Ovide Posté(e) 15 juillet 2007 Posté(e) 15 juillet 2007 C'est toi qui as dit que leurs enfants allaient à l'école anglaise.Comme ils sont chinois (c'est toi qui le dit) ils n'y ont pas "droit", ce "droit" étant réservé aux seuls parents qui ont fait leurs études en anglais au Canada. C'est un privilège que l'on consent à la minorité anglaise du Québec. Mais pas aux immigrants!Et peut être qu'avant de venir au Québec, ils étaient dans une province anglo, et qu'ils souhaitent que leurs enfants continuent leur scolarité en anglais. Va savoir...sauf que pour avoir droit à l'école anglaise l'un des deux parents doit avoir étudié en anglais au Canada. En d'autres termes le parent doit être anglophone. Si tu parles avec eux (et que ton anglais est bon) tu vas immédiatement savoir si l'un des deux est anglophone. Citer
Habitués cherry Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 (modifié) C'est toi qui as dit que leurs enfants allaient à l'école anglaise.Comme ils sont chinois (c'est toi qui le dit) ils n'y ont pas "droit", ce "droit" étant réservé aux seuls parents qui ont fait leurs études en anglais au Canada. C'est un privilège que l'on consent à la minorité anglaise du Québec. Mais pas aux immigrants!Et peut être qu'avant de venir au Québec, ils étaient dans une province anglo, et qu'ils souhaitent que leurs enfants continuent leur scolarité en anglais. Va savoir...Ouais mais n'empêche, ils sont cons d'envoyer leurs enfants à l'école anglaise. Non seulement ils sont au Québec et devraient en tenir en compte, mais en plus, ils habitent un quartier francophone! Pas cool et pas très intelligent d'isoler ses enfants de la sorte. Heureusement pour eux qu'ils soient trois... En plus, ça serait très pratique pour eux si leurs enfants parlaient français. J'ai souvent vu ça dans les familles allophones, chinoises ou autre: les enfants qui ont fréquenté l'école française servent de traducteurs aux parents dans la vie de tous les jours et aide même les parents quand eux-mêmes suivent des cours de français pour adultes. En envoyant leurs enfants à l'école anglaise, ils se compliquent la vie et contraignent les enfants à l'isolement, voire à un avenir de propriétaire de dépanneur comme eux. C'est pas leur rendre service quoi. En espérant qu'ils allument, et vite. C'est pas comme si ils ne pouvaient pas communiquer entre eux autrement: ils parlent aussi le mandarin. Modifié 15 juillet 2007 par cherry Citer
Habitués Nemesis Posté(e) 15 juillet 2007 Auteur Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 Ouais mais n'empêche, ils sont cons d'envoyer leurs enfants à l'école anglaise. Non seulement ils sont au Québec et devraient en tenir en compte, mais en plus, ils habitent un quartier francophone! Pas cool et pas très intelligent d'isoler ses enfants de la sorte. Heureusement pour eux qu'ils soient trois... En plus, ça serait très pratique pour eux si leurs enfants parlaient français. J'ai souvent vu ça dans les familles allophones, chinoises ou autre: les enfants qui ont fréquenté l'école française servent de traducteurs aux parents dans la vie de tous les jours et aide même les parents quand eux-mêmes suivent des cours de français pour adultes. En envoyant leurs enfants à l'école anglaise, ils se compliquent la vie et contraignent les enfants à l'isolement, voire à un avenir de propriétaire de dépanneur comme eux. C'est pas leur rendre service quoi. En espérant qu'ils allument, et vite. C'est pas comme si ils ne pouvaient pas communiquer entre eux autrement: ils parlent aussi le mandarin.Tout à fait d'accord. Citer
