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La violence


MIMOSA06

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Vous savez, les adultes disaient déjà la même chose des jeunes au 4e siècle avant JC ! :lol: Je crois que c'est dans l'ordre des choses de s'inquiéter pour la jeunesse et c'est pas prêt de s'arrêter et c'est come ça depuis que le monde est monde, alors pas de panique. SVP stop à la paranoia qui rend tout le monde morose et qui profite aux politiciens.

Voici une citation bien connue de Platon sur la jeunesse, les étrangers et la violence dans la société qui date d'il y a 24 siècles (CQFD...) :

Que, répondis-je, le père s'habitue à devoir traiter son fils d'égal à égal et à craindre ses enfants, le fils s'égale à son père, n'a plus honte de rien et ne craint plus ses parents, parce qu'il veut être libre ; le métèque [563a] s'égale au citoyen et le citoyen au métèque, et la même chose pour l'étranger.

C'est bien ce qui se passe, dit-il.

À tout cela, dis-je, s'ajoutent encore ces petits inconvénients : le professeur, dans un tel cas, craint ses élèves et les flatte, les élèves n'ont cure de leurs professeurs, pas plus que de tous ceux qui s'occupent d'eux ; et, pour tout dire, les jeunes imitent les anciens et s'opposent violemment à eux en paroles et en actes, tandis que les anciens, s'abaissant au niveau des jeunes, se gavent de bouffoneries [563b] et de plaisanteries, imitant les jeunes pour ne pas paraître désagréables et despotiques.

Référence: Platon, République, VIII, 563a-563b

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Vous savez, les adultes disaient déjà la même chose des jeunes au 4e siècle avant JC ! :lol: Je crois que c'est dans l'ordre des choses de s'inquiéter pour la jeunesse et c'est pas prêt de s'arrêter et c'est come ça depuis que le monde est monde, alors pas de panique. SVP stop à la paranoia qui rend tout le monde morose et qui profite aux politiciens.

Voici une citation bien connue de Platon sur la jeunesse, les étrangers et la violence dans la société qui date d'il y a 24 siècles (CQFD...) :

Que, répondis-je, le père s'habitue à devoir traiter son fils d'égal à égal et à craindre ses enfants, le fils s'égale à son père, n'a plus honte de rien et ne craint plus ses parents, parce qu'il veut être libre ; le métèque [563a] s'égale au citoyen et le citoyen au métèque, et la même chose pour l'étranger.

C'est bien ce qui se passe, dit-il.

À tout cela, dis-je, s'ajoutent encore ces petits inconvénients : le professeur, dans un tel cas, craint ses élèves et les flatte, les élèves n'ont cure de leurs professeurs, pas plus que de tous ceux qui s'occupent d'eux ; et, pour tout dire, les jeunes imitent les anciens et s'opposent violemment à eux en paroles et en actes, tandis que les anciens, s'abaissant au niveau des jeunes, se gavent de bouffoneries [563b] et de plaisanteries, imitant les jeunes pour ne pas paraître désagréables et despotiques.

Référence: Platon, République, VIII, 563a-563b

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