Habitués jimmy Posté(e) 26 juin 2007 Auteur Habitués Posté(e) 26 juin 2007 Ma dernière phrase aurait du se lire comme suit :Nous les Québécois n'avons (contrairement a vous) qu'une seule patrie francophone, le Québec. Et nous ce n'est pas si évident qu'elle restera francophone a jamais. C'est une lutte de tous les instants.jimmy
Habitués schumarette Posté(e) 26 juin 2007 Habitués Posté(e) 26 juin 2007 Bref, avant de tirer sur le Québec, il faudrait d'abord regarder ce que fait celui qui est justement censé, dans sa constitution, protéger les deux langues officielles au pays. Dans ces conditions, il vaut concentrer effort, argent et énergie là où la masse critique permet un réel résultat des efforts investis. Le reste ne sont que déclarations d'intentions et marketing politique, Mme Jean en premier chef. - O'Hana -On n'a pas commencé à tirer sur le Québec, c'est le Québec qui est venu tirer sur nous :dodotime: Non, Peanut, on travaille pas tous à l'AFY !! Ma fille travaille dans la garderie francophone (parce que oui, il y en a une et qui peut accueillir pas loin de 50 enfants).C'est vrai ce que dit Jimmy, d'où le danger pour les francophones hors Québec de la souveraineté du Québec. Le jour où celle-ci sera reconnue, le gouvernement canadien n'aura plus ou ne se sentira plus obligé de soutenir le français hors Québec et donc ce sera la mort du français ailleurs qu'au Québec. Vous trouvez ça bien ?? Pas moi ! Je trouve que c'est une richesse de parler français partout au Canada, même si tous les canadiens ne sont pas bilingues, on est toujours sur de trouver un francophone quelque part. Or, si le Québec devient souverain, pour pouvoir garder le français, il faudra tous se rapatrier là bas ??? Pas logique. Et oui, là alors, on n'aura pas le choix de s'assimiler. Donc, je ne vous comprends pas vraiment sur ce point. Jimmy, beaucoup de mes collègues ont des maris anglophones et leurs enfants sont parfaitement bilingues : ils vont tous à l'école francophone et ne parlent qu'en français les uns avec les autres. Lorsqu'ils sont dans la famille de leur papa (car la majorité, ce sont des mamans franco et papas anglos) ils parlent en anglais, ce qui est logique. Mes tous ces enfants sont parfaitement bilingues. Ils vont au ciné en anglais, c'est vrai, mais viennent louer les films en français chez nous et ce très très régulierement. Ils lisent les livres en anglais, mais lisent également les livres en français qu'ils peuvent se procurer chez nous, à la bibliothèque municipale et à la librairie qui a un rayon en français. Ils étaient très présents à la Fête de la St Jean qui s'est déroulée avec des artistes québécois qui étaient bien contente, eux, de venir nous rendre visite et qui se sont rendus compte qu'effectivement, ici, c'était riche en français.Je pense que pour ces enfants, c'est une richesse de parler deux langues, et plus même pour certains. Ce qui ne veut pas dire que ces enfants sont des assimilés, mais des enfants canadiens bilingues bien dans leur peau et bien dans leur vie.Vous devriez vraiment venir nous visiter au Yukon : vous seriez comme tous ces québécois, manitobains, albertains, etc... et même américains qui viennent nous voir et qui nous disent toujours, très surpris : on n'aurait jamais cru trouver autant de services et personnes parlant français ici !!
Habitués shagrine Posté(e) 26 juin 2007 Habitués Posté(e) 26 juin 2007 Je ne travaille pas non plus pour l'afy. Je bosse pour le ministère de l'éducation du Yukon. Mon mari ne travaille pas non plus pour l'afy. Monika ne travaille pas pour l'afy non plus. Bobinette non plus. Darkness non plus. Kroston ne travaille plus à l'afy non plus. Et de toute la famille de schumarette, elle est la seule à bosser pour l'afy. Concernant le fait français ici, vous pourrez dire ce que vous voudrez mais tant que vous n'y aurez pas mis les pieds ce sera difficile de vous faire une réelle opinion. Saviez-vous que nous avions la messe en français, des camps d'étés en français, un restaurant francophone, une salle de spectacle pour la francophonie, des animations d'alphabétisation familiales, des services aux nouveaux parents ect....le tout en français?
