Habitués kobico Posté(e) 15 avril 2009 Habitués Posté(e) 15 avril 2009 Je ne juge pas, je pose une question, éhohhhhh Quand tu lis dans le Globe and Mail justement que 68 000 personnes ont perdu leur emploi dont 15000 hommes et 32000 femmes (ne me souviens plus des données exacts et quel contexte mais c'était un truc dans le genre), tu doutes sérieusement de leur crédibilité.Oui, j'ai lu les journaux mais je suis française. Et en France, je sais de quoi sont capables les journaux pour vendre leur papier. D'ailleurs, j'ai fait le même constat en France en y allant cet hiver : oui, il y a une crise mais elle est bien loin du film d'horreur qu'on y décrit. C'est tellement jouissif de montrer les échecs des autres. Bref... Ce n'est que mon avis et je le partage.C'est là que tu te trompes. Il n'y a rien de jouissif à constater les difficultés de l'Ontario. Ce n'est pas non plus un constat d'échec. C'est une réalité, point à la ligne. La crise économique touche durement l'Alberta et l'Ontario à cause de la nature même de leur économie. Une crise économique, c'est comme une gangrène...elle s'étale de jours en jours. Il n'est pas dit que le Québec (puisque tu aimes les comparaisons) n'en souffrira pas davantage. Il est bien trop tôt pour spéculer là-dessus. Si tu doutes de l'exactitude des informations fournies par les journalistes, tu n'as qu'à consulter les sites officiels des gouvernements et faire l'analyse des statistiques économiques. Citer
Habitués Câlissss Posté(e) 15 avril 2009 Auteur Habitués Posté(e) 15 avril 2009 Je ne juge pas, je pose une question, éhohhhhh Quand tu lis dans le Globe and Mail justement que 68 000 personnes ont perdu leur emploi dont 15000 hommes et 32000 femmes (ne me souviens plus des données exacts et quel contexte mais c'était un truc dans le genre), tu doutes sérieusement de leur crédibilité.Oui, j'ai lu les journaux mais je suis française. Et en France, je sais de quoi sont capables les journaux pour vendre leur papier. D'ailleurs, j'ai fait le même constat en France en y allant cet hiver : oui, il y a une crise mais elle est bien loin du film d'horreur qu'on y décrit. C'est tellement jouissif de montrer les échecs des autres. Bref... Ce n'est que mon avis et je le partage.C'est là que tu te trompes. Il n'y a rien de jouissif à constater les difficultés de l'Ontario. Ce n'est pas non plus un constat d'échec. C'est une réalité, point à la ligne. La crise économique touche durement l'Alberta et l'Ontario à cause de la nature même de leur économie. Une crise économique, c'est comme une gangrène...elle s'étale de jours en jours. Il n'est pas dit que le Québec (puisque tu aimes les comparaisons) n'en souffrira pas davantage. Il est bien trop tôt pour spéculer là-dessus. Si tu doutes de l'exactitude des informations fournies par les journalistes, tu n'as qu'à consulter les sites officiels des gouvernements et faire l'analyse des statistiques économiques.Oui je comprends tout à fait.J'ai toujours eu la "chance" de travailler dans des milieux privilégiés donc ce ressenti, c'est quelque chose que je connais peu, que je n'ai jamais vraiment vécu. Sauf peut-être la dernière année en France, histoire de me rassurer sur mon choix de partir.Pour le Québec, je ne sais pas. Pour la ville de Québec, je pense qu'on sera relativement épargné pour toutes les raisons que l'on connait déjà.Pour l'analyse des statistiques économiques, il y a malheureusement peu de statistiques fiables et récentes (ce qui est normal) donc le jaugement est difficile.De toutes façons, nous ne comptions pas bouger sans que mon mari ait un job donc ça ne change pas la donne.Je surveille particulièrement l'avenir de GM, je crois que cela aura un impact certain sur l'avenir de cette crise en Ontario.Depuis que je vis au Canada, je me sens déconnectée de cette réalité propre à beaucoup de monde, l'insécurité. J'essaie de garder les pieds sur terre. En France, mes proches avaient ce rôle, ici, c'est le no limit pour moi.En tous cas, merci pour ton point de vue. Citer
