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sonofliberty

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Lachtite, Equinox,

JE VOUS AIME !!!

tu as le droit d'être d'accord mais à ce point -_-

Après avoir subi depuis l'âge de 4 ans les T.S. et les suicides dus aux dépressions de :

- sa grand-mère

- son père

- sa mère

je pense qu'il peut se permettre d'être "à ce point"... <_<

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  • Habitués
Lachtite, Equinox,

JE VOUS AIME !!!

tu as le droit d'être d'accord mais à ce point -_-

Après avoir subi depuis l'âge de 4 ans les T.S. et les suicides dus aux dépressions de :

- sa grand-mère

- son père

- sa mère

je pense qu'il peut se permettre d'être "à ce point"... <_<

Ayant vécu çà aussi , je voulais demander à Guiness , si tout celà ne là pas construit quand même , ou penses t'il avoir des sequelles psychologique ?

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  • Habitués
Ayant vécu çà aussi , je voulais demander à Guiness , si tout celà ne là pas construit quand même , ou penses t'il avoir des sequelles psychologique ?

Comme le disait si bien Lachtite, soit ce type d'évenement te détruit, soit il te rend plus fort.

Devine le camp que j'ai "choisi" ;)

Ma seule séquelle psychologique étant le regret d'avoir laissé une partie de ces évenements toucher mon épouse sans avoir eu le courage de réagir.

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  • Habitués
Ayant vécu çà aussi , je voulais demander à Guiness , si tout celà ne là pas construit quand même , ou penses t'il avoir des sequelles psychologique ?

Bien sûr que tout cela te construit, peut-être pas droit, peut-être bancal, peut-être pas joli-joli mais ça construit... Il faut se rappeler qu'une personne sans failles et sans zones d'ombres ça n'existe pas... Moi sur ce post la seule chose qui me gene c'est le message "tu ne peux pas comprendre, tu ne l'as pas vécu..." ou alors que telle personne fait preuve de legereté, mais la legereté, le déni sont aussi des mécanismes de défense et en soi ont autant de valeur que l'angoisse la plus noire... Pour moi ça a à peu pret autant de sens que de dire "mais tu as tout pour être heureuse..." C'est se renvoyer la balle de nos incompréhensions...

Tout ce qu'il y a à savoir quand tu cotoyes de pret ou de loin la souffrance la plus pure, normale ou pathologique, c'est qu'il y a toujours de l'espoir; il y a toujours quelquepart l'espoir que ça aille mieux, mais que la personne qui va mal, ne pourra aller mieux que lorsqu'elle le pourra... Avec de l'aide, certes, une aide médicamenteuse, psychologique, physiologique ou luminothérapeutique, amicale, sportive peu importe, tout cela reste la béquille sur laquelle appuyer ta possibilité de guérir... Après tu peux saisir ces aides ou non. C'est une question de temps souvent mais aussi de cause... Parfois la dépression de l'un est le symptôme de tout un systeme dysfonctionnel....

Moi ce que j'ai appris, c'est que je ne pouvais pas sauver quelqu'un qui voulait se noyer, ça ne pouvait pas être ma volonté contre la sienne. C'était mon syndrome du St-Bernard à moi, penser que tu peux aider quelqu'un malgré lui c'est un formidable aveu de toute-puissance... Mais après c'est le narcissisme du sauveur qui s'exprime là aussi...

Enfin bon pardon pour ces disgressions... Suis pas psy ici moi! :ph34r:

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Ayant vécu çà aussi , je voulais demander à Guiness , si tout celà ne là pas construit quand même , ou penses t'il avoir des sequelles psychologique ?

Bien sûr que tout cela te construit, peut-être pas droit, peut-être bancal, peut-être pas joli-joli mais ça construit... Il faut se rappeler qu'une personne sans failles et sans zones d'ombres ça n'existe pas... Moi sur ce post la seule chose qui me gene c'est le message "tu ne peux pas comprendre, tu ne l'as pas vécu..." ou alors que telle personne fait preuve de legereté, mais la legereté, le déni sont aussi des mécanismes de défense et en soi ont autant de valeur que l'angoisse la plus noire... Pour moi ça a à peu pret autant de sens que de dire "mais tu as tout pour être heureuse..." C'est se renvoyer la balle de nos incompréhensions...

