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Enseignant de français


ELIOT

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Salut ! Est il difficile de trouver un emploi d'enseignant de Français en Ontario ou dans d'autres provinces? J ai un master 1 en FLS (français langue seconde) et un master 1 en Anglais. Merci de vos réponses.

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Si c'est pour le secteur public (bon salaire, sécurité sociale etc.) il faut un permis d'enseigner.

En Ontario, c'est l'ordre des enseignants et enseignantes de l'Ontario (oééo) qui te le donne. Il exige à cet effet que t'aies fait certaines études. Par exemple, un baccalauréat en éducation à l'université d'Ottawa, en 8 mois.

Si c'est pour le secteur privé, t'as surtout besoin de bien parler le français, l'écrire et séduire un employeur. Comme débutant tu devras probablement accepter un salaire horaire de moins que 20 dollars de l'heure, qui est déjà juste assez pour gagner sa vie décemment. De plus, c'est pour un public de fonctionnaires, qui peuvent s'absenter s'ils en ont envie. L'expérience peut être sympa ou carrément mauvaise, selon l'école où tu tombes, la façon dont tu donnes cours, les étudiants que t'as ... mais plus d'un fait ça au début, avant de trouver mieux.

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Salut ! Est il difficile de trouver un emploi d'enseignant de Français en Ontario ou dans d'autres provinces? J ai un master 1 en FLS (français langue seconde) et un master 1 en Anglais. Merci de vos réponses.

Cela va faire ma 11eme année d'enseignement en colombie-britannique et j'ai toujours trouvé du boulot (meme si cela a été parfois difficile) il est possible de trouver un poste d'enseignant de francais : surtout en francais immersion (principalement au niveau primaire).

Par contre, au niveau des équivalences c'est la galère. Pour savoir si tes diplomes sont en règle tu dois contacter le BC College of Teachers. www.bcct.com. Ils sont TRES pointilleux. J'ai du me taper 2 cours universitaires : English Litterature et English Composition pour enfin recevoir mon certificat permanent d'enseignant. Plus un rapport du principal qui devait me superviser 4 fois dans mes classes (autrement j'aurais du me farcir 2 autres cours en methodologie). J'avais fait mes études au Québec (Bac de 3 ans, plus 1 an certificat d'enseignement, plus maitrise).

Je sais qu'en Alberta (du moins quand j'avais fait ma demande il y a 6 ans) c'etait plus facile. J'avais juste besoin d'enseigner 2 ans à temps plein pour avoir le meme papier.

Pour les offres d'emplois, tu peux aller visiter le site d'Education Canada : www.educationcanada.com. Excellent site (par province, par spécialités...)

Bonne chance

Nic.

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  • Habitués
Cela va faire ma 11eme année d'enseignement en colombie-britannique et j'ai toujours trouvé du boulot (meme si cela a été parfois difficile) il est possible de trouver un poste d'enseignant de francais : surtout en francais immersion (principalement au niveau primaire).

Les écoles d'immersion sont des écoles anglophones (je dis ça pour la personne qui a posé la question) où les enfants reçoivent certains cours en français.

Y compris, évidemment, les cours de français.

Par contre, au niveau des équivalences c'est la galère. Pour savoir si tes diplomes sont en règle tu dois contacter le BC College of Teachers. www.bcct.com. Ils sont TRES pointilleux.

De toute façon au Canada c'est partout comme ça et c'est tant mieux. Les règles du jeu sont claires ! Alléluïa.

Déjà rien que pour ça, ça vaut la peine de quitter l'Europe.

J'ai du me taper 2 cours universitaires : English Litterature et English Composition pour enfin recevoir mon certificat permanent d'enseignant.

Et là je suis étonné car en principe, ce sont des cours de littérature française et de rédaction française qui sont donnés pour enseigner en français.

Le BCCT demande, à l'heure actuelle, 48 "crédits". Un crédit, ça vaut 3 heures par semaine pendant un "semestre" (quadrimestre, en fait) d'études universitaires.

Et en plus de ces 48 crédits, il demande 6 crédits en littérature. Soit deux cours de 3 heures chacun.

Quand quelqu'un présente (outre les études liées à son domaine de base, par exemple la physique) au moins 30 crédits d'études en pédagogie, il reçoit un Conditional Certificate qui est valable pendant 5 ans. Sur ce laps de temps, il doit acquérir les crédits qui lui manquent. Ceci est possible en études online. Il y a une université à Kamloops en BC qui est connue pour ça et il y en a encore bien d'autres.

Je sais qu'en Alberta (du moins quand j'avais fait ma demande il y a 6 ans) c'etait plus facile. J'avais juste besoin d'enseigner 2 ans à temps plein pour avoir le meme papier.

