Aller au contenu

Un témoignage sur l'expérience d'immigration au Québec


Messages recommandés

Posté(e)

Je suis daccord avec la majorité les commentaires selon lesquels il faut mettre la pédale douce sur limmigration pour linstant. Il ne fait aucun doute dans mon esprit que la politique actuelle nest pas efficace et je suis bien placée pour le savoir !.

Je suis arrivée au Québec en 2002. Après une avoir mûri ma décision pendant 6 ans, jai décidé de de tout quitter. Javais une vie plutôt confortable : je me suis acheté ma maison à lâge de 30 ans, javais toutes les commodités, je voyagais 3 fois par an, javais de bons avantages sociaux. Jai néanmoins accepté ce défi : le Québec, parait-il, avait besoin de « travailleurs qualifiés » (cétait le nom de la rubrique à lépoque) ; moi aussi, javais envie de changement, et je voyais là de belles opportunités de contribuer au développement du pays tout en poursuivant une belle carrière professionnelle. Jai démissionné une fois ma demande acceptée (jétais directrice de division dans une banque ; jy avais été embauchée après lobtention de mon baccalauréat 12 ans plus tôt, suivi dun deuxième diplôme universitaire obtenu en France).

Jétais très confiante: dans mon scénario le plus pessimiste, je mimaginais trouver un emploi dans les 3 premiers mois. Javais été sélectionnée, après tout! Je ne suis quand même pas arrivée dépourvue, ayant tout vendu (maison, voiture, meubles, etc..) et ayant reçu de bonnes prestations de mon ancien employeur. Une fois sur place, je me suis tout naturellement mise à la recherche dun emploi dans le secteur bancaire. Pendant 1 mois, 3 mois, 6 mois, 8 mois, jai écrit, appelé, réécrit, refait mon CV sans réussir à décrocher une seule entrevue. Entretemps, jai eu linformation selon laquelle les banques exigeaient de leurs cadres quils réussissent le cours sur les valeurs mobilières : quà cela ne tienne, je my suis inscrite. Jai su que langlais était obligatoire dans le milieu des affaires: bien quayant un très bon niveau danglais, je me suis inscrite à luniversité Concordia. Sil avait fallu que japprenne lallemand, le chinois, ou le russe, croyez moi, je laurais fait !

Au bout de 6 mois, le moral a commencé sérieusement à baisser et le compte en banque aussi (gros facteur de stress), puisqu il fallait séquiper pour lhiver de A à Z, payer tous les frais, loyers, cours, etc tout cela sans aucune rentrée de fonds! Je me rappelerai toujours cet hiver 2002 passé au Québec: seule, sans amis, sans famille, ce premier Noël, je lai passé à pleurer toutes les larmes de mon corps. Une réalité que je me suis efforcée de cacher à ma mère vieillissante restée là-bas, pour ne pas lui infliger de peine. Oui, au fond de moi, je portais les germes dun sentiment de défaite, mais je ne mavouais pas encore vaincue.

Jai finalement trouvé un petit emploi lannée suivante: je suis tombée sur une charmante québécoise (dont je me souviendrai toujours), qui a bien voulu écouter mon histoire et me donner une chance. Elle était persuadée que je ne ferais pas long feu dans ce bureau, le travail étant bien en dessous de mes compétences. Je lai persuadée quau point où jen étais, sil fallait que je fasse des photocopies et classer des documents toute la journée, travailler le soir, les samedis, dimanches, jours fériés, travailler au salaire minimum, ou même commencer bénévolement, je le ferais. Car il fallait bien commencer quelque part et sortir du cercle vicieux (pas dexpérience canadienne sans emploi ; pas demploi sans expérience canadienne).

Finalement, ce qui ne devait être quun emploi temporaire, est devenu définitif. Dans ce bureau, on a vite fait de demander à « lemployée qui écrit bien le français » de rédiger certains modèles de lettres à envoyer aux clients, ou même corriger les fautes du boss (eh oui, nétait-ce pas là lun des critères de sélection du ministère de limmigration?). Cet emploi ma permis de me payer un petit appartement (après 8 mois de recherche intense, mais ça cest une autre histoire! Comme par hasard, tous les appartements sont déjà loués lorsquon a un accent étranger. Jai su bien plus tard que je payais trop cher et que les exigences quon mavait faites étaient illégales, mais passons.).