Tout ce qu'il y a à savoir quand tu cotoyes de pret ou de loin la souffrance la plus pure, normale ou pathologique, c'est qu'il y a toujours de l'espoir; il y a toujours quelquepart l'espoir que ça aille mieux, mais que la personne qui va mal, ne pourra aller mieux que lorsqu'elle le pourra... Avec de l'aide, certes, une aide médicamenteuse, psychologique, physiologique ou luminothérapeutique, amicale, sportive peu importe, tout cela reste la béquille sur laquelle appuyer ta possibilité de guérir... Après tu peux saisir ces aides ou non. C'est une question de temps souvent mais aussi de cause... Parfois la dépression de l'un est le symptôme de tout un systeme dysfonctionnel....

Moi ce que j'ai appris, c'est que je ne pouvais pas sauver quelqu'un qui voulait se noyer, ça ne pouvait pas être ma volonté contre la sienne. C'était mon syndrome du St-Bernard à moi, penser que tu peux aider quelqu'un malgré lui c'est un formidable aveu de toute-puissance... Mais après c'est le narcissisme du sauveur qui s'exprime là aussi...

Enfin bon pardon pour ces disgressions... Suis pas psy ici moi! :ph34r:

J'aime toujours autant te lire :wub: Bon çà c'est dit

J'aimerais approfondir le sujet mais je suis trop pudique pour çà , mais je voulais juste dire que d'un coté ou de l'autre du mur , la joie n'y est plus Je voulais juste rajouter qu'il faut être à l'écoute des autres dans la vie. Pas forcement pour devenir sa bequille mais juste pour l'écoute. que l'on soit le malade ou la béquille .

redge qui pronne la compassion

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Ayant vécu çà aussi , je voulais demander à Guiness , si tout celà ne là pas construit quand même , ou penses t'il avoir des sequelles psychologique ?

Bien sûr que tout cela te construit, peut-être pas droit, peut-être bancal, peut-être pas joli-joli mais ça construit... Il faut se rappeler qu'une personne sans failles et sans zones d'ombres ça n'existe pas... Moi sur ce post la seule chose qui me gene c'est le message "tu ne peux pas comprendre, tu ne l'as pas vécu..." ou alors que telle personne fait preuve de legereté, mais la legereté, le déni sont aussi des mécanismes de défense et en soi ont autant de valeur que l'angoisse la plus noire... Pour moi ça a à peu pret autant de sens que de dire "mais tu as tout pour être heureuse..." C'est se renvoyer la balle de nos incompréhensions...

Tout ce qu'il y a à savoir quand tu cotoyes de pret ou de loin la souffrance la plus pure, normale ou pathologique, c'est qu'il y a toujours de l'espoir; il y a toujours quelquepart l'espoir que ça aille mieux, mais que la personne qui va mal, ne pourra aller mieux que lorsqu'elle le pourra... Avec de l'aide, certes, une aide médicamenteuse, psychologique, physiologique ou luminothérapeutique, amicale, sportive peu importe, tout cela reste la béquille sur laquelle appuyer ta possibilité de guérir... Après tu peux saisir ces aides ou non. C'est une question de temps souvent mais aussi de cause... Parfois la dépression de l'un est le symptôme de tout un systeme dysfonctionnel....

Moi ce que j'ai appris, c'est que je ne pouvais pas sauver quelqu'un qui voulait se noyer, ça ne pouvait pas être ma volonté contre la sienne. C'était mon syndrome du St-Bernard à moi, penser que tu peux aider quelqu'un malgré lui c'est un formidable aveu de toute-puissance... Mais après c'est le narcissisme du sauveur qui s'exprime là aussi...