Habitués schumarette Posté(e) 26 juin 2007 Habitués Posté(e) 26 juin 2007 Si on ne parle pas français ici, expliquez-moi comment fait mon mari qui ne parle pas un mot d'anglais (pour preuve, pour dire qu'il ne parle pas anglais il dit me no speak English ), il va partout, fait les courses partout, bref, il s'en fout, il vit normalement et miraculeusement, il revient toujours avec ce qu'il voulait
Habitués jimmy Posté(e) 26 juin 2007 Auteur Habitués Posté(e) 26 juin 2007 Jimmy, beaucoup de mes collègues ont des maris anglophones et leurs enfants sont parfaitement bilingues : ils vont tous à l'école francophone et ne parlent qu'en français les uns avec les autres. Lorsqu'ils sont dans la famille de leur papa (car la majorité, ce sont des mamans franco et papas anglos) ils parlent en anglais, ce qui est logique. Mes tous ces enfants sont parfaitement bilinguesCome on Shumarette et Shagrine, la dynamique de la société Canadienne n'a pas commencé avec votre arrivé !Bien sur que les enfants de première génération vont être bilingue...et même vont valoriser leur petit coté francophone. a la limite peut-être la suivante. Mais vous êtes 5 ou 10% de franco (je ne me rappelle plus). A moins de vous reproduire entre vous, mathématiquement, a un moment donné, par mariage ou conjoint de fait, ou par le boulot, les amis ou les activités sportives, tout l'entourage familial, social, éducatif, culturel et ou communautaire va être unilingue anglophone, c'est une évidence. Tous les exemples que tu donnes Shagrine sont des emplois subventionnés a plein par le gouvernement canadien pour des raisons politiques. Le taux d'assimilation a l'anglais dans le ROC est faramineux (je ne me rappelle plus si c'est 30% ou 50% a chaque génération).Je vous rappelle cet extrait du film Québécois "Le Déclin de l'Empire Américain".dans l'histoire de l'humanité, il y a 3 choses qui sont déterminantes : le nombre, le nombre et le nombre ! Ca ca veut dire que les Noirs d'Afrique du Sud vont un jour diriger leur pays, tandis que les Noirs États-Uniens s'en sortiront jamaisMéditez la dessusjimmy
Habitués shagrine Posté(e) 26 juin 2007 Habitués Posté(e) 26 juin 2007 Oups, j'en oublie...Il y en a tellement Pour vous faire une opinion, voici l'annuaire des services en français au Yukon. http://www.annuaireyukon.ca/component/opti...mid,93/alpha,a/
O'Hana Posté(e) 26 juin 2007 Posté(e) 26 juin 2007 Schumarette :On n'a pas commencé à tirer sur le Québec, c'est le Québec qui est venu tirer sur nousMes propos que tu as quoté étaient en réponse à ceux d'Opal. J'en profite d'ailleurs pour vous adresser, à ta famille et toi, toutes mes félicitations pour votre citoyenneté !C'est vrai ce que dit Jimmy, d'où le danger pour les francophones hors Québec de la souveraineté du Québec. Le jour où celle-ci sera reconnue, le gouvernement canadien n'aura plus ou ne se sentira plus obligé de soutenir le français hors Québec et donc ce sera la mort du français ailleurs qu'au Québec. Vous trouvez ça bien ?? Pas moi ! Je trouve que c'est une richesse de parler français partout au Canada, même si tous les canadiens ne sont pas bilingues, on est toujours sur de trouver un francophone quelque part.À ma connaissance, personne ne se réjouit ici de la disparition du fait français hors du Québec, bien au contraire. Il y a une différence nette entre se réjouir d'un côté et constater de l'autre côté la fin probable d'un groupe linguistique sur la base d'indices statistiques (taux de transfert linguistique, indice de continuité linguistique, poids démographique, etc). Et j'estime que le destin des groupes francophones hors Québec et périphérie immédiate est scellé à moyen terme. Cela m'attriste et cela rend votre travail et vos vies francophones encore plus courageux et je suis admiratif. Mais lucide.Or, si le Québec devient souverain, pour pouvoir garder le français, il faudra tous se rapatrier là bas ??? Pas logique. Et oui, là alors, on n'aura pas le choix de s'assimiler. Donc, je ne vous comprends pas vraiment sur ce point.Cela est pourtant très logique SI on a pour objectif de préserver le fait francais au Canada là où il a le plus de chances de survivre, Québec souverain ou pas. Et si cette logique ne vous rejoint pas, vous pouvez alors la regarder sur le plan de la simple nécessité (de préserver le fait français). Vous savez aussi bien que moi qu'une santé linguistique se construit patiemment et a besoin d'une masse critique suffisante. Que le fédéral donne aux groupes francophones hors Québec les moyens conséquents, concrets et stables dans le long terme pour non seulement se maintenir et se développer et je réviserai alors, pour ma part, mes conclusions sur ce sujet. Or, il serait très étonnant que cela arrive car le Canada n'a aucun intérêt à créer un second, voire un troisième Québec : il en déjà plein les bras avec celui existant, sans parler des revendications autochtones.Vous êtes une vitrine que le Canada se plaît à exhiber sur la scène internationale quand cela lui convient. Et si d'aventure vous vous sentez négligés, on vous amène la GG et les petits drapeaux canadiens pour vous donner une petite tape dans le dos.En soi, j'aime beaucoup la philosophie des petites tapes dans le dos (on ne s'en donne pas assez). Mais quand