Habitués JayJay Posté(e) 21 avril 2007 Habitués Posté(e) 21 avril 2007 (modifié) Le Conseil supérieur de lÉducation, cest un organisme gouvernemental autonome chargé de donner son avis et ses recommandations au ministère sur les questions reliées à léducation et qui peut également solliciter les options du public et ses suggestions. Hier, il a publié un communiqué de presse visant à abolir les programmes spécialisés des écoles secondaires, ce qui, selon lui, "sépare les élèves de talent des autres". Daprès le Conseil, il faut cesser de réserver aux meilleurs élèves laccès aux projets particuliers des écoles secondaires. Quels sont ces programmes spéciaux ? Éducation internationale, langues, sports-études, arts-études, informatique, science. Le Conseil constate "un effet négatif structurant sur lensemble du système éducatif et les risques de voir émerger une école à deux vitesses". Ces programmes devraient être ouverts à tous! Il ne faut pas mettre les élèves dehors de ces programmes dès que leur performance baisse! (Ça pourrait les traumatiser). Pourquoi les hauts fonctionnaires de lÉducation et de ses satellites sont-ils gênés par la performance? Quelle place ont les enfants, les rares enfants, qui réussissent dans le monde de léducation? Jusqu'où va-t-on pousser le principe d'égalité des conditions et d'égalité des chances? Toute société a ses élites. Et quest-ce quune élite? Le GDT dit que « Dans une société complexe, (ce sont des) hommes dont les qualités sont des facteurs d'équilibre et d'épanouissement de la collectivité ». Tout le monde ne peut pas être ingénieur, mais tout le monde ne peut pas être plombier non plus. Je ne sais pas si les recommandations du Conseil feront leur chemin. Si oui, jen serai profondément écoeurée. Cette année, jai vu mon garçon, qui au départ adorait lécole, les devoirs, les nouveaux apprentissages, complètement déchanter. Il me dit les mots que je redoutais tant, "je déteste lécole". Le reste de sa classe traîne, la maîtresse doit répéter et répéter des notions simples qui ne sont toujours pas acquises chez la plupart des élèves. Elle me dit que les parents naccordent aucun encadrement aux enfants, ce qui entraîne un retard considérable. Lénergie de la maîtresse est consacrée à gérer ces retards des autres. À la fin détape, elle ne nous a même pas convoqués pour une rencontre sous prétexte que "tout va bien, il est tellement à son affaire, je n'ai aucune inquiétude à son sujet". Tout ne va pas bien, j'ai un garçon qui à 6 ans ne veut déjà plus aller en classe parce qu'il en a marre d'écouter les mêmes niaiseries jour après jour (malgré une maîtresse à la réputation sévère). Jai nettement limpression que les "bons" sont laissés à eux-mêmes, a forciori si on les oblige à rester dans les mêmes classes que les grands attardés. Ma génération a vu la fusion des classes régulières et enrichies, j'y ai heureusement échappé car je suis passée à l'école privée. On ne pense pas aux besoins des plus doués quand on les garroche dans une classe de 33-34 élèves aux facultés complètement divergentes. Je ne sais pas comment qualifier l'esprit du Conseil. Même Staline cultivait ses élites!... Ah oui, la source : quelque part, dans ce ramassis de pelletage de nuages : http://www.cse.gouv.qc.ca/FR/Publications/index.html Modifié 21 avril 2007 par JayJay Citer
Habitués bencoudonc Posté(e) 21 avril 2007 Habitués Posté(e) 21 avril 2007 Je suis d'autant plus d'accord avec toi qu'au bout du compte, tout ce qu'ils font avec ce genre de bêtise c'est pousser encore plus de gens vers l'école privée (donc leur "système à deux vitesses", ils l'ont de toute façon)... et si les parents n'ont pas les moyens, il y a un risque accru de décrochage scolaire parce que des jeunes doués mais provenant de milieux modestes s'ennuient à l'école et préfèrent aller travailler. Citer