Un accord a été récemment entériné entre l'Alberta et la BC, pour la mobilité professionnelle des enseignants. En conséquence, ils ont homogénéisé leurs prérequis.

L'Alberta exige aussi les 6 crédits en littérature ainsi que les 48 crédits en pédagogie.

La BCCT est plus claire que Alberta Education, qui ne dispense pas de permis conditionnels mais uniquement une "teaching authority" 100% précaire, peut-être dans le style cow-boy albertain, surtout qu'ils ne sont même pas fichus d'indiquer sous quelles conditions ils accordent cette "authority", alors que la BCCT annonce la couleur (30 crédits, comme mentionné précédemment) pour donner son permis conditionnel et te souhaite "good luck". Mais c'est la loi de l'offre et de la demande qui doit jouer : l'Alberta attire plus d'immigrants.

Bref, sans déconner, mieux vaut s'en remettre à la BCCT.

La Saskatchéwan, à ma connaissance, a des exigences d'une sévérité encore plus affligeante que l'Alberta et la BC.

Le Manitoba n'est guère mieux. En réalité, c'est peut-être en Ontario qu'une activité d'enseignant de français est plus facile à débuter.

Attention cependant à un facteur dont on ne réalise l'ampleur qu'une fois sur place : le niveau de dégradation de la langue. Pour quelqu'un qui est motivé à l'idée de voir ses étudiants parler et écrire correctement la langue, ça peut être dur. Pour quelqu'un qui au contraire veut juste avoir son salaire à la fin du mois, Ok, il n'y a pas de problème.

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Par contre, au niveau des équivalences c'est la galère. Pour savoir si tes diplomes sont en règle tu dois contacter le BC College of Teachers. www.bcct.com. Ils sont TRES pointilleux.

De toute façon au Canada c'est partout comme ça et c'est tant mieux. Les règles du jeu sont claires ! Alléluïa.

Déjà rien que pour ça, ça vaut la peine de quitter l'Europe.

C'est drole ce genre de commentaire. Sauf que c'est moins drole pour ceux qui doivent payer $700 par cours (qui s'ajoutent aux milliers de dollars déjà payés en frais universitaires). Aussi, pour ta gouverne, sache que les règles sont tellement claires, que le BCCT demande ce genre de cours d'anglais aux anglophones qui n'ont pas faits leurs études en CB (c'es fort ca non?, mais comme tu dis, "Les règles du jeu sont claires ! Alléluïa"). Encore plus drole, un prof qui avait un doctorat a aussi été obligé de prendre un de ces cours d'anglais, pas pire. Et des exemples comme cela j'en ai des tas.

"Les règles du jeu sont claires ! Alléluïa". C'est un point de vue qui se défend. Sauf que quand je suis arrivé en BC, jai téléphoné au BCCT pour leur demander pourqoui je devais prendre ces maudits cours d'anglais et d'autres cours en éducation (au début). Je suis tombé sur une bonne femme, qui le plus sérieusement du monde m'a dit

1. On veut les meilleurs profs pour nos enfants "sic". Ca je pense c'était le plus drole. La plupart des profs d'immersion formés en CB que j'ai rencontrés (j'en ai rencontré pas mal en 11 ans) étaient pourris. Quel paradoxe.

2. Les enseignants doivent pouvoir communiquer en anglais avec les parents. Le principal de l'école pourrait se charger de créer une mise en situation pour vérifier l'anglais, pas besoin de english Litterature pour ca.

J'ai du me taper 2 cours universitaires : English Litterature et English Composition pour enfin recevoir mon certificat permanent d'enseignant.

Et là je suis étonné car en principe, ce sont des cours de littérature française et de rédaction française qui sont donnés pour enseigner en français.

Tu peux etre étonné, mais c'est ce que j'ai du faire.

Attention cependant à un facteur dont on ne réalise l'ampleur qu'une fois sur place : le niveau de dégradation de la langue. Pour quelqu'un qui est motivé à l'idée de voir ses étudiants parler et écrire correctement la langue, ça peut être dur. Pour quelqu'un qui au contraire veut juste avoir son salaire à la fin du mois, Ok, il n'y a pas de problème.

Tu aurais pu éviter ce genre de commentaire. Quel est le but de faire une telle déclaration?

NIC

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De toute façon au Canada c'est partout comme ça et c'est tant mieux. Les règles du jeu sont claires ! Alléluïa.

Déjà rien que pour ça, ça vaut la peine de quitter l'Europe.

C'est drole ce genre de commentaire. Sauf que c'est moins drole pour ceux qui doivent payer $700 par cours (qui s'ajoutent aux milliers de dollars déjà payés en frais universitaires).

