeud du problème. Je l'ai dit et le répète : le Québec va se faire avec l'immigration. Seulement, il semble vraiment qu'il y a un réel problème du côté des employeurs qui ne hésitent à faire confiance aux immigrants, à leurs capacités ... et malheureusement, le problème existe aussi dans la fonction publique, qui devrait être un modèle en ce sens et servir d'exemple, paver la voie ...

Pour ce qui est de l'indépendance du Québec, oh la la, je ne m'embarquerai pas dans ce sujet épineux.

[Voyageur76]

La non-reconnaissance des diplômes, d'après ce que je peux voir à mon travail (et que certaines personnes m'ont confié) semble être le noeud du problème. Je l'ai dit et le répète : le Québec va se faire avec l'immigration. Seulement, il semble vraiment qu'il y a un réel problème du côté des employeurs

Comment veux-tu que les employeurs engagent des immigrants dans leurs domaines de formation si leurs diplômes ne sont pas reconnus ???! Les immigrants aux Québec doivent faire reconnaître leurs diplômes par les ordres professionnels d'abord et ensuite appliquer pour l'emploi dans leurs domaines de formation auprès des employeurs québécois. Ya pleins d'immigrants au Québec qui le font avec succès.

[Invité]

C'est tout à fait juste Dani. Certains font des efforts, d'autres non. Beaucoup de gens vivent de l'aide sociale et s'y sentent très à l'aise. Être payé à ne rien faire, c'est le bonheur pour beaucoup. Par contre, il y en a qui n'ont vraiment pas choisi cela et se retrouve toujours dans la voie de service : hasard, destin, malchance ... certains commencent leur vie dans un milieu malsain et pour s'en sortir, ils doivent faire montre d'une volonté incroyable ou rencontrer des gens qui seront pour eux des modèles, des phares et les guideront.

Il y a des Québécois qui vivent du BS et des immigrants aussi. Et il est vrai que certains refusent des boulots sous prétexte que c'est trop minable pour eux, alors qu'il n'y a pas de sot métier. J'ai une amie diplômée qui s'est retrouvée au chômage. Seule pour élever ses deux enfants, elle a fait des ménages pendant deux ans !

Mais comme vous dites aussi, au Québec, au Canada, il y a des gens très riches et des gens très pauvres, et dans un pays comme le Canada, le fossé est trop large et l'inéquité est inadmissible et souvent intolérable.

[quebecanaise]

merci Ensaimada pour ton récit .oui tout le monde doit savoir, l'immigration ne veut pas dire "tout ira bien sans effort" non il faut la préparer, s'armer de ses diplômes, son argent et de sa rage de vivre ....oui, moi j'ai vendu ma maison ma voiture pour mettre toutes mes chances de mon coté.........c'est bon je pars pour longtemps.....c'est mon nouveau pays.

Et je ferais tout pour réussir et apporter un plus, je ne viens pas au Québec pour prendre mais pour partager de moi même de mon expérience de mon humanité.

C'est ça immigrer , il faut pas s'attendre aux miracles ni s'apitoyer sur soi même, il faut construire sa vie et participer dans la société , c'est un engagement moral vis à vis de moi ma famille et des gens qui nous accueillent avec tant de gentillesse "l'agent d'immigration m'a dit "bien venue au Québec" en me donnant mon CSQ et j'ai pas l'intention de le décevoir.

[Invité]

Très beau message Quebecanaise. J'espère vraiment que tout se passera bien pour vous. Déjà, en partant, vous adoptez la bonne attitude et c'est un très bon signe pour l'avenir.