Je savais bien que je resterais limitée au point de vue professionnel tant que je naurais pas un diplôme du pays daccueil. Au bout de 4 ans, jai commencé à sentir un grand vide intellectuel (moi qui aime tellement faire fonctionner mes neurones jétais hélas très loin du sentiment daccomplissement personnel de la pyramide de Maslow!). Jai donc décidé de tout remettre sur la table et jouer ma dernière carte: faisant fi de cette stabilité nouvellement acquise, jai démissionné à laube de mes 40 ans afin de minscrire à un programme de baccalauréat à temps plein, dans un tout autre domaine. Aujourdhui je termine la dernière session, je rêve déjà à ce diplôme que jobtiendrai bientôt - possiblement avec mention, cest bien parti et je croise les doigts ! -, et je passerai cette année les examens de mon ordre professionnel. Je nai plus de crainte pour lavenir, du moins en ce qui a trait à lemploi. Mais je me demanderai toujours pourquoi il a fallu ce parcours de combattant, pourquoi il a fallu tout recommencer, alors que certaines banques offraient des programmes de formation pour les jeunes diplômés que jaurais pu intégrer rapidement (dautant plus que javais à la fois la formation et lexpérience).

Si jai pu entreprendre tout cela, cest parce que jai accepté davoir un niveau de vie inférieur à celui que javais connu dans « ma vie davant » (bien que ce fut plus long que ce que janticipais; et jen suis encore loin, mais on na rien sans sacrifices). Jai également persévéré. Mais cela dit, mon statut de célibataire sans enfant ma bien desservie et ma permis certaines folies (que nauraient peut être pu faire la majorité des immigrants qui arrivent ici). Jajouterai quafin ne pas vivre aux crochets du gouvernement, javais pris soin de mettre de côté ce quil fallait pour me payer un billet de retour dans mon pays dorigine, si jamais jen étais arrivée à mon dernier retranchement. Cet étape fatidique, fort heureusement, je ne lai pas atteinte.

En conclusion, je voudrais dire que tous les immigrants ne sont pas des fainéants, des voleurs de jobs, des gens qui ne viennent ici que pour causer des problèmes. Ceux qui ont été sélectionnés sur la base de leurs compétences quils soient blancs, noirs, asiatiques, hispanophones et jen passe aspirent tous à travailler, faire rouler léconomie, payer leurs impôts, en un mot, vivre comme tout le monde Le Québec franchira un pas de géant quand il aura compris quil a ici un bassin de main duvre qualifiée et malheureusement très peu exploitée Il reste seulement à se demander pourquoi

En ce qui me concerne, si lexpérience était à refaire, je la referais. Jaurais toutefois aimée être mieux informée et mieux armée cette fois là

http://blogues.cyberpresse.ca/edito/?p=1106

  • Réponses 59
  • Created
  • Dernière réponse

Top Posters In This Topic

  • Habitués
Posté(e)

Excellent temoignage. Quel mental d'acier ! Je te souhaite apres toutes ces injustices de trouver la voie du succes.

  • Habitués
Posté(e)

J'ai lu plusieurs fois...et j'ai encore du mal à structurer un commentaire tant cela fait écho à certaines de mes opinions.

C'est bien tourné et cela soulève des questions qui méritent attention.

Ce ne sont pas des injustices. C'est une réalité qui cotoie la fiction, en quelque sorte. En la circonstance, il serait souhaitable que la réalité rattrape la fiction...Sur ce point, le politique a encore du chemin à faire pour permettre à l'immigrant d'envisager plus sereinement son avenir au Québec et lever des obstacles qui n'ont pas de sens sinon de justifier des attitudes injustifiables voire inexplicables. En la circonstance, les points évoqués sont récurrents dans les conversations et sont le quotidien de beaucoup.

Il ne faut pas se demander pourquoi. Il faut demander pourquoi (aux acteurs de l'économie?) et ne plus se satisfaire des réponses faciles (clichés?) qui vous renvoient à vous-mêmes quand ce n'est pas à vos études...ou aux contraintes du marché (qui a bon dos !).

