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Chronique de Foglia du 1er sept.


JayJay

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Mmm t'es bien susceptible sur le sujet des profs, ma clitouille. Tu ne serais pas un ancien fonctionnaire retraité de l'éducation, par hasard, environ 65 ans, et de sexe masculin ?...........

On devrait faire un nouveau jeu "Retrouvons l'Ancien Pseudo du Troll", ce serait marrant.

Je joue les PD James là ! :hypnotize:

dans la façon d'écrire avec du joual comme ¨mec¨ou de faire des copiés collés je parie plus sur NEVEED

Le problème d'internet c'est que les personnes comme lui ou elle se cachent derriere leur ordi et prennent plaisir a mettre le bordel sur les forums en général

Mais bon c'est pas grave çà nous donne une personne à blamer vous savez comme celui qui se fait ecoeurer à l'école

et bien nos trools c'est eux

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  • Habitués

Paradoxalement, sur ce plan (la qualite du francais a l'ecole, notamment son enseignement), j'ai un peu le meilleur des deux mondes en vivant dans une ville anglophone. mes enfants vont dans une ecole francophone ou ils ne lesinent pas sur la qualite du francais. Il y est interdit de parler anglais (evidemment dans la cour de recreation c'est l'anglais naturel qui reprend le dessus) et les communications que j'ai eues avec l'enseignante de troisieme annee de mon fils l'an passe etaient on ne peut plus soignees :good: .

Et comme en dehors de l'ecole le contact qu'ils ont avec le francais est soit celui parle a la maison (qui est du francais de France), soit celui des chaines francophones que l'on a par le cable (tout a fait correct), soit celui des contacts avec la France, les petits echappent a tout ce qui est argot ou langage trop populaire...

Les programmes sont tres exigeants, ils viennent d'Ontario, et le Francais parle a l'ecole est je pense Quebecois pour la plupart (mon fils s'est fait reprendre des le premier jour l'an passe pour avoir dit "bus" au lieu "d'autobus", et a midi ils dinent, le soir ils soupent, etc.), mais les enfants ne sont pas exposes a la parlure Quebecoise populaire: on n'entend par exemple jamais de jurons ou d'expressions telles que: ca se peut-tu, ou pantoute... ^_^

Le prix a payer depuis qu'on a demenage est une heure de trajet en bus, pardon, autobus scolaire, mais le plus grand tenait a y rester, et j'avoue que les horaires nous arrangent bien tous les deux aussi :rolleyes:

Opal francophone de l'Ouest

Modifié par Opal
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Bonjour,

j'ai lu ce texte de Foglia.

ce qui est intéressant, dans ce texte, c'est la réaction du directeur.

la mère n'a pas accusé tout le système québécois, la mère n'a pas humilié la maîtresse d'école, la mère est allée voir le directeur et il lui a répondu : on ne peut rien faire.

On ne peut rien faire, c'est-à-dire, en mots couverts : on accepte la médiocrité, il n'y a pas possibilité de s'améliorer.

Il me semble qu'il aurait pu dire : je vais en parler à mes enseignants, nous pourrions offrir une formation en accéléré, un cours de grammaire une fois semaine, je vais leur demander de soigner leur vocabulaire et leurs tournures.... Non, le directeur a dit : on ne peut rien faire. Vous pourriez trouver pire.

ce qui prouve que la situation est généralisée. Si ce n'était que d'UN prof, le directeur aurait dit : je la mets à la porte, et j'en trouve une compétente... ou bien : je lui demande de suivre un cours de rattrapage... etc.

Il dit : vous pourriez trouver pire.

Nous parlons donc ici d'un système, et c'est un système de nivellement par le bas, et surtout un encouragement à ne pas prendre ses responsabilités (qui a donné son diplôme à cette enseignante? qui l'a engagée? qui ne fait rien pour qu'elle se corrige? qui ne se plaint pas? qui accepte tout? : un système, dont les parents sont à la fois les victimes et qu'ils acceptent passivement, car pas un d'entre eux ne se plaint).