Enfin bon pardon pour ces disgressions... Suis pas psy ici moi! :ph34r:

J'aime toujours autant te lire :wub: Bon çà c'est dit

J'aimerais approfondir le sujet mais je suis trop pudique pour çà , mais je voulais juste dire que d'un coté ou de l'autre du mur , la joie n'y est plus Je voulais juste rajouter qu'il faut être à l'écoute des autres dans la vie. Pas forcement pour devenir sa bequille mais juste pour l'écoute. que l'on soit le malade ou la béquille .

redge qui pronne la compassion

C'est juste que desfois c'est difficile même d'être à l'écoute. Bien sûr quand ton amie ne répond plus à tes mails à tes coups de fil, qu'elle ne va plus en cours tu t'inquiète et tu sais bien que ça ne va vraiment pas. Mais qd elle refuse de te voir, de tous vous voir, comment ne pas se sentir impuissant? Alors tu lui dis simplement "je suis là" mais t'aimerai faire davantage mais en même tps tu ne vas pas t'imposer et l'obliger à quoi que ce soit, bref tu ne sais pas quoi faire, et un matin tu apprends la nouvelle, et tu ne peux que te sentir coupable, en colère, triste.

C'est déjà difficile de voir que quelqu'un ne va vraiment pas bien mais c'est encore plus difficile quand tu vois des choses mais que tu ne sais pas quoi faire, qu'on est plusieurs à voir ces choses mais que même ensemble on ne sait pas quoi faire...

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Ayant vécu çà aussi , je voulais demander à Guiness , si tout celà ne là pas construit quand même , ou penses t'il avoir des sequelles psychologique ?

Bien sûr que tout cela te construit, peut-être pas droit, peut-être bancal, peut-être pas joli-joli mais ça construit... Il faut se rappeler qu'une personne sans failles et sans zones d'ombres ça n'existe pas... Moi sur ce post la seule chose qui me gene c'est le message "tu ne peux pas comprendre, tu ne l'as pas vécu..." ou alors que telle personne fait preuve de legereté, mais la legereté, le déni sont aussi des mécanismes de défense et en soi ont autant de valeur que l'angoisse la plus noire... Pour moi ça a à peu pret autant de sens que de dire "mais tu as tout pour être heureuse..." C'est se renvoyer la balle de nos incompréhensions...

Tout ce qu'il y a à savoir quand tu cotoyes de pret ou de loin la souffrance la plus pure, normale ou pathologique, c'est qu'il y a toujours de l'espoir; il y a toujours quelquepart l'espoir que ça aille mieux, mais que la personne qui va mal, ne pourra aller mieux que lorsqu'elle le pourra... Avec de l'aide, certes, une aide médicamenteuse, psychologique, physiologique ou luminothérapeutique, amicale, sportive peu importe, tout cela reste la béquille sur laquelle appuyer ta possibilité de guérir... Après tu peux saisir ces aides ou non. C'est une question de temps souvent mais aussi de cause... Parfois la dépression de l'un est le symptôme de tout un systeme dysfonctionnel....

Moi ce que j'ai appris, c'est que je ne pouvais pas sauver quelqu'un qui voulait se noyer, ça ne pouvait pas être ma volonté contre la sienne. C'était mon syndrome du St-Bernard à moi, penser que tu peux aider quelqu'un malgré lui c'est un formidable aveu de toute-puissance... Mais après c'est le narcissisme du sauveur qui s'exprime là aussi...

Enfin bon pardon pour ces disgressions... Suis pas psy ici moi! :ph34r:

J'aime toujours autant te lire :wub: Bon çà c'est dit

J'aimerais approfondir le sujet mais je suis trop pudique pour çà , mais je voulais juste dire que d'un coté ou de l'autre du mur , la joie n'y est plus Je voulais juste rajouter qu'il faut être à l'écoute des autres dans la vie. Pas forcement pour devenir sa bequille mais juste pour l'écoute. que l'on soit le malade ou la béquille .

redge qui pronne la compassion

C'est juste que desfois c'est difficile même d'être à l'écoute. Bien sûr quand ton amie ne répond plus à tes mails à tes coups de fil, qu'elle ne va plus en cours tu t'inquiète et tu sais bien que ça ne va vraiment pas. Mais qd elle refuse de te voir, de tous vous voir, comment ne pas se sentir impuissant? Alors tu lui dis simplement "je suis là" mais t'aimerai faire davantage mais en même tps tu ne vas pas t'imposer et l'obliger à quoi que ce soit, bref tu ne sais pas quoi faire, et un matin tu apprends la nouvelle, et tu ne peux que te sentir coupable, en colère, triste.

