Habitués jca Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 (modifié) A l'inverse, je me suis demandé si nous avions choisi une autre province que le Québec, donc anglophone..., si nous aurions mis nos enfants dans une école francophone ou anglophone. Je pense que nous aurions opté pour la seconde solution, dans un soucis d'intégration.Une erreur que beaucoup de francophones du ROC font. Ça en fera de parfaits anglophones pour qui le français sera une langue vernaculaire, qu'ils sauront à peine lire et pas du tout écrire, et qu'ils finiront par perdre. À la génération suivante, l'assimilation sera totale. Tes petits-enfants seront intégrés dans le ROC, mais ils ne comprendront pas leurs grands-parents.Le français est une langue difficile, il ne s'apprend qu'à l'école française. L'anglais ne s'apprend pas, il s'attrape. En résumé, les enfants du ROC qui vont à l'école française deviennent bilingues, ceux qui vont à l'école anglaise deviennent unilingues. Lesquels s'intègreront le mieux, lesquels auront le meilleur avenir?Et lesquels ont une chance de NE PAS être assimilés?Allez, joyeux 14 juillet! Allons z'enfants... ♫Pardon??? Alors selon la nouvelle classification des langues entre difficiles (qui s'apprenent à l'école) et faciles (qui s'attrapent), comment on peut classifier le reste des langues?C'est quoi le russe? C'est quoi l'ojibwe? Et alors le français d'avant les écoles comment etait apris par les gens? L'apprentisage d'une langue hors de son pays originaire, c'est à dire, dans des familles immigrants, ne depends pas de la langue mais de la façon de l'apprendre, et de la volonté et les resources dédiés a ce but.Combien des fois j'ai lu que la langue X, Y ou Z c'est la plus difficile ou très difficile...et curiosement par ces qui la parlent, hmmm Modifié 15 juillet 2007 par jca Citer
Habitués Angela Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 Nous vivons à Rosemont depuis bientôt un mois. Le quartier est plutôt sympa, bien achalandé, et nous avons transports en commun et commerces à proximité. Enfin bref ... Juste en face de notre appartement se trouve un dépanneur, tenu par une famille dorigine chinoise, installée au Québec depuis 2 ans. Voici bientôt une semaine que nos enfants respectifs se font secrètement des signes depuis leurs fenêtres, et séchangent des petits mots par boites aux lettres interposées, en traversant la rue 2 à 3 fois par jour. Nous avons trouvé ça plutôt cute, et leur avons suggéré de se rencontrer plutôt que de communiquer de manière furtive. Ce qui fut chose faite ce matin.Mais au bout de quelques secondes, voilà les cinq bambins confrontés à un problème de taille, celui de pouvoir communiquer entre eux, nos enfants parlant uniquement français, et les trois enfants de nos voisins, eux, exclusivement mandarin et anglais. Mon fils dispose de notions danglais suffisantes pour arriver à comprendre et à se faire comprendre, mais la petite dernière risque elle de devenir l'unique spectatrice du petit groupe qui vient de se former devant lappartement, faute de connaitre un seul mot d'anglais. Pas mal de frustration et de déception en prévision...Malgré le fait quils soient installés au Québec depuis 2 ans, les parents ont choisi de les placer dans une école anglophone (faille dans la loi 101 ?), et le peu de français quils connaissent semble avoir été appris en regardant les chaînes de télévision francophones. Enfin daprès ce que j'ai cru comprendre. Dailleurs, ils se plaignent davoir peu damis dans le quartier, faute de pouvoir communiquer facilement en français. Cétait donc une aubaine pour eux de trouver juste en face de chez eux deux enfants, les nôtres, mais qui malheureusement, ne parlent que très peu anglais.Bref, sans lancer de débat sur lusage (et limportance) du français au Québec, ce nest ni le but, ni lenvie ici, je trouvais simplement dommage, et surtout triste, que des enfants se retrouvent un peu isolés faute de maitriser la langue utilisée dans la Province du Canada où leurs parents ont décidé de sinstaller.A priori, la situation semble assez amusante pour