Habitués Redtoronja Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 Quand aux réfugiés ne serait-ce pas la moindre des politesses que d'apprendre la langue du pays d'accueil ??? Ou bien parce qu'on est réfugiés on est juste en mode "recevoir" ?Rrrhhha.... Faut connaitre la situation des réfugiés pour comprendre un minimum hein ! Un réfugié c'est quelqu'un qui a quitté un pays en guerre. Pas sûr qu'il puisse lire et écrire dans certains cas, bien que ça touche plus les femmes que les hommes. Il y a un choc culturel à appréhender. Des choses pratiques à envisager. Un choc psychologique. Alors les familles de réfugiés, la première chose qu'elles font, c'est pas acheter le Beschrelle. Ça va te surprendre, mais c'est ainsi. Et c'est pas une question de "mode recevoir" (non mais franchement !) mais une question de survie. Il y a quand même un énorme fossé entre les immigrants qui fréquentent ce forum en majorité (d'origine d'Europe de l'ouest, éduqués et avec de l'expérience professionnelle puisque sélectionnés par le Québec, ayant des moyens financiers parce que l'immigration en famille, c'est cher, au courant de l'histoire du Canada et même très au fait de celle du Québec, qui parlent déjà la langue etc....) et celle des autres immigrants, venant de pays moins riches, ayant une histoire bien différente et des sensibilités culturelles différentes également.J'ai travaillé auprès de réfugiés et d'immigrants et bon... le forum n'est pas représentatif de tous les immigrants au Canada et au Québec, hein !Sinon, tout à fait d'accord avec Parati... Pour voir la francophonie à l'oeuvre, sortez aussi un peu du Québec au lieu de nous taper dessus - nous on est bilingue voir trilingue et on aime ça ! Citer
Habitués Petit-Lion Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 Ouf, je suis contente de voir que je fais une erreur ! rolleyes.gifL'anglais ne s'apprend pas, il s'attrape ? Mouais... pour le baragouiner, c'est sûr. Autrement bon courage pour être bilingue.Je trouve très fatiguante cette propension québécoise à tirer sur les communautés francophones hors Québec, dans le style "point de salut hors du 100% français". Je respecte tout à fait le fait que le Québec soit une province unilingue et je n'y vis pas de toute façon, donc je n'irai pas m'aventurer sur un terrain que je connais mal. Mais je connais en revanche la francophonie bilingue voire trilingue hors-Québec, et elle est bien plus vivante et bien moins assimilée que ce qu'on dit.Euh ? Et bien je suis content d'apprendre que le français n'est pas plus difficile à apprendre, à lire et à écrire que l'anglais dans une école anglaise et sur un continent de 300 millions unilingues d'anglophones. Concernant l'assimilation par l'école anglaise, désolé, mais c'est l'histoire qui me donne raison.Ou peut-être qu'on a mal compris « école française » ? Alors voilà, l'école française, ce ne sont pas des écoles privées à 100 % françaises pour sectes anti-anglo. C'est comme ça qu'on appelle les écoles québécoises ordinaires, où l'on enseigne en français, et qui comprend devinez quoi ? Des cours d'anglais ! Dans le ROC je ne sais pas, mais je suppose que les écoles françaises du ROC ont aussi des cours d'anglais. Ces cours, plus la télé, la musique et les copains, c'est comme ça qu'on attrape l'anglais. Et certainement un peu mieux que du baragouinage, puisqu'on va devoir gagner sa vie dans cette langue, à moins qu'on puisse me nommer un seul unilingue francophone qui gagne sa vie dans le ROC.Néanmoins je suis curieux de savoir comment tu vas faire pour que tes enfants sachent lire et écrire le français correctement, et même, qui sait, aimer lire des romans en français. Tu as le don des langues, tant mieux. Tu as peut-être le don d'enseigner, il y a plein de livres en français chez toi, et tu as le goût de faire des dictées à tes enfants. Tant mieux. Vous serez dans une des quelques poches de résistance francophone du ROC.Mais les autres, ils devront se contenter des cours de français de l'école anglaise, et je doute que ça suffise à en faire des bilingues, mais peut-être que je me trompe. Citer