Moi, je vois dans ce mot de Foglia combien la médiocrité est là, et qu'il ne faut surtout pas faire de remous, on pourrait trouver pire.

C'est vrai, j'ai entendu pire (ou est-ce pareil ? ou mieux?) : la prof de mon enfant à l'international disait : pantoute, tu veux-tu, maisque il fera (pour quand il fera), faque (pour il faut que) etc.

(Aussi, pour ceux qui font la comparaison France/Québec, ils reprennent tout simplement le même argument que le directeur : vous pourriez trouver pire ailleurs. C'est un encouragement à accepter la médiocrité, et c'est de la mauvaise foi intellectuelle.)

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http://alecart.blogspot.com/

Citation :

Dans chaque domaine, il y a une somme d'expériences qu'il est incontournable d'acquérir. Et cette expérience n'est évidemment pas dans les livres, ni dans les cours, mais bien sur le terrain. "C'est en forgeant qu'on devient forgeron", cette expression dit tout.

Alors, lorsqu'on est rendu au point de vouloir enseigner, c'est d'une transmission de savoir et d'expérience dont il est question, pas seulement d'une bonne formation en pédagogie.

Ce qui est pitoyable est de constater le nombre d'enseignants ignares, incultes et fonctionnaires qui "forment" nos enfants. Et surtout, doit-on s'inquiéter des nombreuses réformes de l'éducation qui nivellent par le bas la culture générale, afin de diminuer les statistiques d'échecs.

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Il y a encore plus pitoyable : pas avoir d'idée perso, faire des citations à la brouette et se prétendre intello.

à bon entendeur ...

B :edestudio:

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  • Habitués
Ce qui est pitoyable est de constater le nombre d'enseignants ignares, incultes et fonctionnaires qui "forment" nos enfants. Et surtout, doit-on s'inquiéter des nombreuses réformes de l'éducation qui nivellent par le bas la culture générale, afin de diminuer les statistiques d'échecs.

Euh, ben là... j'irais pas jusqu'à ce sombre pronostic non plus... Je serais d'accord pour intégrer un peu plus d'histoire, de géographie dans le programme, pour revoir certaines façons d'enseigner le français, cela dit je ne suis pas complètement insatisfaite de ce que je vois au jour le jour. En maternelle les enfants ont appris les drapeaux et les coutumes et les capitales de plus d'une trentaine de pays... En 1è, c'était dur, mais d'un autre côté l'acquisition de la lecture et de l'écriture s'est faite à une vitesse phénoménale. Mon fils entame sa 2è année et maîtrise le calcul et commence même à bien comprendre le principe des multiplications et des divisions (ça s'est fait tout seul, honnêtement). Je suis (voir autre sujet) enchantée de l'enseignante de cette année, qui est un modèle de savoir-vivre, de douceur, d'humour, d'intelligence... Voilà, il n'y a pas que du mauvais tout le temps.

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Suite de la chronique:

Le jeudi 06 sept 2007

La formation des maîtres, suite

Pierre Foglia

La Presse

La langue, la langue que l'on parle de plus en plus mal selon vous, et la réforme de l'éducation sont deux sujets qui vous font habituellement réagir au quart de tour quand on en traite en chronique. Ma chronique de samedi ne parlait pas du tout de la langue que l'on parle et pas vraiment de la réforme, vous avez pourtant réagi comme si j'avais fait un amalgame des deux et l'avais fait exploser sur le bord de votre samedi matin comme un vulgaire taliban.

Je parlais, samedi, de la formation des maîtres.

Bien sûr que cela touche à cette réforme de l'éducation que j'ai souvent vilipendée ici, mais même si je croyais que la réforme est la merveille des merveilles, je me scandaliserais de ce qu'une institutrice dise devant sa classe si j'aurais, et autres il faut que vous faisiez.

Non, cela n'a rien à voir avec la qualité de la langue que nous parlons collectivement qui est un tout autre sujet sur lequel je ne m'étendrai pas, sauf peut-être pour préciser que je ne partage pas le pessimisme exprimé dans les courriels reçus. Je crois même qu'on parle de mieux en mieux français au Québec, mais gardons cette chicane pour une autre fois.