Habitués JayJay Posté(e) 21 avril 2007 Auteur Habitués Posté(e) 21 avril 2007 Merci. Non mais j'ai l'air extrêmement élitiste, mais j'en ai marre de rentrer tous les soirs à la maison pour entendre mon fils brailler "Mets-moi en 2è année tout de suiiiiiiiiiiiiiiiiiiite". J'ai peur de ce que ce sera pour mon 2è qui fait les maths de son frère à 3 ans et demi... :dodotime: (ce ne sont pas mes fils!!!!! :poilant: ) Citer
O'Hana Posté(e) 23 avril 2007 Posté(e) 23 avril 2007 Salut JayJay,Je comprends tes reproches au dernier mémoire du CSE et je les partage en partie.Parce que je suis en partie partagé quant à la position à tenir face à ses recommandations. C'est toujours le même dilemne entre quelle stratégie adopter dans le spectre très large des élèves en difficultés d'apprentissage d'un côté et les élèves motivés et performants de l'autre bord.Privilégier l'un, c'est défavoriser l'autre et vice-versa. Et selon le cas, on a soit un nivellement par le bas du niveau général d'éducation, soit une hausse localisée de la performance qui met de côté les moins "productifs". Bref, on est pas plus avancés. Sans compter qu'en plus, on néglige le gros de l'effectif scolaire, celui situé dans le milieu (plus j'écris, plus j'ai l'impression qu'on peut faire des parallèles avec un certain discours politique qui dénonce l'oubli de la classe moyenne )J'aurais idéalement le goût de dire que les programmes particuliers devraient profiter à tous sans distinction de performance scolaire mais plus ça va, plus un certain modèle québécois d'universalité n'a plus les moyens de ses ambitions, aussi nobles soient-elles.Finalement, c'est quoi le moins pire des deux ? Aucune idée.Mais je sais que le Québec aura besoin de chacun de ses travailleurs actuels et à venir pour maintenir, tant bien que mal, son PIB s'il désire maintenir ses services publics. Ça va donc être la chasse au décrochage scolaire pour élever davantage le niveau de scolarité des québécois (l'un des plus élevés de l'OCDE en passant). L'avant-dernier mémoire du CSE soulignait d'ailleurs l'importance des compétences transversales comme l'exploitation des TIC, de l'innovation et de la créativité pour faire face aux défis de la tertiarisation et de l'économie du savoir.À date, je me dis donc que le choix du MELS est de prioriser davantage les plus démunis en se disant que les plus performants finiront bien par s'en sortir d'eux-mêmes. Le dernier mémoire du CSE va plutôt effectivement dans ce sens. Face aux défis économiques qui attendent le Québec, encadrer les plus démunis n'est plus maintenant une question de principe mais purement une question économique.- O'Hana - Citer
Habitués Jas06 Posté(e) 23 avril 2007 Habitués Posté(e) 23 avril 2007 Salut JayJay,À date, je me dis donc que le choix du MELS est de prioriser davantage les plus démunis en se disant que les plus performants finiront bien par s'en sortir d'eux-mêmes. - O'Hana -Là je dois réagir. Un enfant qui s'ennuie est un enfant qui est sur le bord du gouffre de l'échec scolaire. C'est pas pour rien qu'il y a plus de la moitié des enfants précoces déclarés en état d'échec dans le système scolaire en France.Je suis d'accord que l'école est un moule, mais pourquoi ne pas diversifier ce moule? En laissant des passerelles entre. Surtout qu'au Québec nous sommes pas autant dans un système hiérarchique tel qu'il existe en France. Citer
O'Hana Posté(e) 23 avril 2007 Posté(e) 23 avril 2007 Jas06 :Là je dois réagir. Un enfant qui s'ennuie est un enfant qui est sur le bord du gouffre de l'échec scolaire. C'est pas pour rien qu'il y a plus de la moitié des enfants précoces déclarés en état d'échec dans le système scolaire en France.Tout à fait d'accord avec toi : je ne faisais que donner mon interprétation de l'orientation idéologique du CSE qui ne constitue pas mon choix d'orientation idéologique. Le but du CSE de rendre ses mémoires publics est justement de provoquer des réactions, c'est-à-dire de créer des débats constructifs au sein de la société.Je suis d'accord que l'école est un moule, mais pourquoi