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Extrait : Ma vie à contre-Coran

Ma vie à contre-Coran. Une femme témoigne sur les islamistes. Extrait publié avec l'aimable autorisation de VLB éditeur, coll. «Partis pris actuels», 2009.

publié dans L'actualite.com le 19 mars 2009

http://www.lactualite.com/societe/article....0140&PAGE=1

Lauteure, Djemila Benhabib, a dû fuir lAlgérie, où elle a grandi, parce quelle et sa famille étaient menacés de mort. «Jai vécu les prémisses dune dictature islamiste, écrit-elle dans son introduction. Cétait au début des années 1990. Je navais pas encore 18 ans. Jétais coupable dêtre femme, féministe et laïque. Jhabitais Oran en Algérie. Une dictature politico-religieuse sous légide du Front islamique du salut (FIS) menaçait mon pays. On ne frôle pas une dictature sans être quelque peu, sinon beaucoup, transformé, et pour toujours. La vie prend tout son sens. La mort aussi.» Elle vit maintenant au Québec. Voici un extrait de son livre.

.

Je ne suis quune femme ordinaire. Je ne me sens pas lâme dune personne à la destinée exceptionnelle. Ma seule motivation à écrire ce livre était de permettre à chacun de nourrir sa propre réflexion sur lislamisme politique et de rendre lexpérience algérienne plus compréhensible. Cette expérience unique et universelle montre comment une idéologie jalonnée de mépris pour la pensée et la vie humaine se fraye un chemin dans un pays qui a failli saffranchir et qui sest finalement perdu en cours de route.

Croyez-moi, lorsque jai quitté Oran, je navais quune seule envie : oublier. Ce que nous avions vécu était trop dur. Jétais accablée et meurtrie par tant de barbarie. Ma première année à Paris fut terrible. Ma fragilité me trahissait sans arrêt. Maîtrisant mal ma nervosité, je passais du rire aux pleurs en une fraction de seconde, sans transition aucune. Mon expérience, je la croyais scellée pour toujours dans les caveaux de lHistoire. Je pensais quen Occident plus rien ne pouvait contrarier ma liberté. La menace islamiste ne serait quun lointain souvenir sordide. Jespérais pouvoir vivre une vie « normale» sans trop dhistoires, comme tout un chacun. Javais tout faux. Jai réalisé à quel point le monde nétait quun, que cet Occident que je croyais au-dessus de toute menace islamiste était tout aussi vulnérable que lOrient. Pour moi, linterconnexion de ces deux parties devenait chaque jour un peu plus évidente. ()

Se mobiliser contre les intégrismes religieux

Je nai pas honte dêtre née femme. Je nai pas à men excuser. Je nai pas à men cacher. Les islamistes rendent les femmes coupables de leurs désirs, de leurs misères et de leurs frustrations sexuelles. Ce sont des malades du sexe. La haine et la soumission des femmes cristallisent leur idéologie. Il ne peut y avoir de femmes libres et émancipées dans un État islamiste, ni dhommes dailleurs. Engels avait raison de dire que « le degré démancipation de la femme est la mesure du degré démancipation générale ».

Face à la barbarie toujours prête à reprendre ses droits, nous avons la responsabilité, sinon le devoir, de la combattre. Il y va de notre avenir et de celui de nos enfants. Cest un pari difficile mais ô combien salvateur pour lhumanité ! Tout au long de ce livre, jai montré quel est le prix à payer pour la liberté. Avec laffaire des caricatures, nous avons constaté comment les islamistes, relayés par des États puissants tels que lArabie Saoudite, lIran, lÉgypte, mais aussi la Turquie, ont fait pression sur lUnion européenne et lONU pour limiter la liberté dexpression par lintroduction dune « conception islamique » du blasphème. Sachez quen démocratie le droit de critiquer toutes les religions, y compris lislam, est un principe inaliénable. De même que le droit au blasphème. De plus, légalité des sexes, la liberté de conscience et la liberté dexpression sont intouchables.

Les dérogations pour motifs religieux nuisent aux valeurs fondamentales de notre société. Elles fissurent nos valeurs et accentuent lemprise des religieux sur la vie publique. Je sais le prix de la compromission et des tergiversations avec les islamistes. Jai fini, à force dy être confrontée, par repérer sans la moindre ambiguïté toutes leurs manifestations et leurs implications mortifères. Il ne faut surtout pas que lislamisme politique serve de cheval de Troie pour ramener progressivement lÉglise à reprendre du service au cur de notre société. Nous avons vu, au Québec, comment Mgr Ouellet a utilisé le débat sur les accommodements raisonnables pour enfoncer le clou et tenter de faire reculer la laïcité : « Quand on donne des permissions pour dautres groupes religieux et quon semble vouloir faire disparaître nos propres symboles sur la place publique, je crois que là, il y a un sentiment dinjustice () Je demande un accommodement ou un arrangement pour la majorité. On a donné des accommodements raisonnables à des minorités ou à des individus, mais il y a encore 80 % de la population ou plus qui est soit catholique, soit protestante. Je crois quon doit tenir compte de cette majorité quand on prend des décisions législatives pour la transmission des valeurs et dune culture », a-t-il déclaré sur les ondes de LCN le 20 février 2007.

Dautres groupes, tel que le BNai Brith à la télévision de Radio-Canada, le 12 décembre 2007, ont plaidé en faveur dun élargissement des accommodements raisonnables : « Son président, Steven Slimovitch, ne voit aucun problème à laisser un juif hassidique choisir le sexe dun médecin ou celui dun examinateur de la Société de lassurance automobile du Québec. Selon lui, il sagit daccommodements favorisant lintégration des hassidim. » Nous savons que de tels arguments ne résistent pas à lépreuve des faits. La communauté hassidique est lune des plus opaques du Québec et une communauté qui, de toute façon, ne cherche nullement à sintégrer à la mosaïque québécoise, mais plutôt à sen tenir le plus loin possible. Si le Québec sest libéré de lemprise de lÉglise ce nest certainement pas pour laisser la place à dautres religions.

