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Vers un nouveau record


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Santé

Vers un nouveau record

Sébastien Ménard

Le Journal de Montréal

23/07/2009 09h20 - Mise à jour 23/07/2009 09h43

Même si le phénomène inquiète de nombreux experts, la consommation des médicaments de la famille du Ritalin est loin d'avoir ralenti au Québec durant la première moitié de 2009. Si la tendance se maintient, elle pourrait même fracasser un nouveau record d'ici la fin de l'année.

«D'un point de vue social, ça devient inquiétant, estime le professeur Joël Monzée, du Département de pédiatrie de l'Université de Sherbrooke. Est-ce qu'on veut que les jeunes deviennent des robots qui performent?», lance-t-il.

Des données obtenues par le Journal révèlent que plus de 12 600 000 comprimés de méthylphénidate - la famille de médicaments qui inclut le Ritalin, le Concerta et leurs génériques - ont été prescrits au Québec entre janvier et mai 2009.

Cela représente une moyenne de quelque 2 500 000 pilules par mois, en hausse d'environ 15% par rapport à la moyenne mensuelle observée en 2008.

Ces médicaments sont surtout administrés aux enfants qui souffrent d'un trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité (TDAH). Ce trouble est souvent détecté chez les élèves qui ont du mal à se concentrer à l'école.

Avec une telle croissance, le Québec est plus que jamais le «champion canadien» du Ritalin. Alors que la province représente moins du quart de la population du pays, on y a distribué, depuis le début de l'année, 44% des ordonnances et 35% des pilules.

Records battus

Ces proportions sont en croissance par rapport à 2008, année où le Québec avait atteint un nouveau record de consommation de Ritalin. Si la tendance se maintient, cette marque pourrait être éclipsée d'ici la fin de l'année.

Pour Joël Monzée, cette nouvelle augmentation de la consommation de Ritalin est due à la pression qui est mise sur les enseignants. «Le professeur se retrouve à devoir rendre des comptes à la direction, aux parents, à la commission scolaire et ça le place dans une situation de stress continu», avance-t-il.

Selon M. Monzée, cela peut inciter des profs à insister auprès des parents afin qu'ils tentent d'obtenir une prescription de Ritalin pour leur enfant. Il estime que les médecins sont eux aussi débordés et ne prennent pas le temps de se poser les bonnes questions lorsque les parents se présentent devant eux. «Les gens sont pleins de bonne volonté, mais à cause de ce stress de performance, ils développent des comportements qui sont questionnables», dit-il.

La seule solution?

Le Regroupement des Auberges du coeur, qui accueille 3000 jeunes en difficulté par an, partage les mêmes craintes.

«On constate nous aussi que l'ensemble des médicaments prescrits aux jeunes en difficulté augmente et ça nous inquiète», dit la porte-parole, Isabelle Gendreau.

Celle-ci déplore que la médicamentation soit «la seule solution qui est proposée».

«On sait qu'il y a des enfants qui en ont besoin, dit Mme Gendreau. Mais en même temps qu'on assiste à ces hausses-là, on assiste aussi à une hausse du décrochage. On pense qu'il faudrait s'arrêter et se questionner sur nos pratiques.»

http://www2.canoe.com/infos/quebeccanada/a...723-092001.html

Ça fait un moment qu'on le dit qu'ici, dès le moindre problème à l'école, c'est Ritalin et cie...

À croire qu'on n'est pas si débile que ça, les européens...

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En France aussi, ce type de médicaments est prescrit à tout va car les enseignants qui font des cours magistraux, faute de moyen, répriment durement les enfants hypers actifs. Beaucoup de parents désemparés se laissent aller face à des psychiatres sans scrupules prescrivent ce type de médicaments.

Je ne jette pas la pierre aux enseignants mais plutôt à l'institution scolaire qui leur met la pression en leur enlevant des marges de manœuvre auprès des élèves.

Modifié par Bouclette
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En France aussi, ce type de médicaments est prescrit à tout va car les enseignants qui font des cours magistraux, faute de moyen, répriment durement les enfants hypers actifs. Beaucoup de parents désemparés se laissent aller face à des psychiatres sans scrupules prescrivent ce type de médicaments.

Je ne jette pas la pierre aux enseignants mais plutôt à l'institution scolaire qui leur met la pression en leur enlevant des marges de manuvre auprès des lèves.

Rien à voir avec ici où tu as PLUSIEURS enfants par classe qui sont drogués.