c'est JUSTE CELA auquel vous avez concrètement droit, je me dis que cela reflète bien le peu de considération que le fédéral accorde aux groupes linguistiques alors qu'il s'agit non seulement d'une obligation juridique mais aussi constitutionnelle. Dans ces conditions, il est plus que logique que le Québec refuse de laisser le fédéral s'occuper sur son territoire d'affaires linguistiques quand il constate comment ce même fédéral traite les groupes francophones ailleurs au Canada.Vous devriez vraiment venir nous visiter au Yukon : vous seriez comme tous ces québécois, manitobains, albertains, etc... et même américains qui viennent nous voir et qui nous disent toujours, très surpris : on n'aurait jamais cru trouver autant de services et personnes parlant français ici !!Si vous êtes capables de m'assurer qu'on assiste pas ici à une folklorisation du groupe francophone yukonnais - comme ce que subissent les Premières Nations avec leur propre culture - je dis alors bravo. De toute façon, j'ai bien l'intention d'aller faire un tour par chez vous un de ces jours !Shagrine :Concernant le fait français ici, vous pourrez dire ce que vous voudrez mais tant que vous n'y aurez pas mis les pieds ce sera difficile de vous faire une réelle opinion. Saviez-vous que nous avions la messe en français, des camps d'étés en français, un restaurant francophone, une salle de spectacle pour la francophonie, des animations d'alphabétisation familiales, des services aux nouveaux parents ect....le tout en français?Je dis bravo. Et du même souffle, je dis aussi : j'attends de voir. Le temps nous dira si vos efforts vont payer, c'est-à-dire si une solide culture franco-yukonnaise va se développer. Je ne demande pas mieux que l'avenir me donne tort sur ce coup-là.- O'Hana -
Habitués schumarette Posté(e) 26 juin 2007 Habitués Posté(e) 26 juin 2007 On sait bien que le dynamisme de la francophonie n'a pas attendu notre arrivée !! Faut pas nous prendre pour des nonos non plus !!Tu pars perdant avant même de commencer la course ! Dans ce cas là, on ne fait rien, on s'avoue vaincu dès maintenant !! Pourquoi tu ne fais pas pareil toi, hein ?? Parce que tu y crois à ton Québec libre. Hé bien, nous, on y croit à une francophonie hors Québec, c'est tout, c'est comme ça !!Tu prends toujours des exemples d'avant !! Mais avant, ça a changé. On n'est plus à l'époque où les vilains anglais voulaient exterminer tous les français. Bien sûr, il y en aura toujours qui n'aimeront pas les francophones, mais il y aura toujours des franco qui n'aimeront pas les anglophones, c'est comme ça, c'est partout sur la planète.Peut être qu'on finira tous assimilés, peut être que mes petits-enfants et arrière petits-enfants ne parleront qu'anglais, je ne sais pas, mais peut être qu'ils seront bilingues, qu'ils seront fiers de leurs héritages mixtes et qu'ils remercieront leurs parents de leur avoir permis de parler deux langues. Seul l'avenir nous le dira, mais mon côté optimiste l'emportant, je suis certaine que ce futur sera positif. On s'en reparlera là-haut car on ne sera plus là pour le constater
Habitués schumarette Posté(e) 26 juin 2007 Habitués Posté(e) 26 juin 2007 Schumarette :On n'a pas commencé à tirer sur le Québec, c'est le Québec qui est venu tirer sur nousMes propos que tu as quoté étaient en réponse à ceux d'Opal. J'en profite d'ailleurs pour vous adresser, à ta famille et toi, toutes mes félicitations pour votre citoyenneté !- O'Hana -Désolée, mais c'est toujours difficile de savoir qui répond à qui ! Et merci pour les félicitations !!Tes propos sont toujours posés et mesurés et j'apprécie toujours à les lire. Mais la GG est venue ici non pas pour nous donner une petite tape dans le dos de la part du gouvernement puisque à la base, c'est nous qui l'avons invitée pour le 25eme anniversaire de l'AFY. Je ne dis pas qu'elle est venue uniquement pour nous, puisque ce n'est pas vrai, étant donné que le Yukon était le dernier territoire qu'elle n'avait pas visité, donc forcément, cette visite était certainement prévue à plus ou moins long terme. Mais il ne faut pas non plus inventer n'importe quoi. En tout cas, je l'ai vue dans les deux milieux (francophone et anglophone) et on voyait vraiment son air ravi d'être parmi nous.Non, rassure-toi, on n'est absolument pas folklorisé : les gens viennent nous voir parce qu'ici la francophonie vit en belle harmonie avec la population et lorsque les yukonnais voient que leurs interlocuteurs parlent français, en général, ils leur parlent de nous, et forcément, les francophones viennent nous rendre visite. Je pense que justement la force de notre communauté, c'est qu'elle a su faire sa place en défendant ses valeurs et ses coutumes, tout en s'intégrant avec la communauté anglophone.Je pense en effet qu'une culture franco-yukonnaise se développe et j'en suis heureuse. Les enfants en tout cas se considèrent tout à fait franco-yukonnais et participent toujours allégrement aux différents événements culturels. Masi les anglophones participent également à nos activités : ils viennent à nos soupers poutine, à notre St Jean, à notre festival de fims en français, etc..Mais bon, je pense que l'on pourrait chacun en écrire des pages et des pages, chacun de nous restera avec ses idées !!
