Québec, ville verte...

[Tyrone]

Sur papier, Québec mérite à tous points de vue sa réputation de ville verte par excellence, notamment par sa politique environnementale hors du commun au Québec. Elle se distingue dans le lot des 38 municipalités sur lesquelles s'est penché l'Institut national de recherche scientifique (INRS).

«Québec a une planification intégrée et raisonnée, bien documentée», qui est assez exceptionnelle, souligne Gilles Sénécal, le coordonnateur de l'étude. «On peut dire que Québec dispose des outils pour améliorer l'état de l'environnement et répondre aux problèmes environnementaux.»

M. Sénécal est en mesure de placer une étoile dans le cahier de Québec sur la base de sa politique originale parce qu'il s'agit d'une «programmation de nature appliquée» en comparaison, par exemple, avec Montréal, «beaucoup plus conceptuelle».

Mais il rappelle que les grandes villes ont plus de moyens pour se soucier d'environnement et que, dans le contexte de cette étude, il s'agissait de déclarations volontaires qui n'ont pas été «validées», ni «vérifiées». De plus, «notre recherche porte sur l'environnement urbain et non pas sur le développement durable ou l'écologie urbaine. En outre, les aspects sociaux n'ont pas été pris en compte, pas plus d'ailleurs que la notion de qualité de vie».

Qualité de l'air

Quoi qu'il en soit, Québec s'illustre par sa qualité de l'air remarquable, ce qui est surprenant compte tenu de sa population de 491 142 habitants. Elle y est toutefois aidée par l'absence d'industries polluantes.

La capitale se distingue aussi pour ses espaces naturels et ses parcs, qui représentent 8,7 % du territoire. C'est le double de la moyenne québécoise, mais rien d'exceptionnel en comparaison à ce qui se fait ailleurs au Canada ou dans le monde.

Qui plus est, plus de gens que la moyenne y utilisent les transports en commun, la marche ou le vélo pour se rendre au travail, mais les résultats sont comparables à Montréal et à des villes de la banlieue sud de la métropole.

Côté recyclage, Québec se classe un peu au-dessus de la moyenne, une performance qui mérite d'être soulignée. «C'est plus difficile dans les grandes villes d'avoir des taux exceptionnels en raison du bâti, du nombre de commerces, etc.», signale M. Sénécal. Conséquence logique, les Québécois expédient un peu moins de déchets à l'incinérateur que la moyenne des autres villes. En fin de compte, peu importe que Québec mérite ou non sa réputation. On pourrait faire mieux.

http://www.cyberpresse.ca/article/20080317...8/5019/CPSOLEIL

[_Romain_]

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http://www.cyberpresse.ca/article/20080317...55/CPACTUALITES

[vanedor]

Bref, rien de très spécial.

[geez]

Mais il rappelle que les grandes villes ont plus de moyens pour se soucier d'environnement et que, dans le contexte de cette étude, il s'agissait de déclarations volontaires qui n'ont pas été «validées», ni «vérifiées». De plus, «notre recherche porte sur l'environnement urbain et non pas sur le développement durable ou l'écologie urbaine. En outre, les aspects sociaux n'ont pas été pris en compte, pas plus d'ailleurs que la notion de qualité de vie».

Ville verte par excellence, c'est peut-être pas mal exagéré ! Si on se réfère à la moyenne, c'est sûrement mieux, mais rien d'exceptionnel non plus.

L'incitation au recyclage existe mais n'a rien d'extraordinaire, avec un bac bleu et le reste à la poubelle normale.

Et puis, il manque pas mal de données et surtout de vérification du réel des politiques mises en oeuvre, parce que la base de déclarations volontaires est un peu légère pour tirer des conclusions.

Mais c'est vrai que l'air est plus agréable que dans pas mal de grosses villes et les parcs sont vraiment bien !