ne pas diversifier ce moule?Je n'ai lu que la version abrégée du dernier mémoire (qui fait quand même 41 pages) et le CSE y précise bien les avantages ET de la diversification des programmes ET d'un réseau privé d'éducation pour l'ensemble du réseau québécois.Le CSE s'interroge seulement sur les dérives d'un choix de société trop appuyé vers la diversification qui pourrait mettre en péril la base du système scolaire. Comme par exemple la prépondérance des écoles privées comme le mentionne à juste titre Bencoudonc. J'y comprend la crainte d'une école à deux vitesses après un système de santé à deux vitesses que l'arrêt Chaouli a rendu quasiment légal.Ce sont des craintes justifiées par les temps qui courent. Surtout lorsque des universités se lancent dans des projets immobiliers pharaoniques pour attirer des étudiants. Des projets qu'elles ne pourront finalement pas rentabiliser : le danger de rationaliser - i.e. de marchandiser le savoir - est celui que le CSE semble vouloir soulever.- O'Hana - Citer
Habitués JayJay Posté(e) 24 avril 2007 Auteur Habitués Posté(e) 24 avril 2007 Le CSE s'interroge seulement sur les dérives d'un choix de société trop appuyé vers la diversification qui pourrait mettre en péril la base du système scolaire.Mais ce faisant, le CSE n'admet-il pas l'échec du programme "de base" du MEQ, et ne sous-entend-elle pas (sans doute à tort) une pauvre qualité des enseignants qui sont assignés au programme de base? Quel mal y a-t-il a être dans le programme régulier s'il est si bon que ça? J'ai dit à mon fils un jour, puisqu'il a de la facilité, d'aider ses copains. Certainement pas! Ils n'ont ni le droit de parler ni le droit de bouger dès qu'ils ont les fesses sur leur chaise! Donc à quoi leur servent ces élèves doués qui n'ont le droit de rien faire? Est-ce que c'est vraiment "marchandiser" le système d'éducation, que de dire aux élèves du secondaire, que s'ils réussissent, oui ils pourront accéder aux programmes intéressants pour eux? C'est pas ça la vie? Peut-être que les fac prestigieuses devraient ouvrir leurs portes à tous, tant qu'à démocratiser ça au boutte. OK OK je suis de mauvaise foi... Je comprends ton point de vue, O'Hana, comme toujours, tu es extrêmement bien renseigné. Je suis cependant déçue que leur pavé (...) n'ait suscité aucun commentaire dans nos journaux. Je trouve lamentable qu'on nous offre un forum pour intervenir et que personne ne le fasse. Citer
O'Hana Posté(e) 24 avril 2007 Posté(e) 24 avril 2007 JayJay :Mais ce faisant, le CSE n'admet-il pas l'échec du programme "de base" du MEQ, et ne sous-entend-elle pas (sans doute à tort) une pauvre qualité des enseignants qui sont assignés au programme de base? Quel mal y a-t-il a être dans le programme régulier s'il est si bon que ça ?Tout système qui se veut égalitaire dans le principe porte intrinsèquement une tendance au nivellement vers le bas. Parce que dans les élèves doués/performants/motivés constituent nécessairement la minorité (l'élite dont tu parles) : ce ne sont pas eux les "privilégiés" parce que justement, il sont performants. L'état se sent donc alors en droit légitime de leur affecter moins de ressources. Ça ne signifie pas pour autant que les ressources libérées sont mieux réutilisées vers les autres catégories : parce qu'autant l'élite a des besoins relativement aisée à identifier et à combler (enrichissement, programme international, etc), autant le reste de l'effectif - la grosse majorité - a des besoins à la fois très larges, complexes et pas toujours reliés à la mission stricte de l'école qui est de socialiser, qualifier et d'instruire (on parle ici de troubles psycho-sociaux sans parler des facteurs environnementaux : la famille, l'origine socio-économique).Le CSE n'est pas encore rendu à remettre en question le modèle théoriquement égalitaire et accessible de l'école québécoise. Mais ça c'est vrai partout ailleurs dans la société québécoise : difficulté à remettre en