Je n'ai pas dit que c'est drôle. C'est déjà moins chiant, en tout cas, que d'être minutieusement jaugé en France par (...) ... bon, passons.

En Ontario, il y a des prêts-bourse assez généreux pour permettre aux gens de faire ces études là sans trop de souci. Le jeu en vaut la chandelle !

Aussi, pour ta gouverne, sache que les règles sont tellement claires, que le BCCT demande ce genre de cours d'anglais aux anglophones qui n'ont pas faits leurs études en CB ...

Des informations récentes et de première main m'indiquent, tout d'abord, que c'est bel et bien le niveau de français qui est vérifié pour des enseignants francophones (qui seront limités aux écoles francophones OU aux cours de français en écoles d'immersion), et en second lieu, que les crédits en question ne doivent pas spécialement être issus d'un établissement situé en Colombie-Britannique.

Je suis d'accord que leur vérification du niveau linguistique semble parano, voire débile puisqu'il suffit de faire parler ou/et écrire quelqu'un pour voir s'il a le niveau, mais voilà, ils sont carrés, c'est comme ça et je n'en démords pas, c'est appréciable. Bye bye copinisme ! Tout le monde dans le caca, je préfère ça que du caca tout plein pour les gens qui ne sont pas les petits copains (parce que mauvaise couleur de peau par exemple) et, par contre, de jolis petits clins d'oeil pour les autres "qu'on connaît".

Ceci dit ... En Ontario, zéro emmerdation linguistique.

Théoriquement, après une formation en français, si on est prof de niveau supérieur (fin de lycée), on pourrait carrément se mettre à donner des cours en anglais !

"Les règles du jeu sont claires ! Alléluïa". C'est un point de vue qui se défend. Sauf que quand je suis arrivé en BC, jai téléphoné au BCCT pour leur demander pourqoui je devais prendre ces maudits cours d'anglais et d'autres cours en éducation (au début). Je suis tombé sur une bonne femme, qui le plus sérieusement du monde m'a dit

1. On veut les meilleurs profs pour nos enfants "sic". Ca je pense c'était le plus drole. La plupart des profs d'immersion formés en CB que j'ai rencontrés (j'en ai rencontré pas mal en 11 ans) étaient pourris. Quel paradoxe.

Aaaah ... Ok, je vois.

Bon, ils ont peut-être tendance à défendre leur personnel. Et ils n'ont pas envie d'attirer ceux qui sont refusés par l'Alberta, la Saskatchéwan etc.

En tout cas je comprends que tout ça te semble écoeurant !

2. Les enseignants doivent pouvoir communiquer en anglais avec les parents.

Prof de français, c'est souvent pour des non-francophones : logique. Et s'ils sont anglophones, ils sont souvent unilingues. Donc ... Bin oui, il faut pouvoir parler leur langue.

La façon dont ils le vérifient est d'une lourdeur exaspérante mais l'obligation de vérifier ça n'est pas discutable.

Pour bosser comme prof dans une école francophone (conseil scolaire francophone de colombie britannique), on ne t'emmerderait pas avec l'anglais. Y as-tu songé ? Mais c'est vrai qu'il y a relativement peu d'écoles dans ce conseil scolaire. Et on peut se laisser imaginer que les places sont solidement bien gardées, surtout dans certains coins (vallée de l'Okanagan par exemple).

Attention cependant à un facteur dont on ne réalise l'ampleur qu'une fois sur place : le niveau de dégradation de la langue. Pour quelqu'un qui est motivé à l'idée de voir ses étudiants parler et écrire correctement la langue, ça peut être dur. Pour quelqu'un qui au contraire veut juste avoir son salaire à la fin du mois, Ok, il n'y a pas de problème.

Tu aurais pu éviter ce genre de commentaire. Quel est le but de faire une telle déclaration?

Partant des commentaires reçus de personnes donnant cours de français en Ontario, j'ai su que c'est vraiment galère d'accepter le jargon à tonalité vaguement francophone que certains appellent français dans certains endroits. Non seulement on te comprend à peine si tu parles en bon français, mais à la limite, les élèves se mettraient volontiers à dire au prof qu'il devrait parler le vrai français, celui qu'ils connaissent.

Je trouve que ça vaut la peine d'avertir les candidats à une telle situation, qu'elle n'est pas forcément enviable.

Si dans l'Ontario on cherche desespérément des profs de français, c'est apparemment parce que cette situation n'est pas recherchée. Et c'est bon à savoir !

Quant à la CB ... j'ignore à quel point la situation doit être similaire.

