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Réfugiées mexicains et haitiens au Canada


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Immigration

Facile d'entrer au Canada

Noée Murchison

Le Journal de Montréal

05/10/2007 05h44

Entrer au Canada serait facile, à en croire la dizaine de réfugiés mexicains et haïtiens rencontrés par Le Journal.

Entrer au Canada serait facile, à en croire la dizaine de réfugiés mexicains et haïtiens rencontrés par Le Journal, qui savaient avant de traverser la frontière qu'ils pourraient recevoir de l'argent du gouvernement pendant qu'on traitait leur demande d'asile.

«Les États-Unis tentent d'expulser les Mexicains alors que le Canada nous accepte sans visas», dit un père de famille originaire du centre du Mexique. Il souhaite s'établir au Canada parce qu'il aurait été menacé de mort par la police judiciaire mexicaine.

Cet ingénieur en informatique est venu à Montréal avec sa famille, car ils pouvaient le faire sans visa. Pour entrer aux États-Unis, ils auraient dû passer une entrevue et attendre de trois à quatre mois pour un visa. Il avait aussi lu dans des journaux et sur Internet que le Canada aidait les réfugiés dont la vie est menacée.

Les cinq familles d'origines mexicaine et haïtienne que le Journal a rencontrées près du YMCA où elles logent temporairement ont une histoire similaire. Les réfugiés se disent victimes de séquestration et de menaces de mort de la part de groupes criminels liés à des forces policières corrompues.

Aide gouvernementale

Ils sont venus ici parce qu'ils avaient entendu dire que l'entrée au pays est facile et que le gouvernement donne de l'argent aux nouveaux arrivants.

«Ici, le gouvernement aide les immigrants. Pas aux États- Unis, où ils essaient de s'en débarasser», pense notamment Humberto Rodrigues. Le jeune homme de 22 ans a quitté le Mexique pour venir directement au Canada, se disant en danger en raison d'une plainte déposée à la police.

Selon des résidents du YMCA, la moitié des 500 réfugiés qui y logent sont d'origine mexicaine et l'autre moitié vient d'Haïti. Soixante-dix réfugiés mexicains y arriveraient chaque mois.

Parmi ceux-ci, il y a une famille mexicaine qui se dit victime de séquestration et qui a reçu ses billets d'avion vers le Canada en cadeau. Les deux parents et leurs quatre enfants, qui n'ont «pas d'argent», dépendent de l'aide sociale offerte aux réfugiés.

Le Mexique est un pays démocratique et un membre de l'ALENA. Selon Amnistie internationale, la criminalité violente y est encore monnaie courante et le gouvernement peine à assurer la justice pénale.

La convention de Genève

En vertu de la Convention de Genève, dont le Canada est signataire, est admissible à un programme d'aide financière de dernier recours (l'aide sociale, au Québec) l'adulte qui:

Demande que l'asile lui soit conféré au Canada;

S'est vu refuser la demande d'asile, mais sa présence sur le territoire est permise (par exemple, en cas d'appel en Cour fédérale d'une décision défavorable de la Commission de l'immigration et du statut de réfugié);

Dépose une demande de résidence permanente fondée sur des motifs d'ordre humanitaire ou d'intérêt public (recours ultime lorsque la demande d'asile est définitivement rejetée) .

Source: Article 47 du Règlement sur l'aide aux personnes et aux familles, Emploi Québec

Le modus operandi des demandeurs d'asile

Depuis le printemps 2006, les États- Unis ont durci leur politique à l'endroit des immigrants illégaux. Des illégaux mexicains et haïtiens craignent d'être déportés vers leur pays d'origine.

Ils entendent parler de la facilité avec laquelle il est possible de déposer une demande d'asile au Canada. Le bouche à oreille, Internet et au moins un groupe peu scrupuleux véhiculent de fausses informations à ce sujet.

Les Mexicains n'ayant pas besoin de visa, entrent au Canada comme touristes. Les Haïtiens, exemptés de l'obligation de déposer leur demande d'asile depuis un autre pays que le Canada, passent la frontière en déclarant leur intention de demander l'asile.

Leur demande d'asile déposée, ceux qui sont au Québec se rendent au Centre spécialisé des demandeurs d'asile de Montréal, qui a le mandat de traiter leurs demandes d'aide sociale.

Ils remplissent un formulaire d'aide sociale et on leur donne immédiatement des prestations de secours. Ils sont ensuite rencontrés, dans le mois qui suit, pour une enquête de conformité.

L'aide sociale est accordée dans la très grande majorité des cas: une personne seule est éligible à 572 $/mois, une mère monoparentale peut toucher 877 $/mois et une famille avec deux enfants reçoit environ 1000 $/mois.

À la fin d'août 2007, devant l'arrivée en bloc de 40 Mexicains demandeurs d'asile, le Centre a accordé l'aide sociale d'emblée, sans enquête de conformité, en vertu de la «règle du dénuement».