question le modèle social-démocrate.Antoine Baby, un sociologue de U. Laval, avait amené une idée intéressante qu'on doit cesser l'acharnement thérapeutique consistant à adapter l'enfant à l'école (même si la majorité des enfants y parviennent) : il faut adapter l'école à l'enfant. Et là, s'il pensait beaucoup aux élèves en difficulté ("la pédagogie des poqués"), il pensait également aux élèves performants. Bref, les deux minorités de la gang : on n'y échappe pas au Québec Autre point : maintenir l'accès aux programmes particuliers sur le critère de la performance scolaire, c'est se retrouver avec des classes de "bons" et des classes "d'ordinaires". Et le CSE soulève pertinemment le risque de concurrence entre enseignants : ceux enthousiastes car ils ont un groupe de bons et ceux brûlés car ils ont un groupe d'ordinaires. C'est un vrai problème quand tu vois les conditions matérielles des écoles et l'exode d'enseignants qui veulent quitter Montréal.Dernière chose : cela m'amuse toujours de voir la rectitude politique des mémoires des agences gouvernementales. Le CSE recommande en effet de revoir la formation universitaire des enseignants pour qu'ils puissent mieux gérer "l'hétérogénéité scolaire". Dans une classe de secondaire à Montréal, on appelle cela se retrouver avec un groupe de 40 élèves où seulement deux enfants sont des québécois de souche ayant le français comme langue maternelle. J'exagère un peu mais à peine.- O'Hana - Citer
Habitués JayJay Posté(e) 25 avril 2007 Auteur Habitués Posté(e) 25 avril 2007 O'Hana, t'es vachement intelligent...!!! Ah l'hétérogénéité scolaire... il va falloir que je le lise, ce mémoire, quand même! (ce n'est pas fait). Je passe en vitesse car j'ai du taf, mais j'apprécie vraiment tes interventions qui vont au-delà de mes espérances! Citer
Habitués Hani_Jo Posté(e) 25 avril 2007 Habitués Posté(e) 25 avril 2007 Avez-vous remarqué qui a signé ce mémoire en collaboration avec le CSE? petite plogue...une centrale syndicale mais au delà de cela, il faut comprendre que le CSE est vue comme une instance de plus, tel les commission scolaire, par la population moyenne. Bref, je continue de lire les recommandations, mais pour le moment je suis plus à lire le rapport sur les services de garde en milieu scolaire que cette même instance à produit...Bonne lecture à tous Citer
Habitués JayJay Posté(e) 25 avril 2007 Auteur Habitués Posté(e) 25 avril 2007 Avez-vous remarqué qui a signé ce mémoire en collaboration avec le CSE? petite plogue...une centrale syndicaleEh ben voui, comme le CSE est un peu un organisme consultatif, n'importe qui peut signer des mémoires avec, je présume... Et comme nous les citoyens ne sommes pas organisés, eh ben on peut toujours aller se brosser si on veut donner nos suggestions hein!!! Citer
Habitués scanlolo Posté(e) 25 avril 2007 Habitués Posté(e) 25 avril 2007 Salut la gang,Ce débat me rappelle un peu celui existant en France avec la carte scolaire et les tentatives des parents pour y echapper ce qui entraine exactement l'effet inverse de ce qui etait voulu.A monhumble avis, il faut que le système scolaire tienne compte des plus faibles pour limiter au maximum les problèmes de décrochage mais pas au détriment des plus doués qui vont avoir un sentiment d'ennui voir de dégout pour l'école. Je suis un peu confronté au problème de la précocité pour mes 2 monstres, une solution acceptable a éé trouvé pour le plus grand qui fréquente une classe à double niveau et qui comme cela gagne en maturité avec des enfants de son age et profite des lecons des plus grand..Pour le dernier, il s'ennuie à l'école et multiplie les petites bétises pour s'occuper, on attend avec impatience une solution pour l'année prochaineA+Laurent Citer