Habitués jimmy Posté(e) 15 avril 2009 Habitués Posté(e) 15 avril 2009 Absolument pas Jimmy. Je trouve que la présence francophone est très significative et solidaire.Ceux qui parlaient français étaient heureux de le parler avec nous. J'ai trouvé la ville plus francophile qu'Ottawa. L'accès au français y a été très aisé notamment dans les lieux touristiques (zoo de Toronto, Royal Ontario Museum).Durant notre séjour, nous avons choisi un guide francophone qui nous a parlé de l'histoire de la ville mais aussi de la présence francophone, de son immigration et de celle de son fils.J'ai appris beaucoup durant les 2h passées avec elle. Bien sûr, cela ne restait QUE sa vision des choses mais elle tiennent la route.Ah la la, j'aurais du y penser que tu propagerais ce mythe ridicule de la francophonie vivante a l'extérieur du Québec.Je m'en fout complètement que toi tu crois que c'est vrai, le problème c'est qu'il y a de futurs immigrants qui lisent ceci et qui pensent que il y a vraiment une vie francophone enrichissante, vivante, significative et réelle hors Québec.Alors que c'est tout a fait faux, a Toronto particulièrement les francophone représente moins de 1% de la population, la langue francaise disparait lentement mais surement, un peu plus a tous les jours.Chers futurs immigrants, ne croyez pas ces gens qui rêvent en couleur et se font de "a croire", lisez plutôt ceci:Hors QuébecLes Francophones peinent à transmettre leur langue à leurs enfantsLa Presse Canadienne 26/12/2008 17h31 Le pourcentage de Canadiens qui parlent français à l'extérieur du Québec diminue lentement mais sûrement depuis des décennies, les enfants francophones abandonnant leur langue natale lorsqu'ils commencent à fréquenter des écoles anglophones, fondent des foyers avec des conjoints anglophones ou travaillent dans des milieux anglophones.Le nombre de foyers manitobains où le français est la première langue parlée a généralement reculé d'un pour cent entre 2001 et 2006, d'après les données de recensement de Statistique Canada.En Ontario, ce recul a été de 0,2 pour cent, tandis que le nombre de foyers francophones a chuté de 12 pour cent en Saskatchewan et de 1,6 pour cent au Nouveau-Brunswick - la seule province officiellement bilingue au pays.Un survol des quelques dernières décennies révèle un changement encore plus marqué. Entre 1951 et 2001, le pourcentage de personnes à l'extérieur du Québec qui citent le français comme langue maternelle est passé de 7,3 pour cent à 4,4 pour cent.Cette chute créée un genre de cercle vicieux. Comme les francophones sont moins nombreux, ceux qui restent ont plus de difficulté à trouver des amis, des voisins ou des commis de magasins qui parlent le français. Et si les enfants francophones ne peuvent pas parler français dans le cadre de leur routine quotidienne, il est moins probable qu'il continuent à parler cette langue lorsqu'ils deviendront adultes.«A l'extérieur du Québec, la prédominance du français dans les différents domaines sociaux n'est une réalité que dans certaines régions du Nouveau-Brunswick et de l'Ontario, pour la plupart limitrophes du Québec», précise Statistique Canada dans un rapport publié en 2007.http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/ar...226-173102.html Citer
Habitués Câlissss Posté(e) 15 avril 2009 Auteur Habitués Posté(e) 15 avril 2009 Pour moi, la TV et les journaux, ce n'est qu'une base et loin d'être l'évangile. Maintenant, cette sensation je l'ai eu aussi parce que justement j'ai fait un peu autre chose que du tourisme basique. J'ai observé, rencontré des francophones vivant là-bas.Kweli, tes jugements de bas étage, tu peux te les garder. Si ma question ne te conviens pas, tu peux ignorer et passer à la suivante. C'est valable pour Cassis aussi d'ailleurs. Ce n'est pas ta phrase, ça? Les médias québécois nous mentiraient-ils?Oui, c'est ma phrase, et? elle aura eu au moins le mérite de faire réagir et d'obtenir des informations intéressantes Pour ce qui est du pouls de la ville, me semble pas que tu sois la mieux placée pour me donner un avis sur la situation économique en Ontario, that's it, that's all. Si tu ne veux que des commentaires qui corroborent tes impressions, c'est ton problème. Si je trouve que c'est un peu trop optimiste de prétendre avoir saisi le pouls d'une ville en quelques jours, c'est