Peux-t-on espérer voir l'ours sortir un jour de sa tanière pour venir se réchauffer auprès du feu avec un coureur des bois ?

  • Habitués
Posté(e)

oui rien que le terrain pour découvrir la réalité....merci d,avoir partagé trés clairement ton expérience

  • Habitués
Posté(e)

slt hdelmondo.

je te remercie de tt coeur pour ton témoignage.pour moi qui suis en processus d'immigration, ce genre d'expérience est très importante en ce qu'elle me rappelle, si cela est encore nécessaire que le projet dans lequel je m'engage ne sera pas de tt repos.

j'apprécie bcp ta combativité, car je crois que c'est ce dont j'aurais le plus besoins dans le parcour sdans lequel je suis en train de m'engager.

néanmoins, j'ai cru comprendre que les politiques du gvt quebécois font qu'aujourd'hui les immigrants sont mieux accepté qu'à l'époque où tu es arrivée au québec.penses tu que c'est vrai?je veux dire est ce que tu penses que si ton parcours d'immigration se déroulais aujourd'hui, les p&ésanteurs auraient été aussi lourdes?

enfin à ton avis quelle peut être limpact de la crise financière actuel sur le processus d'intégration des nouveaux arrivants?

En tt cas merci encore pour le témoignage.

Posté(e)

Voilà c'est tout à fait ce que j'aurais voulu écrire, dans les mêmes termes..... sauf que moi ce qui me dessert en plus c'est d'être seule avec ma fille..... une gardienne qui profite de mon accent pour me charger au maximum..... mais comme je n'ai pas le choix je serre les dents et j'attends que ça passe.... en attendant la moitié de ma paye passe chez la gardienne, mais il faut bien que je travaille.

Par contre le propriétaire un amour, qui malgré mon accent m'a loué un appartement alors que j'ai une chienne..... il a vraiment le coeur sur la main.

Et puis et puis, toutes les personnes qui vous tendent la main quand vous êtes de l'autre côté de la flaque...... et qui au bout de votre immigration .......... mais ça c'est une autre histoire.

Alors oui c'est dur, surtout quand on fait partie des travailleurs qualifiés, et non effectivement les immigrants ne volent le travail d'aucun québécois...... car en fait la place est libre !!!!!

Mais j'ai espoir...... en tout cas j'essaye d'économiser sur mes maigres revenus pour deux billets retour...... au cas où !!!! Au rythme où ça va, si je décide de rentrer ce sera dans deux ans. :wub:

  • Habitués
Posté(e)

Magnifique témoignage et, encore une fois, bravo pour votre tenacité !

J'espère, en fait je suppose, que malgré les embûches, vous y avez trouvé quelques points positifs, tels que le changement de culture, de paysages, de manière d'aborder les choses.

Ceci prouve bien que ça ne sera jamais facile, mais tjs enrichissant.

Bonne contination !

Posté(e) (modifié)
Pendant 1 mois, 3 mois, 6 mois, 8 mois, j'ai écrit, appelé, réécrit, refait mon CV sans réussir à décrocher une seule entrevue.

Pas certain que ce témoignage est représentatif ! 8 mois a envoyer des CV et ne pas décrocher une seule entrevue. Ça m'apparaît être un cas extrême !

Modifié par Luckystar
  • Habitués
Posté(e)
Pendant 1 mois, 3 mois, 6 mois, 8 mois, j'ai écrit, appelé, réécrit, refait mon CV… sans réussir à décrocher une seule entrevue.

Pas certain que ce témoignage est représentatif ! 8 mois a envoyer des CV et ne pas décrocher une seule entrevue. Ça m'apparaît être un cas extrême !

pas extreme c'est la réalité.

ici j'ai vécu la même chose et ma femme aussi, 8 mois a envoyer des CV (et pourtant j'avais une experience de travail québécoise) j'ai reçu des convocations d'employeurs qui voulaient me voir juste par curiosités.

des propos assez déplacés comme quoi les immigrés piquent le travail des québécois et que les ordres sont la pour cela pour proteger les Québécois du flot d'immigré qui pourrait leurs prendre leurs jobs, je l'ai souvent entendu. ou encore le Vendredi charette c'est quelque chose pratiqué a la semaine ici (pour ceux qui ne le savent pas le Vendredi charette c'est la journée de la semaine ou ton boss ou le responsable t'appel toujours vers 10 ou 11 heures le matin pour te foutre gentillement a la porte avec les pincettes. c'Est du vécu)

bref j'ai vécu ce parcourt et finalement au bout de 3 ans ici je rentre chez moi avec ma famille on a beau dire tout ce que l'on veut sur la France et je peu affirmer avec l'experience que la France n'a rien mais strictement rien a envier au Quebec bien au contraire.

