Habitués semago Posté(e) 13 février 2007 Habitués Posté(e) 13 février 2007 En tant que français, je ne crois pas que l'on ait cherché à vous donner des "leçons". Déjà qu'on a nos propres problèmes avec par exemple, la Corse, le pays Basque, la Bretagne (^________^)... Et bien sûr, il ne faut pas s'imaginer que le Québec est dans la même situation qu'une petite région rikiki et atrophiée de la France... Ce n'est pas une analogie, juste un petit parallèle.Tu sors çà d'où toi?Connais-tu au moins l'histoire de cette région? as-tu connaissance de ce qu'on a fait de notre langue, de la façon dont on a traité nos aïeux? Sais-tu pourquoi notre culture est si forte, nos peuples migrateurs sont-ils si bien adaptés un peu partout dans le monde?Peux-tu nous dire QUELS sont les problèmes d'après toi? L'indépendance? euhh... elle est souhaitée par une minorité plutôt pacifique (hormis deux ou trois out mais bon, des gens graves y en a partout hein? )Sais-tu au moins pour quelles raisons la Bretagne ne deviendra jamais indépendante? Quand tu sauras répondre à toutes ces questions, tu reviendras me chatouiller sur le sujet... faut parler de ce qu'on connait hein?On peut faire le même topo sur la Corse (pour le pays basque, je sais pas trop, j'peux pas en parler)
Habitués semago Posté(e) 13 février 2007 Habitués Posté(e) 13 février 2007 (modifié) En tant que français, je ne crois pas que l'on ait cherché à vous donner des "leçons". Déjà qu'on a nos propres problèmes avec par exemple, la Corse, le pays Basque, la Bretagne (^________^)... Et bien sûr, il ne faut pas s'imaginer que le Québec est dans la même situation qu'une petite région rikiki et atrophiée de la France... Ce n'est pas une analogie, juste un petit parallèle.il ne faut pas s'imaginer que le Québec est dans la même situation qu'une petite région rikiki et atrophiée de la France... Concernant cette réplique, euhhh... je préfère te laisser me dire de quelle région tu viens, hein? :ouafouaf: Allez, au hasard... banlieusard? Sans ces "régions atrophiées" mon pote, ya longtemps que tes légumes tu les cultiverais sur ton balcon... N'oublie pas ce que ces régions atrophiées ont longtemps apporté à la France économiquement... (c'est moins vrai aujourd'hui... mais çà le reste concernant certaines industries et le tourisme bien sûr!) Modifié 13 février 2007 par semago
Habitués kub222 Posté(e) 13 février 2007 Habitués Posté(e) 13 février 2007 Toutefois, même si les Québécois francophones n'ont accès à leurs richesses que depuis peu de temps, et voient d'un mauvais oeil et c'est bien compréhensible, les anglos et particulièrement ceux qui vivent sur leur territoireArchi-faux. Mais passons Dans le monde des soixante dernières années, l'anglais a pris une part prépondérante dans tous les milieux, à commencer par celui des affaires mais bien au-delà (recherche, organisations internationales, culture, technologies...). Celà vaut pour tous les habitants de cette planète et les habitants du Québec n'y échappent pas. Noon, cest vrai? Une chance que tes là pour nous lapprendreEn gros, il faut donc, à l'heure actuelle, pour maximiser ses chances de réussites professionnelles, être capable de parler l'anglais. C'est peut être malheureux pour certains mais c'est ainsi. À qui crois-tu parler là? Ça fait 250 ans que lont sait parfaitement ici que la langue des affaires et des communications est langlais. Et ce, bien avant que vous vous rendiez compte en France que votre supposé « rayonnement » sur les peuples tirait à sa fin et vous descendiez de votre piedestal pour voir vraiment ce qui se passait sur votre continent et dans vos colonies. Sauf que plusieurs sont encore restés accrochés en haut. Ils sont seuls, ils sont cons, mais refuse encore de croire en leur déchéance. Généralement, ça fait du monde pédant, condescendant et vraiment très chiant.Mais, il serait à mon avis tout à fait faux de prétendre que l'on peut se passer de l'anglais au Québec, comme dans le reste du monde et encore plus qu'ailleurs considérant la situation géographique du Québec, sauf à vouloir vivre dans un monde dans lequel on ne peut pas échanger, et rester replié sur soi.Mais qui a dit que cest ce que nous voulions? Qui a dit que nous voulions nous passer à tout prix de langlais au Québec? Alllloooooooooooooooooooooooooooooooooooo? Tu nous prends pour des demeurés ? Tu crois que les Québécois qui veulent préserver leur français sont nécéssairement des gens qui désirent se replier sur eux-même et qui nont aucune vision de lavenir? Ten as dautre comme ça??? Par ailleurs, je confirme ma position sur