eux, les enfants de nos voisins apprenant à notre progéniture quelques mots danglais, en échange de quelques rudiments de français, un peu plus poussés que ceux dispensés par la télévision.J'ai vécu la même chose à Côte-des-neiges: mes enfants étaient les seuls vrais francophones du coin. Les autres enfants, soit ils apprenaient en français à l'école (assez difficile au bout, quand aucun des parents ne parle la langue et ne peut aider dans les devoirs), soit ils allaient à l'école anglaise car les parents baragouinaient la langue (ainsi va la loi 101). Sans vouloir critiquer qui que ce soit, je pense que tu as des moyens de rapprocher ce petit monde. Commence par nouer de bonnes relations avec les parents, ce qui n'est pas difficile (les Chinois que je connais sont très ouverts, en tout cas). Une virée à la bibliothèque avec tes propres enfants? Amène aussi les autres. Tu les aides à choisir les livres, tu regardes un film avec eux et tu joues le dictionnaire-traducteur ambulant ... Souvent avec tes mains et tes mimiques (quoique la gestuelle chinoise n'est pas tellement pareille à la gestuelle occcidentale mais bon ...).Tu peux aussi magasiner avec tous les enfants dans le dépanneur des parents. Tu prends une bonne demi-heure pour faire le tour des articles ... ça permet aux enfants d'enrichir du vocabulaire. La prochaine fois, vous allez au Maxi ou Wal-mart. Et pourquoi pas des sorties avec tout ce beau monde, à La Ronde par exemple? Je doute que les parents chinois soient en mesure de faire de même pour tes enfants (un dépanneur, c'est du travail 24/24 et 7/7) mais ils pourraient assumer la partie financière, non? J'ai fait cette expérience et les parents (vietnamiens) étaient très contents. L'amitié entre les enfants, c'est précieux. Eux se moquent bien de la couleur de notre peau et des yeux bridés ou non. La barrière linguistique ne les arrête pas non plus ... Disons qu'en tant que parents, nous pouvons faire des gestes pour la préserver (ce n'est pas toujours évident, hein! l'essentiel, c'est d'essayer) Citer
Habitués cherry Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 Tab... Angela, tu veux! Oui l'amitié entre enfants, c'est mimi et précieux, mais ceux-ci sont parfaitement capables d'être amis sans qu'on les tienne par la main. J'imagine mal Nemesis se transformer en nounou pour maintenir leur amitié, en jouant au traducteur perpétuel, surtout avec 5 enfants. Des petites sorties pas compliquées d'accord - euh, des livres en français ou en anglais? - mais de là à les sortir à gauche et à droite en gang à tout prix, eeeuh, les enfants n'ont pas besoin d'autant pour s'amuser et se lier d'amitié, tsé. Un parc ou une ruelle dans le quartier, c'est déjà un bon terrain de jeu. En tout cas c'est mon humble avis.La petite ne peut pas parler anglais? Le grand frère peut sûrement jouer au traducteur lui-même, non? Comme l'a dit Vanille, les enfants s'arrangent toujours pour se comprendre. Enfant, je suis allée en Floride avec ma famille et on s'est liés d'amitié avec deux enfants américains. Cherche-moi comment on s'y est pris, mais on se comprenait. Même chose avec d'autres enfants américains à Old Orchard. Faut aussi comprendre que lorsque l'école recommencera, les enfants de Nemesis auront alors accès à un bassin d'amis francophones, donc des tas de nouveaux ti-namis du quartier. Citer
Habitués jca Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 Tab... Angela, tu veux! Oui l'amitié entre enfants, c'est mimi et précieux, mais ceux-ci sont parfaitement capables d'être amis sans qu'on les tienne par la main. J'imagine mal Nemesis se transformer en nounou pour maintenir leur amitié, en jouant au traducteur perpétuel, surtout avec 5 enfants. Des petites sorties pas compliquées d'accord - euh, des livres en français ou en anglais? - mais de là à les sortir à gauche et à droite en gang à tout prix, eeeuh, les enfants n'ont pas besoin d'autant pour s'amuser et se lier d'amitié, tsé. Un parc ou une ruelle dans le quartier, c'est déjà un bon terrain de jeu. En tout cas c'est mon humble avis.La petite ne peut pas