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En France aussi, ce type de médicaments est prescrit à tout va car les enseignants qui font des cours magistraux, faute de moyen, répriment durement les enfants hypers actifs. Beaucoup de parents désemparés se laissent aller face à des psychiatres sans scrupules prescrivent ce type de médicaments.

Je ne jette pas la pierre aux enseignants mais plutôt à l'institution scolaire qui leur met la pression en leur enlevant des marges de manœuvre auprès des lèves.

Rien à voir avec ici où tu as PLUSIEURS enfants par classe qui sont drogués.

En France aussi, mais les gens n'en parlent pas.

Savais tu que la France est quasiment le premier pays au monde dans la prise de somnifères, calmants, anxiolitique, .... prescrits aux adultes?

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J'ai une amie instit en France, à Givors, en quartier sensible et défavorisé.

Pas un seul de ses monstres à être sous médoc...

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J'ai une amie instit en France, à Givors, en quartier sensible et défavorisé.

Pas un seul de ses monstres à être sous médoc...

A mon avis, ce ne sont pas les enfants qui sont issus des milieux défavorisés qui sont sous médoc mais plutôt des classes moyennes. Pour les classes aisées, je ne pense pas que là aussi on trouve des enfants sous traitements.

Les enjeux sont différents.

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En France aussi, ce type de médicaments est prescrit à tout va car les enseignants qui font des cours magistraux, faute de moyen, répriment durement les enfants hypers actifs. Beaucoup de parents désemparés se laissent aller face à des psychiatres sans scrupules prescrivent ce type de médicaments.

Je ne jette pas la pierre aux enseignants mais plutôt à l'institution scolaire qui leur met la pression en leur enlevant des marges de manuvre auprès des lèves.

Rien à voir avec ici où tu as PLUSIEURS enfants par classe qui sont drogués.

En France aussi, mais les gens n'en parlent pas.

Savais tu que la France est quasiment le premier pays au monde dans la prise de somnifères, calmants, anxiolitique, .... prescrits aux adultes?

On parle de Ritalin. Tu sais faire autre chose que de cracher sur ton pays d'accueil?

Bien sûr qu'on en parle en France, les réunions entre parents, dans les écoles sérieuses, servent en partie à traiter cette question. Mais il semble que tu connaisses mieux le système québécois que moi. Surprenant mais c'est ton choix.

A plus.

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J'ai une amie instit en France, à Givors, en quartier sensible et défavorisé.

Pas un seul de ses monstres à être sous médoc...

A mon avis, ce ne sont pas les enfants qui sont issus des milieux défavorisés qui sont sous médoc mais plutôt des classes moyennes. Pour les classes aisées, je ne pense pas que là aussi on trouve des enfants sous traitements.

Les enjeux sont différents.

Tu rêves haut en couleur, ton atterrissage sur terre va être douloureux mais tu auras été prévenue.

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Je suis enseignante au secondaire et on ne sait même pas qui, parmi les élèves, prend ce type de médication. Quand on le sait, c'est souvent qu'on l'a appris parce que l'élève a soudainement des comportements inadéquats et que les parents nous disent alors : "Ben, il a cessé de prendre sa médication!"

N'oubliez pas, que même si des enseignants suggèrent aux parents d'aller consulter, aucun enseignant ne peut prescrire de médicament. Seul un médecin peut le faire.

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J'ai une amie instit en France, à Givors, en quartier sensible et défavorisé.

Pas un seul de ses monstres à être sous médoc...

La démarche est différente. En France, on met un enfant sous Ritalin une fois qu'on est sûr qu'il n'y a pas d'autres alternatives, et souvent parce que les parents sont à bout et il n'y a vraiment aucune alternative. Ici (cas vécu), on suggère fortement le ritalin et les profs/directeurs d'école apportent ça comme une solution miracle... et reviennent à la charge plusieurs fois par an. Il faut être très résistant pour ne pas succomber à l'appel du Ritalin. Pourtant, quand on voit les effets secondaires, on devrait refuser d'administrer ce produit, dans la limite du vivable, à nos enfants. Les institutions scolaires suggèrent également ce "remède" pour les enfants souffrant d'un trouble d'attention, même s'il n'y a pas hyperactivité, c'est dramatique.

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En France aussi, ce type de médicaments est prescrit à tout va car les enseignants qui font des cours magistraux, faute de moyen, répriment durement les enfants hypers actifs. Beaucoup de parents désemparés se laissent aller face à des psychiatres sans scrupules prescrivent ce type de médicaments.

Je ne jette pas la pierre aux enseignants mais plutôt à l'institution scolaire qui leur met la pression en leur enlevant des marges de manœuvre auprès des lèves.