O'Hana Posté(e) 25 avril 2007 Posté(e) 25 avril 2007 Hani_Jo :il faut comprendre que le CSE est vue comme une instance de plus, tel les commission scolaire, par la population moyenneD'accord avec la première partie de ta phrase : le CSE est une instance théoriquement indépendante qui agit comme une sorte d'observatoire du réseau de l'éducation. À défaut de réel pouvoir décisionnel, il a cependant une certaine influence politique dans la société civile en choisissant ses sujets de mémoire et en les rendant publics. Après, effectivement, il appartient aux citoyens de prendre le relais comme l'écrit JayJay. Par contre, pour les CS, je crois que même la perception populaire sent la distinction : une CS a beaucoup plus de pouvoirs mais son autonomie est par contre toute relative. Et elle est par ailleurs en contact direct avec les enfants et leurs parents via les enseignants, les directeurs d'école, les psychoéducateurs, etcScanlolo :A monhumble avis, il faut que le système scolaire tienne compte des plus faibles pour limiter au maximum les problèmes de décrochage mais pas au détriment des plus doués qui vont avoir un sentiment d'ennui voir de dégout pour l'école.Je pense que tout le monde est d'accord sur ce point Laurent : c'est l'idéal théorique de tout sytème éducatif d'offrir les mêmes chances à tous, sans laisser qui que ce soit sur le bas-côté. Mais la réalité budgétaire est là. Et j'imagine que le MELS, tout en essayant de ménager la chèvre et le chou, favorise cependant un tout petit peu plus les élèves à risques (décrocheurs, mésadaptés, etc).Parce que les coûts sociaux - à court, moyen et long terme - reliés à cette clientèle sont par ailleurs beaucoup plus gros et concrets que de négliger les élèves performants. On parle ici évidemment de décrochage scolaire mais dans une perspective plus lointaine, il s'agit de prestataires potentiels de l'assistance-emploi, sous-scolarisation chronique, travailleurs captifs dans des emplois sous-valorisés, fracture sociale, etc. Cela a donc pour effet de laisser les élèves performants se débrouiller par eux-mêmes ... parce qu'ils sont justement performants !C'est la même problématique au niveau collégial mais au niveau du sexe : historiquement, les filles performent beaucoup mieux que les gars (taux de diplômation plus élevé, décrochage scolaire plus faible) et ce sont sur les gars que se concentrent l'essentiel des efforts. Pourtant, les filles, mêmes si elles sont les grandes gagnantes dans le réseau scolaire, elles sont encore les grandes perdantes une fois sur le marché du travail (salaire moindre, ghettos d'emplois féminins, précarité).Enfin, l'ère de la toute-puissance du diplôme (et donc de la performance scolaire) est peut-être en train de vivre ses dernières heures (ce qui est paradoxal dans une économie du savoir). Parce qu'on réalise qu'une insertion professionnelle réussie ne repose pas que sur la performance scolaire mais sur plusieurs facteurs. Il faut donc adopter une approche plus holistique : l'éducation valorise maintenant l'intrapreneurship (créativité, originalité, sens de l'initiative). Guy Laliberté, fondateur du Cirque du Soleil et reconnu incontestablement comme un des bâtisseurs de l'économie québécoise (et de son rayonnement culturel mondial).<JayJay :Je passe en vitesse car j'ai du taf, mais j'apprécie vraiment tes interventions qui vont au-delà de mes espérances!C'est parce que je n'ai pas encore d'enfants JayJay : j'ai donc encore du temps de juste m'occuper de moi et de lire tout ce qui me passe sous la main - O'Hana - Citer
Habitués scanlolo Posté(e) 25 avril 2007 Habitués Posté(e) 25 avril 2007 Salut la gangEddy, tu as comme d'habitude des remarques pleine de bon sens car c'est vrai que sur le 20 ou 30 ans suivants sa déscolarisation un décrocheur risque de couter plus cher à la collectivité qu'un éleve ayant bouclé son cursus même en s'ennuyant en cours.Mais néanmoins il y a quand même un risque à négliger les éleves performants qui peuvent aussi se sentir exclus du système scolaire et finir par décrocher ou végéter dans des études ...Vaste sujetA+Laurent Citer
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.