parler anglais? Le grand frère peut sûrement jouer au traducteur lui-même, non? Comme l'a dit Vanille, les enfants s'arrangent toujours pour se comprendre. Enfant, je suis allée en Floride avec ma famille et on s'est liés d'amitié avec deux enfants américains. Cherche-moi comment on s'y est pris, mais on se comprenait. Même chose avec d'autres enfants américains à Old Orchard. Faut aussi comprendre que lorsque l'école recommencera, les enfants de Nemesis auront alors accès à un bassin d'amis francophones, donc des tas de nouveaux ti-namis du quartier.Certe, il faut pas beaucoup pour ce que les enfants s'arrangent pour jouer ensemble. Ma fille est arrivée à Montréal l'été passée et sans parler que l'espagnol et le catalan, elle a commençait a comprendre et se faire comprendre par les filles de nos voisins, arabes du Oman, Emirats Arabes Unis et Arabie Saoudite, qui parlent anglais et arabe, mais qui avec beaucoup de volonté et égards, finissent par jouer et s'amuser après quelques semaines. Ce n'est pas tout parfait, et parfois l'incomprension c'est dificile pa supporter, mais comme même elle a passée un bon premier été en jouant et apprenent l'anglais, très important maintenant que nous sommes à l'ouest. Citer
Habitués parati Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 (modifié) Quand je lis le genre de messages comme celui de Petit-Lion, cela me révolte. Ce genre de réflexions me met mal à l'aise. Et c'est sans doute cela qui ne m'a pas permis d'apprécier autant le Québec que ceux qui sont tombés amoureux de cette Province.J'étais à Terre-Neuve pour mes vacances, j'y ai passé 2 semaines et je n'ai même pas visité un quart de l'île. J'ai rencontré des Terre-Neuviens francophones, français arrivés au 19° siècle à Terre-Neuve, de Bretagne principalement. Et bien ils parlent français, leur enfants parlent français, et leur petit-enfants aussi. Ils vont dans des écoles francophones. Dans la famille où je suis restée, le père est bilingue, la mère acadienne d'une famille originaire de Cheticamp, parle peu le français mais le comprend bien. Leur fille ainée est professeur de français et leur petite-fille de 4 ans commence à parler le français et va être bilingue. Et j'ai rencontré d'autres personnes francophones sur cette partie de la côte terre-neuvienne. Si cela vous intéresse, c'est la région de Port au Port Peninsula.Venez aussi en Nouvelle-Ecosse, allez à la Baie Ste Marie, Pubnico, Cheticamps, St Joseph du Moine.... au Nouveau Brunswick, la côte de Bathurst à Moncton (sauf Miramichi) et bien là aussi on vie en français. Dans les Maritimes, vous rencontrerez des gens dont les familles ont été déportés par les anglais en 1755, ceux qui ont pu, sont revenus. Et ils parlent français à la maisons depuis plus de 200 ans !!!! et apprennent l'anglais à l'école car à la maison on parle français !!!! de vrais bilingues. Rencontrez les couples mixtes (acadiens mariés à des anglophones) anglophones qui ont appris le français et qui ont imposé comme règle de parler français à la maison, résultats des enfants bilingues. A l'ouest vous rencontrerez les franco-ontariens, les francophones du Manitoba, les isolés de l'Alberta, les perdus sur l'île de Vancouver - Colombie Britanique....Ils sont moins nombreux que les francophones du Québec, ils sont entourés d'anglophones mais ils parlent encore la langue leurs ancêtres : le français.Cela fait 2 ans que je suis en Nouvelle-Ecosse, j'ai constasté une évolution au niveau du gouvernement provincial. De plus en plus de services sont offerts en français, on peut passer son permis de conduire en français, faire les démarches en français auprès de MSI, équivalent de la RAMQ.... La Nouvelle-Ecosse veut être la prochaine province officiellement bilingue au Canada.Allez aussi à la rencontre des "maudits anglophones" et vous serez surpris du nombre de "maudits anglophones" qui parlent français !!!Sortez du Québec et allez découvrir le Canada !!!! Modifié 15 juillet 2007 par parati Citer