C'est déjà difficile de voir que quelqu'un ne va vraiment pas bien mais c'est encore plus difficile quand tu vois des choses mais que tu ne sais pas quoi faire, qu'on est plusieurs à voir ces choses mais que même ensemble on ne sait pas quoi faire...

Tu sais je dit pas de servir d'enqueteur à problême mais juste etre à l'écoute si l'on peut et selon ses moyens .

Le pire c'est que je peux ecouter une personne en difficulté pendant des heures et un collègue qui chiale sur un retard de 5 minutes d'un bout de papier et là çà me chifonne ;)

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  • Habitués

Je comprends bien, mais desfois rien que d'être à l'écoute c'est pas possible si la personne refuse ton aide... c'est juste dur à accepter, et je sais bien qu'on ne peut pas sauver tout le monde mais c'est dur...

D'une manière générale, je pense que les gens manquent d'information, car penser que la dépression se guérit au chocolat ou qu'il suffit d'un peu de volonté, moi ça m'effraie. C'est comme la question du deuil, ce sont deux choses plutôt taboues de nos jours, et ça fait le vide autour de toi parce que les gens ont peur de toi, alors que dans ces moments là bah t'aurais besoin de te sentir entourée.

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  • Habitués

Je pense que certains ne savent pas ce qu'est une vraie dépression ou alors il se l'imagine mal : il voit la personne completement abattue, qui se délaisse, qui ne fait rien, etc... enfin, c'est ce que j'en déduis après certaines lectures. La dépression, ce n'est pas ça : c'est un mal de vivre qu'on n'arrive pas à expliquer, pas à combattre et c'est un trou sans fond vers lequel on plonge. Rien, ni personne ne peut nous aider à s'en sortir, sauf soi-même et une médication, en général. On ne se laisse pas forcément aller dans la déchéance, on vit, on n'a pas le choix, mais en parallèle, comme si on était dans une autre dimension. Ce que pense les autres, ce qu'ils font, ce qu'ils vivent ne nous touchent pas vraiment. Ce n'est pas qu'on ne veut pas, c'est qu'on ne peut pas. Une dépression, ce n'est pas être fou, c'est juste ne plus avoir envie de vivre ou ne plus savoir pourquoi on vit, c'est une tristesse. À 17 ans (il y a bien longtemps) j'ai fait une grosse dépression et je m'en suis sortie : cela a mis à peu près un an, peut être un peu plus, je ne sais plus vraiment, en fait, un jour, je me suis rendue compte que la vie était belle, qu'elle valait le coup d'être vécu, donc oui, bien sûr qu'on s'en sort.

La déprime hivernale n'a rien à voir du tout : c'est un manque d'énergie, une envie d'hiberner due au manque de soleil. Je ne l'ai jamais ressentie au Québec, car c'était très ensoleillé ! Par contre, ici avec la noirceur, c'est difficile à supporter car ça nous rend plutôt inactif, avec pas envie de faire grand chose. Jay-Jay, je suis de tout coeur avec toi et tu vas t'en sortir, j'en suis certaine. Tiens bon, la lumière est au bout du tunnel.

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  • Habitués

si les proches peuvent avoir un petit d'influence même sans le savoir...

moi je sais que dans mes profonds moments de désespoirs c'est ma fille qui me rattache à la vie.

Et mon mari est une vraie épaule pour moi.pour répondre à scrogn qui comprend que guiness saute de joie

qd qq1 dit que les dépressifs sont des boulets,et bien je sais que qqpart c'est vrai.c'est pourquoi (désolée d'en

dire autant à ceux que ça pourrait "gêner") je dis que ma fille est ma principale raison de ne pas me faire sauter le caisson.