mon opinion et je l'exprime. Aux dernières nouvelles, je n'avais pas besoin de ta permission pour cela. Tant mieux pour toi si tu as trouvé que Toronto se porte mieux qu'on ne le dit, je ne suis ni pour ni contre, c'est ton opinion. D'ailleurs relis-toi, tu te contredis : le catastrophisme n'est pas de ce côté-ci du monde et la vraie vie des gens n'a rien à voir avec ce qui fait LA nouvelle.Et si je te dis que MOI j'ai eu cette impression de catastrophisme? Justement. C'est bien parce que j'ai eu cette impression que je pose la question.Je me demandais juste si c'était moi qui avait eu cette impression ou si c'était une réalité. Notre guide nous a d'ailleurs dit que la ville se portait plutôt bien malgré la crise. Et savoir que les gens ont peur ou pas va tout changer dans cette crise, la reprise économique sera + ou - longue à venir selon cela.Bref, si je prétendais tout avoir, je ne serais certainement pas ici en train de répondre à ton message. C'est bien parce que je me pose des questions et que les réponses quelles que soient leur qualité me permettent de me questionner davantage.Sans rancune.M. Citer
Habitués kobico Posté(e) 15 avril 2009 Habitués Posté(e) 15 avril 2009 Je trouve que la présence francophone est très significative et solidaire.Ceux qui parlaient français étaient heureux de le parler avec nous. .................................................................La façon dont le fait français est défendu m'a énormément plu et je pense que si je bouge là-bas, je m'investirais pour cette cause.Moi, je comprends bien cela: la langue maternelle marque profondément l'identité des individus. C'est pour cela que les Québécois se sont battus pour pouvoir vivre (enfin) en français dans une province où ils représentent 80% de la population. Ce que je comprends moins, c'est l'acharnement à nous en vouloir pour cela, d'autant plus que cela est profitable à l'immigration de ressortissants francophones... Citer
Habitués Câlissss Posté(e) 15 avril 2009 Auteur Habitués Posté(e) 15 avril 2009 Absolument pas Jimmy. Je trouve que la présence francophone est très significative et solidaire.Ceux qui parlaient français étaient heureux de le parler avec nous. J'ai trouvé la ville plus francophile qu'Ottawa. L'accès au français y a été très aisé notamment dans les lieux touristiques (zoo de Toronto, Royal Ontario Museum).Durant notre séjour, nous avons choisi un guide francophone qui nous a parlé de l'histoire de la ville mais aussi de la présence francophone, de son immigration et de celle de son fils.J'ai appris beaucoup durant les 2h passées avec elle. Bien sûr, cela ne restait QUE sa vision des choses mais elle tiennent la route.Ah la la, j'aurais du y penser que tu propagerais ce mythe ridicule de la francophonie vivante a l'extérieur du Québec.Je m'en fout complètement que toi tu crois que c'est vrai, le problème c'est qu'il y a de futurs immigrants qui lisent ceci et qui pensent que il y a vraiment une vie francophone enrichissante, vivante, significative et réelle hors Québec.Alors que c'est tout a fait faux, a Toronto particulièrement les francophone représente moins de 1% de la population, la langue francaise disparait lentement mais surement, un peu plus a tous les jours.Chers futurs immigrants, ne croyez pas ces gens qui rêvent en couleur et se font de "a croire", lisez plutôt ceci:Hors QuébecLes Francophones peinent à transmettre leur langue à leurs enfantsLa Presse Canadienne 26/12/2008 17h31 Le pourcentage de Canadiens qui parlent français à l'extérieur du Québec diminue lentement mais sûrement depuis des décennies, les enfants francophones abandonnant leur langue natale lorsqu'ils commencent à fréquenter des écoles anglophones, fondent des foyers avec des conjoints anglophones ou travaillent dans des milieux anglophones.Le nombre de foyers manitobains où le français est la première langue parlée a généralement reculé d'un pour cent entre 2001 et 2006, d'après les données de recensement de Statistique Canada.En Ontario, ce recul a été de 0,2 pour cent, tandis que le nombre de foyers francophones a chuté de 12 pour cent en Saskatchewan et de 1,6 pour cent au Nouveau-Brunswick - la seule province