Habitués Lilideslacs Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 Pour ma part je crois que de parler plusieurs langues est une vraie richesse. En fait je suis pour le billinguisme.Cependant quand on fait le choix de venir vivre au Québec c'est un minimum de savoir parler le français ou de l'apprendre.Quand aux réfugiés ne serait-ce pas la moindre des politesses que d'apprendre la langue du pays d'accueil ??? Ou bien parce qu'on est réfugiés on est juste en mode "recevoir" ?Encore une fois je me questionne sérieusement ...pourquoi choisir le Québec si on a l'intention de ne parler que le mandarin ou l'arabe ou peu importe quelle autre langue autre que le français (en priorité) et l'anglais ?C'est à nouveau la preuve que des gens immigrent ici sans connaître "notre réalité" ... Pour ce qui est des francophones hors Québec ils se battent eux aussi pour garder intact leurs cultures etc. mais ils ont apprit majoritairement à parler la langue du pays ou ils sont.Donc ... que l'on parle la langue du pays d'origine je n'ai rien contre, au contraire, puisque cela fait partie d'eux ... de leur culture ... mais je crois que la moindre des choses est d'apprendre aussi les langues du pays d'accueuil ... si on veut vivre en anglais il y a les autres provinces Canadienne non ? Pour ce qui est des enfants ... même si ils ne parlent pas la même langue ils finissent toujours par se comprendre.Et je ne me prononcerai pas sur la faille qui permet aux parents d'envoyer leurs enfants à l'école privé anglaise ... mais mettons qu'elle me reste en travers du gorgoton celle là ! Citer
Habitués Lilideslacs Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 Ah j'oubliais ... oui les français sont tenaces ... peu importe ou ils se trouvent ... une chose est certaine ... si j'étais la descendante d'une personne ayant été déporté par les anglais mettons qu'effectivement j'aurais à coeur de garder ma langue bien vivante. (Quin toé !) Citer
Habitués Lachtite Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 A l'inverse, je me suis demandé si nous avions choisi une autre province que le Québec, donc anglophone..., si nous aurions mis nos enfants dans une école francophone ou anglophone. Je pense que nous aurions opté pour la seconde solution, dans un soucis d'intégration.Pour moi la réponse est claire; si j'avais des enfants et que je vive dans un monde anglophone ils iraient quand même à l'école en français, de toute façon les cours d'anglais seraient "poussés" par leur vie sociale (télé; voisins, etc...) D'après moi pour en faire des vrais bilingues c'est ça que ça prend.... Par contre ma vision des allophones est bien plus positive que celle d'un Ovide... Au jour d'aujourd'hui les gens les plus parfaitement bilingues que j'ai rencontré sont souvent des allophones. (qui sont en fait trilingues)... Qu'ils soient grecs, chinois ou italiens.... ceux que je connais ont souvent fait leur scolarité en français jusqu'au CEGEP et ensuite en anglais..... Je comprend l'avis de Petit-Lion, le français est beaucoup plus dur à apprendre que l'anglais.... Pour le maîtriser parfaitement il faut vraiment suivre une scolarité entière en français..... Citer
Ovide Posté(e) 15 juillet 2007 Posté(e) 15 juillet 2007 A l'inverse, je me suis demandé si nous avions choisi une autre province que le Québec, donc anglophone..., si nous aurions mis nos enfants dans une école francophone ou anglophone. Je pense que nous aurions opté pour la seconde solution, dans un soucis d'intégration.Pour moi la réponse est claire; si j'avais des enfants et que je vive dans un monde anglophone ils iraient quand même à l'école en français, de toute façon les cours d'anglais seraient "poussés" par leur vie sociale (télé; voisins, etc...) D'après moi pour en faire des vrais bilingues c'est ça que ça prend.... Par contre ma vision des allophones est bien plus positive que celle d'un Ovide... Au jour d'aujourd'hui les gens les plus parfaitement bilingues que j'ai rencontré sont souvent des allophones. (qui sont en fait trilingues)... Qu'ils soient grecs, chinois ou italiens.... ceux que je connais ont souvent fait leur scolarité en français jusqu'au CEGEP et ensuite en