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Bonjour à tous,

voici environ deux ans que ma compagne et moi avons décidé d'engager cette aventure : immigrer au Québec. Projet audacieux, pour nous autres africains au sud du sahara, au regard des délais, des coûts, mais surtout de l'adaptation à la nouvelle vie à laquelle nous aspirons.

La réalisation de ce projet peut donc poser des tas de questions pour une jeune famille africaine :

Quelle éducation recevront nos enfants ? Quel lien garderont-ils avec nos familles ? Ou plutôt, faut-il se résoudre à l'idée que d'ici à une ou deux générations, tout lien sera perdu. Une question à ceux qui sont déjà installés : Comment vit-on sa double culture au Québec ?

Tout ceci mérite réflexion, afin de pouvoir y faire face le moment venu.

Ce fil se veut donc une plate-forme d'échanges d'expériences pour les jeunes familles africaines en processus ou installées.

Merci de votre participation.

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Problème très pertinant qui me fait aussi penser chaque fois. Nos générations africaines peuvent s'arreter à nous et nos enfants deviendront di facto tous canadiens. Cela me fait aussi parfois peur et suscite en moi plusieurs interrogations mais que faire...sinon trouver des solutions pour au moins apprendre nos origines, leur montrer d'où nous venons avec un espoir qu'ils vont s'attacher à nos cultures et nos origines.

Aussi les amener autant que faire ce peu dans nos pays d'origine meme si cela ne suffira pas mais tout compte fait, nous devons trouver des solutions

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A quel moment pensez-vous pouvoir parler de ce projet aux enfants ? Personnellement, les miens ne sont pas encore officiellement au courant... Bien qu'ils ont certainement remarqué que nous nous interessons un peu trop au Canada... articles de journeaux, télé (le journal de radio canada sur tv5), conversations, etc. Nous ne leur en avons pas encore parlé juste par prudence. Tant que nous n'y verrons pas claire quoi.

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A quel moment pensez-vous pouvoir parler de ce projet aux enfants ? Personnellement, les miens ne sont pas encore officiellement au courant... Bien qu'ils ont certainement remarqué que nous nous interessons un peu trop au Canada... articles de journeaux, télé (le journal de radio canada sur tv5), conversations, etc. Nous ne leur en avons pas encore parlé juste par prudence. Tant que nous n'y verrons pas claire quoi.

Quel âge ont vos enfants? S'ils sont assez âgés pour comprendre, il faut leur en parler avant de tenter quoi que ce soit. Si ce projet n'est pas AUSSI le leur, vous risquez d'avoir de mauvaises surprises. Surtout s'ils sont proches de l'adolescence. Il ne faudra pas qu'ils te reprochent plus tard d'avoir gâché leur vie en les emmenant ici.

Personnellement, ma famille est ici depuis 5 ans. Les enfants ont été préparés AVEC nous. Ils savaient pourquoi il fallait qu'on parte. Mais ils étaient assez vieux pour comprendre, 10 et 6 ans.

Quelle éducation recevront tes enfants? C'est d'abord à TOI d'y veiller. Et surtout, toi et ta femme vous êtes TOUT seuls pour accomplir une tâche qui, en Afrique, est accomplie par toute la famille élargie, tantes, oncles, grands-mamans, etc. Il faut vraiment être attentifs. C'est triste à dire, mais il y a trop d'enfants que je vois autour de moi qui ont mal tourné parce qu'à leur arrivée, leurs parents ont été trop pris dans la survie. Si vous n'avez pas assez de sous pour tenir au moins un an sans emploi, ne tentez pas l'aventure. J'ai vu des parents occuper deux emplois chacun pour survivre, et les conséquences sont terribles sur les enfants.

Quant à garder le lien avec la famille élargie: on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. On fait ce qu'on peut, et fort heureusement, les moyens techno nous permettent aujourd'hui de communiquer avec ceux qui sont restés. On essaie de parler sa langue à la maison pour que les enfants continuent aussi à la parler. Ceux qui ont des moyens font des voyages au bercail. Mais comme vous la savez, ça coûte cher pour une famille et au début, les priorités sont ailleurs (se donner une cabane à soi par exemple). Des gens venant de la même communauté se rencontrent parfois, à l'occasion de fêtes. On recrée des liens, on reparle sa langue, on refait les recettes du pays.