officiellement bilingue au pays.Un survol des quelques dernières décennies révèle un changement encore plus marqué. Entre 1951 et 2001, le pourcentage de personnes à l'extérieur du Québec qui citent le français comme langue maternelle est passé de 7,3 pour cent à 4,4 pour cent.Cette chute créée un genre de cercle vicieux. Comme les francophones sont moins nombreux, ceux qui restent ont plus de difficulté à trouver des amis, des voisins ou des commis de magasins qui parlent le français. Et si les enfants francophones ne peuvent pas parler français dans le cadre de leur routine quotidienne, il est moins probable qu'il continuent à parler cette langue lorsqu'ils deviendront adultes.«A l'extérieur du Québec, la prédominance du français dans les différents domaines sociaux n'est une réalité que dans certaines régions du Nouveau-Brunswick et de l'Ontario, pour la plupart limitrophes du Québec», précise Statistique Canada dans un rapport publié en 2007.http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/ar...226-173102.htmlJimmy, on s'en fout de quelle langue parleront nos enfants. Si cela me tenait tellement à coeur, je serais encore en Bretagne et mon enfant apprendrait le breton.D'ailleurs, mon fils fréquente une école trilingue je te rappelle.Par contre, lui transmettre MA culture est essentiel à mes yeux. Et toi? Que fais-tu pour transmettre ta culture québécoise? vas-y raconte, ça m'intéresse Jimmy, ton combat est noble mais il n'est pas mené de la bonne façon à mon avis. Me permets-tu de voir les choses différemment de toi? Suis-je donc une pestiférée parce que je ne me raccroche pas à cette valeur qui est la tienne?MON français n'est pas menacé. Ma famille est française, mon fils aussi et il rentre au pays tous les ans pendant deux mois. J'ai du mal à croire qu'il va perdre son français. Il sera sûrement moins à l'aise à un moment donné. Mais il conservera dans son coeur ma culture et je suis certaine qu'il la transmettra.Tu serais surpris, cher Jimmy, de la force de la culture bretonne. Pourtant, je pensais que je te l'avais déjà démontré.Et puis si dans 2-3-5-10-200 générations, aucun de mes descendants ne parle français, je m'en fous comme de l'an 40.Voilà, je vais être morbide. J'ai un seul enfant. S'il décède demain, je n'aurais aucun descendant parlant français. Et mon fils, je le préfère vivant et heureux. Si son bonheur se trouve en Chine, ce sera parfait. Si c'est en Bretagne, ce sera aussi parfait.Si un jour, il existe une monnaie mondiale unique (en pourparlers quand même), ce sera super, s'il y a une langue unique, ce sera formidable.Tu vois Jimmy, tout le monde ne pense pas comme toi Citer
Habitués Kweli Posté(e) 15 avril 2009 Habitués Posté(e) 15 avril 2009 Oui, c'est ma phrase, et? elle aura eu au moins le mérite de faire réagir et d'obtenir des informations intéressantes Pour ce qui est du pouls de la ville, me semble pas que tu sois la mieux placée pour me donner un avis sur la situation économique en Ontario, that's it, that's all.Je ne suis certes pas la mieux placée pour donner un avis sur la situation d'une ville peu importe laquelle, y compris celle dans laquelle je vis. Par contre, aux dernières nouvelles, j'avais un cerveau qui fonctionnait. Votre guide vous a dit que la Ville se porte bien? Il me semble que si c'était moi, ça ferait "tilt" dans ma tête: elle est payée pour vanter sa ville et si tu ne reviens pas, c,est une cliente de perdue pour son industrie. Si je travaillais pour Tourisme Montréal, je n'irais certainement pas raconter aux visiteurs que les routes sont minables. À part ça il y a une vie en dehors de la télé et de ceux qui sont payés par l'industrie touristique. Et je serai la première à me réjouir que Toronto se porte bien parce que si elle éternue, toutes les autres villes risquent de pogner une grippe de cheval. Par contre, je me fierais plus aux impressions de La Vosgienne ou un autre forumeur qui vit dans cette soupe. L'effervesecence d'une ville n'est pas pour moi un indicateur de vitalité, je suis sûre que ça circule pas mal à Wall Street et dans les environs et pourtant, on sait tous ce qu'il en est. Tiens, hier, à RDI, on a présenté un reportage sur le réseautage des chômeurs, à Toronto justement. Citer