Rien à voir avec ici où tu as PLUSIEURS enfants par classe qui sont drogués.

En France aussi, mais les gens n'en parlent pas.

Savais tu que la France est quasiment le premier pays au monde dans la prise de somnifères, calmants, anxiolitique, .... prescrits aux adultes?

On parle de Ritalin. Tu sais faire autre chose que de cracher sur ton pays d'accueil?

Bien sûr qu'on en parle en France, les réunions entre parents, dans les écoles sérieuses, servent en partie à traiter cette question. Mais il semble que tu connaisses mieux le système québécois que moi. Surprenant mais c'est ton choix.

A plus.

Déjà, sois moins agressif sinon c'est vraiment pas la peine de discuter ou de débattre.

Mes sources sont sûres, il ne s'agit pas de "on dit"!

Je suis française à part entière et je ne crache pas sur la France avec une malheureuse remarque! Où tu vois que je crache sur la France? Ah, oui, tu as vu une 2° origine sur mon profil donc je dois juste avoir la chance de me taire!

Non je ne connais rien mieux que personne.

Modifié par Bouclette
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Je suis enseignante au secondaire et on ne sait même pas qui, parmi les élèves, prend ce type de médication. Quand on le sait, c'est souvent qu'on l'a appris parce que l'élève a soudainement des comportements inadéquats et que les parents nous disent alors : "Ben, il a cessé de prendre sa médication!"

N'oubliez pas, que même si des enseignants suggèrent aux parents d'aller consulter, aucun enseignant ne peut prescrire de médicament. Seul un médecin peut le faire.

Tu as raison Azarielle, mais tous les profs sont loin d'avoir ta conscience professionnelle. Et aujourd'hui beaucoup de parents succombent à l'appel du Ritalin alors que le problème est simplement un problème d'éducation. Un enfant, ça a besoin d'être stimulé pour avoir de l'intérêt. Il n'y a pas de mauvais élèves, juste des mauvais profs. Quand les cours sont ennuyeux à mourrir, pas étonnant que le gamin s'éparpille.

En tant que parent, s'il y a un problème d'attention dans la majorité des cours mais que dans un autre cours, il n'y a pas ce problème, c'est que l'approche pédagogique n'est pas appropriée et le ritalin ne sera pas une solution adéquate.

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Un enfant, ça a besoin d'être stimulé pour avoir de l'intérêt. Il n'y a pas de mauvais élèves, juste des mauvais profs. Quand les cours sont ennuyeux à mourrir, pas étonnant que le gamin s'éparpille.

Tellement sympathique.

Tout comme tu reprochais à une autre intervenante de prétendre mieux connaître le système québécois malgré le fait qu'elle soit encore en France, je devrais donc alors comprendre que tu es bien placée dans le milieu scolaire québécois pour savoir mieux que moi ce qui se passe dans les écoles.

Je rappelle, aucun enseignant ne peut prescrire de médicaments. Seul un médecin peut le faire.

Mais bon, ce sont les enseignants qui sont mauvais. Ça a été dit.

Modifié par Azarielle
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Pour ce qui est du niveau social des enfants sous Ritalin ici, il y a cet article:

Santé

«Un problème de société»- Dr Gilles Julien

Sébastien Ménard

Le Journal de Montréal

23/07/2009 09h20

La hausse de la consommation de Ritalin est «inquiétante», reconnaît le Dr Gilles Julien. Mais elle n'a rien à voir avec le stress que vivent les profs, les parents ou les médecins, tranche le célèbre pédiatre.

«C'est avant tout un problème de société, il n'y a aucun doute dans mon esprit, indique le Dr Julien. C'est dû au fait qu'on ne supporte pas suffisamment les milieux appauvris», avance-t-il.

Le pédiatre social, qui oeuvre dans les quartiers Côte-des-Neiges et Hochelaga- Maisonneuve, fait valoir que les médicaments de la famille du Ritalin sont prescrits pour traiter le trouble du déficit de l'attention, qui «à la base, est une affection neurologique.»

«Or, pourquoi y a-t-il plus de problématiques neurologiques chez nos enfants, demande le Dr Julien, et pourquoi y en a-t- il davantage dans les milieux appauvris?»

«C'est à cause des conditions de vie dans ces quartiers-là, dit-il. La société ne supporte pas suffisamment les milieux appauvris.»

Le Dr Julien reconnaît que les enseignants sont débordés, mais il refuse de les blâmer pour la consommation croissante des médicaments de la famille du Ritalin.