Pour conclure, je crois que la double culture est surtout vécue par les adultes. Les enfants deviennent très rapidement des Québécois, culturellement parlant.

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Notre petite famille antillo-africaine y est confronté depuis un peu plus d'un mois. Notre fille de 6 ans nous sort des nouveaux mots Québéquois et commence à avoir l'accent. C'est marrant. A mon sens cette immigration consiste à replanter son arbre dans une nouvelle terre. Cette arbre s'étant nourri de sa terre d'origine, il deviendra une sorte de greffe, espérons le plus forte de l'enrichissement bi-culturel.

Ensuite, il reste les moyens de communications modernes, les voyages et les liens que l'on peut tisser sur place, mais ça restera définitivement à vous de faire vivre l'ambiance du pays à vos enfants, sachant que de toute façon ils s'impregneront immanquablement de leur pays d'accueil, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose.

  • Habitués
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A quel moment pensez-vous pouvoir parler de ce projet aux enfants ? Personnellement, les miens ne sont pas encore officiellement au courant... Bien qu'ils ont certainement remarqué que nous nous interessons un peu trop au Canada... articles de journeaux, télé (le journal de radio canada sur tv5), conversations, etc. Nous ne leur en avons pas encore parlé juste par prudence. Tant que nous n'y verrons pas claire quoi.

Quel âge ont vos enfants? S'ils sont assez âgés pour comprendre, il faut leur en parler avant de tenter quoi que ce soit. Si ce projet n'est pas AUSSI le leur, vous risquez d'avoir de mauvaises surprises. Surtout s'ils sont proches de l'adolescence. Il ne faudra pas qu'ils te reprochent plus tard d'avoir gâché leur vie en les emmenant ici.

Personnellement, ma famille est ici depuis 5 ans. Les enfants ont été préparés AVEC nous. Ils savaient pourquoi il fallait qu'on parte. Mais ils étaient assez vieux pour comprendre, 10 et 6 ans.

Quelle éducation recevront tes enfants? C'est d'abord à TOI d'y veiller. Et surtout, toi et ta femme vous êtes TOUT seuls pour accomplir une tâche qui, en Afrique, est accomplie par toute la famille élargie, tantes, oncles, grands-mamans, etc. Il faut vraiment être attentifs. C'est triste à dire, mais il y a trop d'enfants que je vois autour de moi qui ont mal tourné parce qu'à leur arrivée, leurs parents ont été trop pris dans la survie. Si vous n'avez pas assez de sous pour tenir au moins un an sans emploi, ne tentez pas l'aventure. J'ai vu des parents occuper deux emplois chacun pour survivre, et les conséquences sont terribles sur les enfants.

Quant à garder le lien avec la famille élargie: on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. On fait ce qu'on peut, et fort heureusement, les moyens techno nous permettent aujourd'hui de communiquer avec ceux qui sont restés. On essaie de parler sa langue à la maison pour que les enfants continuent aussi à la parler. Ceux qui ont des moyens font des voyages au bercail. Mais comme vous la savez, ça coûte cher pour une famille et au début, les priorités sont ailleurs (se donner une cabane à soi par exemple). Des gens venant de la même communauté se rencontrent parfois, à l'occasion de fêtes. On recrée des liens, on reparle sa langue, on refait les recettes du pays.

Pour conclure, je crois que la double culture est surtout vécue par les adultes. Les enfants deviennent très rapidement des Québécois, culturellement parlant.

Merci Kweli pour ton témoignage. Il est très édifiant mais aussi "effrayant". Nos enfants ont 10, 7 et 2 ans. Non pas qu'ils ne puissent pas comprendre, nous nous sommes simplement dit qu'il était encore tôt de leur en parler (CSQ obtenu en novembre dernier). Mais je crois que je suivrai ton conseil, leur en parler pour qu'ils portent avec nous ce projet.

Quant à leur éducation, nous savons bien qu'elle nous incombera, cela a d'ailleurs toujours été le cas. Mais l'environnement n'étant plus le même, nous avons quand même des raisons de nous interroger. Ton témoignage vient donc apporter un début de réponse, merci.