Je parlais samedi d'une prise de parole très spécifique: la prise de parole des profs et particulièrement des profs à l'élémentaire, devant leur classe. Des fautes? Soit. Mais pas si j'aurais. Pas il faut que vous faisiez.

Pour parler comme les ponts, on est là devant de très graves fissures dans la structure, tout à l'heure le pont va tomber, pire, tout à l'heure il n'y aura plus de pont. L'enfant peut parler mal dans la rue, à la maison. Contrairement à ce qu'on prétend, cela n'a rien de rédhibitoire; j'écris moi-même souvent assez mal, je le fais d'ailleurs un peu exprès pour ne pas être confondu avec Mme Bombardier, mais je sais, n'en doutez pas, où est le pont qui mène au subjonctif. L'enfant, lui, ne le sait pas. La prof qui dit si j'aurais ne le mènera jamais au pont, ne le mènera jamais à la référence, à l'étalon-or de la langue.

Il y a quelque part un étalon-or du mètre dont la seule utilité est de mesurer très exactement... un mètre. On ne s'en sert pas pour mesurer les choses de la vie courante. Mais il est là. On sait qu'un mètre, c'est ça.

À l'école, tous les maîtres devraient être des maîtres-étalon-or pour mesurer le subjonctif. Surtout que, bordel de bordel, le présent du subjonctif du verbe avoir, c'est quand même pas la fission nucléaire. On apprend ça à 11 ans et on le sait pour la vie.

Les deux exemples qui suivent m'ont été envoyés en illustration à la chronique de samedi. Un enfant «oublie» son sac à la maison. Le petit mot de la maîtresse pour avertir la mère: aujourd'hui, votre fils a oublié «c'est» affaires.

Une mère aide sa fille (4e année) à lire un texte difficile, repère une faute dans ledit texte, et la signale très gentiment, très précautionneusement à la maîtresse: excusez-moi madame, «toutes étonnées» s'écrit «tout étonnées»; tout est ici un adverbe ayant le sens de tout à fait étonnées. Réponse de la maîtresse le soir même: peut-être bien que c'est la règle mais au Québec on prononce TOUTTE. Point à la ligne.

Je ne parlais pas samedi de la nullité des profs. Je parlais de la formation des maîtres. Je parlais de ces quatre années de stratégies cognitives qui forment des nouilles cognitives qui vont aller enseigner des matières dont ils et surtout elles ne savent rien, tout particulièrement le français mais aussi l'histoire et la géographie. Rappelons, oh misère, que le certificat en enseignement d'une durée d'un an qui permettait à des diplômés en histoire, géographie, français d'aller partager avec des enfants leur passion pour une matière a été aboli.

Un mot à la dame qui m'écrit: Continuez, monsieur Foglia, continuez. Comme tant d'autres journalistes à noircir le portrait des enseignants. Comme les parents de certains de mes élèves qui me disent qu'à Gilles Proulx, l'autre midi...

Après avoir écrit au moins cent fois dans mes chroniques qu'une société qui payait plus ses flics et ses journalistes que ses institutrices ne se respectait pas, vous n'imaginez pas, madame, comme cela fait plaisir de se faire comparer à Gilles Proulx. Merci.

Reproche plus subtil d'un ex-collègue, prof à l'UQAM: je pensais que t'étais de gauche? Ça c'est amusant, notez-le, la réforme serait de gauche et l'anti-réforme, de droite parce que conservatrice (et élitiste).

Et si c'était un peu plus tordu que cela?

Et si, par un certain nivellement par le bas mais aussi par son ouverture sur la vie, sur la pratique, par sa substitution de «l'apprendre» par «le faire», la réforme était effectivement de gauche dans son application, mais avec une finalité de droite: former des demi-analphabètes fonctionnels, bien intégrés au milieu, je veux dire au marché?