Habitués Ouaouaron Posté(e) 26 juin 2007 Habitués Posté(e) 26 juin 2007 Oups, j'en oublie...Il y en a tellement Pour vous faire une opinion, voici l'annuaire des services en français au Yukon. http://www.annuaireyukon.ca/component/opti...mid,93/alpha,a/Connaissez-vous les noms suivants:Marleau PatrickMessier MarkTrottier BrianSavard MarcAucoin AdrianPhaneuf DionPrimeau WayneBrunette AndrewRivet CraigGratton ChrisGuerin BillCarle MattPothier BrianBrindamour RodLarose ChadVigier Pean PierrePaille DanielSouray SheldonDevereaux BoydParizé Zach (mère anglophone-père du Québec)Robitaille RandyComeau Blakeetc.,Ce sont tous des joueurs de hockey de la LHN avec des noms à consonnance francophone. Ils ont pour la très grande majorité grandi dans l'ouest du Canada et ne parlent plus un traîte mot de français. Encore plus, ils se refusent à essayer de le parler.J'ai voyagé une grande partie de ma vie dans le grand nord canadien et l'ouest et croyez-moi, les francophones qui vivent au Yukon, qu'ils le veuillent ou non sont appelés à être les francophones de service qui permettent à un pseudo-bilinguisme de survivre. Pour travailler en français au Yukon, il faut presque certainement travailler pour le gouvernement fédéral et il est normal que vous manquiez d'objectivité dans l'évaluation de la présente situation car vos emplois en dépendent.Faites attention à vos décisions de tous les jours en cet endroit, car si vous vous mettez un anglophone en autorité à dos, peut-être sentirez-vous le besoin de vous rabattre sur une "province" sûre où vous souhaiterez être compris.Vivre au Yukon quand on est jeune, c'est très agréable. Mais en vieillissant, on recherche la chaleur et je vous assure que ce n'est pas au Yukon qu'on la trouve aves ses hivers qui ne finissent plus de finir.P.S.: J'ai négligé les joueurs assimilés inactifs. Si je les avais nommés, j'aurais assurément manqué d'espace. Dans deux générations, vos fils porteront aussi les prénoms de Brian, Chad, etc., et ils seront aussi gênés de parler français. Et s'ils le parlent, ils se feront dire: "speak white".Les irritants, on les découvre avec le temps, non après une seule année passée au Yukon. Donc, donnez au temps le temps de faire son oeuvre et on en reparlera.
Habitués jimmy Posté(e) 26 juin 2007 Auteur Habitués Posté(e) 26 juin 2007 Shumarette, oui j'y crois au Québec francophone parce que contrairement a vous, nous on a le nombre.Alors très intéressant le site "annuaire du Yukon".Il confirme tout a fait ce que je disais et ce que je penses. En effet vous avez sur ce site tout la supercherie bilingue du Canada en microcosme.Il y a dans cet annuaire, plein de petit et gros commercants francophone qui devinez quoi; offre des services en francais. Et si vous appellez a leur numéro 1-800 (ceux qui en ont, je l'ai fait) on vous répondra en Francais et en Anglais.Mais si vous appelez les commerces qui ne sont PAS tenus par des francophones, et bien la ca se gate.J'ai appellé au hasard, Air North par exemple. Aucun service en francais sur leur ligne 1-800.J'ai appelé l'hotel Westmark...aucun service en francais sur leur ligne 1-800Bon, il y en a plusieurs commerces qui sont tenus par des non-francophones qui n'ont pas de numéro 1-800. Je me suis donc dit que peut-être j'aurais des chances de percevoir un petit bilinguisme sur leur site internet.Je suis donc allé (au hasard) sur le site de www.naturestoursykon.comAh que je suis mauvaise langue, ce site est en effet bilingue, il est en Anglais et.....Allemand.Vous voyez., c'est de la foutaise. IL N'Y A QUE LES FRANCOPHONES QUI VONT VOUS SERVIR EN FRANCAIS !Vous allez être servis en francais n'importe ou au Canada...si bien sur vous tombez sur des francophones.Mais j'y pense, c'est comme dire que je peux être servis en Serbo-Croate n'importe ou au Canada ! Et c'est vrai, si je tombe sur un interlocuteur Serbo-Croate bien sur. You see my point ?jimmy
Habitués darkness Posté(e) 26 juin 2007 Habitués Posté(e) 26 juin 2007 salut la foule,alors voici ce que je pense du yukon,ca fait 6 semaines que je suis ici,et bien je trouve que beaucoup de gens parlent francais,perso je connais pas beaucoup l'anglais et pourtant je vis tres bien avec mon francais.faut pas oublié qu'on est perdu au nord ouest du canada,et que ca fait plaisir de voir que beaucoup de services et de document sont traduit en francais.il est vrai que certaines choses ne sont pas traduit ou que le pompiste du coin ne parle que anglais,et alors....on va pas mourir.moi je parle francais et je compte bien parlé francais plus tard a mes enfants aussi.je ne trouve pas qu'on mais menti lors de mon immigration au sujet du francais au yukon.au contraire,je trouve la langue bien repandue et les services plus que correct
Habitués Ouaouaron Posté(e) 26 juin 2007 Habitués Posté(e) 26 juin 2007 salut la foule,alors voici ce que je pense du yukon,ca fait 6 semaines que je suis ici,et bien je trouve que beaucoup de gens parlent francais,perso je connais pas beaucoup l'anglais et pourtant je vis tres bien avec mon francais.faut pas oublié qu'on est perdu au nord ouest du canada,et que ca fait plaisir de voir que beaucoup de services et de document sont traduit en francais.il est vrai que certaines choses ne sont pas traduit ou que le pompiste du coin ne parle que anglais,et alors....on va pas mourir.moi je parle francais et je compte bien parlé francais plus tard a mes enfants aussi.je ne trouve pas qu'on mais menti lors de mon immigration au sujet du francais au yukon.au contraire,je trouve la langue bien repandue et les services plus que correctÀ Darkness:Dans une communauté constituée de 1200 francophones et de 20000 anglophones, il n'est que normal de penser que le français est partout quand on ne fait que rechercher la présence de ses compatriotes ou des francophones canadiens de la place. J'espère que ces derniers ne te donnent pas trop de misère avec leur accent! Si tu veux t'intégrer à la majorité, approche-la de plein fouet et permet toi de vraiment sentir la différence. Pour l'instant, tu es toujours dans ton pays avec tes compatriotes, même sur ce forum. La vraie réalité cependant est toute autre. Bonne chance dans ton apprentissage de l'anglais et je souhaite que les enfants que tu auras parleront français. Un truc! Ne les fait pas avec une anglophone sinon ton projet est foutu.