Autre question, pour ce qui est des études des petits, comment se passent le recrutement des enfants. Sont-ils soumis à un test de niveau, leur dossier scolaire actuel est-il pris en compte ?

  • Habitués
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A quel moment pensez-vous pouvoir parler de ce projet aux enfants ? Personnellement, les miens ne sont pas encore officiellement au courant... Bien qu'ils ont certainement remarqué que nous nous interessons un peu trop au Canada... articles de journeaux, télé (le journal de radio canada sur tv5), conversations, etc. Nous ne leur en avons pas encore parlé juste par prudence. Tant que nous n'y verrons pas claire quoi.

Quel âge ont vos enfants? S'ils sont assez âgés pour comprendre, il faut leur en parler avant de tenter quoi que ce soit. Si ce projet n'est pas AUSSI le leur, vous risquez d'avoir de mauvaises surprises. Surtout s'ils sont proches de l'adolescence. Il ne faudra pas qu'ils te reprochent plus tard d'avoir gâché leur vie en les emmenant ici.

Personnellement, ma famille est ici depuis 5 ans. Les enfants ont été préparés AVEC nous. Ils savaient pourquoi il fallait qu'on parte. Mais ils étaient assez vieux pour comprendre, 10 et 6 ans.

Quelle éducation recevront tes enfants? C'est d'abord à TOI d'y veiller. Et surtout, toi et ta femme vous êtes TOUT seuls pour accomplir une tâche qui, en Afrique, est accomplie par toute la famille élargie, tantes, oncles, grands-mamans, etc. Il faut vraiment être attentifs. C'est triste à dire, mais il y a trop d'enfants que je vois autour de moi qui ont mal tourné parce qu'à leur arrivée, leurs parents ont été trop pris dans la survie. Si vous n'avez pas assez de sous pour tenir au moins un an sans emploi, ne tentez pas l'aventure. J'ai vu des parents occuper deux emplois chacun pour survivre, et les conséquences sont terribles sur les enfants.

Quant à garder le lien avec la famille élargie: on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. On fait ce qu'on peut, et fort heureusement, les moyens techno nous permettent aujourd'hui de communiquer avec ceux qui sont restés. On essaie de parler sa langue à la maison pour que les enfants continuent aussi à la parler. Ceux qui ont des moyens font des voyages au bercail. Mais comme vous la savez, ça coûte cher pour une famille et au début, les priorités sont ailleurs (se donner une cabane à soi par exemple). Des gens venant de la même communauté se rencontrent parfois, à l'occasion de fêtes. On recrée des liens, on reparle sa langue, on refait les recettes du pays.

Pour conclure, je crois que la double culture est surtout vécue par les adultes. Les enfants deviennent très rapidement des Québécois, culturellement parlant.

Merci Kweli pour ton témoignage. Il est très édifiant mais aussi "effrayant". Nos enfants ont 10, 7 et 2 ans. Non pas qu'ils ne puissent pas comprendre, nous nous sommes simplement dit qu'il était encore tôt de leur en parler (CSQ obtenu en novembre dernier). Mais je crois que je suivrai ton conseil, leur en parler pour qu'ils portent avec nous ce projet.

Quant à leur éducation, nous savons bien qu'elle nous incombera, cela a d'ailleurs toujours été le cas. Mais l'environnement n'étant plus le même, nous avons quand même des raisons de nous interroger. Ton témoignage vient donc apporter un début de réponse, merci.

Autre question, pour ce qui est des études des petits, comment se passent le recrutement des enfants. Sont-ils soumis à un test de niveau, leur dossier scolaire actuel est-il pris en compte ?

En principe, il faut aller directement à l'école la plus près de chez soi (si on choisi l'école publique). Nous, on a une école à 200m donc on s'y est rendu le lendemain de notre arrivée. On a eu un rdv le jour d'après avec le directeur qui a aussi rencontré notre fille. En questionnant l'enfant, il voit si il maitrise le français correctement. Si ce n'est pas le cas il sera admis dans une classe d'intégration le temps de pouvoir suivre les cours en français. Sinon, pas de problème, on l'accueillera dans une classe ou y'a de la place.