Et si, à l'inverse, mon école à moi était effectivement de droite derrière ses murs et ses règles qui en font un lieu protégé de l'actualité et des modes du temps, avec des savoirs à apprendre plutôt que des habiletés à intégrer, mais de gauche quant au résultat, en cela qu'elle formerait des citoyens critiques de leur milieu et capables de s'en libérer?

Évidemment, si c'était mon école à moi, le ministère de l'Éducation s'appellerait alors le ministère de l'Éducation. Pas le ministère de l'Éducation et du Loisir.

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  • Habitués

Merci Angela, mais je ne comprends pas bien le rapport avec la politique et notamment un positionnement gauche-droite dont parle Foglia? C'est un francais correct qui doit etre enseigne aux enfants a l'ecole. Point barre! Rien a voir avec la gauche, la droite, ou la couleur de la chemise de la prof, non?

Quelque chose m'echappe, et je suppose que c'est parceque je ne vis pas au Quebec???

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  • Habitués

Source de la suite de la chronique:

http://www.cyberpresse.ca/article/20070906...30/CPACTUALITES

;)

Et pour commenter la dite suite de la chronique: la réponse bête de la professeure - « ici on prononce toute » - me fait halluciner! Faut vraiment avoir l'orgueil mal placé pour ne pas admettre l'évidence! :angry:

Ça me fait penser à certains médecins - pas tous, heureusement - que j'ai eu l'occasion de voir ces derniers mois: ils détestent qu'on remette en question leur choix de traitement, qu'on leur pointe des symptomes qu'ils ont ignorés, qu'on pose des questions point. Et c'est pas juste parce qu'ils manquent de temps - ils sont payés à l'acte et nous garrochent le diagnostic et le traitement en 30 secondes - mais aussi parce que ça les insulte que des nobody qui n'ont pas fait de longues études en médecine ait le « culot » de s'intéresser de près à leur propre corps et à leur santé. Leur condescendance me pue au nez. <_<

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  • Habitués

Salut,

En fait Opal, c'est pas tant un positionnement gauche-droite. Les journaux par ici sont très influencés par la culture journalistique anglaise (d'Angleterre!!!). C'est à dire que la construction des articles ou la ligne éditoriale diffère énormément de la presse de culture plus française. Tout ça s'explique bien sûr par l'histoire du Québéc bien sûr.

Et là le Foglia c'est un éditorialiste, mais dans la vraie lignée anglaise. Tout les journée de culture anglo-saxone ont leurs éditorialiste, leurs sections Op-Ed ou courrier des lecteurs. Les chroniqueurs, et éditorialiste sortent du simple rapportage de faits. Les faits sont traité de façon brute, sans partis pris, ensuite dans un section autre de la feuille de chou on trouve les chroniqueurs, qui ne se cachent pas de partis pris, de prise de position etc...

Si tu regarde le Monde, c'est ce qui s'approche le plus de cette idée. Mais sinon traditionnelement en France l'édito du redac' chef est un petit encart ridicule, où il assène la "pensée" en se défendant d'être de parti pris. C'est là qu'on a ce que l'on voit qu'en France, l'intelligentsia, l'intellectualisme français. alors que tout les journaux ont plus ou moins un parti pris en France, l'édito lui s'en défend. bizarre n'est ce pas.

Alors revenons à foglia, ben il raconte son histoire comme une mini nouvelle, comme un mec en face de toi dans un bistrot. On trouve rarement ce ton très interactif en France (le chroniqueur parle de ses lecteurs), des fois c'est sur un sujet controversiel, des fois sur un tranche de vie(dans le droit, y avait une chronique sur les mouffettes qui vivent sous la baraque du chroniqueur, avec grand concours pour trouver des noms au couple mouffette!). Alors l'idée c'est que le chroniqueur par son style, sa verve va donner un lien affectif entre le lecteurs et son journal... Au final le foglia raconte là son point de vue au travers d'une histoire, comme si on le vivait nous même...

Voila pour le petit point différence culturelle.

Amicalement

PS: Ceci n'était pas une comparaison à savoir qui est plus mieux bien entre france et québéc.... je dis ça au cas où un(e) clitoClone apparait!