«Je n'ai jamais vu des enseignants aussi dévoués que ceux qui travaillent dans les écoles de milieux défavorisés», lance-t-il.

Moins de tabous

La psychologue Suzanne Vallières estime pour sa part que plusieurs raisons expliquent la croissance de la consommation de ces médicaments au Québec.

«Le fait qu'on diagnostique davantage le TDAH et qu'il y ait moins de tabous par rapport à ça» peut contribuer au phénomène, pense-t-elle.

Mme Vallières estime que les médecins ne peuvent être tenus responsables de la hausse qu'on observe actuellement.

Elle souligne qu'il y a «toujours une investigation qui se fait» avant d'en arriver à une prescription. «Ce ne sont pas tous les cas de TDAH qui vont nécessiter de la médication, dit-elle. Parfois, on réaménage la structure familiale, par exemple.»

Suzanne Vallières juge cependant qu'il faut «demeurer prudent» avec les diagnostics de TDAH. «Il faut toujours qu'il y ait de bonnes évaluations», dit-elle.

Ce sont bien des enfants de milieux défavorisés qui sont le plus médicalisés...

Je ne pense pas que ça soit la faute des professeurs, mais bien des parents, qui pour éviter de se faire enguirlander par l'école, et pour avoir un petit ange à la maison, préfèrent écouter les-dits profs et demander à leur médecin de le leur prescire ...

C'est dommage, mais on prépare une société qui a terme, sera bien plus médicalisée que la France, qui malheureusement, détient le record de prescription d'anxiolitiques et autres...

Modifié par may_line
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Je suis enseignante au secondaire et on ne sait même pas qui, parmi les élèves, prend ce type de médication. Quand on le sait, c'est souvent qu'on l'a appris parce que l'élève a soudainement des comportements inadéquats et que les parents nous disent alors : "Ben, il a cessé de prendre sa médication!"

N'oubliez pas, que même si des enseignants suggèrent aux parents d'aller consulter, aucun enseignant ne peut prescrire de médicament. Seul un médecin peut le faire.

Tu as raison Azarielle, mais tous les profs sont loin d'avoir ta conscience professionnelle. Et aujourd'hui beaucoup de parents succombent à l'appel du Ritalin alors que le problème est simplement un problème d'éducation. Un enfant, ça a besoin d'être stimulé pour avoir de l'intérêt. Il n'y a pas de mauvais élèves, juste des mauvais profs. Quand les cours sont ennuyeux à mourrir, pas étonnant que le gamin s'éparpille.

En tant que parent, s'il y a un problème d'attention dans la majorité des cours mais que dans un autre cours, il n'y a pas ce problème, c'est que l'approche pédagogique n'est pas appropriée et le ritalin ne sera pas une solution adéquate.

absolument pas d'accord avec toi,

il y a des enfants, sans doute a cause des parents (mais pas toujours) qui meriterait une raclé chaque jour.

les sales momes, ca existe.

Tellement sympathique.

Tout comme tu reprochais à une autre intervenante de prétendre mieux connaître le système québécois malgré le fait qu'elle soit encore en France, je devrais donc alors comprendre que tu es bien placée dans le milieu scolaire québécois pour savoir mieux que moi ce qui se passe dans les écoles.

Je rappelle, aucun enseignant ne peut prescrire de médicaments. Seul un médecin peut le faire.

Mais bon, ce sont les enseignants qui sont mauvais. Ça a été dit.

d'accord avec toi, mais quand le prof et le directeur de l'ecole disent au parent que l'enfant est malade et qu'il devraient en prendre, peut de parents disent non, ils vont voir le doc, lui disent que l'ecole conseil le ritalin.

la comme le doc est surchargé et ne peut pas voir l'enfant 4 x 30 minutes pour l'evaluer correctement.

et bien bingo il lui en prescrit car, c'est moins grave de lui en donner que dene rien faire. :blink:

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Pour ce qui est du niveau social des enfants sous Ritalin ici, il y a cet article:

Santé

«Un problème de société»- Dr Gilles Julien

Sébastien Ménard

Le Journal de Montréal

23/07/2009 09h20

La hausse de la consommation de Ritalin est «inquiétante», reconnaît le Dr Gilles Julien. Mais elle n'a rien à voir avec le stress que vivent les profs, les parents ou les médecins, tranche le célèbre pédiatre.

«C'est avant tout un problème de société, il n'y a aucun doute dans mon esprit, indique le Dr Julien. C'est dû au fait qu'on ne supporte pas suffisamment les milieux appauvris», avance-t-il.