En France, profitant dune conjoncture politique fortement marquée par les allégeances du président français, Nicolas Sarkozy, à lÉglise catholique et sa campagne contre la laïcité, Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris et président du Conseil français du culte musulman (CFCM), a lancé lidée dun « moratoire de dix ou vingt ans » sur la loi de 1905, « afin dopérer un rattrapage » des besoins de lislam. « Il faut donner un peu de respiration aux associations qui gèrent les lieux de culte » rapporte Le Monde dans son édition du 28 janvier 2008. Une semaine plus tard, le 9 février, cétait au tour des parlementaires turcs dadopter des amendements constitutionnels aboutissant à la légalisation du foulard islamique à luniversité.

Pendant ce temps, Taslima Nasreen continue de dépérir en Inde où elle sest réfugiée en 2007 après un périple qui la menée à Berlin, à Stockholm et à New York. Condamnée à mort pour avoir dénoncé le traitement que subissent les femmes musulmanes, elle a été contrainte de quitter son Bangladesh natal dès 1994, car sa tête y est mise à prix.

La laïcité : seule voie de cohabitation possible

Je considère quil ne peut y avoir daccommodements que sils sont compatibles avec lesprit de la laïcité. « La puissance publique ne doit imposer aucune croyance », affirmait Condorcet. « LÉglise chez elle, lÉtat chez lui », disait encore Victor Hugo. Cest exactement cela. La laïcité organise la Cité en préservant et en respectant la neutralité de laction publique. Ne promouvoir ni lathéisme, ni la croyance religieuse, tel est à mon sens le contenu de la neutralité. La liberté de conscience saccompagne du principe dégalité dans lespace commun. LÉtat doit veiller à la stricte égalité des citoyens, quils soient croyants, agnostiques ou athées. () Lécole, quel que soit son niveau, de la maternelle à luniversité, doit favoriser lémancipation par la raison et saffranchir des carcans claniques et religieux. Cest pour cela que ses représentants ne doivent en aucun cas être porteurs de signes distinctifs dappartenance religieuse ou politique. Elle doit protéger les enfants des luttes idéologiques, religieuses ou politiques, et faire deux des citoyens autonomes.

Je nai pas eu la chance de fréquenter une école ouverte sur le monde et la connaissance. Dans la deuxième partie de ce livre, jai montré de quelle façon mon école, au service des dogmes et des idéologies, était devenue une usine à fabriquer des mutants. Des gamins avec lesquels jai partagé les bancs décole sont devenus des assassins capables du pire. Ces écoles de la honte et de la haine pullulent non seulement en Algérie, mais à travers tout le monde musulman. Le 4 juillet 2006, je ne fus aucunement surprise de lire dans El-Watan un article intitulé : « Le Coran et la rouqya pour traiter la dépression » (Le Coran et lexorcisation islamique pour traiter la dépression). Cet article, tout à fait révélateur de létat de confusion qui règne dans les universités du monde musulman sur la place du religieux, nous résumait les grandes lignes dune thèse sur le traitement de la dépression par le Coran. La thèse en question venait dêtre déposée au département de psychologie de luniversité de Bouzaréah à Alger.

En Occident, lieu de savoir et de connaissance, lécole nest pas lantichambre du vide et du néant. Elle offre aux enfants une vision du monde qui nest pas conforme aux valeurs des islamistes. Cest pour cela quelle est devenue un lieu de pressions éhontées de leur part. Ces menaces saccentuent et sétendent aux universités. Aruba Mahmoud, une jeune étudiante voilée de 22 ans en arts plastiques de luniversité de London en Ontario, a demandé à être dispensée de dessiner des nus. Sa requête était appuyée par une lettre de limam de luniversité qui arguait que lexposition aux nus était contraire aux valeurs islamiques. Luniversité na pas cédé à ces pressions. La suite, on la devine déjà : « Discrimination, ségrégation, islamophobie », sécria la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants. Pourquoi lécole devrait-elle offrir des traitements dexception aux musulmans ? Le seul fait dêtre musulman dispenserait-il les étudiants de leurs obligations scolaires ? Les musulmans qui préfèrent se soumettre aux dogmes religieux sautoexcluent eux-mêmes. Sils préfèrent renoncer à leurs études, cest leur problème. La société na pas à se culpabiliser de leur sort. ()

Daniel Baril faisait remarquer (La Presse, 28 juillet 2007) que « si les diverses identités dun individu peuvent semboîter comme des poupées russes, les identités religieuses sont mutuellement exclusives ; on ne peut être à la fois juif et musulman ni être sikh et catholique. Les identités religieuses créent des frontières imperméables entre elles. Pour cette même raison, tout accommodement religieux autorisant à déroger à une règle commune ne peut que consolider davantage lappartenance à une communauté religieuse et renforcer la perception de vérité absolue que cette communauté a de sa religion. Le pratiquant ne peut quêtre conforté dans la croyance que sa religion est au-dessus des lois civiles laïques. »

Jentends des attaques à peine voilées contre la laïcité. Au fond, cest le procès de la laïcité quon fait à reculons sans pour autant lassumer. Certains intervenants vont même jusquà accoler à la laïcité ladjectif « ouverte », comme sil y avait une « laïcité fermée » comme si la laïcité était porteuse en soi dun quelconque enfermement. Que ces gens-là se rassurent, la laïcité nest pas une idéologie. La laïcité nest ni ouverte ni fermée, elle est la laïcité tout court. Elle est surtout la neutralité de lÉtat face aux diverses religions ou visions du monde. ()

Des politiciens entretiennent des relations ambiguës, sinon louches, avec des prédicateurs islamistes, qui se sont autoproclamés leaders, imams, représentants, médiateurs ou porte-paroles musulmans. En les considérant comme des interlocuteurs valables, ces politiciens leur offrent une légitimité quils nont pas et ces derniers finissent par se poser en acteurs incontournables dans leurs propres communautés. De plus, cette démarche enferme les communautés musulmanes dans une perspective ethnocentriste obsolète et fait la promotion dun islam totalitaire.

Ce recours à des intermédiaires pour sadresser aux citoyens de culture ou de foi musulmane est insultant et infantilisant. Comme si nous avions besoin dune autorisation spéciale émanant de je ne sais qui pour valider nos actions et nos prises de position. Comme si nous formions une communauté sous la tutelle dun représentant dAllah. Comme si nous ne pouvions jamais être citoyens. Sachez que je nai délégué personne pour me représenter. Je me tiens loin de ces soi-disant intermédiaires communautaires. Je les fuis. Comme la plupart des musulmans dailleurs ! Je connais leur capacité de nuisance. À la solde de pays étrangers, ces prétendus chefs religieux jouent avec le feu. Si nos politiciens connaissaient réellement la grande richesse et la diversité des citoyens de foi et de cultures musulmanes, ils seraient surpris de limpopularité de ces imposteurs communautaires. Ce ne sont que des escrocs, des charlatans, des menteurs, des manipulateurs, des hypocrites. Rien dautre.