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  • Habitués
Merci Angela, mais je ne comprends pas bien le rapport avec la politique et notamment un positionnement gauche-droite dont parle Foglia? C'est un francais correct qui doit etre enseigne aux enfants a l'ecole. Point barre! Rien a voir avec la gauche, la droite, ou la couleur de la chemise de la prof, non?

Quelque chose m'echappe, et je suppose que c'est parceque je ne vis pas au Quebec???

Opal

Relis bien :

"Et si, par un certain nivellement par le bas mais aussi par son ouverture sur la vie, sur la pratique, par sa substitution de «l'apprendre» par «le faire», la réforme était effectivement de gauche dans son application, mais avec une finalité de droite: former des demi-analphabètes fonctionnels, bien intégrés au milieu, je veux dire au marché?

Et si, à l'inverse, mon école à moi était effectivement de droite derrière ses murs et ses règles qui en font un lieu protégé de l'actualité et des modes du temps, avec des savoirs à apprendre plutôt que des habiletés à intégrer, mais de gauche quant au résultat, en cela qu'elle formerait des citoyens critiques de leur milieu et capables de s'en libérer?"

bon, c'est un chouilla démago mais pas faux. :niark1:

B

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Merci Brigit et Franck.

Brigit, meme en relisant, je ne saisis pas l'interet d'apporter une distinction politique dans une question aussi primaire. En plus lorsqu'il s'agit d'enfants du primaire qui politiquement parlant devraient etre asexues, de la meme facon qu'en anglais on dit "it" au lieu de "he" ou "she" pour parler des bebes.

Je subodore qu'il doit y avoir une reforme en preparation dont j'ignore tout, ce qui me fait poser des questions si naives, et que Foglia mele donc cette reforme au constat de delitement de l'enseignement du francais? Ceci pourrait expliquer cela, sans pour autant changer le fait que cette introduction pollue plus sa chronique qu'elle ne l'eleve.

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  • Habitués
Merci Brigit et Franck.

Brigit, meme en relisant, je ne saisis pas l'interet d'apporter une distinction politique dans une question aussi primaire. En plus lorsqu'il s'agit d'enfants du primaire qui politiquement parlant devraient etre asexues, de la meme facon qu'en anglais on dit "it" au lieu de "he" ou "she" pour parler des bebes.

Je subodore qu'il doit y avoir une reforme en preparation dont j'ignore tout, ce qui me fait poser des questions si naives, et que Foglia mele donc cette reforme au constat de delitement de l'enseignement du francais? Ceci pourrait expliquer cela, sans pour autant changer le fait que cette introduction pollue plus sa chronique qu'elle ne l'eleve.

En fait, Opal, au Québec, nous vivons depuis déjà quelques années dans une réforme scolaire qui a le don de produire plus de controverses qu'autre chose. En résumé voici ce qu'elle dit :

On laisse tomber le bourrage de crânes, matière par matière, la mémorisation, etc. On fait l'apprentissage par compétences. Traduisez: les savoir-faire et le savoir-être plutôt que les savoirs tout court. On favorise le transfert des compétences (passerelles entre les matières). La méthode des projets permet d'apprendre plusieurs matières dans une seule leçon. La finalité, ce n'est pas d'apprendre tout court seulement, c'est d'apprendre à apprendre toute sa vie, éventuellement tout seul. L'on comprend à quel point l'évaluation de tout cela est difficile.

Tout ce fatras tranche donc littéralement avec les traditions pédagogiques. À vrai dire, peu de gens comprennent où on va avec ça mais on fonce pareil. Perso, ma formation me permet de comprendre et d'apprécier les bonnes intentions, mais l'application est très problématique.

Le lien avec la gauche : le nivellement par le bas, la démocratisation de l'école, un diplôme pour tous, quoi! Le lien avec la droite: on s'en fout que les gradués soient ignares au point de vue de la culture générale, pourvu qu'ils soient capables de participer à la grosse machine économique. Un employé habile de ses mains et ignare pour le reste est moins revendicateur, hein! le chouchou de ces boss.