Les demandeurs d'asile peuvent toucher de l'aide sociale pendant que leur demande est examinée par la Commission de l'immigration et du statut de réfugié. Le délai moyen d'attente est de 14,2 mois, mais les procédures peuvent s'étirer sur plusieurs années. Depuis le début de 2007, seulement 13% des Mexicains ont été acceptés, contre 66% des Haïtiens.

source : http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/ar...005-054402.html

Autres articles sur le sujet :

Des emplois au noir : http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/ar...005-054401.html

Ça déborde de partout : http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/ar...005-054400.html

Les faux réfugiés affluent : http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/ar...005-053302.html

Mexicains et Haitiens craignent le pire : http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/ar...005-053301.html

  • Habitués
Posté(e)

Ce genre de vague se produit régulièrement. A une certaine époque c'était les Dominicains, il y a eu des vagues centro-américaines (avec pas mal de faux réfugiés)...

J'ai beaucoup de mal à me faire une opinion là-dessus. Je suis enragée noire quand je vois des gens abuser du système de cette façon et je serais ravie si on pouvait trouver le moyen de sévir, mais d'un autre côté si on devient trop stricts on risque de nuire à de vrais réfugiés qui ont réellement besoins d'asile...

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La convention de Genève

En vertu de la Convention de Genève, dont le Canada est signataire, est admissible à un programme d'aide financière de dernier recours (l'aide sociale, au Québec) l'adulte qui:

Demande que l'asile lui soit conféré au Canada;

S'est vu refuser la demande d'asile, mais sa présence sur le territoire est permise (par exemple, en cas d'appel en Cour fédérale d'une décision défavorable de la Commission de l'immigration et du statut de réfugié);

Dépose une demande de résidence permanente fondée sur des motifs d'ordre humanitaire ou d'intérêt public (recours ultime lorsque la demande d'asile est définitivement rejetée) .

Source: Article 47 du Règlement sur l'aide aux personnes et aux familles, Emploi Québec

En lisant cet article avec ses prémices encombrant la clarté de la pensée universelle, je me vois dans l'obligation de répondre tout en scrutant le malaise des innocents dans ce monde d'intêrets économiques. La convention de Genève est juste encre sur blanc mais chaque pays signataire l'utilise à sa façon pour sauvegarder ses intêrets ou ouvrir de nouveaux marchés. Si je cite en exemple , un demandeur d'asile en europe ne peut pas pas toucher de l'aide sociale pendant la durée d'examination de son dossier et en plus il n'a même pas droit à un recours. si le Canada applique cette convention c'est juste pour garder des gens en otage pour une durée d'attente très longue tout en gardant ses intêrets commerciaux et économiques de grande envergure dans ces deux pays.

C'est un peu révoltant à l'égard de l'application de la charte des droits de l'homme ou de la conevetion de Genève par tous les pays signataires car il y a des africains ( pays en déctature et en guerre) qui ont vus toutes leur demandes d'asile rejetés au Canada et sont vus reconduit aux USA d'oû ils sont entrés par force, ou pendant que des cadres attendent pendant 5 ans ou plus leur visa et se retrouvent dans le berceau de l'ouvrier ou de l'aide sociale tout le reste de leur vie.

oui , c'est vrai , il faut dire que le calme des uns est l'arme des autres , il faut juste voir les MJS à Los Angeles ou maintenant à Madrid pour voir une idée de ce que les conséquences peuvent émerger. StMichel a besoin de vous et la poubelle prend sa forme.

Ca reste juste une petite analyse morphologique d'un système à la marmite bien sûr.

Posté(e)
Ce genre de vague se produit régulièrement. A une certaine époque c'était les Dominicains, il y a eu des vagues centro-américaines (avec pas mal de faux réfugiés)...

J'ai beaucoup de mal à me faire une opinion là-dessus. Je suis enragée noire quand je vois des gens abuser du système de cette façon et je serais ravie si on pouvait trouver le moyen de sévir, mais d'un autre côté si on devient trop stricts on risque de nuire à de vrais réfugiés qui ont réellement besoins d'asile...

Mais en tant que citoyen que tu es , tu as des devoirs et tu es responsable , donc il y a pas mal de moyen de dire son opinion sur la seine public et faire entendre sa voix. si ce n'est pas le cas donc considère toi comme un mort vivant car même dans les pays oû il y a que les armes qui parlent , les gens crient leur colère sans aucune crainte bien sur.

  • Habitués
Posté(e)
Mais en tant que citoyen que tu es , tu as des devoirs et tu es responsable , donc il y a pas mal de moyen de dire son opinion sur la seine public et faire entendre sa voix. si ce n'est pas le cas donc considère toi comme un mort vivant car même dans les pays oû il y a que les armes qui parlent , les gens crient leur colère sans aucune crainte bien sur.

Rien compris...

  • Habitués
Posté(e)
Ce genre de vague se produit régulièrement. A une certaine époque c'était les Dominicains, il y a eu des vagues centro-américaines (avec pas mal de faux réfugiés)...

J'ai beaucoup de mal à me faire une opinion là-dessus. Je suis enragée noire quand je vois des gens abuser du système de cette façon et je serais ravie si on pouvait trouver le moyen de sévir, mais d'un autre côté si on devient trop stricts on risque de nuire à de vrais réfugiés qui ont réellement besoins d'asile...

Mais en tant que citoyen que tu es , tu as des devoirs et tu es responsable , donc il y a pas mal de moyen de dire son opinion sur la seine public et faire entendre sa voix. si ce n'est pas le cas donc considère toi comme un mort vivant car même dans les pays oû il y a que les armes qui parlent , les gens crient leur colère sans aucune crainte bien sur.

Ouais, en Birmanie par exemple ...

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