Il y a quelque chose de malsain à fermer les yeux sur lintrusion du religieux dans lespace public, quelque chose qui naugure rien de bon pour la santé de la démocratie. Je refuse dêtre complice daccommodements déraisonnables. « La tendance à faire la politique en passant par des médiateurs ethniques a des conséquences néfastes sur les pratiques politiques, constatent Yakov M. Rabkin et Rachad Antonius. Il est tout à-fait normal que des personnes appartenant à la même ethnie aient des visions opposées, voire incompatibles, et quils représentent donc des tendances politiques différentes. Cest un aspect fondamental de la démocratie. Ils nappartiennent à la même communauté que dans limaginaire de ceux qui les considèrent comme autres. Faut-il rappeler lévidence que les différences dintérêts ou de classe, que des orientations idéologiques jouent beaucoup plus que les différences ethniques, religieuses ou culturelles dans la formation des idées politiques ? » (La Presse, 28 novembre 2007)

Certains leaders politiques font preuve de naïveté et dirresponsabilité face à lislamisme radical. Il ne suffit pas de mettre un couvercle sur la marmite pour éviter les débordements. Le 28 juillet 2005, par exemple, à la suite des attentats de Londres, lancien premier ministre Paul Martin a rencontré 18 imams de partout au Canada dans un hôtel de Toronto afin damorcer un dialogue. De quel dialogue parle-t-on ? Son successeur, le premier ministre Stephen Harper, a réitéré la même expérience, cette fois loin des caméras et à huis clos. Pourquoi diable cette rencontre du 11 juin 2006 sest-elle faite en catimini, dans le secret, derrière des portes closes ?

Ce débat, bien quil ait lieu au Québec avec plus de vigueur que dans les autres provinces, le reste du Canada ny échappera pas. Les islamistes exercent une pression éhontée sur les institutions publiques et sattaquent aux valeurs démocratiques partout au pays. ()

Le péril vert est parmi nous. Le 17 janvier 2008, le réseau français de la télévision de Radio-Canada a diffusé un reportage sur les mosquées montréalaises et les prêches des imams. On pouvait y voir notamment des imams prônant le jihad, le contrôle des femmes et la non-mixité. On se serait cru à Peshawar ou à Khartoum. Bien sûr, ni le Québec, ni le Canada, ni la France, ni aucun pays européen ne risquent de basculer dans lislamisme du jour au lendemain. Cependant, ce nest pas parce que nous ne sommes pas arrivés à ce point de confrontation avec lislamisme quil ne faut pas sen soucier.

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Tu t'ennuies pépé ? :blink:

Vous allez arrêtez peut être de nous faire ch**r à nous parler de votre religion, à chaque fois que vous vous ennuyer ??

Si quelqu'un a une religion, il n'a qu'à la garder pour lui au lieu de venir nous en parler !! C'est un sujet qui devrait, normalement, être interdit par la charte du forum ...

  • Habitués
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Tu t'ennuies pépé ? :blink:

Vous allez arrêtez peut être de nous faire ch**r à nous parler de votre religion, à chaque fois que vous vous ennuyer ??

Si quelqu'un a une religion, il n'a qu'à la garder pour lui au lieu de venir nous en parler !! C'est un sujet qui devrait, normalement, être interdit par la charte du forum ...

C'est vrai que c'est barbant de tjrs parler de religion mais c'est avec des comportements comme les tiens qu'on risque de se retrouver dans un état théocratique sous peu. Ce n'est pas parce que le livre traite des travers de la religion qu'il ne faut pas en parler, si non ce serait de la censure pure et simple. A mon avis c'est un livre comme un autre qui parle d'immigration et de ses conséquences, la moindre des choses serait d'en discuter tout simplement.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Excuse moi mais on a bien vu ce que ça donne à chaque fois que quelqu'un vienne nous parler de sa religion ou bien descende la religion de l'autre ... Une merde et des propos insultants les uns envers les autres dans tous les sens ... Et le sujet finit par être fermé après une tonne d'insultes ...

A mon avis c'est un livre comme un autre qui parle d'immigration et de ses conséquences, la moindre des choses serait d'en discuter tout simplement.

Si seulement c'était des gens qui discutaient tout simplement comme tu dis ... dans le respect ...

C'est vrai que c'est barbant de tjrs parler de religion mais c'est avec des comportements comme les tiens qu'on risque de se retrouver dans un état théocratique sous peu

Ah ouais on se retrouve dans un état théocratique quand on essaie de ne plus aborder la religion pour décider de sa vie sociale ?? Tu viens de m'en apprendre une ...

Bref ce sont toujours les mêmes qui ouvrent et abordent des sujets concernant la religion, et quand le sujet est fermé, ils attendent 24h au plus tard pour en ouvrir un autre ... Je t'invite, à l'aide de l'option "Recherche" de visionner tous les sujets récemment fermés ... Tu serais surpris !!

Il y en a un qui a réussi à ouvrir un sujet sur "les québécoises qui se convertissent à l'Islam" pour attaquer les autres, parce qu'il avait épuisé tous les autres sujets ... C'est pas marrant ça ?? :innocent:

Tu verras la suite sur ce sujet quand tout le monde sera réveillé lol

Modifié par lilinemo
  • Habitués
Posté(e)
lilinemo

Vous allez arrêtez peut être de nous faire ch**r à nous parler de votre religion, à chaque fois que vous vous ennuyer ??

Si quelqu'un a une religion, il n'a qu'à la garder pour lui au lieu de venir nous en parler !! C'est un sujet qui devrait, normalement, être interdit par la charte du forum ...

Arrête ton hystérie lilinemo. L'islamisme n'est pas une religion mais une idéologie politique qui existe au Québec aussi. Djemila Benhabib, condamné a mort par les islamistes nous mets en garde contre la compromission envers ces extrémistes ici au Québec. C'est un objectif très louable de Djemila Benhabib. Ce témoignage de Djemila Benhabib, c'est le témoignage d'une immigrante algérienne au Québec, c'est tout a fait pertinent. Si tu n'aimes pas ce message de Silicon, personne ne te force a le lire, tu peux passer ton chemin.