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Ahhh! Merci Angela, je me coucherai moins bete ce soir :lol:

Noble ambition effectivement, mais de la a la mettre en pratique, non seulement il faut s'accorder sur la definition du projet, sur la facon de le mettre en oeuvre, sur les gains potentiels a en tirer pour la societe dans une, deux, trois generations, sur ce que l'on sacrifie et qui est acquis aujourd'hui, sur l'adequation du projet avec le projet de societe actuel et a venir, et sur les moyens a mettre en oeuvre pour y parvenir (economiques, gestion du changement, communication, vitesse du changement, monitoring et correction, qui participe et dans quelle latitude, qui decide, et de quoi, qui est concerte, pourquoi et comment, etc.). Au fait c'est quoi la destination finale? :P

Tu parles d'un casse-tete! En tout cas cela donne du travail aux journalistes pour toute une decennie. Et ca les changes meme un peu des problematiques plus traditionnelles, tu sais comme Quebec vs. Canada ou accommodements...Ils sont de meches avec les politiciens ou quoi? ;)

Le lien avec la gauche : le nivellement par le bas, la démocratisation de l'école, un diplôme pour tous, quoi! Le lien avec la droite: on s'en fout que les gradués soient ignares au point de vue de la culture générale, pourvu qu'ils soient capables de participer à la grosse machine économique. Un employé habile de ses mains et ignare pour le reste est moins revendicateur, hein! le chouchou de ces boss.

Rassures-moi, c'est une caricature la?

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  • Habitués

la suite:

http://blogues.cyberpresse.ca/lortie/?p=271

Avez-vous lu Foglia samedi et ce matin ?

Nul besoin de vous dire à quel point je partage ses observations sur la qualité désastreuse du français parlé à lécole. Mais surtout, surtout, sur lapathie de tous les acteurs de tout un système, incluant les parents, face au problème. Dailleurs, il faudra reparler de ça. Lapathie des parents.

Pourtant, pour nimporte qui côtoie le moindrement le réseau de léducation au Québec, ce ne sont pas les exemples de fautes de français qui manquent. Un directeur décole qui parle de lhoraire très longue de la journée scolaire, un petit garçon qui rentre à la maison avec une note parfaite dans sa dictée alors quil a écrit elle peux, les profs qui disent ça la à toutes les sauces ou bien qui nous annoncent, alors que la classe part en sortie: Lautobus est en retard mais elle sen vient.

En voulez-vous dautres ? Un élève qui nest pas corrigé alors quil a écrit dans son devoir de sciences que la feuille de papier ne tombe pas vite parce quelle est retenue par lair transparente. Des profs qui expliquent aux enfants, par écrit, au tableau, que les dinosaures ont disparus

Lorsquon relève ce genre de fautes, on a droit à toutes sortes de réactions.

Certains professeurs sexcusent tout simplement et, par leur gêne, montrent quils reconnaissent la gravité de ce qui est arrivé.

Mais il y a ceux aussi qui minimisent le problème en rigolant comme si ce nétait pas grave ou alors pour détourner la possibilité dune confrontation inconfortable.

Si la faute a été commise par lélève, il y a aussi une autre possibilité qui moi, personnellement, me dérange. Cest le prof qui dit on en laisse passer parce que si on se met à tout corriger les enfants vont se décourager.

Alors au lieu déviter lutilisation de verbes aux conjugaisons irrégulières dans le texte de la dictée, on laisse un enfant écrire elle peux et simaginer que cest parfait alors que ce ne lest pas.

Après, cet enfant-là deviendra directrice décole et dira on a besoin dargent et des argents importantes et pensera que cest très clair devant des parents qui, sils ont appris le français ailleurs quau Québec, diront: Mais de quoi elle parle au juste ?

p.s. Je vous avertis, je nentamerai aucun débat public sur la question avec des internautes qui minsultent, détournent mes propos et me font dire des choses que je nai pas dites, le tout, sous le couvert de lanonymat.