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Salut ! Est il difficile de trouver un emploi d'enseignant de Français en Ontario ou dans d'autres provinces? J ai un master 1 en FLS (français langue seconde) et un master 1 en Anglais. Merci de vos réponses.

Cela va faire ma 11eme année d'enseignement en colombie-britannique et j'ai toujours trouvé du boulot (meme si cela a été parfois difficile) il est possible de trouver un poste d'enseignant de francais : surtout en francais immersion (principalement au niveau primaire).

Par contre, au niveau des équivalences c'est la galère. Pour savoir si tes diplomes sont en règle tu dois contacter le BC College of Teachers. www.bcct.com. Ils sont TRES pointilleux. J'ai du me taper 2 cours universitaires : English Litterature et English Composition pour enfin recevoir mon certificat permanent d'enseignant. Plus un rapport du principal qui devait me superviser 4 fois dans mes classes (autrement j'aurais du me farcir 2 autres cours en methodologie). J'avais fait mes études au Québec (Bac de 3 ans, plus 1 an certificat d'enseignement, plus maitrise).

Je sais qu'en Alberta (du moins quand j'avais fait ma demande il y a 6 ans) c'etait plus facile. J'avais juste besoin d'enseigner 2 ans à temps plein pour avoir le meme papier.

Pour les offres d'emplois, tu peux aller visiter le site d'Education Canada : www.educationcanada.com. Excellent site (par province, par spécialités...)

Bonne chance

Nic.

Salut, je suis francais et je vis a Montreal depuis 3 ans. Je commence un Bac en Enseignement au secondaire du Francais en sept. 08. J'en ai pour 4 ans, mais cette formation ainsi que cette carriere de prof au secondaire m'inspire beaucoup de bonnes choses! :good: Ma femme vient de BC (ile de Vancouver) et nous y avons vecu un an il y a quelques annees deja, une region absolument magnifique, difficilement comparable a Montreal (esthetique et climatiq...)

Quoi qu'il en soit, tu dis que pour pouvoir enseigner en Colombie Britanique tu as du suivre 2cours d'Anglais? Avec un Bac obtenu au Qc?!

Ma question est la suivante: Quel est ton Bac? puisque ton certificat est en enseignement? et c'est une maitrise en enseignement que tu as?

Je m'interroge etant donne que nous pensons peut etre enseigner a Vancouver ou dumoins sur la cote ouest a moyen terme.

A part ca, peux-tu me donner tes impressions en tant que prof francais au Canada? Peut-etre quelques conseils? ;)

Sinon moi je vais suivre ma formation a l'UdeM, ou as-tu suivi la tienne? Et puis je me demandais dans quelle ville tu etais etabli, et puis changes-tu encore beaucoup d'ecole?

Merci pour ton temps, bonne journee!

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Salut, je suis francais et je vis a Montreal depuis 3 ans. Je commence un Bac en Enseignement au secondaire du Francais en sept. 08. J'en ai pour 4 ans, mais cette formation ainsi que cette carriere de prof au secondaire m'inspire beaucoup de bonnes choses! :good: Ma femme vient de BC (ile de Vancouver) et nous y avons vecu un an il y a quelques annees deja, une region absolument magnifique, difficilement comparable a Montreal (esthetique et climatiq...)

Quoi qu'il en soit, tu dis que pour pouvoir enseigner en Colombie Britanique tu as du suivre 2cours d'Anglais? Avec un Bac obtenu au Qc?!

Ma question est la suivante: Quel est ton Bac? puisque ton certificat est en enseignement? et c'est une maitrise en enseignement que tu as?

Je m'interroge etant donne que nous pensons peut etre enseigner a Vancouver ou dumoins sur la cote ouest a moyen terme.

A part ca, peux-tu me donner tes impressions en tant que prof francais au Canada? Peut-etre quelques conseils? ;)

Sinon moi je vais suivre ma formation a l'UdeM, ou as-tu suivi la tienne? Et puis je me demandais dans quelle ville tu etais etabli, et puis changes-tu encore beaucoup d'ecole?

Merci pour ton temps, bonne journee!

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  • Habitués

Eh bin ça alors ! Quel beau récit.

T'as galéré mais "tout est bien qui finit bien" et il y en a qui se damneraient pour ta situation.

Enfin, la paye (je suis au maximum) est assez bonne. Je pourrais te dire combien je fais, cela ne me dérange pas.

Est-ce vrai qu'en fin de compte près de la moitié du salaire disparaît, après les taxes de toutes sortes, la cotisation syndicale, l'assurance maladie etc. ?

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Salut!

super, merci pour tes reponses, cest tres interessant comme parcours. C'est drole, ma femme aussi est prof d'anglais..