Voici une des raison pourquoi ce témoignage de Djemila Benhabib est très pertinent :

Ce débat, bien quil ait lieu au Québec avec plus de vigueur que dans les autres provinces, le reste du Canada ny échappera pas. Les islamistes exercent une pression éhontée sur les institutions publiques et sattaquent aux valeurs démocratiques partout au pays. ()
  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Cher diallo, qu'est-ce que je disais ... Ce sont toujours les mêmes qui répondent, il reste à attendre que les autres se réveillent LOL

Ce sujet là, ils l'ont mâché, remâché, et re remâché ... et c'est pas finit encore :)

Modifié par lilinemo
  • Habitués
Posté(e)
Silicon

Extrait : Ma vie à contre-Coran

Ma vie à contre-Coran. Une femme témoigne sur les islamistes. Extrait publié avec l'aimable autorisation de VLB éditeur, coll. «Partis pris actuels», 2009.

publié dans L'actualite.com le 19 mars 2009

http://www.lactualite.com/societe/article....0140&PAGE=1

Lauteure, Djemila Benhabib, a dû fuir lAlgérie, où elle a grandi, parce quelle et sa famille étaient menacés de mort. «Jai vécu les prémisses dune dictature islamiste, écrit-elle dans son introduction. Cétait au début des années 1990. Je navais pas encore 18 ans. Jétais coupable dêtre femme, féministe et laïque. Jhabitais Oran en Algérie. Une dictature politico-religieuse sous légide du Front islamique du salut (FIS) menaçait mon pays. On ne frôle pas une dictature sans être quelque peu, sinon beaucoup, transformé, et pour toujours. La vie prend tout son sens. La mort aussi.» Elle vit maintenant au Québec. Voici un extrait de son livre.

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Je ne suis quune femme ordinaire. Je ne me sens pas lâme dune personne à la destinée exceptionnelle. Ma seule motivation à écrire ce livre était de permettre à chacun de nourrir sa propre réflexion sur lislamisme politique et de rendre lexpérience algérienne plus compréhensible. Cette expérience unique et universelle montre comment une idéologie jalonnée de mépris pour la pensée et la vie humaine se fraye un chemin dans un pays qui a failli saffranchir et qui sest finalement perdu en cours de route.

Croyez-moi, lorsque jai quitté Oran, je navais quune seule envie : oublier. Ce que nous avions vécu était trop dur. Jétais accablée et meurtrie par tant de barbarie. Ma première année à Paris fut terrible. Ma fragilité me trahissait sans arrêt. Maîtrisant mal ma nervosité, je passais du rire aux pleurs en une fraction de seconde, sans transition aucune. Mon expérience, je la croyais scellée pour toujours dans les caveaux de lHistoire. Je pensais quen Occident plus rien ne pouvait contrarier ma liberté. La menace islamiste ne serait quun lointain souvenir sordide. Jespérais pouvoir vivre une vie « normale» sans trop dhistoires, comme tout un chacun. Javais tout faux. Jai réalisé à quel point le monde nétait quun, que cet Occident que je croyais au-dessus de toute menace islamiste était tout aussi vulnérable que lOrient. Pour moi, linterconnexion de ces deux parties devenait chaque jour un peu plus évidente. ()

Se mobiliser contre les intégrismes religieux

Je nai pas honte dêtre née femme. Je nai pas à men excuser. Je nai pas à men cacher. Les islamistes rendent les femmes coupables de leurs désirs, de leurs misères et de leurs frustrations sexuelles. Ce sont des malades du sexe. La haine et la soumission des femmes cristallisent leur idéologie. Il ne peut y avoir de femmes libres et émancipées dans un État islamiste, ni dhommes dailleurs. Engels avait raison de dire que « le degré démancipation de la femme est la mesure du degré démancipation générale ».

Face à la barbarie toujours prête à reprendre ses droits, nous avons la responsabilité, sinon le devoir, de la combattre. Il y va de notre avenir et de celui de nos enfants. Cest un pari difficile mais ô combien salvateur pour lhumanité ! Tout au long de ce livre, jai montré quel est le prix à payer pour la liberté. Avec laffaire des caricatures, nous avons constaté comment les islamistes, relayés par des États puissants tels que lArabie Saoudite, lIran, lÉgypte, mais aussi la Turquie, ont fait pression sur lUnion européenne et lONU pour limiter la liberté dexpression par lintroduction dune « conception islamique » du blasphème. Sachez quen démocratie le droit de critiquer toutes les religions, y compris lislam, est un principe inaliénable. De même que le droit au blasphème. De plus, légalité des sexes, la liberté de conscience et la liberté dexpression sont intouchables.

Les dérogations pour motifs religieux nuisent aux valeurs fondamentales de notre société. Elles fissurent nos valeurs et accentuent lemprise des religieux sur la vie publique. Je sais le prix de la compromission et des tergiversations avec les islamistes. Jai fini, à force dy être confrontée, par repérer sans la moindre ambiguïté toutes leurs manifestations et leurs implications mortifères. Il ne faut surtout pas que lislamisme politique serve de cheval de Troie pour ramener progressivement lÉglise à reprendre du service au cur de notre société. Nous avons vu, au Québec, comment Mgr Ouellet a utilisé le débat sur les accommodements raisonnables pour enfoncer le clou et tenter de faire reculer la laïcité : « Quand on donne des permissions pour dautres groupes religieux et quon semble vouloir faire disparaître nos propres symboles sur la place publique, je crois que là, il y a un sentiment dinjustice () Je demande un accommodement ou un arrangement pour la majorité. On a donné des accommodements raisonnables à des minorités ou à des individus, mais il y a encore 80 % de la population ou plus qui est soit catholique, soit protestante. Je crois quon doit tenir compte de cette majorité quand on prend des décisions législatives pour la transmission des valeurs et dune culture », a-t-il déclaré sur les ondes de LCN le 20 février 2007.