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  • Habitués
Le lien avec la gauche : le nivellement par le bas, la démocratisation de l'école, un diplôme pour tous, quoi! Le lien avec la droite: on s'en fout que les gradués soient ignares au point de vue de la culture générale, pourvu qu'ils soient capables de participer à la grosse machine économique. Un employé habile de ses mains et ignare pour le reste est moins revendicateur, hein! le chouchou de ces boss.

Rassures-moi, c'est une caricature la?

J'ai traduit en mes propres mots la phrase de Foglia. Il a raison, non? Regarde la plus grosse machine économique au sud de nous: la performance, la production, des sous à la pelle, tout ce que tu veux. Mais pourquoi une personne sur cinq n'arrive pas à situer son propre pays sur une carte?

En fait, tout cela est censé lutter contre l'élitisme et favoriser l'accès au savoir pour tous mais ça produit des effets tout à fait pervers: la course à l'école privée pour les riches et la médiocrité pour le reste. Donc la culture, la vraie, pour les riches. Un peu comme chez nos voisins, à côté de ces ignares qui ne savent pas situer leur pays il y a des cracks qui vont à Harvard et d'autres qui travaillent à la NASA ...

Un texte pour continuer le débat et savoir ce que les Québécois en pensent ici:

http://blogues.cyberpresse.ca/lortie/?p=271

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  • Habitués
Le lien avec la gauche : le nivellement par le bas, la démocratisation de l'école, un diplôme pour tous, quoi! Le lien avec la droite: on s'en fout que les gradués soient ignares au point de vue de la culture générale, pourvu qu'ils soient capables de participer à la grosse machine économique. Un employé habile de ses mains et ignare pour le reste est moins revendicateur, hein! le chouchou de ces boss.

Rassures-moi, c'est une caricature la?

J'ai traduit en mes propres mots la phrase de Foglia. Il a raison, non? Regarde la plus grosse machine économique au sud de nous: la performance, la production, des sous à la pelle, tout ce que tu veux. Mais pourquoi une personne sur cinq n'arrive pas à situer son propre pays sur une carte?

Et c'est une très bonne traduction.

Le désavantage/avantage du Québec est certainement sa "petite" taille qui fait que le système est plus réactif aux idées et expérimentations nouvelles qu'un "grand" pays [aucun jugement de valeur ici].

il y a certainement d'excellentes choses dans tout cela mais le laboratoire permanent a ses limites.

B

Modifié par brigit
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  • Habitués

Laissez-moi partager mon fiel du jour.

Je travaille donc dans l'un des plus importants ministères du gouvernement fédéral. Immense. La signature de la personne responsable de coordonner les traductions se lit ainsi : "Translation Officer - Officer de Translation". J'ai voulu lui signaler en mettant 12 paires de gants blancs l'erreur. Sa réponse ?

I don't care.

Voilà, on s'en fout. On parle comme on parle, on se comprend quand même. Why bother???

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  • Habitués
Laissez-moi partager mon fiel du jour.

Je travaille donc dans l'un des plus importants ministères du gouvernement fédéral. Immense. La signature de la personne responsable de coordonner les traductions se lit ainsi : "Translation Officer - Officer de Translation". J'ai voulu lui signaler en mettant 12 paires de gants blancs l'erreur. Sa réponse ?

I don't care.

Voilà, on s'en fout. On parle comme on parle, on se comprend quand même. Why bother???

Belle perle! Elle a du se faire violence pour tolerer la presence du "de" :fr_en: ?

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  • Habitués

J'en ai une autre bonne.

L'an passé, la maîtresse de 1è expliquait aux enfants la différence entre a, à, â.

Et vous savez ce qu'elle a trouvé comme truc ? Elle leur a dit que a se prononçait comme ce qu'on appelle un a antérieur, l'exemple du Grévisse étant bac, et que le à se prononçait comme un a postérieur, p. ex. base, et que le â, tenez-vous bien, se prononçait come un o ouvert, comme dans col.

Quand notre fils nous a rapporté ça, on a tellement hurlé mon mari et moi... notre fils a compris je crois...

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