Habitués Redtoronja Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 Petit-Lion, j'ai eu cette discussion tellement de fois avec des Québécois que ce n'est même plus drôle... donc je ne vais pas m'acharner ! En tout cas, c'est la raison pour laquelle je ne vis pas au Québec et je n'y vivrai pas. Nous croyons en le bilinguisme et je suis là depuis assez longtemps pour savoir que ça marche pour nous. Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 A l'inverse, je me suis demandé si nous avions choisi une autre province que le Québec, donc anglophone..., si nous aurions mis nos enfants dans une école francophone ou anglophone. Je pense que nous aurions opté pour la seconde solution, dans un soucis d'intégration.Pour moi la réponse est claire; si j'avais des enfants et que je vive dans un monde anglophone ils iraient quand même à l'école en français, de toute façon les cours d'anglais seraient "poussés" par leur vie sociale (télé; voisins, etc...) D'après moi pour en faire des vrais bilingues c'est ça que ça prend.... Par contre ma vision des allophones est bien plus positive que celle d'un Ovide... Au jour d'aujourd'hui les gens les plus parfaitement bilingues que j'ai rencontré sont souvent des allophones. (qui sont en fait trilingues)... Qu'ils soient grecs, chinois ou italiens.... ceux que je connais ont souvent fait leur scolarité en français jusqu'au CEGEP et ensuite en anglais..... Je comprend l'avis de Petit-Lion, le français est beaucoup plus dur à apprendre que l'anglais.... Pour le maîtriser parfaitement il faut vraiment suivre une scolarité entière en français.....C'est peut-être le cas des jeunes qui ont fait ce parcours, mais pas de leurs parents arrivés avant la Loi 101 parce que des Grecs, des Italiens et des Chinois de plus de 50 ans, qui vivent ici depuis 30 ans et qui parlent français couramment, correctement comme c'est le cas de leurs frères en France, ben icite c'est rare comme de la m.. de pape.Pareil pour les Anglos. Une petite minorité de "bilingues" le sont vraiment (ma belle-soeur anglaise parle très bien français) mais la majorité parle le franglais.Ovide ce que tu dis est faux. J'ai soupé vendredi soir avec des Italiens immigrés ici depuis plus de 40 ans (et un français dans le même cas) et ils sont parfaitement trilingues, au point où ça devenait parfois compliqué de suivre la conversation mêlant italien, anglais et français. Sont des pointures dans leur domaine et pas les seuls du tout dans leur cas.Alors sont peut-être rare comme de la merde de pape mais stie elle doit pas valoir grand chose la rareté de nos jours!Pour revenir sur la faille de la loi 101...Le fait qu'un enfant soit dans l'enseignement privé anglophone ne peut justifier que ses frères et soeurs y soient à leur tour envoyé automatiquement (titre I, chapitre VIII, article 73) par contre le fait qu'il reçoive cet enseignement en anglais pour cause de difficultés pourrait en effet expliqué le fait. Aussi le fait qu'un des parents ait été résident avant 1977 et recevait ou vait reçu des cours en anglais sur la majorité de sa scolarité primaire le permet. Voire plus simplement et statistiquement parlant viable, leurs grands-parents. Exemptés ainsi de la loi 101, leurs enfants sont sans doute allés à l'école anglophone et les petits-enfants, les petits voisins de Nemesis, y vont à leur tour, article 73 et suivants. Citer
Habitués fleur.de.cactus Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 moi qui suis de Côtes-des neiges , lorsque j'entends parler des groupes d'enfants,( d'ailleurs je trouve qu'il y en a beaucoup trop d'enfants dans ce quartier ) c'est bien le français qu'ils parlent, enfin le quebecois avec l'accent et tous et ils sont d'origine pakistanais, chinois... !! Citer