J'aime mon mari plus que tout au monde mais je sais que qqpart je suis un poids pour lui.Ma "maladie" me fait faire des conneries

qui nous ralentit ds la vie de tous les jours et je sais aussi que je suis déprimante par moment.

ceci étant oui sauter de joie devant cette compréhension ça choque qd même,je comprends la sattisfaction de se sentir compris

mais autant d'enthousiasme ça blesse c'est tout.

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  • Habitués

parenthèse

J'ai moi aussi vécu ça, un enfermement et une envie d'en finir.... mes collèges m'ont jetées, jài du changer de poste, burn out :frankenstein:

mes enfants m'ont donné une raison de survivre, puis j'ai fait une analyse, vrai !!!

de ce sentiment d'être sur une autre planète j'ai gardé un goût prononcé pour la science fiction, et la chasse aux démons...

Non sans blague, on met des années à se construire,tant bien que mal, avec l'amour et la sécurité de notre entourage, nos expériences et nos héros. Puis rendu à l'âge adulte, on se rend compte qu'on a des failles - par devant, ou par derrière- qu'on le vit mal, que tout est douteux, que tout est foutu....

heureusement qu'on est pas parfait !!!!

ces failles là, il faut une patience infini pour les réparer, comme un chirurgien qui fait de la microchirurgie.... comme un artiste qui a besoin d'une inspiration pour libérer son âme

je ferme ma parenthèse

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  • Habitués
Rien, ni personne ne peut nous aider à s'en sortir, sauf soi-même et une médication, en général.

Oui, l'étincelle de la guérison vient de soi, mais ce n'est pas une question de volonté, juste de possibilité et d'opportunité.... après le reste ne vient qu'étayer ou donner du jus à cette étincelle....

Par contre tu te trompes pour la dépression saisonnière, la vraie, est considérée par la psychiatrie moderne comme une dépression majeure.... Une des plus graves des dépressions étant le post-partum... Et cette jeune mere de famille qui a "tout pour être heureuse" est surement une de victimes les plus atteintes par ce mal.... ça peut durer jusqu'à 7 ans après la naissance du bébé.... On ne parle pas du baby-blues là... On parle d'une prison mentale...

Et le travail d'un bon psy ce n'est pas de comprendre, c'est d'écouter, d'entrendre la souffrance et de soulager quand il le peut.... personne ne peut comprendre, pas même quelqu'un qui est déjà passé par là....

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  • Habitués

Je suis d'accord avec toi Lachtite, je n'ai jamais dit que c'était une question de volonté, c'est juste quand on est prêt à s'en sortir, c'est tout et il n'y a pas de modèle type. Mais une dépression post natale n'est pas une dépression saisonnière, on ne peut pas comparer. J'ai eu de la chance de ne jamais connaître la dépression post natale, mais j'ai eu une amie qui a vécu cela : c'est très triste pour tous, et je pense que le bébé doit le ressentir.

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  • Habitués

Il y a dans tout cela une donnée que je ne comprends pas: c'est l'idée selon laquelle je ne peux rien faire. Je n'arrive pas à l'avaler, tout en sachant que c'est strictement vrai. Mais je ne l'accepte pas. La bagarreuse en moi refuse. Comment ça je peux regarder une personne chère se consumer à petit feu et rester là, les bras ballants, à me dire que je n'y peux rien?

Le pire d'ailleurs, ce n'est pas tant de ne rien faire que d'essayer quelque chose, avec toute ma bonne volonté de profane, qui finalement est plus nuisible pour la personne souffrante que si j'avais laissé tomber.

Voyez-vous, j'ai grandi dans une culture où on a une approche tout à fait différente de la douleur d'autrui. Que ce soit pour un deuil, une maladie grave ou une autre catastrophe, naturelle ou non (emprisonnement d'un proche par exemple). Les gens sont là, que tu le veuilles ou non, que leur présence te console ou t'empêche de respirer. Il n'y a aucun moyen de rester dans sa bulle même quand tu le souhaites, les gens rentrent dans ton champ visuel pareil ...