Nous avons été agréablement surpris de l'accueil de la classe. Même les enfants se réjouissaient d'avoir une nouvelle et de lui faire une place. Au fait, oui on te demande leur dossier scolaire, histoire de se rendre compte de ce qui a été acquis ou pas car ça peut déterminer l'enseignante avec laquelle on va placer l'enfant. Pour nous il n'y a pas eu de test de niveau...

Pour ce qui est de l'environnement, c'est vrai qu'il influe. Notre fille montre parfois des signes d'insolence ou d'aggacement quand on lui parle, comme souvent les enfants québéquois envers leur parents. Elle a une petite copine qui est un peu comme ça avec sa mère. On lui a expliqué qu'il ne faut pas adopter systématiquement les attitudes des autres et que sinon elle aura toujours des parents (surtout un papa) pour lui tirer les oreilles pour ne pas dire plus (chose qui ici passe pour être criminel on dirait). Mais ça fait parti de l'éducation, quel que soit l'environnement y'a toujours besoin de recadrer. Il faut juste beaucoup communiquer avec eux.

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Salut à tous,

Merci Mathy_cam d'avoir lancé ce fil de discussion. je viens et ma famille avec (epouse et deux enfant -2 ans, 7 mois) d'avoir le csq. il est tres important pour nous ki avons des enfants d'avoir une vue specifique de notre projet. les difficultés que nous allons rencontrés sont de loin differents et plus complexe que ceux des celibataires par exemple. il faut se loger, envoyer les gosses ki à l'ecole ki à la creche, penser à la présence permanente d'un adulte à la maison, bref toutes petites choses qui misent bout à bout peuvent transformer notre projet en cauchemar.

a+

  • Habitués
Posté(e)
Merci Kweli pour ton témoignage. Il est très édifiant mais aussi "effrayant". Nos enfants ont 10, 7 et 2 ans. Non pas qu'ils ne puissent pas comprendre, nous nous sommes simplement dit qu'il était encore tôt de leur en parler (CSQ obtenu en novembre dernier). Mais je crois que je suivrai ton conseil, leur en parler pour qu'ils portent avec nous ce projet.

Quant à leur éducation, nous savons bien qu'elle nous incombera, cela a d'ailleurs toujours été le cas. Mais l'environnement n'étant plus le même, nous avons quand même des raisons de nous interroger. Ton témoignage vient donc apporter un début de réponse, merci.

Autre question, pour ce qui est des études des petits, comment se passent le recrutement des enfants. Sont-ils soumis à un test de niveau, leur dossier scolaire actuel est-il pris en compte ?

Le recrutement des enfants se passe comme te dit Maggie: c'est l'école de quartier qui les prendra. En général, ils passent un test de français. S'ils ont un niveau de français correct, ils ne perdent aucune année. Les enfants d'une amie à moi ont même été avancés dans la classe plus âgée parce qu'ils avaient un niveau plus avancé que les enfants de leur âge. Si tes enfants ont besoin d'un rattrapage en français, ils ne perdent pas leur année en général, ils se rattrapent en quelques mois et rejoignent leur classe.

Quant à l'environnement, il faut avoir en tête que les Québécois ont une philosophie de l'éducation des enfants très différente de la tienne. Mais on apprend vite à naviguer entre nos propres valeurs et celles de la société. Et à tenir compte de la façon d'éduquer d'ici.

Pour illustrer un peu mes propos: les enfants Québécois de l'âge des tiens (10 et 7 ans) sont déjà éveillés sur des sujets tels que la sexualité, donc ils en discutent ouvertement avec leurs parents. Tu feras la même chose. Tu devras aussi tenir compte de la société de consommation. Les enfants d'ici reçoivent de l'argent de poche très jeunes et apprennent ainsi à être responsable de leur budget. Ton plus vieux pourrait travailler bientôt, ici les enfants apprennent à travailler très jeunes. Mon grand de 15 ans travaille depuis qu'il a 13 ans, il a un revenu personnel qui lui permet de faire des achats personnels. De l'autre côté, il te faudra être vigilant sur la télévision, sur internet, sur les amis de tes enfants, choses qui ne sont pas tellement des préoccupations d'un parent africain. Voilà, ce sont juste de petits exemples mais tu comprends que tu vivras une petite révolution parentale.

  • Habitués
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Kweli :

Pour conclure, je crois que la double culture est surtout vécue par les adultes. Les enfants deviennent très rapidement des Québécois, culturellement parlant.