anglais..... Je comprend l'avis de Petit-Lion, le français est beaucoup plus dur à apprendre que l'anglais.... Pour le maîtriser parfaitement il faut vraiment suivre une scolarité entière en français.....C'est peut-être le cas des jeunes qui ont fait ce parcours, mais pas de leurs parents arrivés avant la Loi 101 parce que des Grecs, des Italiens et des Chinois de plus de 50 ans, qui vivent ici depuis 30 ans et qui parlent français couramment, correctement comme c'est le cas de leurs frères en France, ben icite c'est rare comme de la m.. de pape.Pareil pour les Anglos. Une petite minorité de "bilingues" le sont vraiment (ma belle-soeur anglaise parle très bien français) mais la majorité parle le franglais. Citer
Habitués Nemesis Posté(e) 15 juillet 2007 Auteur Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 Une erreur que beaucoup de francophones du ROC font. Ça en fera de parfaits anglophones pour qui le français sera une langue vernaculaire, qu'ils sauront à peine lire et pas du tout écrire, et qu'ils finiront par perdre. À la génération suivante, l'assimilation sera totale. Tes petits-enfants seront intégrés dans le ROC, mais ils ne comprendront pas leurs grands-parents.Tu n'as pas totalement tort, et c'est d'ailleurs pour cette raison que nous avons choisi le Québec et pas une autre province Eux se moquent bien de la couleur de notre peau et des yeux bridés ou non. La barrière linguistique ne les arrête pas non plus ...Je crois que c'est ce qui me fascine le plus chez eux actuellement.La petite ne peut pas parler anglais? Le grand frère peut sûrement jouer au traducteur lui-même, non? Comme l'a dit Vanille, les enfants s'arrangent toujours pour se comprendre.Faute de pouvoir faire autrement, c'est clair que pour le moment, ils se limitent à quelques échanges en anglais, bariolés de temps en temps dun français très approximatif mais volontaire. Mais ils arrivent à se comprendre et sont en tout cas totalement autonomes dans leur relation un peu atypique.Étant soit naïf soit optimiste (rayez la mention inutile ou aucune des deux ), je trouve que les 3 enfants semblent quand même pas mal intéressés par le français. Simple curiosité ou réelle envie de le parler, peut être à cause de la frustration de ne pas pouvoir communiquer facilement avec d'autres enfants de leurs âges depuis qu'ils sont arrivés au Québec, je ne sais pas. D'ailleurs, tout ce petit monde est venu passer une partie de l'après-midi hier chez nous, et le cadet des trois se débrouille pas si mal que ça en français. Et chose étonnante, les parents, eux, parlent assez bien le français. Suffisamment en tout cas pour servir leurs clients francophones. Citer
Ovide Posté(e) 15 juillet 2007 Posté(e) 15 juillet 2007 Une erreur que beaucoup de francophones du ROC font. Ça en fera de parfaits anglophones pour qui le français sera une langue vernaculaire, qu'ils sauront à peine lire et pas du tout écrire, et qu'ils finiront par perdre. À la génération suivante, l'assimilation sera totale. Tes petits-enfants seront intégrés dans le ROC, mais ils ne comprendront pas leurs grands-parents.Tu n'as pas totalement tort, et c'est d'ailleurs pour cette raison que nous avons choisi le Québec et pas une autre province Eux se moquent bien de la couleur de notre peau et des yeux bridés ou non. La barrière linguistique ne les arrête pas non plus ...Je crois que c'est ce qui me fascine le plus chez eux actuellement.La petite ne peut pas parler anglais? Le grand frère peut sûrement jouer au traducteur lui-même, non? Comme l'a dit Vanille, les enfants s'arrangent toujours pour se comprendre.Faute de pouvoir faire autrement, c'est clair que pour le moment, ils se limitent à quelques échanges en anglais, bariolés de temps en temps dun français très approximatif mais volontaire. Mais ils arrivent à se comprendre et sont en tout cas totalement autonomes dans leur relation un peu atypique.