C'est vrai que je ne pense pas rester enseigner a Montreal, dumoins pas pour tres longtemps, donc l'ouest est une option pour moi, ma femme etant originaire de Vancouver Island comme je l'avais deja mentionne.

Peux-tu me resumer un peu ton experience a Montreal? (passons sur les 2ans dans la reserve, je suis vaguement au courant des "social issues" qu'il peut y avoir).

Pour ce qui est de Vancouver alors comme ca t'as pas aime?! Je pense etre plus citadin que toi alors! bien que j'ai regarde quelques photos de Salmon arm et c'est tres joli! C'est vrai que de maniere generale l'ouest a l'air d'avoir pas mal de moyens et ca doit etre appreciable de travailler dans de telles conditions, c'est loin st henry hein!

Personnellement je pense a Vancouver ou a Victoria.

Pour ce qui est du salaire max en BC, est-ce bien 56000 apres 4ans d'etudes? Je crois que le salaire passe a 70000 avec une maitrise? Et puis apres combien d'annees accede-t-on au palier maximal??

Merci beaucoup!

Merci encore

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Salut!

super, merci pour tes reponses, cest tres interessant comme parcours. C'est drole, ma femme aussi est prof d'anglais..

C'est vrai que je ne pense pas rester enseigner a Montreal, dumoins pas pour tres longtemps, donc l'ouest est une option pour moi, ma femme etant originaire de Vancouver Island comme je l'avais deja mentionne.

Peux-tu me resumer un peu ton experience a Montreal? (passons sur les 2ans dans la reserve, je suis vaguement au courant des "social issues" qu'il peut y avoir).

Pour ce qui est de Vancouver alors comme ca t'as pas aime?! Je pense etre plus citadin que toi alors! bien que j'ai regarde quelques photos de Salmon arm et c'est tres joli! C'est vrai que de maniere generale l'ouest a l'air d'avoir pas mal de moyens et ca doit etre appreciable de travailler dans de telles conditions, c'est loin st henry hein!

Personnellement je pense a Vancouver ou a Victoria.

Pour ce qui est du salaire max en BC, est-ce bien 56000 apres 4ans d'etudes? Je crois que le salaire passe a 70000 avec une maitrise? Et puis apres combien d'annees accede-t-on au palier maximal??

Merci beaucoup!

Merci encore

A St Henri c'était dur. Un tiers des étudiants venaient de classes d'accueil, et malheureusement, leur niveau de francais était terrible (pour suivre des cours réguliers). De plus l'école ressemblait à un vrai bunker. Pas l'image que je me faisais de l'enseignement.

Par contre, j'ai vraiment aimé l'école de De Mortagne à Boucherville. + de 3000 étudiants, mais vraiment une chouette ambiance. Beaucoup de profs voulaient enseigner dans cette école. Malheureusement, j'aurais du attendre au moins 5 ans pour avoir un poste permanent, alors j'ai laissé tomber et suis allé enseigner à MTL.

De toute manière mon plan était d'aller dans l'ouest. J'ai bien aimé le Québec (j'y suis resté 10 ans), mais ce n'était qu'une étape.

Vancouver. Le cadre est extraordinaire, y a pas à dire. Mais les conditions de vie pour un couple avec 2 enfants (c'était il y a 10 ans) étaient dans notre situation, terribles. Je ne me voyais pas payer $900 par mois pour vivre dans un sous-sol. Je n'étais pas venu au Canada pour avoir ce genre de vie. Pour moi, le Canada voulait dire "grands espaces" alors Vancouver non merci. Trop de trafic, de bruit .de pollution et j'en passe... Je n'avais pas envie de vivre dans une cage à lapin.

Moi je suis pour une vie paisible dans un coin paumé (Salmon Arm n'est pas si paumé je sais, mais je vis sur un très gand terrain en-dehors de SA). De plus, j'avais 2 gamins, et je voulais un endroir ou c'etait pas galère pour les emmener à leurs activités. Donc Williams Lake et ensuite SA etaient des villes parfaites pour moi.

Les salaires, comme tu l'as dit varient en fonction de :

- nombre d'années d'études ; 4 échelons 4 - 5 - 5+ ( le mien, n'est pas offert dans toutes les commissions scolaires) et 6.

- années d'expérience (il y avait 11 échelons, maintenant il y en a 8).

Va à ce site (ma commission scolaire) pour avoir une idée des salaires (j'espère qu'il fonctionnerea).

http://bctf.ca/local83/bargain/Teacher%20S...202007-2010.pdf

NIC

Pour répondre à Osquare, je paye environ 35% de charges sociales mais cela comprend tout y compris le fond de pension (presque $700/mois).