  • Habitués
Posté(e)

Merci hdelmondo pour ton témoignage. Cependant, à la lecture de celui-ci, il y a une question que je me pose. Tu dis :

En ce qui me concerne, si lexpérience était à refaire, je la referais.

Pourtant, je ne vois que des points négatifs dans ton expérience. Tu n'as pas l'impression d'être en train de gâcher ta vie ?

Personnellement si je n'avais pas trouvé d'emploi rapidement je serai rentrée en France très vite.

  • Habitués
Posté(e)

Je pense que ça dépend aussi beaucoup du domaine d'études et de l'âge du candidat ... Mon mari a trouvé un emploi dans son domaine (l'informatique) trois semaines après notre arrivée ... Il a qu'un bts et l'informatique ( à moins d'être ingénieur) et il pourra avancé rapidement dans sa boîte (une boîte de consultant). On est tous les deux jeunes 26 ans et sans enfants ...

Mais globalement il a un gros problème avec la politique d'intégration des immigrants ... Je dirais qu'à part les boîte informatique, j'ai pas le sentiment que les employeurs québecois on envi de laisser la chance aux immgrants ... Et les ordres sont bien trop rigides ! Demandez de refaire toutes ses études c'est complètement absurde ! Si le gouvernement veut augmenter les quotas d'immigrations dans la province, ils doivent vraiment faire un gros travail de ce côté ! C'est bien dommage de faire venir des gens chez nous pour les condamnés à des emplois précaires.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
Pendant 1 mois, 3 mois, 6 mois, 8 mois, j'ai écrit, appelé, réécrit, refait mon CV… sans réussir à décrocher une seule entrevue.

Pas certain que ce témoignage est représentatif ! 8 mois a envoyer des CV et ne pas décrocher une seule entrevue. Ça m'apparaît être un cas extrême !

possible que tu aies raison mais on comprend qu'il y a comme un décalage, être un professionnel de la banque en france et ne pas trouver une banque qui puisse prendre une personne qualifiée, il y a comme un paradoxe dans le pragmatisme canadien.........

de plus, je trouve que ce témoignage peut permettre à d'autres de gagner du temps et ne pas partir la fleur au fusil..............tout en gardant un esprit positif essentiel au départ

Modifié par fred 1
  • Habitués
Posté(e)

Cette expérience mon mari l'a vécu également, les RDV des employeurs québécois uniquement à titre de curiosité (savoir comment est organisé le secteur de la formation initiale et professionnelle en France), et c'était l'année dernière. Je viens de rencontrer une personne qui a vécu la même chose cet automne (dans le marketing)

Donc l'inadéquation entre le profil accepté par le gouvernement et le besoin du marché du travail est une réalité sordide. Car une chose est claire, un poste sera d'abord pourvu par un québécois et ensuite s'il n'y pas de québécois, on se tourne vers la main d'oeuvre étrangère (c'est vrai dans tous les pays du monde !)

J'ai mis fin à la recherche d'emploi de mon mari au bout d'un mois et demi !

"Tu trouves autre chose, car un emploi en direct en tant que cadre dans ton secteur d'activité, cela ne marchera pas !"

Comme il avait envie de changer radicalement de métier (une des raisons de notre venue ici), il s'est positionné sur un secteur en demande d'emploi sur un métier technique avec une formation intense et courte et qui lui plaisait. Et aujourd'hui un an après il navigue entre la fin de sa formation et un travail très rémunérateur.

Ici et contrairement à la France, il faut être technicien dans un domaine pour s'en sortir et dans ce cas on peut très bien vivre, il ne faut pas espérer faire une carrière professionnnelle. La structure économique et le marché du travail sont complétement différents et c'est là dessus principalement que l'information manque.