Étant soit naïf soit optimiste (rayez la mention inutile ou aucune des deux ), je trouve que les 3 enfants semblent quand même pas mal intéressés par le français. Simple curiosité ou réelle envie de le parler, peut être à cause de la frustration de ne pas pouvoir communiquer facilement avec d'autres enfants de leurs âges depuis qu'ils sont arrivés au Québec, je ne sais pas. D'ailleurs, tout ce petit monde est venu passer une partie de l'après-midi hier chez nous, et le cadet des trois se débrouille pas si mal que ça en français. Et chose étonnante, les parents, eux, parlent assez bien le français. Suffisamment en tout cas pour servir leurs clients francophones.tandis qu'on est dans les confidences, demande-leur donc comment ils ont fait pour envoyer leurs enfants à l'école anglaise? Le Loi dit que l'un des deux parents doit avoir étudié en anglais au Canada. Citer
Habitués Nemesis Posté(e) 15 juillet 2007 Auteur Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 tandis qu'on est dans les confidences, demande-leur donc comment ils ont fait pour envoyer leurs enfants à l'école anglaise? Le Loi dit que l'un des deux parents doit avoir étudié en anglais au Canada.Certainement pas! Ce ne sont pas mes affaires, ni les tiennent d'ailleurs! Citer
Ovide Posté(e) 15 juillet 2007 Posté(e) 15 juillet 2007 tandis qu'on est dans les confidences, demande-leur donc comment ils ont fait pour envoyer leurs enfants à l'école anglaise? Le Loi dit que l'un des deux parents doit avoir étudié en anglais au Canada.Certainement pas! Ce ne sont pas mes affaires, ni les tiennent d'ailleurs!Je regrette mais c'est l'affaire de tous les Québécois. La Loi 101 a été votée pour franciser le Québec et d'évidence des gens comme eux exploitent les trous. Si on sait comment ils font on va pouvoir les boucher. Les Anglos ne forment plus que 7% de la population du Québec mais 11% des enfants à l'élémentaire sont dans des écoles anglaises. C'est dire les trous béants qu'il y a dans cette loi. Citer
Habitués JayJay Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 CITATION(Ovide @ 15-07-2007 à 10:32) tandis qu'on est dans les confidences, demande-leur donc comment ils ont fait pour envoyer leurs enfants à l'école anglaise? Le Loi dit que l'un des deux parents doit avoir étudié en anglais au Canada.Certainement pas! Ce ne sont pas mes affaires, ni les tiennent d'ailleurs!Ovide je ne pense pas que la bonne stratégie soit d'antagoniser de potentiels copains. Si les enfants deviennent amis, peut-être que le couple en question décidera spontanément de faire passer leurs enfants à l'école française. Mais ce n'est effectivement pas la job de Nemesis d'aller commencer à faire du militantisme à titre individuel. Oui l'amitié entre enfants, c'est mimi et précieux, mais ceux-ci sont parfaitement capables d'être amis sans qu'on les tienne par la main. J'imagine mal Nemesis se transformer en nounou pour maintenir leur amitié, en jouant au traducteur perpétuel, surtout avec 5 enfants. Des petites sorties pas compliquées d'accord - euh, des livres en français ou en anglais? - mais de là à les sortir à gauche et à droite en gang à tout prix, eeeuh, les enfants n'ont pas besoin d'autant pour s'amuser et se lier d'amitié, tsé. Un parc ou une ruelle dans le quartier, c'est déjà un bon terrain de jeu. En tout cas c'est mon humble avis.Euh ben parfois faut forcer les choses. J'ai organisé des rencontres et des sorties entre mon fils et un petit copain de sa classe qu'il aimait bien. Bon ils sont de la même origine linguistique, alors c'est un peu hors sujet, mais je t'assure que les parents, un peu timides et surprotecteurs, étaient très, très contents que je fasse les premiers pas. Si ça n'avait pas été de ça, je ne sais pas si nos garçons auraient développé cette superbe amitié qui les lie maintenant, et qui est rare à ce jeune âge. Citer
Habitués Nemesis Posté(e) 15 juillet 2007 Auteur Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 Je regrette mais c'est l'affaire de tous les Québécois. La Loi 101 a été votée pour franciser le Québec et d'évidence des gens comme eux exploitent les trous. Si on sait comment ils font on va pouvoir les boucher.Mais qu'est-ce que tu sais de leur histoire pour porter un jugement de valeur aussi négatif et méprisant que ça? Mais bon, vu le ton de tes autres interventions, je vois à peu près le rapport que tu as avec l'immigration et les immigrants... Citer