Habitués schumarette Posté(e) 26 juin 2007 Habitués Posté(e) 26 juin 2007 Vous voyez., c'est de la foutaise. IL N'Y A QUE LES FRANCOPHONES QUI VONT VOUS SERVIR EN FRANCAIS !Vous allez être servis en francais n'importe ou au Canada...si bien sur vous tombez sur des francophones.Mais j'y pense, c'est comme dire que je peux être servis en Serbo-Croate n'importe ou au Canada ! Et c'est vrai, si je tombe sur un interlocuteur Serbo-Croate bien sur. You see my point ?jimmyhé non, il n'y a pas les anglophones qui vont te répondre en français tu veux des exemples :tu vas chez Skookum (enrobés), chez Tims Horton, La Librairie sur la Main Street, ce sont des anglophones et ils parlent le français. Peut être pas parfaitement mais comme moi je parle anglais, donc ça me va très bien.bref... je pourrais t'en dire pas mal. Il ne faut pas oublier non plus que les écoles d'immersion font effectifs pleins ici, donc pas mal d'enfants anglophones qui parlent français.Mais je pense que parler ici, c'est comme cracher en l'air, ça sert à rien !! Pour ma part, j'arrête ici cette discussion car on tourne en rond !!
Habitués peanut Posté(e) 26 juin 2007 Habitués Posté(e) 26 juin 2007 Shumi, je ne demande qu'à te croire pour la non-assimilation des francophones au Yukon...mais l'histoire de ce pays m'a toujours démontré le contraire... Sinon, je vous trouve extrêmement courageux de porter cette cause!peanut
Habitués Opal Posté(e) 26 juin 2007 Habitués Posté(e) 26 juin 2007 Bref, avant de tirer sur le Québec, il faudrait d'abord regarder ce que fait celui qui est justement censé, dans sa constitution, protéger les deux langues officielles au pays. Dans ces conditions, il vaut concentrer effort, argent et énergie là où la masse critique permet un réel résultat des efforts investis. Le reste ne sont que déclarations d'intentions et marketing politique, Mme Jean en premier chef. Parce que maintenir une langue, ce n'est pas juste un saupoudrage de subventions ici et là, quelques belles déclarations et une politique fédérale. C'est une masse critique, des efforts à long terme et un soutien clair du fédéral que ce dernier a toujours refusé de donner.De meme on peut etre Quebecois francophile et federaliste, cela ne doit pas etre l'apanage exclusif des souverainistes, tout comme on peut ne pas etre Quebecois et francophile dans le ROC (eh oui ca existe)Avant de dire que ceux qui souhaitent, comme moi par exemple, protéger le fait français là où il est le plus fort sont des gens fermés d'esprit, il faudrait déjà commencer à savoir que l'on peut être sans problème québécois et francophile dans le ROC. Un bon exemple est le Parti Libéral du Québec : Mr Jean Charest a fêté sans problème la St-Jean hier. Il est nationaliste. Le nationalisme québécois ne se réduit pas au mouvement souverainiste.- O'Hana -Justement, ce n'est pas sur le Quebec que je tire, d'ailleurs je ne tire sur rien du tout, ce que je denonce et finalement ne comprend pas c'est que certains Quebecois au lieu de soutenir la francophonie hors Quebec, la snobent soit-disant parcequ'elle est minoritaire voire infime et ne represente donc qu'un pet de chat, puisque la majorite est au Quebec, cette meme majorite qui paradoxalement est si minoritaire en Amerique du Nord et doit absolument se proteger pour survivre Le francais au Canada n'est pas un stock qui fait que s'il se developpe dans le ROC il y en aura moins au Quebec. C'est un flux, et seuls les flux generent de la richesse. Je ne parle pas ici des subventions federales, car je ne crois pas que l'on peut imposer une langue comme on forcerait un enfant a boire de l'huile de foie de morue. Ca doit plaire et etre fun pour vivre et se propager, et cela se fait par l'ouverture, la gentillesse et la qualite de ce qui peut etre produit en francais que ce soit un petit festival ou un grand film majeur. Surement pas en montrant ses muscles en disant au reste du Canada: c'est moi le Quebec qui l'ai vu le premier pas touche ou gare a toi. Ce que le subconscient de certains Quebecois ne peut admettre c'est que le mot francais au Canada ne soit pas systematiquement associe exclusivement au Quebec. Je ne comprends toujours pas cette levee de boucliers des Quebecois que vous etes quand on fait allusion au francais hors Quebec