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  • Habitués

Salut Nic,

merci de ce flot d'informations que tu nous prodigues si généreusement, y compris sur la géographie de BC (Williams Lake, joli coin en effet).

Je me permets de revenir avec l'une ou l'autre question.

Près de chez toi il y a quelques écoles francophones, notamment à Kamloops et Kelowna et un peu plus au sud, Princeton aussi. Elles dépendent de l'unique conseil scolaire francophone. C'est-à-dire que pour y enseigner, il faut avoir démontré au BCCT qu'on a 6 crédits en littérature et rédaction françaises.

Sachant qu'il y a relativement peu d'écoles dans ce conseil, que leur embauche est gérée de façon centralisée et que du coup un enseignant francophone débutant risque bien de se retrouver dans des coins dont il n'a pas envie, se pose la question de faire un choix ... entre passer les crédits en question, en français ou en anglais.

=> Que penses-tu du contraste entre le nombre d'opportunités dans les conseils francophones et ceux anglophones ? Est-ce vraiment le jour et la nuit ?

=> Peux-tu préciser à quel point a été difficile l'acquisition de ces crédits en littérature anglaise ?? Tout d'abord, est-ce possible par correspondance ? Et ensuite, qu'est-ce qu'on te demande pour de bon ? Lire des paquets de romans ? Les résumer ? Ecrire toi-même de beaux textes en anglais ? Bref : comment ça se passe ? Apparemment ça se passe sans examens mais juste par la rédaction de travaux, est-ce 100% le cas ?

Sous-question ... "Une dernière, pour la route" !

Williams Lake : ils ont une faculté universitaire dépendant de la TRU. Serait-ce possible, là, d'étudier des matières utiles pour la certification comme enseignant, afin de transformer un "conditional certificate" en un certificat permanent ?

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Salut Nic,

merci de ce flot d'informations que tu nous prodigues si généreusement, y compris sur la géographie de BC (Williams Lake, joli coin en effet).

Je me permets de revenir avec l'une ou l'autre question.

Près de chez toi il y a quelques écoles francophones, notamment à Kamloops et Kelowna et un peu plus au sud, Princeton aussi. Elles dépendent de l'unique conseil scolaire francophone. C'est-à-dire que pour y enseigner, il faut avoir démontré au BCCT qu'on a 6 crédits en littérature et rédaction françaises.

Sachant qu'il y a relativement peu d'écoles dans ce conseil, que leur embauche est gérée de façon centralisée et que du coup un enseignant francophone débutant risque bien de se retrouver dans des coins dont il n'a pas envie, se pose la question de faire un choix ... entre passer les crédits en question, en français ou en anglais.

=> Que penses-tu du contraste entre le nombre d'opportunités dans les conseils francophones et ceux anglophones ? Est-ce vraiment le jour et la nuit ?

Il y a plus de chances de trouver du boulot dans une commission scolaire anglophone que framcophone : plus nombreuses bien sur, mais aussi car tu peux appliquer pour des postes en immersion (beaucoup) et aussi en FSL (francais langue seconde). De plus, si ton anglais est très bon, le principal peut te donner un ou deux cours en anglais (genre Social Studies. Tourism, ou autre, suivant tes qualifications) pour que tu puisses avoir un emploi à temps-plein.

Lorsque j'étais à Vancouver, j'avais téléphoner au conseil scolaire francophone, mais il n'y avait rien pour moi. Par la suite, j'ai remarqué qu'ils n'offraient pas beaucoup de postes à temps-plein. De toute manière mon but était de travailler dans un milieu anglophone, donc je ne l'ai jamais recontacté.

=> Peux-tu préciser à quel point a été difficile l'acquisition de ces crédits en littérature anglaise ?? Tout d'abord, est-ce possible par correspondance ?

Oui c'est possible, j'ai pris mes deux cours avec l'université d'Athabasca en Alberta.

Et ensuite, qu'est-ce qu'on te demande pour de bon ? Lire des paquets de romans ? Les résumer ? Ecrire toi-même de beaux textes en anglais ? Bref : comment ça se passe ?

Pour le cours de littérature anglaise, j'ai recu 8-10 livres (je n'en ai lu que 2). Comme je l'ai déjà mentionné, ma femme faisait tous les devoirs. Attention, ce n'est pas seulement faire des résumés, c'est plus coton que ca. Il fallait faire quelques analyses critiques; de chapitres de certains passages dans les livres... Honnetement, sans ma femme, j'aurais été foutu et aurais été obligé d'aller enseigner en Alberta (sic).

Pour le cours de composition il faut écrire des résumés, des essais. L'Université t'envoie un sacré paquet de guides, cahiers... c'est monstrueux. Il y'avait comme 10 différents devoirs à remettre.