Dautres groupes, tel que le BNai Brith à la télévision de Radio-Canada, le 12 décembre 2007, ont plaidé en faveur dun élargissement des accommodements raisonnables : « Son président, Steven Slimovitch, ne voit aucun problème à laisser un juif hassidique choisir le sexe dun médecin ou celui dun examinateur de la Société de lassurance automobile du Québec. Selon lui, il sagit daccommodements favorisant lintégration des hassidim. » Nous savons que de tels arguments ne résistent pas à lépreuve des faits. La communauté hassidique est lune des plus opaques du Québec et une communauté qui, de toute façon, ne cherche nullement à sintégrer à la mosaïque québécoise, mais plutôt à sen tenir le plus loin possible. Si le Québec sest libéré de lemprise de lÉglise ce nest certainement pas pour laisser la place à dautres religions.

En France, profitant dune conjoncture politique fortement marquée par les allégeances du président français, Nicolas Sarkozy, à lÉglise catholique et sa campagne contre la laïcité, Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris et président du Conseil français du culte musulman (CFCM), a lancé lidée dun « moratoire de dix ou vingt ans » sur la loi de 1905, « afin dopérer un rattrapage » des besoins de lislam. « Il faut donner un peu de respiration aux associations qui gèrent les lieux de culte » rapporte Le Monde dans son édition du 28 janvier 2008. Une semaine plus tard, le 9 février, cétait au tour des parlementaires turcs dadopter des amendements constitutionnels aboutissant à la légalisation du foulard islamique à luniversité.

Pendant ce temps, Taslima Nasreen continue de dépérir en Inde où elle sest réfugiée en 2007 après un périple qui la menée à Berlin, à Stockholm et à New York. Condamnée à mort pour avoir dénoncé le traitement que subissent les femmes musulmanes, elle a été contrainte de quitter son Bangladesh natal dès 1994, car sa tête y est mise à prix.

La laïcité : seule voie de cohabitation possible

Je considère quil ne peut y avoir daccommodements que sils sont compatibles avec lesprit de la laïcité. « La puissance publique ne doit imposer aucune croyance », affirmait Condorcet. « LÉglise chez elle, lÉtat chez lui », disait encore Victor Hugo. Cest exactement cela. La laïcité organise la Cité en préservant et en respectant la neutralité de laction publique. Ne promouvoir ni lathéisme, ni la croyance religieuse, tel est à mon sens le contenu de la neutralité. La liberté de conscience saccompagne du principe dégalité dans lespace commun. LÉtat doit veiller à la stricte égalité des citoyens, quils soient croyants, agnostiques ou athées. () Lécole, quel que soit son niveau, de la maternelle à luniversité, doit favoriser lémancipation par la raison et saffranchir des carcans claniques et religieux. Cest pour cela que ses représentants ne doivent en aucun cas être porteurs de signes distinctifs dappartenance religieuse ou politique. Elle doit protéger les enfants des luttes idéologiques, religieuses ou politiques, et faire deux des citoyens autonomes.

Je nai pas eu la chance de fréquenter une école ouverte sur le monde et la connaissance. Dans la deuxième partie de ce livre, jai montré de quelle façon mon école, au service des dogmes et des idéologies, était devenue une usine à fabriquer des mutants. Des gamins avec lesquels jai partagé les bancs décole sont devenus des assassins capables du pire. Ces écoles de la honte et de la haine pullulent non seulement en Algérie, mais à travers tout le monde musulman. Le 4 juillet 2006, je ne fus aucunement surprise de lire dans El-Watan un article intitulé : « Le Coran et la rouqya pour traiter la dépression » (Le Coran et lexorcisation islamique pour traiter la dépression). Cet article, tout à fait révélateur de létat de confusion qui règne dans les universités du monde musulman sur la place du religieux, nous résumait les grandes lignes dune thèse sur le traitement de la dépression par le Coran. La thèse en question venait dêtre déposée au département de psychologie de luniversité de Bouzaréah à Alger.

En Occident, lieu de savoir et de connaissance, lécole nest pas lantichambre du vide et du néant. Elle offre aux enfants une vision du monde qui nest pas conforme aux valeurs des islamistes. Cest pour cela quelle est devenue un lieu de pressions éhontées de leur part. Ces menaces saccentuent et sétendent aux universités. Aruba Mahmoud, une jeune étudiante voilée de 22 ans en arts plastiques de luniversité de London en Ontario, a demandé à être dispensée de dessiner des nus. Sa requête était appuyée par une lettre de limam de luniversité qui arguait que lexposition aux nus était contraire aux valeurs islamiques. Luniversité na pas cédé à ces pressions. La suite, on la devine déjà : « Discrimination, ségrégation, islamophobie », sécria la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants. Pourquoi lécole devrait-elle offrir des traitements dexception aux musulmans ? Le seul fait dêtre musulman dispenserait-il les étudiants de leurs obligations scolaires ? Les musulmans qui préfèrent se soumettre aux dogmes religieux sautoexcluent eux-mêmes. Sils préfèrent renoncer à leurs études, cest leur problème. La société na pas à se culpabiliser de leur sort. ()

Daniel Baril faisait remarquer (La Presse, 28 juillet 2007) que « si les diverses identités dun individu peuvent semboîter comme des poupées russes, les identités religieuses sont mutuellement exclusives ; on ne peut être à la fois juif et musulman ni être sikh et catholique. Les identités religieuses créent des frontières imperméables entre elles. Pour cette même raison, tout accommodement religieux autorisant à déroger à une règle commune ne peut que consolider davantage lappartenance à une communauté religieuse et renforcer la perception de vérité absolue que cette communauté a de sa religion. Le pratiquant ne peut quêtre conforté dans la croyance que sa religion est au-dessus des lois civiles laïques. »

Jentends des attaques à peine voilées contre la laïcité. Au fond, cest le procès de la laïcité quon fait à reculons sans pour autant lassumer. Certains intervenants vont même jusquà accoler à la laïcité ladjectif « ouverte », comme sil y avait une « laïcité fermée » comme si la laïcité était porteuse en soi dun quelconque enfermement. Que ces gens-là se rassurent, la laïcité nest pas une idéologie. La laïcité nest ni ouverte ni fermée, elle est la laïcité tout court. Elle est surtout la neutralité de lÉtat face aux diverses religions ou visions du monde. ()

Des politiciens entretiennent des relations ambiguës, sinon louches, avec des prédicateurs islamistes, qui se sont autoproclamés leaders, imams, représentants, médiateurs ou porte-paroles musulmans. En les considérant comme des interlocuteurs valables, ces politiciens leur offrent une légitimité quils nont pas et ces derniers finissent par se poser en acteurs incontournables dans leurs propres communautés. De plus, cette démarche enferme les communautés musulmanes dans une perspective ethnocentriste obsolète et fait la promotion dun islam totalitaire.