Habitués Ouaouaron Posté(e) 26 juin 2007 Habitués Posté(e) 26 juin 2007 Bref, avant de tirer sur le Québec, il faudrait d'abord regarder ce que fait celui qui est justement censé, dans sa constitution, protéger les deux langues officielles au pays. Dans ces conditions, il vaut concentrer effort, argent et énergie là où la masse critique permet un réel résultat des efforts investis. Le reste ne sont que déclarations d'intentions et marketing politique, Mme Jean en premier chef. Parce que maintenir une langue, ce n'est pas juste un saupoudrage de subventions ici et là, quelques belles déclarations et une politique fédérale. C'est une masse critique, des efforts à long terme et un soutien clair du fédéral que ce dernier a toujours refusé de donner.De meme on peut etre Quebecois francophile et federaliste, cela ne doit pas etre l'apanage exclusif des souverainistes, tout comme on peut ne pas etre Quebecois et francophile dans le ROC (eh oui ca existe)Avant de dire que ceux qui souhaitent, comme moi par exemple, protéger le fait français là où il est le plus fort sont des gens fermés d'esprit, il faudrait déjà commencer à savoir que l'on peut être sans problème québécois et francophile dans le ROC. Un bon exemple est le Parti Libéral du Québec : Mr Jean Charest a fêté sans problème la St-Jean hier. Il est nationaliste. Le nationalisme québécois ne se réduit pas au mouvement souverainiste.- O'Hana -Justement, ce n'est pas sur le Quebec que je tire, d'ailleurs je ne tire sur rien du tout, ce que je denonce et finalement ne comprend pas c'est que certains Quebecois au lieu de soutenir la francophonie hors Quebec, la snobent soit-disant parcequ'elle est minoritaire voire infime et ne represente donc qu'un pet de chat, puisque la majorite est au Quebec, cette meme majorite qui paradoxalement est si minoritaire en Amerique du Nord et doit absolument se proteger pour survivre Le francais au Canada n'est pas un stock qui fait que s'il se developpe dans le ROC il y en aura moins au Quebec. C'est un flux, et seuls les flux generent de la richesse. Je ne parle pas ici des subventions federales, car je ne crois pas que l'on peut imposer une langue comme on forcerait un enfant a boire de l'huile de foie de morue. Ca doit plaire et etre fun pour vivre et se propager, et cela se fait par l'ouverture, la gentillesse et la qualite de ce qui peut etre produit en francais que ce soit un petit festival ou un grand film majeur. Surement pas en montrant ses muscles en disant au reste du Canada: c'est moi le Quebec qui l'ai vu le premier pas touche ou gare a toi. Ce que le subconscient de certains Quebecois ne peut admettre c'est que le mot francais au Canada ne soit pas systematiquement associe exclusivement au Quebec. Je ne comprends toujours pas cette levee de boucliers des Quebecois que vous etes quand on fait allusion au francais hors Quebec Opal;Tu es un rêveur. Dans tout ce débat-çi, il y a deux situations: l'idéale et la réelle. L'idéale: c'est ton projet et la réelle, c'est celle que le Québec vit depuis 400 ans. À chaque fois que le Québec a voulu s'émanciper d'une quelquonque façon, cette minorité francophone a souvent été la première à le contredire. Avant de défendre une minorité francophone hors Québec qui souvent s'identifie davantage au Canada anglais d'une façon aveugle, il y a lieu de faire en sorte que la majorité puisse s'affirmer d'une façon certaine et donner à cette minorité une assurance qu'elle n'aura pour l'instant jamais. Instruis-toi de l'histoire du Québec et tu verras plus clairement la chimère que représente le Canada et son bilinguisme. Pour l'instant, tes intérêts t'obligent à t'identifier à une majorité, celle que tu as choisie, l'anglophone. Et c'est aussi l'histoire des francophones hors Québec depuis toujours et tu penses changer ça seul? En pensant comme ça, je te predis que tu deviendras avec les tiens un bon anglophone d'ici peu. Pas nécessaire cependant de nous inviter à en faire autant si tel n'est pas notre choix. Quand l'aide aux minorités transige par le gouvernement central anglophone, comment imaginer vouloir aider une minorité à venir appuyer la majorité que ce même gouvernement a toujours essayer de détruire de manière pas toujours subtile.Mais il est vrai que le jour où la situation ne t'avantagera plus que ton pays d'origine sera toujours là pour t'accueillir. Le Québécois lui n'a que le Québec comme pays. Grosse nuance dans le débat.