Ici, la personne souffrante peut s'isoler. L'entourage respecte généralement son désir et se fait discret. On n'impose pas son aide ou sa présence à une personne. Toutefois, je me pose souvent des questions difficiles. En restant à l'écart, est-ce que je respecte cette personne où je fais preuve de lâcheté? Est-ce que je préserve la personne où je me protège moi-même? Est-ce que ce ne sont pas de fausses justifications que je me donne à moi-même (elle ne veut pas de moi et je laisse tomber) pour apaiser ma propre conscience? Si j'étais "là-bas" je pourrais m'imposer sans me poser trop de questions mais ici c'est difficile à faire et pénible à supporter.

C'est vrai que la souffrance des proches des personnes en dépression est aussi forte. Ce sentiment d'impuissance insupportable, cette porte fermée sur laquelle on se bute sans cesse, cette carapace de béton qui nous sépare ...

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  • Habitués

moi je pense que les autres ont une influence sur nous.Si je vivais toujours chez mes parents je serais au plus mal.

Et vu que ma mère n'est pas toujours sympa avec moi je préfère ne pas le voir,je n'en ai pas envie ! En même temps

de sentir qu'elle a envie elle-même de me voir ça me toucherait.

C'est clair qu'entre ettouffer qq1 et le laisser se renfermer y'a pas de doute,l'un est plus bénéfique !!!Des fois que les autres nous obligent

à nous bouger,à nous faire violence ce sont de petits électros chocs.Après c'est sûr ces fameux autres doivent être solide car "trainer" qq1

de la sorte c'est lourd...mais si ces gens sont prêt à prendre sur eux il est clair qu'il aide l'autre en face !

et tout ça ça représente bien ma relation avec mon mari.Le pauvre me supporte et je sais que ce n'est pas toujours facile...mais ça me motive d'autant plus

à m'en sortir car je me dois de le remercier pour tout ça .

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  • Habitués

Cest certain que notre entourage a une influence sur nous, mais sur le moment, on ne le ressent pas car on est dans sa bulle comme tu le dis si bien Angéla. Si lon est tombé en dépression, cest quil y a eu une accumulation de blessures, et quun jour, une blessure de trop a permis de basculer dans la déprime. Et en fait, cela dépend aussi de qui ta fait ces blessures. Si ton entourage fait partie de ceux qui tont blessé, parfois involontairement, et si ce nest pas forcément conscient, cest encore plus difficile de leur permettre dentrer dans ta bulle. Mais, cest certain quune fois sortie, on se rend compte quils nous ont aidés avec leur soutien, leur amour, leur aide. Mais pas sur le coup. Enfin, c'est mon avis, mais là encore, la généralité ne doit pas être bonne, même dans la maladie.

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  • Habitués
Je suis d'accord avec toi Lachtite, je n'ai jamais dit que c'était une question de volonté, c'est juste quand on est prêt à s'en sortir, c'est tout et il n'y a pas de modèle type. Mais une dépression post natale n'est pas une dépression saisonnière, on ne peut pas comparer. J'ai eu de la chance de ne jamais connaître la dépression post natale, mais j'ai eu une amie qui a vécu cela : c'est très triste pour tous, et je pense que le bébé doit le ressentir.

Bonjour Schumarette, je ne dis pas que tu dis que c'est une question de volonté... Excuse-moi si je n'étais pas claire....

Par contre pour la dépression saisonnière je te parle là des classifications psychiatriques.... Et une dépression saisonnière c'est une dépression majeure.... Ce n'est pas une opinion personnelle. C'est juste à titre d'info.

Ici, la personne souffrante peut s'isoler. L'entourage respecte généralement son désir et se fait discret. On n'impose pas son aide ou sa présence à une personne. Toutefois, je me pose souvent des questions difficiles. En restant à l'écart, est-ce que je respecte cette personne où je fais preuve de lâcheté? Est-ce que je préserve la personne où je me protège moi-même? Est-ce que ce ne sont pas de fausses justifications que je me donne à moi-même (elle ne veut pas de moi et je laisse tomber) pour apaiser ma propre conscience? Si j'étais "là-bas" je pourrais m'imposer sans me poser trop de questions mais ici c'est difficile à faire et pénible à supporter.