Ce recours à des intermédiaires pour sadresser aux citoyens de culture ou de foi musulmane est insultant et infantilisant. Comme si nous avions besoin dune autorisation spéciale émanant de je ne sais qui pour valider nos actions et nos prises de position. Comme si nous formions une communauté sous la tutelle dun représentant dAllah. Comme si nous ne pouvions jamais être citoyens. Sachez que je nai délégué personne pour me représenter. Je me tiens loin de ces soi-disant intermédiaires communautaires. Je les fuis. Comme la plupart des musulmans dailleurs ! Je connais leur capacité de nuisance. À la solde de pays étrangers, ces prétendus chefs religieux jouent avec le feu. Si nos politiciens connaissaient réellement la grande richesse et la diversité des citoyens de foi et de cultures musulmanes, ils seraient surpris de limpopularité de ces imposteurs communautaires. Ce ne sont que des escrocs, des charlatans, des menteurs, des manipulateurs, des hypocrites. Rien dautre.

Il y a quelque chose de malsain à fermer les yeux sur lintrusion du religieux dans lespace public, quelque chose qui naugure rien de bon pour la santé de la démocratie. Je refuse dêtre complice daccommodements déraisonnables. « La tendance à faire la politique en passant par des médiateurs ethniques a des conséquences néfastes sur les pratiques politiques, constatent Yakov M. Rabkin et Rachad Antonius. Il est tout à-fait normal que des personnes appartenant à la même ethnie aient des visions opposées, voire incompatibles, et quils représentent donc des tendances politiques différentes. Cest un aspect fondamental de la démocratie. Ils nappartiennent à la même communauté que dans limaginaire de ceux qui les considèrent comme autres. Faut-il rappeler lévidence que les différences dintérêts ou de classe, que des orientations idéologiques jouent beaucoup plus que les différences ethniques, religieuses ou culturelles dans la formation des idées politiques ? » (La Presse, 28 novembre 2007)

Certains leaders politiques font preuve de naïveté et dirresponsabilité face à lislamisme radical. Il ne suffit pas de mettre un couvercle sur la marmite pour éviter les débordements. Le 28 juillet 2005, par exemple, à la suite des attentats de Londres, lancien premier ministre Paul Martin a rencontré 18 imams de partout au Canada dans un hôtel de Toronto afin damorcer un dialogue. De quel dialogue parle-t-on ? Son successeur, le premier ministre Stephen Harper, a réitéré la même expérience, cette fois loin des caméras et à huis clos. Pourquoi diable cette rencontre du 11 juin 2006 sest-elle faite en catimini, dans le secret, derrière des portes closes ?

Ce débat, bien quil ait lieu au Québec avec plus de vigueur que dans les autres provinces, le reste du Canada ny échappera pas. Les islamistes exercent une pression éhontée sur les institutions publiques et sattaquent aux valeurs démocratiques partout au pays. ()

Le péril vert est parmi nous. Le 17 janvier 2008, le réseau français de la télévision de Radio-Canada a diffusé un reportage sur les mosquées montréalaises et les prêches des imams. On pouvait y voir notamment des imams prônant le jihad, le contrôle des femmes et la non-mixité. On se serait cru à Peshawar ou à Khartoum. Bien sûr, ni le Québec, ni le Canada, ni la France, ni aucun pays européen ne risquent de basculer dans lislamisme du jour au lendemain. Cependant, ce nest pas parce que nous ne sommes pas arrivés à ce point de confrontation avec lislamisme quil ne faut pas sen soucier.

Très bon post Silicon. Cette immigrante algérienne vivant au Québec, Djemila Benhabib, a comme message que les islamistes s'attaquent aux valeurs démocratiques du Québec. Elle sait de quoi elle parle compte tenu de la terreur et du désastre les islamistes ont causé dans son Algérie natale. A faire circuler le plus possible.

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Ouais très beau témoignage, je suis d'accord avec tout ce qu'elle dit (La partie disponible du livre) ... Elle prévient d'une transgression des lois qui pencherait vers le religieux ...

Ce qu'on voudrait surtout pas avoir au Québec ou ailleurs !!!!

Tout le monde est d'accord avec ce qu'elle dit, enfin toute personne qui se respecte ... Ce n'est pas là le problème, le félin ;) C'est juste qu'on ne veut plus du contenu en rapport avec le religion sur un forum qui traite de l'immigration (Ce qui est vraiment interdit par la charte du forum) ... Il reste maintenant à vouloir respecter cette charte ... Pas sûr que ça marche :)

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lilinemo

C'est juste qu'on ne veut plus du contenu en rapport avec le religion sur un forum qui traite de l'immigration (Ce qui est vraiment interdit par la charte du forum) ... Il reste maintenant à vouloir respecter cette charte ... Pas sûr que ça marche

Qui ça on ? Parle pour toi seulement. Aussi l'islamisme n'est pas une religion mais une idéologie. En tant qu'immigrante algérienne au Québec et de son expérience avec l'islamisme en Algérie, Djemila Benhabib nous met en guarde contre le danger de la compromission face aux islamistes aux Québec. C'est tout a fait pertinent. lilinemo, je sais que c'est un sujet qui t'embarasse au plus au point mais t'as pas a en faire un caca nerveux. :lol:

Modifié par _Guépard_
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Toujours parler de religion.... faudrais souvent evoquer des sujets plus consistant. on sait que la religion a toujours des problèmes et il y'a toujours des avis differents, c'est un problème qui a toujours exister. nous sommes tous differents et nous n'avons pas les memes facons de penser. si les chretiens commencaient aussi ce genre de sujet, je ne crois pas qu'il y'aurais encore de la place pour parler du processus d'immigration au canada.

Selon moi, chacun doit tenir compte du titre de ce forum qui est ecrit en gros: IMMIGRER.COM( IMMIGRER AU CANADA, QUEBEC ETC....).