Habitués Nanuk Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 Dailleurs, ils se plaignent davoir peu damis dans le quartier, faute de pouvoir communiquer facilement en français. Cétait donc une aubaine pour eux de trouver juste en face de chez eux deux enfants, les nôtres, mais qui malheureusement, ne parlent que très peu anglais.Bref, sans lancer de débat sur lusage (et limportance) du français au Québec, ce nest ni le but, ni lenvie ici, je trouvais simplement dommage, et surtout triste, que des enfants se retrouvent un peu isolés faute de maitriser la langue utilisée dans la Province du Canada où leurs parents ont décidé de sinstaller.La notion du mot isolé doit être légeremnt différente de la notre , Montréal posséde si je ne m'abuse un trés fort taux de billingue et d'unillingue anglais non ?et puis , je ne crois pas dans l'extinction de la race chinoise et anglaise au Canada ... Citer
Habitués cherry Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 (modifié) Ovide ce que tu dis est faux. J'ai soupé vendredi soir avec des Italiens immigrés ici depuis plus de 40 ans (et un français dans le même cas) et ils sont parfaitement trilingues, au point où ça devenait parfois compliqué de suivre la conversation mêlant italien, anglais et français. Sont des pointures dans leur domaine et pas les seuls du tout dans leur cas.Alors sont peut-être rare comme de la merde de pape mais stie elle doit pas valoir grand chose la rareté de nos jours!PBA, toi qui a fait une thèse sur la loi 101, t'as quand même entendu parler de la "crise de St-Léonard" de la fin des années 60, non? Des milliers de parents d'origine italienne qui se sont battus contre la commission scolaire et le gouvernement pour envoyer leurs enfants à l'école anglaise, c'est quand même pas rien. Ils voulaient tellement rien savoir du français qu'ils ont tout fait pour contourner la loi linguistique de l'époque en bourrant le crâne de leurs enfants de notions d'anglais pour que ceux-ci passent l'examen d'entrée. Fac des vieux Italiens qui ne parlent pas un traître mot de français, il y en a pas mal... Modifié 15 juillet 2007 par cherry Citer
Habitués cherry Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 Dailleurs, ils se plaignent davoir peu damis dans le quartier, faute de pouvoir communiquer facilement en français. Cétait donc une aubaine pour eux de trouver juste en face de chez eux deux enfants, les nôtres, mais qui malheureusement, ne parlent que très peu anglais.Bref, sans lancer de débat sur lusage (et limportance) du français au Québec, ce nest ni le but, ni lenvie ici, je trouvais simplement dommage, et surtout triste, que des enfants se retrouvent un peu isolés faute de maitriser la langue utilisée dans la Province du Canada où leurs parents ont décidé de sinstaller.La notion du mot isolé doit être légeremnt différente de la notre , Montréal posséde si je ne m'abuse un trés fort taux de billingue et d'unillingue anglais non ?et puis , je ne crois pas dans l'extinction de la race chinoise et anglaise au Canada ...Pas dans le quartier Rosemont, un quartier nettement francophone. Et de toute façon, environ 85% des Québécois sont francophones, alors ça serait le fun qu'ils en tiennent compte. Citer
Habitués Angela Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 PetiboudangePour revenir sur la faille de la loi 101...Le fait qu'un enfant soit dans l'enseignement privé anglophone ne peut justifier que ses frères et soeurs y soient à leur tour envoyé automatiquement (titre I, chapitre VIII, article 73) par contre le fait qu'il reçoive cet enseignement en anglais pour cause de difficultés pourrait en effet expliqué le fait. Aussi le fait qu'un des parents ait été résident avant 1977 et recevait ou vait reçu des cours en anglais sur la majorité de sa scolarité primaire le permet. Voire plus simplement et statistiquement parlant viable, leurs grands-parents. Exemptés ainsi de la loi 101, leurs enfants sont sans doute allés à l'école anglophone et les petits-enfants, les petits voisins de Nemesis, y vont à leur tour, article 73 et suivants.Ce qu'Ovide veut dire, c'est que l'école anglaise est réservée aux enfants dont les parents ont été scolarisés en Anglais au Canada? Laisse-moi rire! Cela signifierait que tous les petits Américains (USA), Britanniques, Australiens, Kenyans, Nigerians, etc. seraient obligés d'aller à l'école en français? Ridicule. Ce n'est pas ce que j'ai appris dans mon cours "Système scolaire du Québec" en tout cas. Ovide: Va faire un tour dans les écoles anglophones de Côte-des-neiges. Il y en a justement une sur l'avenue Victoria. Le français est une langue, pas une prison ... Citer