Le pédiatre social, qui oeuvre dans les quartiers Côte-des-Neiges et Hochelaga- Maisonneuve, fait valoir que les médicaments de la famille du Ritalin sont prescrits pour traiter le trouble du déficit de l'attention, qui «à la base, est une affection neurologique.»

«Or, pourquoi y a-t-il plus de problématiques neurologiques chez nos enfants, demande le Dr Julien, et pourquoi y en a-t- il davantage dans les milieux appauvris?»

«C'est à cause des conditions de vie dans ces quartiers-là, dit-il. La société ne supporte pas suffisamment les milieux appauvris.»

Le Dr Julien reconnaît que les enseignants sont débordés, mais il refuse de les blâmer pour la consommation croissante des médicaments de la famille du Ritalin.

«Je n'ai jamais vu des enseignants aussi dévoués que ceux qui travaillent dans les écoles de milieux défavorisés», lance-t-il.

Moins de tabous

La psychologue Suzanne Vallières estime pour sa part que plusieurs raisons expliquent la croissance de la consommation de ces médicaments au Québec.

«Le fait qu'on diagnostique davantage le TDAH et qu'il y ait moins de tabous par rapport à ça» peut contribuer au phénomène, pense-t-elle.

Mme Vallières estime que les médecins ne peuvent être tenus responsables de la hausse qu'on observe actuellement.

Elle souligne qu'il y a «toujours une investigation qui se fait» avant d'en arriver à une prescription. «Ce ne sont pas tous les cas de TDAH qui vont nécessiter de la médication, dit-elle. Parfois, on réaménage la structure familiale, par exemple.»

Suzanne Vallières juge cependant qu'il faut «demeurer prudent» avec les diagnostics de TDAH. «Il faut toujours qu'il y ait de bonnes évaluations», dit-elle.

Ce sont bien des enfants de milieux défavorisés qui sont le plus médicalisés...

Je ne pense pas que ça soit la faute des professeurs, mais bien des parents, qui pour éviter de se faire enguirlander par l'école, et pour avoir un petit ange à la maison, préfèrent écouter les-dits profs et demander à leur médecin de le leur prescire ...

C'est dommage, mais on prépare une société qui a terme, sera bien plus médicalisée que la France, qui malheureusement, détient le record de prescription d'anxiolitiques et autres...

Merci pour l'article.

Je ne voudrais pas blâmer les parents et encore moins les professeurs. Je dirais que c'est la faute aux médecins qui prescrivent ce genre de traitements aux enfants.

Après, je ne connais pas du tout le système québécois. Je parlais tout à l'heure de la France et là aussi je n'ai pas dit que c'est de la faute au enseignants mais plutôt de l'Education Nationale: moins de profs, plus d'élèves en classes et moins de supports pédagogiques et ressources financières.

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Ben oui on laisse les gamins faire tout et n'importe quoi, hurler, etc. et après on s'étonne qu'en classe, ils aient du mal à comprendre qu'il faut rester assis et écouter :mellow:

L'enfant-roi ne passera pas par chez moi, c'est clair :lol:

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Ben oui on laisse les gamins faire tout et n'importe quoi, hurler, etc. et après on s'étonne qu'en classe, ils aient du mal à comprendre qu'il faut rester assis et écouter :mellow:

L'enfant-roi ne passera pas par chez moi, c'est clair :lol:

Par chez nous non plus!!

Les actes ont des conséquences, physiques parfois, gnarf, gnarf, gnarf!!! :ph34r:

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Un enfant, ça a besoin d'être stimulé pour avoir de l'intérêt. Il n'y a pas de mauvais élèves, juste des mauvais profs. Quand les cours sont ennuyeux à mourrir, pas étonnant que le gamin s'éparpille.

Tellement sympathique.

Tout comme tu reprochais à une autre intervenante de prétendre mieux connaître le système québécois malgré le fait qu'elle soit encore en France, je devrais donc alors comprendre que tu es bien placée dans le milieu scolaire québécois pour savoir mieux que moi ce qui se passe dans les écoles.

Je rappelle, aucun enseignant ne peut prescrire de médicaments. Seul un médecin peut le faire.

Mais bon, ce sont les enseignants qui sont mauvais. Ça a été dit.

Ok, je laisse tomber, tu interprètes tout de travers. Ce n'est pas parce que dans l'école où tu enseignes que cela ne se pratique pas que ça n'existe pas. Mais notre vécu, c'est de la crotte de bique, alors soit.

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