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Toujours parler de religion.... faudrais souvent evoquer des sujets plus consistant. on sait que la religion a toujours des problèmes et il y'a toujours des avis differents, c'est un problème qui a toujours exister. nous sommes tous differents et nous n'avons pas les memes facons de penser. si les chretiens commencaient aussi ce genre de sujet, je ne crois pas qu'il y'aurais encore de la place pour parler du processus d'immigration au canada.

Selon moi, chacun doit tenir compte du titre de ce forum qui est ecrit en gros: IMMIGRER.COM( IMMIGRER AU CANADA, QUEBEC ETC....).

Apparemment, selon une "personne" que je qualifierai de "malade", on fait un caca nerveux quand on demande de respecter la vocation de ce forum et d'arrêter de nous faire ch**r à parler "Religion" toutes les 2 secondes ...

Le "On" commence à se montrer :)

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Un autre article qui va dans le même sens sur Djemila Benhabib.

Le 2 mars, à Toronto, un juge a accepté dêtre saisi de laffaire dune femme qui refuse de témoigner devant un tribunal sans son niqab, voile cachant tout le visage sauf les yeux. Cest le genre daccommodement que dénonce Djemila Benhabib, 35 ans, auteure de Ma vie à contre-Coran, qui paraît chez VLB ces jours-ci.

par Paule Beaugrand-Champagne

Pourquoi êtes-vous contre les accommodements ?

Jai vécu la montée de lislamisme en Algérie, jai vu comment les fous dAllah sy prennent pour imposer leurs croyances, qui interdisent toute évolution. Et cest toujours par les femmes quils commencent, parce quà leurs yeux elles valent moins que rien. En Algérie, ils les tuaient simplement parce quelles étaient femmes. Ici, ils utilisent le principe de la liberté comme prétexte pour faire accepter le voile dans les institutions et établissements publics (tribunaux, écoles, etc.) et les garder soumises. Quelle hypocrisie !

Source:

http://www.lactualite.com/societe/article....316_134925_1008

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je n'ai que donner mon points de vue. Qu'ils arretent tout le temps de faire les victimes. ils sont les premiers à se plaindre et les premiers à toujours créer des situations.

Comme Lilinemo, l'a dis , il y'a eu bcoup de sujet à propos de l'islam, ou ils sont toujours entrain de se plaindre. je me rappele avoir lu un de ces sujet qui parlait des femmes islamiques qui ne trouvaient pas le boulot à cause du voile qu'elles portaient ou à cause de leur religion.

Chacun vit des realités sur cette terre et je ne crois pas que l'islam soit une réalité difficile à vivre que celui du racisme..( c'etait juste une facon de

dire).

CHANGEONS DE SUJET ......

Modifié par verline
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Bonjour. Ecoutez je suis une algérienne d’Oran et j’y habite encore, je connais personnellement Djamila Benhabibe très bien et ses parents et son frère aussi . Croyez-moi, leurs départ de l’Algérie est une grande perte pour nous les amis , les voisins et surtout pour notre pauvre université ses parents sont d'éminents profs wallah jusqu'à maintenant , et jamais plus on n’aura des profs comme eux ( un est docteur en physique et l’autre docteur en maths et même Djamila elle est docteur mais je ne me rappelles plus en math ou en physique ). Bref, les menaces dont parle Djamila sont vraies et peut-être elle n’a pas trop détalé.

Alors voilà figurez-vous qu’à 12/13 ans Djamila vendait et distribuait des articles contre le FIS et l’intégrisme qu’elle participe avec des militants progressistes (il y’on a qui ont étaient tues égorger comme ALLOULA , FARDHEBE HESNI….) en 90 personne ne pouvait parler en Algérie et peux comme Djamila son père Faouzi et bien d’autre qui luttait et luttait . et croyez-moi les Benhabibe ne voulaient pas quitter l’Algérie et les amis les ont forcés. Je n’ais pas pu parler beaucoup de Djamila mais c’est un modèle pour moi, même si je suis plus âgée qu’elle. Et sachez mes amis vous avez une perle rare prenez soin d’elle.

Djamila si tu lis çà voilà je suis une ancienne Cam…… de grande terre bloc A2 1 er étage (tu m’as reconnu) je voudrai bien avoir ton email ou si qqu’un là et pourra me l’envoiler. Merci beaucoup et excusez moi. Cette article m’a fais retourner en 1990 ohhh mon dieu si vs savez comme bien on a souffert !!!!!!!!!!

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Cher diallo, qu'est-ce que je disais ... Ce sont toujours les mêmes qui répondent, il reste à attendre que les autres se réveillent LOL

Ce sujet là, ils l'ont mâché, remâché, et re remâché ... et c'est pas finit encore :)

Oui, mais faut pas tenir compte de ceux qui créent un pseudo par jour même si leur présence annule les versets et hadiths que d'autres se permettent de nous balancer à tout bout de champ.

En fait ce livre est bien nécessaire car c'est une mise en garde, un appel à être vigilant pour éviter de reproduire ce qui se passe en Angleterre. Les britanniques sont assiégés par des fous qui, au nom de leur croyances crient haut et fort leur mépris de l'Angleterre et de tous ceux qui ne pensent pas comme eux.

Posté(e) (modifié)

ce type de sujet devient de plus en plus fréquent sur ce forum qui est pourtant destiné à aider aux différents projets d'immigration au Canada. Je ne suis pas contre la discussion de tous les sujets. En principe, c'est constructif. Mais là ça prend une tonalité un peu stigmatisante pour les futurs immigrants de confession musulmane.

parlons de choses qui nous raprochent. Laissez tomber cette attitude de suspicion, de mise en garde. être tout le temps sur le qui-vive n'est pas vivable!!!

cette approche a bel et bien démontré son inefficacité. Mais restent encore quelques aveugles qui refusent de l'admettre. En tant que futur immigré, je pars à la RENCONTRE de l'Autre, de L'Allieurs. et je voudrais pas, en tant que musulman, être sommé tout le temps à démontrer que je ne présente pas de danger, que je ne suis pas une menace pour le Canada. Ce serait pas vivable.