Tu sais des soignants se posent aussi la question, justement de cet aspect culturel comme un des parametres expliquant le taux de suicide ici.... La volonté qu'ont les québecois de ne pas s'imposer comme tu dis....

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  • Habitués
Je suis d'accord avec toi Lachtite, je n'ai jamais dit que c'était une question de volonté, c'est juste quand on est prêt à s'en sortir, c'est tout et il n'y a pas de modèle type. Mais une dépression post natale n'est pas une dépression saisonnière, on ne peut pas comparer. J'ai eu de la chance de ne jamais connaître la dépression post natale, mais j'ai eu une amie qui a vécu cela : c'est très triste pour tous, et je pense que le bébé doit le ressentir.

Bonjour Schumarette, je ne dis pas que tu dis que c'est une question de volonté... Excuse-moi si je n'étais pas claire....

Par contre pour la dépression saisonnière je te parle là des classifications psychiatriques.... Et une dépression saisonnière c'est une dépression majeure.... Ce n'est pas une opinion personnelle. C'est juste à titre d'info.

Ici, la personne souffrante peut s'isoler. L'entourage respecte généralement son désir et se fait discret. On n'impose pas son aide ou sa présence à une personne. Toutefois, je me pose souvent des questions difficiles. En restant à l'écart, est-ce que je respecte cette personne où je fais preuve de lâcheté? Est-ce que je préserve la personne où je me protège moi-même? Est-ce que ce ne sont pas de fausses justifications que je me donne à moi-même (elle ne veut pas de moi et je laisse tomber) pour apaiser ma propre conscience? Si j'étais "là-bas" je pourrais m'imposer sans me poser trop de questions mais ici c'est difficile à faire et pénible à supporter.

Tu sais des soignants se posent aussi la question, justement de cet aspect culturel comme un des parametres expliquant le taux de suicide ici.... La volonté qu'ont les québecois de ne pas s'imposer comme tu dis....

Et je me demande aussi pourquoi les soignants utilisent souvent une approche individuelle. On soigne l'individu, alors que dans beaucoup de cas l'individu vit à temps plein dans un entourage qui est aussi partie intégrante de son problème. Quand une personne en vient à tomber en dépression sévère, c'est qu'il y a quelque chose qui cloche dans son entourage et ce, depuis longtemps ... Bref, j'ai plein de questions sans réponse. En tout cas, je sais qu'il existe différentes approches de cette maladie mais si jamais j'avais un des miens en détresse, j'aimerais qu'un professionnel me dise quoi faire pour l'aider.

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  • Habitués
Et je me demande aussi pourquoi les soignants utilisent souvent une approche individuelle. On soigne l'individu, alors que dans beaucoup de cas l'individu vit à temps plein dans un entourage qui est aussi partie intégrante de son problème. Quand une personne en vient à tomber en dépression sévère, c'est qu'il y a quelque chose qui cloche dans son entourage et ce, depuis longtemps ... Bref, j'ai plein de questions sans réponse. En tout cas, je sais qu'il existe différentes approches de cette maladie mais si jamais j'avais un des miens en détresse, j'aimerais qu'un professionnel me dise quoi faire pour l'aider.

ça existe Angela, c'est ce qu'on appelle l'approche systémique, s'intéresser plus aux interelations qu'aux élements du systéme (familial le plus souvent); tu as toute la cohorte de thérapies familiales... Tu peux aussi trouver dans certains endroits une approche culturelle ou ouverte ethniquement... Tobie Nathan est un des meilleurs ethnopsychiatres qui soient et il a permis à des tas de personnes de voir leur mal-être pris en charge de façon adéquate... Il y a aussi la psychogénalogie qui consiste à regarder comment tu te situes dans ton histoire familiale et qu'est-ce que tu rejoues à ton insu... Bref, des tas d'approches existent, le plus souvent complémentaires à une approche médicamenteuse mais toutes qui permettent de dénouer des fils... Et enfin, souvent quand c'est un enfant ou un adolescent qui ne va pas bien, dans sa prise en charge il y a de façon régulière une rencontre avec les parents...

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Et je me demande aussi pourquoi les soignants utilisent souvent une approche individuelle.