:)

jimmy

  • Habitués
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C'est toujours passionnant de parler des enfants. Pour nous par exemple, c'est l'une des motivations essentielles à notre projet : Leur offrir de meilleures opportunités. Merci à vous de nous apporter des info sur ces chamboulements qui auront inévitablement lieu. Perso, ma femme et moi avons une certaine expérience des jeunes (parfois difficiles) pour les avoir suivi dans des associations de jeunes. C'est vrai qu'ils peuvent être très influençable. magg&frantz évoquait justement les nouvelles "manies" de sa petite ! eh oui... fermeté et dialogue, tels semblent être les maîtres mot ici.

Ici aussi, la télé, mais aussi de plus en plus Internet font déjà des ravages visibles auprès des gosses, mon dernier ne jure que par "Dora", son dessin animé préféré, mais il est question de créer d'autres centres d'intérêts.

Je suis rassuré par l'acceuil décrit par magg&frantz réservé aux petits, surtout celui des camarades. En effet, il tranche un peu avec un un élément vu dernièrement à la télé, cet enfant qui fugue à cause des maltraitances et intimidations de ces camarades. Quel est l'ampleur réel de ce phénomène, avez-vous des expériences proches.

  • Habitués
Posté(e)
C'est toujours passionnant de parler des enfants. Pour nous par exemple, c'est l'une des motivations essentielles à notre projet : Leur offrir de meilleures opportunités. Merci à vous de nous apporter des info sur ces chamboulements qui auront inévitablement lieu. Perso, ma femme et moi avons une certaine expérience des jeunes (parfois difficiles) pour les avoir suivi dans des associations de jeunes. C'est vrai qu'ils peuvent être très influençable. magg&frantz évoquait justement les nouvelles "manies" de sa petite ! eh oui... fermeté et dialogue, tels semblent être les maîtres mot ici.

Ici aussi, la télé, mais aussi de plus en plus Internet font déjà des ravages visibles auprès des gosses, mon dernier ne jure que par "Dora", son dessin animé préféré, mais il est question de créer d'autres centres d'intérêts.

Je suis rassuré par l'acceuil décrit par magg&frantz réservé aux petits, surtout celui des camarades. En effet, il tranche un peu avec un un élément vu dernièrement à la télé, cet enfant qui fugue à cause des maltraitances et intimidations de ces camarades. Quel est l'ampleur réel de ce phénomène, avez-vous des expériences proches.

Les enfants Québécois sont comme les enfants du monde entier: il y en a qui sont bons, il y en a qui sont cruels. Le phénomène d'intimidation existe bel et bien dans les écoles, mais je crois que ça existe dans le monde entier. Ce n'est pas plus courant ici qu'ailleurs. Ce qui distingue nettement le phénomène ici, c'est l'incapacité des directions d'écoles à sanctionner sévèrement ces apprentis Hitler qui intimident les autres. Si c'était ailleurs, ils se prendraient un coup de pied mémorable au cul et apprendraient dans la douleur à se tenir comme du monde. Ici, on privilégie le dialogue, l'ouverture (ce que te dit Maggie est vrai, la plupart des enfanats sont adorables et les climats agréables sont favorisés dans les écoles). Seulement, on ne sait apparemment pas comment gérer les petits monstres imperméables au dialogue. Et ici aussi comme ailleurs, il y a des parents qui ne sont pas très compétents dans leur rôle de parents. Ça donne ce qui est arrivé au petit David. Mais c'est rare d'en arriver là.

Mes propres enfants n'ont jamais vécu ça. Évidemment, tous les enfants du monde se font dire des vacheries de temps à autre. Mais rien de dramatique. Mes petits voisins jumeaux avaient pris l'habitude de faire des vacheries à ma fille. Comme elle est plutôt grande (11 ans mais elle a la taille de 14 ans) ils s'y prenaient à deux pour la terroriser. Un jour elle est arrivée en larmes à la maison, ils l,avaient roulé dans le gazon. J'ai traversé la rue et j.ai dit ma façon de penser à ces deux garnements. Désormais, ils savent ce qui leur pend au nez s'ils recommencent :P

Autre chose: ça se peut que tu vois à la télé des choses qui vont te dresser les cheveux sur la tête. Tu te diras que la vie qui t'attend risque d'être un vrai cauchemard. Dans la vraie vie de tous les jours, ce n,est pas comme ça. La surmédiatisation des événements dramatiques est aussi un phénomène ici.