Habitués nelju Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 Ce fil de discussion pourrait être appelé: Ovide, a la chasse des anglophones . ¿pourquoi apprendre le anglais?. Easy!!. Les québécois sont entoures par 325 millions de anglophones et ils ont besoin de communiquer avec les américains et le ROC pour faire le 90% de ses transactions commerciales. C'est a dire, ces enfants auront besoin d'apprendre l'anglais. Le jour ou les québécois seront la majorité -jamais- les américains et canadiens anglophones devront prendre leçons de francais. Par ailleurs, don't forget my next point: la cause par laquelle la plupart des immigrants allophones -j'en suis un- préfèrent l'anglais c'est parce que le francais parlè a Québec est très difficile pour apprendre. Il est quasi incompréhensible quand deux québécois sont en train de parler en joual. Les allophones trouvent très difficile comprendre ce dialecte :grrr: . Même pour moi, ayant une langue très proche au français comme l'espagnol c'est dur suivre la conversation parmi deux québécois parlant joual. C'est pour ça que beaucoup d'immigrant allophones n'aiment pas parler en francais a Québec. La plupart d'entre eux l'ont étudié avec la version originale de la France beaucoup plus compréhensible et facile pour apprendre. Le même chose pour les anglophones qui sont découragés quand ils commencent a étudier le français car pour eux c'est une tache titanesque les difficultés dans l'apprentissage de cet langue. Citer
Habitués cherry Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 (modifié) Petit-Lion, j'ai eu cette discussion tellement de fois avec des Québécois que ce n'est même plus drôle... donc je ne vais pas m'acharner ! En tout cas, c'est la raison pour laquelle je ne vis pas au Québec et je n'y vivrai pas. Nous croyons en le bilinguisme et je suis là depuis assez longtemps pour savoir que ça marche pour nous.Au Québec aussi, on croit au bilinguisme. Pas le bilinguisme institutionnalisé soit, mais le bilinguisme réel, APRÈS avoir appris à maitriser cette langue si difficile qu'est le français. À côté, apprendre la langue anglaise, c'est de la petite bière. Vous confondez tellement tout que ce n'est même plus drôle... Au fait, si ce n'était de l'obsession des Québécois pour leur langue chérie, les francophones hors-Québec seraient mal barrés. C'est quand même grâce aux Québécois que des services bilingues sont maintenant offerts coast-to-coast (en tout cas officiellement) et que des écoles francophones ou des programmes d'immersion française sont maintenant accessibles dans le ROC. C'est une réponse de PET à la montée du nationalisme québécois. Alors dites merci le Québec.J'ai une profonde admiration pour les communautés francophones du ROC, que ce soient les Acadiens du Nouveaux Brunswik, les Franco-Ontariens ou les Franco-Manitobains. Je peux comprendre qu'ils se sentent blessés voire insultés que le débat linguistique tourne plus autour du Québec. Mais ils oublient que le Québec, et la menace constante d'une éventuelle souverainneté, est leur meilleur allié pour subsister.Par ailleurs, don't forget my next point: la cause par laquelle la plupart des immigrants allophones -j'en suis un- préfèrent l'anglais c'est parce que le francais parlè a Québec est très difficile pour apprendre. Il est quasi incompréhensible quand deux québécois sont en train de parler en joual. Les allophones trouvent très difficile comprendre ce dialecteBla, bla, bla... :dodotime: Hey, les cours de français offerts ne sont pas des cours de joual, mais des cours de français international, avec certains régionalismes propres au Québec comme il y en a dans tous les pays francophones. Les Québécois COMPRENNENT les Français, Suisses, Belges, Africains, alouette, et ce, malgré leur argot. C'est une excuse bidon pour justifier la paresse de certains d'apprendre la langue. Modifié 15 juillet 2007 par cherry Citer