Habitués Angela Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 CITATION(Ovide @ 15-07-2007 à 10:32) tandis qu'on est dans les confidences, demande-leur donc comment ils ont fait pour envoyer leurs enfants à l'école anglaise? Le Loi dit que l'un des deux parents doit avoir étudié en anglais au Canada.Certainement pas! Ce ne sont pas mes affaires, ni les tiennent d'ailleurs!Ovide je ne pense pas que la bonne stratégie soit d'antagoniser de potentiels copains. Si les enfants deviennent amis, peut-être que le couple en question décidera spontanément de faire passer leurs enfants à l'école française. Mais ce n'est effectivement pas la job de Nemesis d'aller commencer à faire du militantisme à titre individuel. Oui l'amitié entre enfants, c'est mimi et précieux, mais ceux-ci sont parfaitement capables d'être amis sans qu'on les tienne par la main. J'imagine mal Nemesis se transformer en nounou pour maintenir leur amitié, en jouant au traducteur perpétuel, surtout avec 5 enfants. Des petites sorties pas compliquées d'accord - euh, des livres en français ou en anglais? - mais de là à les sortir à gauche et à droite en gang à tout prix, eeeuh, les enfants n'ont pas besoin d'autant pour s'amuser et se lier d'amitié, tsé. Un parc ou une ruelle dans le quartier, c'est déjà un bon terrain de jeu. En tout cas c'est mon humble avis.Euh ben parfois faut forcer les choses. J'ai organisé des rencontres et des sorties entre mon fils et un petit copain de sa classe qu'il aimait bien. Bon ils sont de la même origine linguistique, alors c'est un peu hors sujet, mais je t'assure que les parents, un peu timides et surprotecteurs, étaient très, très contents que je fasse les premiers pas. Si ça n'avait pas été de ça, je ne sais pas si nos garçons auraient développé cette superbe amitié qui les lie maintenant, et qui est rare à ce jeune âge.Je ne sais pas ce qu'en penserait Cherry, mais sûrement qu'elle n'a pas eu à gérer des relations multiethniques entre enfants. En ce qui me concerne, mes enfants étaient les seuls Noirs africains, parfaitement francophones, certes, mais ce n'était pas non plus leur langue maternelle. Côte-des-neiges étant ce qu'il est, dans le groupe qui s'est formé, il y avait des vietnamiennes, des philipinos, des laotiennes et je ne sais plus qui encore. Dix enfants de 6 à 10 ans, 5 ou 6 nationalités. Mes enfants étant les derniers arrivés, j'étais la seule mère francophone et la seule à vouloir que ses enfants nouent de nouvelles amitiés dans le voisinage. Alors j'étais bien obligée de donner un coup de pouce. De toute façon ça ne me coûtait pas grand chose. Une virée à la grande bibliothèque, y aller avec mes deux enfants ou trois de plus, j'y serais allée de toute façon. À La Ronde aussi. Par la suite, les parents étaient très contents parce que le français de leurs enfants s'amélioraient (pas d'autres adultes francophones chez eux, lol). À la rentrée scolaire, j'ai même dû transformer mon salon en salle de devoirs pour 5 à 6 enfants de plus. Mais le fait que je suis une enseignante de formation a aidé aussi, je pense que d'autres parents n'auraient pas fait comme moi ... Citer
Ovide Posté(e) 15 juillet 2007 Posté(e) 15 juillet 2007 Je regrette mais c'est l'affaire de tous les Québécois. La Loi 101 a été votée pour franciser le Québec et d'évidence des gens comme eux exploitent les trous. Si on sait comment ils font on va pouvoir les boucher.Mais qu'est-ce que tu sais de leur histoire pour porter un jugement de valeur aussi négatif et méprisant que ça? Mais bon, vu le ton de tes autres interventions, je vois à peu près le rapport que tu as avec l'immigration et les immigrants...C'est toi qui as dit que leurs enfants allaient à l'école anglaise.Comme ils sont chinois (c'est toi qui le dit) ils n'y ont pas "droit", ce "droit" étant réservé aux seuls parents qui ont fait leurs études en anglais au Canada. C'est un privilège que l'on consent à la minorité anglaise du Québec. Mais