Ces deux cours ont été très exigeants. Si ton anglais esy moyen, t'es cuit. J'ai connu des francophones qui payaient des profs anglophones pour faire leurs travaux. Et ensuite ils essayaient de limiter les dégats à l'examen final.

Apparemment ça se passe sans examens mais juste par la rédaction de travaux, est-ce 100% le cas ?

Pour mon cours de composition anglaise il y avait un examen final de 40% (il fallait avoir 50% à l'examen pour passer le cours). J'ai du prendre un rendez-vous avec quelqu'un du college de Vernon (le plus près de chex moi) pour etre superviser pendant l'examen. Athabasca envoie l'examen à la personne et ensuite le renvoie. J'ai eu 77%, je me demande encore comment!

Pour le cours de littérature, meme chose pour l'examen final (à Vernon). Heureusement, l'examen final ne valait que 10%. Pas besoin d'avoir 50% pour passer le cours (c'est pour cela que j'avais choisi ce cours). Et là, comme je n'avais rien lu, ou pratiquement pas, j'ai eu 23%. Comme ma femme avait 95-98% pour les devoirs je suis passé avec 55%. Comme je me foutais de la note, il n'y avait aucun problème pour moi.

Sous-question ... "Une dernière, pour la route" !

Williams Lake : ils ont une faculté universitaire dépendant de la TRU. Serait-ce possible, là, d'étudier des matières utiles pour la certification comme enseignant, afin de transformer un "conditional certificate" en un certificat permanent ?

Si tu prends tes cours par correspondance je ne pense pas qu'il y ait de problème. Si tu parles d'un Bav en enseignement, là c'est autre chose. Tu veux aller à WL?

Ouf! ca y est.

NIC

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  • Habitués

Très bien, très bien ...

* Le conseil scolaire francophone, Ok, apparemment on peut en avoir très vite fait le tour.

* L'université d'Athabasca en Alberta : est-ce suite à un choix par rapport à d'autres ? Parce qu'en BC, c'est plutôt la Thompson Rivers University (située à Kamloops) qui organise ces cours online ou par correspondance.

* Merci du récit détaillé que tu nous donnes, de ce qu'on t'a imposé concernant la littérature. T'as eu de la chance, disais-tu. Eh oui. Situation idéale, avoir une conjointe anglophone. Mais la chance, on peut lui donner un petit coup de pouce parfois, quitte à ce que ça revienne cher. Le jeu n'en vaut-il pas la chandelle ? Mais ça devient chaud de détailler tout ça sur ce forum.

* L'Alberta : sans blague, ç'aurait été plus facile ? Pourtant, eux aussi demandent ces crédits.

* Cours de littérature : l'examen final est-il uniquement sur les romans qu'on t'a demandé de lire ? Car sinon, c'est la folie évidemment, il n'est pas question qu'un francophone connaisse toute leur littérature. Déjà que la littérature française, on en connaît juste la pointe de l'iceberg et encore, assez vaguement ...

* Williams Lake : bien joli coin, en effet ! De quoi en rêver. Surtout qu'à proximité, se trouvent de beaux endroits où, apparemment, la spéculation immobilière n'a pas encore sévi.

En tout cas un grand merci d'ores et déjà.

Osquare

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Très bien, très bien ...

* Le conseil scolaire francophone, Ok, apparemment on peut en avoir très vite fait le tour.

* L'université d'Athabasca en Alberta : est-ce suite à un choix par rapport à d'autres ? Parce qu'en BC, c'est plutôt la Thompson Rivers University (située à Kamloops) qui organise ces cours online ou par correspondance.

J'ai choisi Atahabasca, car l'université ne demandait aucun prérequis pour s'inscrire. Pour suivre des cours en BC je devais prendre un cours de mise à niveau (équivalent Grade 12).

* Merci du récit détaillé que tu nous donnes, de ce qu'on t'a imposé concernant la littérature. T'as eu de la chance, disais-tu. Eh oui. Situation idéale, avoir une conjointe anglophone. Mais la chance, on peut lui donner un petit coup de pouce parfois, quitte à ce que ça revienne cher. Le jeu n'en vaut-il pas la chandelle ? Mais ça devient chaud de détailler tout ça sur ce forum.

* L'Alberta : sans blague, ç'aurait été plus facile ? Pourtant, eux aussi demandent ces crédits.

A l'époque (il y a 8 ans), j'avais soumis mon dossier là-bas. Je n'avais besoin D'AUCUN COURS. Je devais seulement enseigner 2 ans à temps-plein pour avoir mon certificat permanent. c'est tout.