Habitués Nemesis Posté(e) 15 juillet 2007 Auteur Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 Dailleurs, ils se plaignent davoir peu damis dans le quartier, faute de pouvoir communiquer facilement en français. Cétait donc une aubaine pour eux de trouver juste en face de chez eux deux enfants, les nôtres, mais qui malheureusement, ne parlent que très peu anglais.Bref, sans lancer de débat sur lusage (et limportance) du français au Québec, ce nest ni le but, ni lenvie ici, je trouvais simplement dommage, et surtout triste, que des enfants se retrouvent un peu isolés faute de maitriser la langue utilisée dans la Province du Canada où leurs parents ont décidé de sinstaller.La notion du mot isolé doit être légeremnt différente de la notre , Montréal posséde si je ne m'abuse un trés fort taux de billingue et d'unillingue anglais non ?et puis , je ne crois pas dans l'extinction de la race chinoise et anglaise au Canada ...Isolés car il n'y a dans le quartier que des francophones (et quelques anglos en petit nombre) et que, comme ils le disent eux mêmes, le fait de ne pas parler français, ou très mal, les empêche d'avoir un contact facile avec d'autres enfants de leurs âges. Citer
Habitués nelju Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 (modifié) Hey, les cours de français offerts ne sont pas des cours de joual, mais des cours de français international, avec certains régionalismes propres au Québec comme il y en a dans tous les pays francophones. Les Québécois COMPRENNENT les Français, Suisses, Belges, Africains, alouette, et ce, malgré leur argot. C'est une excuse bidon pour justifier la paresse de certains d'apprendre la langue.N'oubliez pas qu'apres le cours, l'immigrant sort a la rue avec les vrais quebecois parlant joual. Je comprends parfaitement les francais, suisses et africains. Par ailleurs, il y a un grand difference dans l'accent et façon de parler des français, qui est élégante et comprehensible avec un bel accent. D'apres moi, le francais parle a Quebec c'est la plus difficile version pour apprendre le français :maxpayne: . Modifié 15 juillet 2007 par nelju Citer
Habitués cherry Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 Hey, les cours de français offerts ne sont pas des cours de joual, mais des cours de français international, avec certains régionalismes propres au Québec comme il y en a dans tous les pays francophones. Les Québécois COMPRENNENT les Français, Suisses, Belges, Africains, alouette, et ce, malgré leur argot. C'est une excuse bidon pour justifier la paresse de certains d'apprendre la langue.N'oubliez pas qu'apres le cours, l'immigrant sort a la rue avec les vrais quebecois parlant joual. Je comprends parfaitement les francais, suisses et africains. Par ailleurs, il y a un grand difference dans l'accent et façon de parler des français, qui est élégante et comprehensible avec un bel accent. D'apres moi, le francais parle a Quebec c'est la plus difficile version pour apprendre le français :maxpayne: .On peut noter des différences similaires entre l'anglais britannique et le slang américain, entre l'espagnol de l'espagne et l'espagnol du Mexique ou d'autres pays d'Amérique latine. Ça n'empêche pas de se comprendre et c'est pas une excuse pour se tourner vers l'anglais. Tu ne me feras pas avaler ça. Citer