Habitués jimmy Posté(e) 26 juin 2007 Auteur Habitués Posté(e) 26 juin 2007 Mais il est vrai que le jour où la situation ne t'avantagera plus que ton pays d'origine sera toujours là pour t'accueillir. Le Québécois lui n'a que le Québec comme pays. Grosse nuance dans le débat.Effectivement, grosse nuance.Opal (et les Yukonnais), voici la source de mon indignation a ce sujet. Si les immigrants francophone qui vont dans le ROC connaissaient l'histoire du Canada correctement ils informeraient les futurs immigrants sur ce forum de la facon suivante: lls écriraient qu'ils ont immigré dans un pays magnifique (c'est vrai que c'est beau le Canada, surtout l'ouest) qui est peuplé d'une grande quantité d'immigrants de partout dans le monde qui vivent tous en harmonie (bravo) et c'est un pays dans lequel toutes les caractéristiques culturelles et religieuses des gens de ces différents pays sont respecté (ca s'appelle le multi-culturalisme ou le communautarisme) et dans lequel pour qu'il y aie une harmonie et compréhension dans la vie de tous les jours entre tous ces gens; la langue anglaise a été choisi comme étant le moyen de communication préféré. Ils ajouteraient que les francophones sont prévilégiés car les gens d'origine Francaise ont fait partie des deux peuples fondateurs du Canada et donc a ce titre, les francophones du Canada bénificie de subventions permettant a cette communauté d'avoir des activités sociales et culturelles en francais. Cette aide gouvernementale permet de maintenir une illusion de bilinguisme et ma foi nous savons tous que c'est de la politique et donc d'un gouvernement a l'autre, les règles peuvent changer, mais en attendant on en profite. Ceci dit nous sommes loin de la vie culturelle francophone du Québec et encore plus loin de la vie culturelle en France. Ils informeraient les futurs immigrants que malheureusement, étant donné qu'ils (les francophones) ne sont pas en nombre suffisant (5% dans le cas du Yukon) et étant donné que la vie culturelle a la télévision, au cinéma, a la radio, a la bibliothèque, dans la rue est surtout anglophone (pour ne pas dire états-uniennes) et bien a plus ou moins long termes, les descendants de ces immigtrants francophone s'anglisiseront tranquilement au point de devenir complètement unilingue anglais et ainsi participeront a la grande famille Canadienne dans une langue et une culture commune a tous les habitants du Canada....hors Québec. Ils devraient toujours préciser que le seul endroit en Amérique du Nord ou on peut avoir une vie accomplie en Francais, c'est le Québec.Voila une explication de la situation qui informerait correctement les futurs immigrants francophone.Mais au lieu de ca, d'un message a l'autre, d'une chronique a l'autre, d'un fil de discussion a l'autre, les immigrants francophones du ROC s'évertue a toujours dire des trucs comme "ah la semaine dernière j'ai été servi en francais dans telle boutique, il y a avait quelqu'un dans le backstore qui parlait francais...ou bien Ah l'autre jour pour avoir un service en francais, j'ai appelé une veille Canadienne Francaise dans sa cuisine et elle a aidé mon interlocuteur anglophone a me servir....ou et celle la c'est la meilleure, les écoles d'immersion francaise sont nombreuse et les parents anglophone y inscrivent leurs enfants en grand nombre.Ca c'est la foutaise suprême parce que le vrai résultat de cela c'est que ca fait des enfants qui baraguoine un francais absolument incompréhensible.Mon associé qui vit a Toronto a envoyé ses deux filles en immersion francaise. Elles ont fait tout leur secondaire en francais. Et bien j'ai voulu discuter avec elles et je me suis rendu compte très rapidement qu'ils sont absolument incapable de soutenir une conversation en francais plus de 2 minutes. Je ne les blame même pas, elles ont très peu l'occasion de parler francais dans leur vie de tous les jours...ces classes d'immersion sont donc complètement inutile.En effet la facon dont les immigrants francophone du ROC raconte leur immigration donne l'impression a de futurs immigrants qu'il est possible de vivre en francais dans le ROC, de s'épanouir culturellement, socialement en Francais et que finalement l'anglisisation dont parle les québécois n'est qu'une vue de l'esprit.Voyez vous, c'est ca qui est très choquant.jimmy
O'Hana Posté(e) 26 juin 2007 Posté(e) 26 juin 2007 Opal :Justement, ce n'est pas sur le Quebec que je tire, d'ailleurs je ne tire sur rien du tout, ce que je denonce et finalement ne comprend pas c'est que certains Quebecois au lieu de soutenir la francophonie hors Quebec, la snobent soit-disant parcequ'elle est minoritaire voire infime et ne represente donc qu'un pet de chat, puisque la majorite est au Quebec, cette meme majorite qui paradoxalement est si minoritaire en Amerique du Nord et doit absolument se proteger pour survivreJe crois aussi que tu es un idéaliste. Tout d'abord, pourrais-tu donner tes sources indiquant clairement un snobisme québécois à l'endroit des autres groupes francophones hors Québec ? Personnellement, j'y vois plutôt une méfiance - au mieux une vigilance - et surtout un mépris