Habitués Câlissss Posté(e) 15 avril 2009 Auteur Habitués Posté(e) 15 avril 2009 Je trouve que la présence francophone est très significative et solidaire.Ceux qui parlaient français étaient heureux de le parler avec nous. .................................................................La façon dont le fait français est défendu m'a énormément plu et je pense que si je bouge là-bas, je m'investirais pour cette cause.Moi, je comprends bien cela: la langue maternelle marque profondément l'identité des individus. C'est pour cela que les Québécois se sont battus pour pouvoir vivre (enfin) en français dans une province où ils représentent 80% de la population. Ce que je comprends moins, c'est l'acharnement à nous en vouloir pour cela, d'autant plus que cela est profitable à l'immigration de ressortissants francophones...Ce que je trouve difficile, c'est toutes ces remarques, à droite, à gauche. A la tv, à la radio, dans les journaux. Les français ceci, les français cela. pas que ça me vise personnellement, mais ce sont juste des petites pointes que je ne supporte plus. Sur tout et rien. Notre culture, notre vocabulaire, nos anglicismes etc.Je sais aussi que la ville dans laquelle je suis installée n'aide pas (taille de la ville, taux d'immigration).Mais c'est quelque chose de redondant. On a eu la période Ségo, puis la période Sarko pis demain ce sera autre chose. Bref, chu tannée.C'est sûr qu'au quotidien, au travail, avec nos amis, cela ne parait pas puisque nous finissons, bienheureux, par devenir aux yeux des autres nous-mêmes.Ce que je trouve difficile, ce sont ces attentes qu'ont certains québécois envers nous.Je suis venue ici juste pour élever mon enfant, vivre comme le commun des québécois. Je ne suis pas venue défendre le fait français mais je pense que je le fais au quotidien : j'ai toujours refusé de me faire servir en anglais (contrairement à Jimmy par exemple) et ce, même quand je viviais dans un quartier anglophone de Montréal. La suite va te plaire Kobico : j'ai pris conscience de la puissance de ma langue ici. Je crois que je la parle mieux, que je l'écris mieux aussi et cela surtout parce que les québécois ont de hautes attentes à notre égard sur le sujet. Mais je trouve cela usant, toutes ces attentes. Je suis quelqu'un d'exigeant et je vis péniblement ces attentes à mon égard.Je veux juste trouver mon petit coin de paradis, faire oublier mes origines en restant moi-même et je pense que ma plus grosse erreur a été de "m'enfarger" dans une ville de 600 000 habitants. Québec n'est pas la cause mais seulement moi et ma perception des choses.J'ai grandi dans un village de 500 habitants et j'ai découvert Paris. Je m'y suis sentie comme un poisson dans l'eau, tout de suite.Paris me stressait, j'ai voulu fuir la ville. Montréal, je n'ai pas aimé car je trouve qu'elle n'a aucune personnalité, c'est une ville sale, pas jolie.Québec je préfère, elle a une âme, une vie de quartier, pas de ghettos mais ça reste un grand village avec ses avantages et ses inconvénients.Ottawa... Trop de guéguerres franco-anglo, oublie ça.J'aurais pu aimé Sherbrooke (ma meilleure chum de boulot venait de là ) mais ma douce moitié n'aurait pas de boulot là-bas.3 ans que je suis là et je cherche encore mon coin de paradis. Une chose est sûre, j'aimerais retrouver une vie frémissante et frétillante. L'hyperactivité me va bien. J'aime la ville avec son lot d'avantages et d'inconvénients. Citer
Habitués Câlissss Posté(e) 15 avril 2009 Auteur Habitués Posté(e) 15 avril 2009 Oui, c'est ma phrase, et? elle aura eu au moins le mérite de faire réagir et d'obtenir des informations intéressantes Pour ce qui est du pouls de la ville, me semble pas que tu sois la mieux placée pour me donner un avis sur la situation économique en Ontario, that's it, that's all.Je ne suis certes pas la mieux placée pour donner un avis sur la situation d'une ville peu importe laquelle, y compris celle dans laquelle je vis. Par contre, aux dernières nouvelles, j'avais un cerveau qui fonctionnait. Votre guide vous a dit que la Ville se porte bien? Il me semble que si c'était moi, ça ferait "tilt" dans ma tête: elle est payée pour vanter sa ville et si tu ne reviens pas, c,est une cliente de perdue pour son industrie. Si je travaillais pour Tourisme Montréal, je n'irais certainement pas raconter aux visiteurs que les routes sont minables. À part ça il y a une vie en dehors de la télé et de ceux qui sont payés par l'industrie touristique. Et je serai la première à me réjouir que Toronto se porte bien parce que si elle éternue, toutes les autres villes risquent de pogner une grippe de cheval. Par contre, je me fierais plus aux impressions de La Vosgienne ou un autre forumeur qui vit dans cette soupe. L'effervesecence d'une ville n'est pas pour moi un indicateur de vitalité, je suis sûre que ça circule pas mal à Wall Street et dans les environs et pourtant, on sait tous ce qu'il en est. Tiens, hier, à RDI, on a présenté un reportage sur le réseautage des chômeurs, à Toronto justement.Ce n'est pas ce que tu dis que je remets en question mais plus la façon dont tu le dis.Je pensais que tu me connaissait un peu mieux que ça. Bref, passons. Citer
Habitués kobico Posté(e) 15 avril 2009 Habitués Posté(e) 15 avril 2009 (modifié) Désolée, la reproduction des tableaux n'était pas au point. Je vais me reprendre tout à l'heure. Modifié 15 avril 2009 par kobico Citer
Habitués jimmy Posté(e) 15 avril 2009 Habitués Posté(e) 15 avril 2009 Jimmy, on s'en fout de quelle langue parleront nos enfants.Bon bravo, au moins tu as l'honnèteté de cracher le morceau.Tu vois mon problème c'est tous ces immigrants qui font croire a de nouveaux immigrants que oui oui tout va bien pour le francais hors Québec.Je suis content de voir que toi au moins tu avoues que tu t'en fout, que ce n'est pas un facteur déterminant.Alors soyez avisé futurs immigrants, les gens qui vous disent qu'il y a une vie intéressante et vivante en francais hors Québec sont complètement dans les patates, et lorsque on leur prouve par A + B que c'est faux, et bien ils disent les vraies affaires; c'est que dans le fond , ils s'en foutent que leurs enfants deviennent des anglophones.Ce n'est pas plus grave que ca, il n'y a rien de mal a devenir anglophone, c'est juste important de le savoir et de ne pas gober les bétises de ceux qui veulent vous faire croire le contraire.jimmy Citer
Habitués Câlissss Posté(e) 15 avril 2009 Auteur Habitués Posté(e) 15 avril 2009 Votre guide vous a dit que la Ville se porte bien? Il me semble que si c'était moi, ça ferait "tilt" dans ma tête: elle est payée pour vanter sa ville et si tu ne reviens pas, c,est une cliente de perdue pour son industrie. Si je travaillais pour Tourisme Montréal, je n'irais certainement pas raconter aux visiteurs que les routes sont minables.Cette personne est un travailleur indépendant. Je ne vois pas quel intérêt elle aurait eu à nous endormir puisque c'était une visite personnalisée et non pas de groupe.Pour ta gouverne, sache que les routes à Toronto sont aussi pourries que celles du Québec. Ma conclusion : les trous d'autruche sont moins gros mais ya plus de bosses Citer
Habitués Kweli Posté(e) 15 avril 2009 Habitués Posté(e) 15 avril 2009 Votre guide vous a dit que la Ville se porte bien? Il me semble que si c'était moi, ça ferait "tilt" dans ma tête: elle est payée pour vanter sa ville et si tu ne reviens pas, c,est une cliente de perdue pour son industrie. Si je travaillais pour Tourisme Montréal, je n'irais certainement pas raconter aux visiteurs que les routes sont minables.Cette personne est un travailleur indépendant. Je ne vois pas quel intérêt elle aurait eu à nous endormir puisque c'était une visite personnalisée et non pas de groupe.Pour ta gouverne, sache que les routes à Toronto sont aussi pourries que celles du Québec. Ma conclusion : les trous d'autruche sont moins gros mais ya plus de bosses Tant mieux pour toi ma belle. Ce n'est peut-être pas si bon que ça de perdre sa capacité de s'émerveiller. Mais on ne se refait pas à mon âge ... J'espère que des gens qui vivent là-bas te donneront leurs impressions. Citer