Tu entends le terme "soignants" dans le sens de "thérapeutes professionnels", n'est-ce pas ? Dans ce cas, de nombreux professionnels préconisent une thérapie de "groupe/couple" quand un individu malade est soigné. Dans de nombreux cas, le conjoint "indemne" (le plus souvent) développera une dépression à la suite de la guérison de l'autre.

On soigne l'individu, alors que dans beaucoup de cas l'individu vit à temps plein dans un entourage qui est aussi partie intégrante de son problème. Quand une personne en vient à tomber en dépression sévère, c'est qu'il y a quelque chose qui cloche dans son entourage et ce, depuis longtemps ...

Bonne remarque mais tout dépend de l'approche (ou de l'école) que tu préconises. En caricaturant, et en tant que malade, nous avons :

- la psychanalyse : qui va te dire que ce n'est pas de ta faute (mais celle de tes mère/ père/conjoint/ enfant/patron/ami/voisin/ chien/ mauvaises herbes/assiette d'épinard pas finie, ou tout ça ensemble ) qui t'a forcément poussé à être dépressif. Tu es la seule victime, les autres ne comprennent rien parce qu'ils sont responsable de ton état.

- le cognitivisme : qui va t'expliquer que ta vision des choses est biaisée. Pour exemple, le professeur qui voient 2 enfants rigoler au fond de sa classe, est convaincu que ces petits galopins se foutent de sa gueule. Dans la vraie vie, pas forcément et plusieurs hypothèses auraient du être envisageées Si ça se trouvent, ils se racontent un bonne joke... Ou ils parlent d'un film comique... Ou l'un d'eux vient de péter... Bref, plutôt de s'accrocher à une seule interprétation et en souffrir, mieux vaut relativiser.

- le comportementalisme: qui va t'apprendre à te "rééduquer/éduquer" grâce aux autres puis par toi-même. À 'instar du gamin qu'on colle sur le pot. Les parents sont fous de joie et l'expriment. Premier pipi : l'extase ! Premier caca : le nirvana (ou inversement). Mais, au bout d'un moment, il y a "l'auto-renforcement". Plus besoin d'avoir vos parents pour vous féliciter d'être allé à la toilette tout seul. (rassurez-moi ?)

C'est en gros (mais alors là, très GROS !),

Bref, j'ai plein de questions sans réponse. En tout cas, je sais qu'il existe différentes approches de cette maladie mais si jamais j'avais un des miens en détresse, j'aimerais qu'un professionnel me dise quoi faire pour l'aider.

J'ai pas mal de livres à te proposer. Certains ont une lecture plus fastidieuse que d'autres :

- "Les contes d'un psychiatre ordinaire" de François Lelord (sans parti pris et très facile à lire) - france

- "La gestion de soi" de Jacques Van Rillaer (un bijou mais sans doute pas une bonne introduction) - Belgique

- "Psychologie" de David G. Myers (ouvrage très complet et bien fait, qui ressemble à une encyclopédie)- U.S.A.

- DSM-V-TR : la référence quant aux troubles psychiatriques/psychologiques (le "Vidal" en la matière)- International

Pour en revenenir à Sandy, tu avais raison. Un enfant qui dès ses 4 ans a du soutenir sa grand-mère (morte alors qu'il avait 5 ans), son père (dépressif depuis que l'enfant en question a 8 ans, qu'il ait assisté à une tentative de suicide par "saut de l'ange" depuis le 4ème étage à 14 ans et orphelin de père à 18 ans) sa mère, (qui se tailladait les veines juste avant que son fiston de 10 ans rentre de l'école, se gave de médocs avec un mot d'adieux dès que son gamin savait lire, et qui a accumulé en moyenne 4 T.S. par an pendant 20 années, en déclarant que son fils était une pourriture et plus tard, que sa femme, était une sale pute), cet enfant donc qui a du supporter les accusations atroces et qui a culpabilisé de toutes ces années de souffrance pour un ENFANT (tu sais, le machin qui doit pouvoir compter sur ses parents et non l'inverse) n'avait pas le droit de se réjouir de voir des personnes qui puissent le comprendre. Nous nous en excusons.

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