Habitués Pépé Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 Hey, les cours de français offerts ne sont pas des cours de joual, mais des cours de français international, avec certains régionalismes propres au Québec comme il y en a dans tous les pays francophones. Les Québécois COMPRENNENT les Français, Suisses, Belges, Africains, alouette, et ce, malgré leur argot. C'est une excuse bidon pour justifier la paresse de certains d'apprendre la langue.N'oubliez pas qu'apres le cours, l'immigrant sort a la rue avec les vrais quebecois parlant joual. Je comprends parfaitement les francais, suisses et africains. Par ailleurs, il y a un grand difference dans l'accent et façon de parler des français, qui est élégante et comprehensible avec un bel accent. D'apres moi, le francais parle a Quebec c'est la plus difficile version pour apprendre le français :maxpayne: .Tout dépend qui tu fréquentes, car le joual n'est pas le propre de tous les Québécois même s'ils le comprennent en général.En passant, c'est quoi un bel accent? Celui des Belges, des Suisses, des Marseillais, etc? Où parle-t-on le meilleur français chez les parlants français? En France, où parle-t-on le mieux français? Si le joual se parle au Québec, au moins il se parle de la même façon partout alors qu'en France, il y presqu'autant de patois qu'il y a de déparements. Difficile à trancher, n'est-ce pas! Citer
Ovide Posté(e) 15 juillet 2007 Posté(e) 15 juillet 2007 Hey, les cours de français offerts ne sont pas des cours de joual, mais des cours de français international, avec certains régionalismes propres au Québec comme il y en a dans tous les pays francophones. Les Québécois COMPRENNENT les Français, Suisses, Belges, Africains, alouette, et ce, malgré leur argot. C'est une excuse bidon pour justifier la paresse de certains d'apprendre la langue.N'oubliez pas qu'apres le cours, l'immigrant sort a la rue avec les vrais quebecois parlant joual. Je comprends parfaitement les francais, suisses et africains. Par ailleurs, il y a un grand difference dans l'accent et façon de parler des français, qui est élégante et comprehensible avec un bel accent. D'apres moi, le francais parle a Quebec c'est la plus difficile version pour apprendre le français :maxpayne: .A force de vivre à Calgary tu as fini par penser comme un redneck. Celle-là je l'ai entendu toute ma vie: les Français -et surtout les Parisiens- parlent le vrai français, alors que nous, au Québec, on parle le dialecte. Même s'il y a une toute petite vérité là-dessous (bien des préjugés reposent toujours sur quelque chose de vrai), elle a toujours servi d'excuse aux Anglos pour ne pas apprendre le français et surtout pour mépriser les Québécois.Le même type d'argument est utilisé par les Suisses romans pour ne pas apprendre le suisse allemand. "C'est pas de l'allemand, c'est un dialecte"Tu penses que les Chiliens et les Cubains parlent le vrai espagnol? Tu penses que les Écossais et les Australiens parlent le vrai anglais? Si on était 300 millions, le monde entier dirait Tabarnak et mangerait de la poutine. La langue c'est aussi la Loi du nombre et de l'argent. Des 4 grandes langues laissées en Amérique, il se trouve que la nôtre est la seule qui ne fait pas le poids numérique par rapport à la langue européenne. D'où notre obligation à nous conformer à l'impérialisme linguistique français qui statue de ce qui est bon et ce qui ne l'est pas, même lorsque c'est nous qui avons raison. La loi du nombre... Les Brésiliens se câlissent de la façon dont parlent le 10 millions de Portugais. Les Américains itou. Ils disent French Fries et se foutent que le reste du monde anglo-saxon dit des chips. La Loi du nombre et du dollar. PS: C'est sûr que si tu ne sais pas que différence c'est féminin, tu risques d'en baver avec le québécois.. Citer
Habitués Jack_O_Neill Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 AAAAAHHHH la douce langue de shakespear... toute une histoire !Il faut savoir aussi qu'en france les immigrés qui viendront s'installer en france devront apprendre le minimum de français pour y vivre. Alors pourquoi pas le Québec? Si il y a une lois pour parler une langue alors pourquoi ne pas s'y soumettre? Et puis c'est déjà pas mal que le pays les accueils alors ils devrait être reconnaissant d'apprendre le français. Je trouve que c'est normale ce qu'on leur demande.Général O"Neill Citer
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