Habitués Câlissss Posté(e) 15 avril 2009 Auteur Habitués Posté(e) 15 avril 2009 Jimmy, on s'en fout de quelle langue parleront nos enfants.Bon bravo, au moins tu as l'honnèteté de cracher le morceau.Tu vois mon problème c'est tous ces immigrants qui font croire a de nouveaux immigrants que oui oui tout va bien pour le francais hors Québec.Je suis content de voir que toi au moins tu avoues que tu t'en fout, que ce n'est pas un facteur déterminant.Alors soyez avisé futurs immigrants, les gens qui vous disent qu'il y a une vie intéressante et vivante en francais hors Québec sont complètement dans les patates, et lorsque on leur prouve par A + B que c'est faux, et bien ils disent les vraies affaires; c'est que dans le fond , ils s'en foutent que leurs enfants deviennent des anglophones.Ce n'est pas plus grave que ca, il n'y a rien de mal a devenir anglophone, c'est juste important de le savoir et de ne pas gober les bétises de ceux qui veulent vous faire croire le contraire.jimmyJe n'ai jamais dit que l'on pouvait y vivre en français. Mais les possibilités en français m'interpellent. Oui, j'aime faire découvrir ma culture, mon histoire. Oui, j'ai envie de transmettre mon amour pour ma région natale mais je crois que cela est culturel. Mon mari n'est pas de ma région et il a "découvert" ma double culture : française et bretonne. Comme la majorité des français, il est français. Point. Il n'a pas vraiment de culture locale. Jusqu'à récemment, je ne savais même pas que c'était possible, que cela existait. Je croyais qu'on avait tous une culture aussi forte que la mienne. Ce qui est important pour moi c'est la pérennité de ma culture. Ma langue, elle est morte depuis un bout. Ma culture est belle, forte, unie. Oui, pour moi, cela s'est important.Et oui, Jimmy a raison quand il dit qu'on ne peut pas vivre en français à Toronto. Ou alors on se ghettoïse. A Toronto, il faut maîtriser l'anglais mais être bilingue est un atout considérable. Les français y sont d'ailleurs forts appréciés.Moi, la guéguerre au sein du Canada ne m'intéresse pas. Je serai bientôt canadienne. Pas québécoise. D'ailleurs, je vis au Canada, n'est-ce pas? Citer
Habitués lilinemo Posté(e) 15 avril 2009 Habitués Posté(e) 15 avril 2009 Jimmy, on s'en fout de quelle langue parleront nos enfants.Bon bravo, au moins tu as l'honnèteté de cracher le morceau.Tu vois mon problème c'est tous ces immigrants qui font croire a de nouveaux immigrants que oui oui tout va bien pour le francais hors Québec.Je suis content de voir que toi au moins tu avoues que tu t'en fout, que ce n'est pas un facteur déterminant.Alors soyez avisé futurs immigrants, les gens qui vous disent qu'il y a une vie intéressante et vivante en francais hors Québec sont complètement dans les patates, et lorsque on leur prouve par A + B que c'est faux, et bien ils disent les vraies affaires; c'est que dans le fond , ils s'en foutent que leurs enfants deviennent des anglophones.Ce n'est pas plus grave que ca, il n'y a rien de mal a devenir anglophone, c'est juste important de le savoir et de ne pas gober les bétises de ceux qui veulent vous faire croire le contraire.jimmyDepuis quand Jimmy s'inquiète du bien-être des immigrants ou des nouveaux immigrants ? Citer
Habitués Câlissss Posté(e) 15 avril 2009 Auteur Habitués Posté(e) 15 avril 2009 Jimmy, on s'en fout de quelle langue parleront nos enfants.Bon bravo, au moins tu as l'honnèteté de cracher le morceau.Tu vois mon problème c'est tous ces immigrants qui font croire a de nouveaux immigrants que oui oui tout va bien pour le francais hors Québec.Je suis content de voir que toi au moins tu avoues que tu t'en fout, que ce n'est pas un facteur déterminant.Alors soyez avisé futurs immigrants, les gens qui vous disent qu'il y a une vie intéressante et vivante en francais hors Québec sont complètement dans les patates, et lorsque on leur prouve par A + B que c'est faux, et bien ils disent les vraies affaires; c'est que dans le fond , ils s'en foutent que leurs enfants deviennent des anglophones.Ce n'est pas plus grave que ca, il n'y a rien de mal a devenir anglophone, c'est juste important de le savoir et de ne pas gober les bétises de ceux qui veulent vous faire croire le contraire.jimmyDepuis quand Jimmy s'inquiète du bien-être des immigrants ou des nouveaux immigrants ? Il ne s'en inquiète pas. Il s'obstine à vouloir nous faire défendre une cause que, pour beaucoup, nous ne partageons pas. Et il n'a toujours pas compris que défendre sa culture est plus important que défendre sa langue.N'empêche, ça doit faire une belle jambe aux maghrébins par exemple de lire de tels propos. Citer