Vous voulez voir les choses que d'un seul côté. Ce livre, je ne l'ai pas lu. j'ai écouté un entretien avec son auteur. Pour moi, elle n'a pas dit tout. elle surfe trop sur son histoire de femme victime. Ce qu'elle dit tient plutôt du témoignage trop impliqué que de l'analyse qui est la seule à éclairer. le drame de l'Algérie, ce pays qui m'est très cher, je suis d'Oujda une ville frontalière avec ce beau pays, les terroristes qui instrumentalisent l'Islame y sont pour beaucoup. Est-ce toute la vérité? devrions -nous arrêter l'analyse ici? qui a encouragé les mouvements politiques islamistes ds tous les pays arabes? En Afganistan, les Talibans qui les a aidés, armés judqu'aux dents??!.......c'est pas ici le contexte d'en débattre.

je veux dire par là que la vérité n'est l'apanage de personne. et cette focalisation sur le danger en germe dans l'islam est entre autres harcellements que ceux qui détestent la différence et visent les immigrés adoptent souvent......en arguant que c'est juste un sujet de discussion!!

S'il vous plaît trouvez d'autres sujets plus en relation avec l'orientation de ce forum. ça sera nul, vraiment nul d'y insister encore!!

Mourad

Modifié par mourad77
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Un autre article qui énonce la pensée de l'auteur quant aux dangers pour la démocratie au Québec:

jeudi 12 mars 2009

"Ma vie à contre-coran", de Djemila Benhabib

par Micheline Carrier

Une Québécoise dorigine algérienne, Djemila Benhabi (qui vit à Gatineau), publiera le 17 mars un livre sur la Commission Bouchard-Taylor et les accommodements réclamés notamment par des islamistes. Son livre sintitule Ma vie à contre-coran. "Cet essai dévoile au grand jour, selon léditeur, les stratégies des islamistes au travers de témoignages solidement documentés." La journaliste Laura-Julie Perreault de La Presse présentait, le 7 mars dernier, une entrevue quelle a réalisée avec Djemila Benhabib.

« Charles Taylor et Gérard Bouchard nont rien compris au Québec daujourdhui. Ils ont convoqué les gens pour les écouter, mais leurs conclusions nen ont pas tenu compte ; ils avaient tout décidé davance », dit Djemila Benhabib.

Lauteure de Ma vie à contre-coran, qui a été journaliste en Algérie, est maintenant fonctionnaire fédérale en Outaouais. Elle "raconte son enfance à Oran, en Algérie, la montée de lislamisme à laquelle elle a assisté, les assassinats et les massacres qui ont suivi, ainsi que son exil, pour échapper aux islamistes qui lui pourrissaient la vie."

"Parallèlement au récit de son enfance sur les bancs décoles dune Algérie où certains professeurs lobligeaient à réciter le Coran, elle décrit son malaise depuis son arrivée au Québec face aux demandes formulées par des groupes musulmans, demandes quelle qualifie dislamistes et de prosélytistes."

Son essai de 267 pages critique ouvertement les groupes qui revendiquent des passe-droits au nom de leur religion :

"Ces islamistes, qui revendiquent benoîtement les auspices du respect de la religion et du droit à la différence, pervertissent lidée de la démocratie. Quon se le tienne pour dit, il ne sagit pas là de liberté individuelle, mais de prosélytisme, dintégrisme, de fascisme vert. Car dès quune religion saffiche ostensiblement dans la sphère publique, il y a confusion des genres."

Des commissaires Bouchard-Taylor, elle dit : "Ils nont pas voulu relever le problème. Pendant ce temps, les groupes islamistes radicaux continuent dexister à Montréal. Ils embrigadent".

Djemila Benhabib critique également la position de la Fédération des femmes du Québec et celle de Françoise David, quelle qualifie de "compromission avec lislamisme".

La journaliste Laura-Julie Perreault lui a demandé si elle ne craignait pas dêtre qualifiée dislamophobe ou dintolérante. Elle a répondu : "Je suis une femme de convictions et jai payé le prix fort pour ces convictions."

Le livre Ma vie à contre-coran, de Djemila Benhabib, sera publié chez VLB éditeur (Montréal) la semaine prochaine, dans la collection Partis pris actuels.

le lien sur l'article

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Bonjour. Ecoutez je suis une algérienne dOran et jy habite encore, je connais personnellement Djamila Benhabibe très bien et ses parents et son frère aussi . Croyez-moi, leurs départ de lAlgérie est une grande perte pour nous les amis , les voisins et surtout pour notre pauvre université ses parents sont d'éminents profs wallah jusqu'à maintenant , et jamais plus on naura des profs comme eux ( un est docteur en physique et lautre docteur en maths et même Djamila elle est docteur mais je ne me rappelles plus en math ou en physique ). Bref, les menaces dont parle Djamila sont vraies et peut-être elle na pas trop détalé.

Alors voilà figurez-vous quà 12/13 ans Djamila vendait et distribuait des articles contre le FIS et lintégrisme quelle participe avec des militants progressistes (il yon a qui ont étaient tues égorger comme ALLOULA , FARDHEBE HESNI.) en 90 personne ne pouvait parler en Algérie et peux comme Djamila son père Faouzi et bien dautre qui luttait et luttait . et croyez-moi les Benhabibe ne voulaient pas quitter lAlgérie et les amis les ont forcés. Je nais pas pu parler beaucoup de Djamila mais cest un modèle pour moi, même si je suis plus âgée quelle. Et sachez mes amis vous avez une perle rare prenez soin delle.

Djamila si tu lis çà voilà je suis une ancienne Cam de grande terre bloc A2 1 er étage (tu mas reconnu) je voudrai bien avoir ton email ou si qquun là et pourra me lenvoiler. Merci beaucoup et excusez moi. Cette article ma fais retourner en 1990 ohhh mon dieu si vs savez comme bien on a souffert !!!!!!!!!!

Bonjour Nadouchka,

Merci pour ton témoignagne qui vient du coeur.

Tu pourrais essayer de joindre ton amie par l'entremise de son éditeur. Voici les coordonnées:

Vlb éditeur

1010, de la Gauchetière Est

Montréal, Québec

Canada

H2L 2N5

Tél: (514) 523-1182

Télécopieur: (514) 282-7530

Courriel: [email protected]

:)

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Posté(e)

Bonjour,

Comme ce livre a déjà eu assez de pub sur le forum avec une discussion de plus de 10 pages, je pense que nous allons nous arrêter ici.

Par ailleurs, j'invite tout le monde à relire la charte du forum ;).

Merci de votre compréhension.

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