J'ai une copine à Montréal qui est arrivée de France en 2002 en tant que technicienne, elle a été embauché par une banque en 15 jours et elle y est toujours.

  • Habitués
Posté(e)

Tu vois pareille pour mon mari il est technicien aussi ... Je comprends pas pourquoi ils recrutent des gens bardés de diplômes alors qu'ils ont surtout besoin de techniciens ... Il a vraiment un problème avec Immigration Québec !

  • Habitués
Posté(e)

pas quand même , il faut une proportion des 2, mais C'est vrai que mon ancienne boite manque de technicien, ils ont recruté un financier français fraîchement débarqué....

  • Habitués
Posté(e)
Tu vois pareille pour mon mari il est technicien aussi ... Je comprends pas pourquoi ils recrutent des gens bardés de diplômes alors qu'ils ont surtout besoin de techniciens ... Il a vraiment un problème avec Immigration Québec !

Exactement, cela vient d'une ignorance complète de la part d'Immigration Québec entre autre des différences très importantes entre le marché de l'emploi et la structure des entreprises des deux côtés de l'atlantique. De même la méconnaissance du fait que les mots employés ne veulent pas du tout dire la même chose.

Outre les situations cocasses, cela peut devenir tramatique au niveau reconnaissance des diplomes par exemple et c'est stupéfiant !

Exemple type dans mon domaine : "comptabilité publique" : Je vois à l'université des gens engagés dans des formations où ils n'y comprennent rien tout simplement parce que les titres des matières et sont radicalement différents et meme opposés !

  • Habitués
Posté(e)
Tu vois pareille pour mon mari il est technicien aussi ... Je comprends pas pourquoi ils recrutent des gens bardés de diplômes alors qu'ils ont surtout besoin de techniciens ... Il a vraiment un problème avec Immigration Québec !

c'est juste pour les chiffres c'est tout ils s'en foutent que les gens repartent ou font un autres jobs car pendant ce temps tes économies que tu avais en arrivant ici tu les a injecté dans l'économie québécoise

aprés que je retourne en France aprés (x) années, pareil j'ai injecté de l'Argent et payé des impots (et pas qu'un peu car je paye plus d'impot ici quand France) pendant ce temps et d'autre immigrants viendrons prendre ma place etc...un cercle sans fin qui rapporte aux gouvernement en plus des frais de dossiers pour chaque immigrant paye qui frole les 4.5 millions de dollars CAD par an etc..

  • Habitués
Posté(e)

il y aura du beautemps apres la tempete ,et vous allez reussir , et le quebec va rectifier le tir .quand la presse s`en mele .

  • Habitués
Posté(e)
il y aura du beautemps apres la tempete ,et vous allez reussir , et le quebec va rectifier le tir .quand la presse s`en mele .

le probleme est pas avec les Québécois eux meme mais le gouvernement Quebecois les gens ici sont plus ignorant sur le systeme d'immigration ils pensent pour beaucoup que c'Est le Canada qui choisi les immigrants et pas le Quebec ils sont surpris quand tu leurs dis que c'Est le Quebec qui choisi ses immigrants donc deja a la base il y a un manque d'information (et je pense volontaire) de la part du guvernement Quebecois qua sujet de l'immigration

  • Habitués
Posté(e)
Tu vois pareille pour mon mari il est technicien aussi ... Je comprends pas pourquoi ils recrutent des gens bardés de diplômes alors qu'ils ont surtout besoin de techniciens ... Il a vraiment un problème avec Immigration Québec !

Ce qui est encore plus grave, c'est que cette situation anormale a fini par devenir plutôt la norme. Il est entré dans la mentalité que c'est normal, pour les immigrants, de vivre la galère. Ce sont plutôt les immigrants qui réussissent qui sont devenus une exception. C'est incroyable. Ça devient une discrimination institutionnalisée et systémique à mon avis et personne n'y gagne (contrairement à ce que pense thé glacé).

Je rêve peut-être, mais j'imagine mal ce que deviendrait les établissements de santé de Montréal si toutes les immigrantes (surtout PAB) arrêtaient de travailler le même jour. Ou encore les manufactures et les restaurants. Une journée sans immigrants, c'est peut-être cela qu'il faudra un jour pour que le gouvernement se réveille.

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.



×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2025 immigrer.com

Advertisement