Habitués jimmy Posté(e) 15 avril 2009 Habitués Posté(e) 15 avril 2009 (modifié) Et il n'a toujours pas compris que défendre sa culture est plus important que défendre sa langue.Et toi tu ne comprends pas que notre langue fait partie de notre culture.(tsé cette langue que tu méprises, et bien c'est notre culture aussi)jimmy Modifié 15 avril 2009 par jimmy Citer
Habitués Câlissss Posté(e) 15 avril 2009 Auteur Habitués Posté(e) 15 avril 2009 Et il n'a toujours pas compris que défendre sa culture est plus important que défendre sa langue.Et toi tu ne comprends pas que notre langue fait partie de notre culture.(tsé cette langue que tu méprises, et bien c'est notre culture aussi)jimmycette langue était celle de mon pays avant le tien lol et non je ne méprise pas ma langue : le français. Qui es-tu pour te permettre de me juger comme tu le fais?La démocratie, t'en as déjà entendu parler? Toi, tu veux du conflit, moi, je veux la paix, comprendo??? Citer
Habitués Câlissss Posté(e) 15 avril 2009 Auteur Habitués Posté(e) 15 avril 2009 Et il n'a toujours pas compris que défendre sa culture est plus important que défendre sa langue.Et toi tu ne comprends pas que notre langue fait partie de notre culture.(tsé cette langue que tu méprises, et bien c'est notre culture aussi)jimmyJ'en ai un peu ma claque de tes jugements à deux balles.Les faits sont là : je ne me sens pas chez moi ici, au Québec. Je n'ai pas envie de m'investir plus car cela ne rejoint pas mes valeurs. Maintenant, en partant en Ontario, mon chum se ferait minimum 600 dollars aux deux semaines de plus. Je ne suis pas venue au Canada pour tes beaux yeux. Je suis venue parce que j'ai des projets de vie pour moi, mon mari et mon fils. Nous avons un objectif légal. Immigrer ne dit pas vouloir passer sa vie ici. Ce n'est pas mon cas. Désolée mais j'aime trop mon pays pour cela. Oui, je considère que je suis née dans le bon pays. Je suis française et je ne me protistuerai pas pour te faire plaisir.Maintenant, ici ou en Ontario, bah je crois pas que je me sentirais plus chez moi là-bas sauf que ça me permettra d'atteindre mes objectifs plus vite, de découvrir une autre province, de continuer à apprendre l'anglais aussi et accessoirement d'amasser un peu d'argent. Mon mari a la chance de pratiquer un emploi très en demande et fort rémunérateur. Donc crisounette ou pas, il aura du taf là-bas aussi.Tu devrais te réjouir de notre prochain départ. Jamais je n'aurais défendu tes idées de toutes façons car mes parents m'ont ouvert l'esprit sur le monde. Citer
Habitués jimmy Posté(e) 15 avril 2009 Habitués Posté(e) 15 avril 2009 J'en ai un peu ma claque de tes jugements à deux balles.Les faits sont là : je ne me sens pas chez moi ici, au Québec. Je n'ai pas envie de m'investir plus car cela ne rejoint pas mes valeurs. Maintenant, en partant en Ontario, mon chum se ferait minimum 600 dollars aux deux semaines de plus. Je ne suis pas venue au Canada pour tes beaux yeux. Je suis venue parce que j'ai des projets de vie pour moi, mon mari et mon fils. Nous avons un objectif légal. Immigrer ne dit pas vouloir passer sa vie ici. Ce n'est pas mon cas. Désolée mais j'aime trop mon pays pour cela. Oui, je considère que je suis née dans le bon pays. Je suis française et je ne me protistuerai pas pour te faire plaisir.Maintenant, ici ou en Ontario, bah je crois pas que je me sentirais plus chez moi là-bas sauf que ça me permettra d'atteindre mes objectifs plus vite, de découvrir une autre province, de continuer à apprendre l'anglais aussi et accessoirement d'amasser un peu d'argent. Mon mari a la chance de pratiquer un emploi très en demande et fort rémunérateur. Donc crisounette ou pas, il aura du taf là-bas aussi.Rappelle toi juste ma grande que c'est grâce a la lutte a laquelle tu n'adhères pas, que tu es rentré dans ce pays au départ, tséjimmy Citer
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