* Cours de littérature : l'examen final est-il uniquement sur les romans qu'on t'a demandé de lire ? Car sinon, c'est la folie évidemment, il n'est pas question qu'un francophone connaisse toute leur littérature. Déjà que la littérature française, on en connaît juste la pointe de l'iceberg et encore, assez vaguement ...

Oui, les examens étaient seulement sur les livres que j'avais à lire (c'était déjà pas mal)

* Williams Lake : bien joli coin, en effet ! De quoi en rêver. Surtout qu'à proximité, se trouvent de beaux endroits où, apparemment, la spéculation immobilière n'a pas encore sévi.

Tu as raison, les propriétés ne sont pas trop chères, si on les compare au sud de la CB. Mais attention, le climat est rude. WL n'est pas entourée de montagnes ou de collines. Il y a souvent du vent et en automne/ printemps il fait beaucoup chuter les températures les hivers sont froids, secs et assez ensoleillés. La vile elle meme est hyper moche. La présence de 2 ou 3 sawmill n'arrange pas les choses. Par contre quand tu t'éloignes : surtout vers l'ouest (ma destination préférée) , là ca change. Le paysage (jusqu'à Bella-Coolla) est sensass (nord ou sud de la 20). Dernière chose, pas loin de WL (2 heures et demie de route) il y a Barkerville, un village de chercheurs d'or, entièrement reconstitué. Ca vaut le détour. Bon j'arrete. Ce n'est pas un post sur le tourisme.

Salut

NIC

En tout cas un grand merci d'ores et déjà.

Osquare

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  • 4 weeks later...
  • Habitués

Je viens de lire ce post très interressant. Je suis passée à Salmon Arm cet été, je^peux immaginer que cela doit être le bonheur (mais froid l'hiver) de vivre la-bas , pour m'établir, j avais aussi pensé à Revelstoke mais le climat doit être rude l'hiver; là j'opterai plus pour Cambell River.....

Toi qui à bien tourné dans les écoles de la BC, aurais tu croisé des professeurs d'EPS sur ta route, euh tes routes? :)

Merci

ps Ma fille est rentré hier, 1 jour de soleil depuis mon départ le 12 aout sur whisler, des bassines d'eau avec de 12°, çà doit pas être facile ce climat non ?!!!

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Je viens de lire ce post très interressant. Je suis passée à Salmon Arm cet été, je^peux immaginer que cela doit être le bonheur (mais froid l'hiver) de vivre la-bas , pour m'établir, j avais aussi pensé à Revelstoke mais le climat doit être rude l'hiver; là j'opterai plus pour Cambell River.....

Qu'appelles-tu "rude"?. par rapport à ou?. Ici, les hivers sont doux et courts, peu de neige. Il peut faire moins 20 pendant 2 jours 9vague de froid) et puis c'est tout. Le reste de l'hiver, c'est entre moins 10 et 0. Il neige fin novembre et tout est fondu fin février. 1 mètre de neige maximum. J'ai vécu 10 ans au Québec et je peux te dire qu'ici les hivers sont bien moins rigoureux et longs. Surtout le climat est sec.

Question de gout, je préfère un hiver avec de la neige qu'avec de la pluie. C'est tellement agréable de s'éclater dans la neige...

Ce n'est pas pour rien que Salmon Arm et le région de l'Okanagan sont envahis par les retraités de partout au Canada: surtout des albertains et des gens de la région de Vancouver (je sais c'est surprenant).

Toi qui à bien tourné dans les écoles de la BC, aurais tu croisé des professeurs d'EPS sur ta route, euh tes routes? :)

Oui j'en ai rencontré. C'est quoi ta question?

Merci

ps Ma fille est rentré hier, 1 jour de soleil depuis mon départ le 12 aout sur whisler, des bassines d'eau avec de 12°, çà doit pas être facile ce climat non ?!!!

whistler a un climat de montagne, différent de celui de S.A. Le technicien informatique qui travaille dans mon école vient de Squamish (il a habité là-bas 15 ans), et une des raisons pour laquelle il a déménagé à S.A, c'est que le climat (selon lui) est pourri dans le région de whistler.

Les été sont "généralement" extraordinaires ici. Cet été il n'avait pas plu de mi-juin à fin juillet. Des températures pendant 4 semaines consécutives entre 25 et 38 degrés. En aout, plutot frais mais avec de nombreuses chaudes journées. C'est vrai que cet été n'a pas été le plus chaud. Il ne faut pas oublier que le climat est quand meme trè bon, ce qui permet è cette région de produire toutes sortes de fruits (peches, abricots, poires...)

La chaleur est bonne pour le tourisme, mais quand tu as des prés qu'il faut arroser, tu n'as pas envie d'un été trop sec.

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