et pas contre ces groupes. Mais plutôt à l'endroit du gouvernement fédéral dans son pseudo-soutien à ces groupes francophones. La nuance - et la différence - est importante par rapport au snobisme québécois que tu notes.Si le passé est garant de l'avenir - et c'est le cas ici selon toute vraisemblance - la volonté du fédéral sera seulement de maintenir une illusion de bilinguisme à travers ces groupes. Si ces groupes se sentaient réellement en sécurité et soutenus par Ottawa, ils n'auraient JAMAIS EU BESOIN du programme de contestation judiciaire pour faire valoir leurs droits linguistiques. Et ils n'auraient JAMAIS DÉNONCÉ la suppression de ce programme par le fédéral : en effet, pourquoi vouloir se battre pour maintenir quelque chose dont on a pas besoin ?Je le répète - et bien des québécois partagent cette position - : si Ottawa donnait des moyens concrets et conséquents à ces groupes de se développer et de s'épanouir, j'y verrai une réelle volonté politique de respecter les cultures et groupes francophones. Cela n'a jamais été le cas et je ne vois aucun indice me démontrant clairement que le fédéral veut aller dans ce sens. Au contraire, les faibles ressources dont ces groupes disposent - amputés par ailleurs du programme de contestation judiciaire - les condamnent à une lente mais inévitable assimilation.Dans ce contexte, comment veux-tu que le groupe francophone québécois adopte comme attitude ? Nous avons déjà de la difficulté à protéger le fait français chez nous, il nous est difficile d'aider les autres groupes (pourtant, Québec verse une subvention à cet effet) et le palier gouvernemental fédéral justement chargé de cette mission de soutien pratique depuis 1867 la politique du service minimum.Ce que tu appelles du snobisme, moi jj'appelle cela sauver les meubles. Et comme l'écrit Jimmy, le Québec n'a qu'une seule chance. La marge de manoeuvre est assez réduite, mettons.Ca doit plaire et etre fun pour vivre et se propager, et cela se fait par l'ouverture, la gentillesse et la qualite de ce qui peut etre produit en francais que ce soit un petit festival ou un grand film majeur. Surement pas en montrant ses muscles en disant au reste du Canada: c'est moi le Quebec qui l'ai vu le premier pas touche ou gare a toi. Ce que le subconscient de certains Quebecois ne peut admettre c'est que le mot francais au Canada ne soit pas systematiquement associe exclusivement au Quebec. Je ne comprends toujours pas cette levee de boucliers des Quebecois que vous etes quand on fait allusion au francais hors QuebecDemande et obtiens d'Ottawa de faire ce qu'il faut en ce sens alors. Je le répète : le Québec ne peut soutenir à lui seul la francophonie pancanadienne. Et si Ottawa a manifestement choisi de maintenir sous respirateur artificiel les autres groupes francophones, tu ne peux décemment pas demander au Québec de participer à ce suicide linguistique organisé et légalisé.Tu te trompes de cible et, en outre, tu prêtes des intentions que la majorité des québécois n'ont pas. Comme on te l'a suggéré, je te propose de lire ou de relire l'histoire de la confédération canadienne et sa gestion du dossier linguistique en particulier. À ce sujet, frapper les imaginaires a souvent été une stratégie adopté par Ottawa pour apaiser les esprits. Il ne suffit pas de soutenir un festival du cinéma de répertoire francophone quelque part à l'extérieur du Québec pour qu'une réelle culture cinématographique francophone s'y développe (Toronto en est un bon exemple). Tu parles d'avoir du plaisir, du fun à propager le fait français. Cela se fait uniquement en ayant les coudées franches sur tous les plans (juridique, constitutionnel, financier, politique) : ce qu'aucun groupe francophone n'a jamais eu depuis 1867 au Canada. Pourquoi ? Parce que c'est en ayant uniquement tous ces leviers que je sens que l'autre en face - l'anglophone - me respecte. Que conclure de ce même respect quand je dois constamment me battre pour avoir le droit de vivre en français ?Je n'ai aucun problème avec la canadian attitude : c'est même pour cela que j'ai demandé et obtenu la citoyenneté canadienne. Le seul petit problème que j'ai encore avec elle est qu'elle ne donne pas, dans les faits, les moyens au fait français d'être l'égal du fait anglais au pays.La situation actuelle favorise le fédéral car l'illusion du bilinguisme hors Québec permet de focaliser l'attention sur l'apparente agressivité québécoise et non sur les lacunes du fédéral en la matière. Inverser cette tendance - soutenir massivement les groupes francophones - c'est leur donner les outils pour obtenir une masse critique suffisante pour déposer, ensuite, des revendications autrement plus sérieuses. Et là, ce n'est plus sur le Québec que l'attention sera focalisée mais bien sur l'attitude du fédéral qui devra composer avec les revendications que d'autres groupes linguistiques (ou autres) déposeront inévitablement aussi.Juge et parti.- O'Hana -
Habitués jimmy Posté(e) 26 juin 2007 Auteur Habitués Posté(e) 26 juin 2007 (modifié) x Modifié 26 juin 2007 par jimmy
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