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merci d avoir souleve le pb,a chaq fois q j y pense j ai vraiment peur.notre fils n a que 1an.et ca nous fait parfois hesiter, si au moins il avait deja des notions de la culture nationale.

  • Habitués
Posté(e)
merci d avoir souleve le pb,a chaq fois q j y pense j ai vraiment peur.notre fils n a que 1an.et ca nous fait parfois hesiter, si au moins il avait deja des notions de la culture nationale.

Ne vous inquiétez pas. Si c'est vraiment important pour vous, vous êtes deux pour inculquer votre culture à votre enfant, peu importe où vous êtes.

  • Habitués
Posté(e)

Ce fil est entrain de me réveiller, il faut l'avouer. Figurez-vous que mes enfants (5ans et 3ans) ne savent s'exprimer qu'en Français et se feraient ridiculiser si jamais ils essaient leur langue maternelle. Et pourtant ils sont nés ici à Cotonou et y vivent.

Je crois que je vais les abandonner à des parents qui ne s'expriment en français pendant un moment, pour que au moins ils commencent par comprendre la langue.

On réfléchit pour le reste.

  • Habitués
Posté(e)
Ce fil est entrain de me réveiller, il faut l'avouer. Figurez-vous que mes enfants (5ans et 3ans) ne savent s'exprimer qu'en Français et se feraient ridiculiser si jamais ils essaient leur langue maternelle. Et pourtant ils sont nés ici à Cotonou et y vivent.

Je crois que je vais les abandonner à des parents qui ne s'expriment en français pendant un moment, pour que au moins ils commencent par comprendre la langue.

On réfléchit pour le reste.

bonjour, mais as tu pensé à l'hypothese que ce soit les parents qui se mettent au francais pour se faire comprendre des enfants? c'est ce qui est courant maintenant. c'est à nous d'inculquer ces valeurs culturelles à nos enfants

@]+

  • 1 month later...
  • Habitués
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Combien coûtent les études primaires et secondaires au Québec. Quelles sont les dépenses à faire pour un enfant du primaire, du secondaire ? Merci de vos réponses.

  • Habitués
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Combien coûtent les études primaires et secondaires au Québec. Quelles sont les dépenses à faire pour un enfant du primaire, du secondaire ? Merci de vos réponses.

Au public, les cours sont gratuits, mais il y a des frais pour le matériel périssable utilisé (certains seront achetés par la famille, d'autres par l'école), il y a des frais pour le système de garde (matin et/ou midi et/ou soir).

Il y a déjà des informations dans ce fil de discussion : http://www.forum.immigrer.com/index.php?showtopic=84847

  • Habitués
Posté(e)
Combien coûtent les études primaires et secondaires au Québec. Quelles sont les dépenses à faire pour un enfant du primaire, du secondaire ? Merci de vos réponses.

Si c'est le minerval qui t'inquiète, ça n'existe pas dans le système public. Le transport scolaire qui fait la terreur de bien d'Africains (j'en sais quelque chose :) est aussi gratuit si les enfants sont admissibles. Tu payeras les livres et cahiers d'exercices ainsi que les fournitures scolaires ordinaires (sacs d'école, crayons, cahiers, etc.) Exceptionnellement tu peux payer les uniformes. Mes propres enfants ont fréquenté cinq écoles publiques différentes, jamais d'uniforme.

Bien sûr, tu peux aussi payer quelques frais pour les activités parascolaires: les sorties aux musées ou aux pommes, l'apprentissage d'un truc un particulier (ma fille a fini son cours de cheerleading et fait un opéra en ce moment).

Il n'y a pas de différences significatives dans les charges primaire/secondaire. Je dirais d'ailleurs qu'en payant les frais de garde, les plus petits coûtent un peu plus cher.

  • Habitués
Posté(e)

Merci pour vos réponses. Suis rassuré. Le petit dernier à 3 ans. Si tout se passe bien, à notre arrivée il aura environ 4 ans : quelle pourrait être sa destination ? garderie, maternelle ? Encore merci pour votre aide.

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