pas aux immigrants!La loi 101 est très claire; tous les immigrants doivent aller à l'école française. Il y en va de notre survie en Amérique. On ne peut faire aucun compromis là-dessus. D'ailleurs le concensus est général sur ce point au Québec.Mon point de vue n'a rien de négatif et de méprisant. On est une petite tribu de 6 millions de Gaulois en Amérique, entourés de 300 millions d'anglos. On a le droit sacré de se protéger et l'école française obligatoire pour les enfants d'immigrants est une des façons de se protéger. Sur les 7% d'Anglos au Québec, les 2/3 ne sont même pas d'origine anglaise (ils sont d'origine grecques, italiennes, russes, polonaises, allemandes, juives). Ils nous ont échappé dans le passé parce qu'à l'époque il n'y avait pas de Loi 101. On ne va pas répéter la même erreur deux fois. Citer
Habitués fleur_delys15 Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 Ca fait longtemps. Ici n'importe qui peut avoir une bagnole neuve pour 200$ par mois.Quartier ouvrier n'a rien de péjoratif.A Rosemont on est dans la classe moyenne inférieure (lower middle class), par opposition à Laval par exemple où on est dans la classe moyenne supérieure (upper middle class). Ou à Outremont où on est dans la classe supérieure (j'utilise la terminologie américaine)Humm c est vrai que ca fait longtemps que tu n es pas venu dans le coin. J y vis depuis longtemps et je peux t assurer que c est l extension du plateau comme quelqu un d autre le disait. Ce n est plus louable les appartements. Il est vrai aussi que Rosemont c est vaste. Nous sommes dans Rosemont Petite-Patrie et il y avait a loué dans le bloc un 4 1/2 ouvert chauffé pour 815$ et un 7 1/2 avec stationnement mais pas de cour 1700$ Je ne connais pas beaucoup d ouvrier qui font partie de la lower middle class qui peuvent se permettre ca.Pres de chez moi il y a 2 dépanneurs et un fleuriste tenus par des chinois et ils font tous l effort de parler francais. Je sais cependant que ce n est pas le cas partout, pres de mon travail a un dépanneur pas moyen de se faire servir en francais et tres difficile meme en anglais Citer
Habitués Nemesis Posté(e) 15 juillet 2007 Auteur Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 C'est toi qui as dit que leurs enfants allaient à l'école anglaise.Comme ils sont chinois (c'est toi qui le dit) ils n'y ont pas "droit", ce "droit" étant réservé aux seuls parents qui ont fait leurs études en anglais au Canada. C'est un privilège que l'on consent à la minorité anglaise du Québec. Mais pas aux immigrants!Et peut être qu'avant de venir au Québec, ils étaient dans une province anglo, et qu'ils souhaitent que leurs enfants continuent leur scolarité en anglais. Va savoir... Citer
Ovide Posté(e) 15 juillet 2007 Posté(e) 15 juillet 2007 CITATION(Ovide @ 15-07-2007 à 10:32) tandis qu'on est dans les confidences, demande-leur donc comment ils ont fait pour envoyer leurs enfants à l'école anglaise? Le Loi dit que l'un des deux parents doit avoir étudié en anglais au Canada.Certainement pas! Ce ne sont pas mes affaires, ni les tiennent d'ailleurs!Ovide je ne pense pas que la bonne stratégie soit d'antagoniser de potentiels copains. Si les enfants deviennent amis, peut-être que le couple en question décidera spontanément de faire passer leurs enfants à l'école française. Mais ce n'est effectivement pas la job de Nemesis d'aller commencer à faire du militantisme à titre individuel. [Ben voyons, y'a rien d'antagonisme là-dedans. Tu prends un thé avec les Chinois. Tu parles de choses et d'autres. Tu leur raconte ton histoire et ils te racontent la leur et ils finissent de te dire pourquoi leurs enfants vont à l'école anglaise. Tu leur dis qu'ils n'y ont sans doute pas droit (because la loi 101) puisqu'ils sont immigrants et ils t'expliquent leur passe. Rien de compliqué ou d'antagoniste là-dedans. Si tu savais ce que je peux aller chercher comme info quand je veux!Moi j'écoute jamais les nouvelles comme les autres. Je cherche constamment l'info qui est derrière la nouvelle. Citer
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