la posture très défensive des francophones à l'égard du monde anglophone (les Québécois n'ont pas le monopole du sentiment de citadelle assiégée, le débat est très vif bien que différent en France ou c'est la culture dans son ensemble que l'on estime assiégée par les affres de la mondialisation libérale anglosaxone truc muche - ironie!!!).Ben cest ça. Nous sommes tous des arriérés cantonnés dans leur petit village, la fourche à la main en attente dun anglais qui passe pour le fustiger de sa différence. Bref, pour aller à l'essentiel, la mixité linguistique et culturelle est un constat valable pour la plupart des pays occidentaux. C'est un phénomène qui va s'accentuer à l'avenir. Aussi, c'est pour celà que je disais qu'il sera nécessaire d'être polyglotte. Look whos talkingÇa te va bien toi le Français de nous dire ça.Sache quil y a beaucoup plus de gens bilingues ici per capita que dans lhexagone.Celà en a brusqué certains d'entre vous. Pourtant, c'est la SEULE manière de préserver la DIVERSITE culturelle que vous revendiquez tant et que je revendique aussi. Les peuples se mêlent, partout et la seule manière de ne pas finir dans un unilinguisme quel qu'il soit (et il ne sera pas francophone...), est d'encourager les gens à parler plusieurs langues. En maitrisant plusieurs langues, il est possible non seulement de préserver la diversité des cultures mais aussi d'affirmer sa propre langue, ce qui peut apparait paradoxal et pourtant ne l'est en rien à condition de réflechir à une plus grande echelle.Il est évident que la réalité québécoise téchappe complètement. Tu persiste à nous voir comme une petite enclave qui se referme sur elle-même en refusant dapprendre langlais pour pouvoir préserver son dialecteJe voulais juste présenter mon point de vue et je crois qu'il est au moins aussi acceptable que le vôtre.Nimporte quel point de vue est valable en autant que ses prémisses ne soit pas basé sur lignorance et la certitude davoir raison. La belle leçon que tu viens de nous donner, ressemble étrangement au discours rétrograde que lont peut entendre dans le R.O.C. Si jai un conseil à te donner, cest darrêter de nous faire partager ton grand savoir sur nous-mêmes, et de commencer par ouvrir grands tes oreilles, ton cur et ton intelligence pour comprendre vraiment ce que sont les Québécois.Tu ne le sais tellement pas, que je suis sûre que tu ne vois rien dinsultant dans ce que tu viens de nous direFais tes classes, mange tes croûtes et nous en reparlerons peut-être plus tard. Beaucoup plus tard... Je te trouve très agressive! Dsl mais si tu n'es pas capable de te calmer un peu, ce n'est pas la peine de répondre à mes posts. On a besoin de points de vue un peu plus pacifiés. Ta hargne doit avoir ses raisons (des origines françaises? lol!) mais ca ne rend pas très crédible tes prises de position. Si ca peut te rassurer (mais je crois que rien ne le peut!) on est francophone donc on gonfle le nombre de Francophone au Québec, ca va mieux? Mais on va pas arrêter d'apprendre des langues étrangères pour te faire plaisir et si je dois sacrifier un peu de la qualité de notre français pour maitriser 4 ou 5 langues, je ne me gènerais pas! Que je sois au Québec, en France, en Chine, ou au Soudan. Je laisse la pureté aux puristes!
Habitués cherry Posté(e) 13 février 2007 Habitués Posté(e) 13 février 2007 J'arrive tard dans le débat, gastro entérite oblige... et ça continue. :dodotime: Un copier-coller d'une de mes interventions sur autre fil:Il n'y a rien de mal à apprendre l'anglais! Le bilinguisme est un plus, quoi qu'on dise. Et je ne parle même pas de boulot, mais de culture personnelle. J'aime être capable de lire un article du NY Times, comprendre les paroles d'une chanson en anglais ou regarder un film en version originale anglaise. J'aime savoir ce qui se passe dans le monde anglo-saxon, tant au Canada qu'aux USA ou en Grande-Bretagne, sans qu'on me le traduise à la base. Mais je vois la langue anglaise pour ce qu'elle est: un outil supplémentaire, une clé de plus dans la compréhension de mon environnement, le véhicule d'une autre culture porteuse d'une autre vision. Pourquoi je m'en priverais?C'est quand on tombe dans l'idéalisation de la langue anglaise, et que du même coup on dénigre la langue française et ce qu'elle sous-tend, que ça devient problématique. L'anglais n'est pas plus cool que le français et vice-versa. Ce sont deux langues différentes, point. Et avant de se mettre à l'anglais, il faut d'abord maîtriser sa propre langue.-----À ça, je voulais ajouter que, bien que je sois une fervente défendresse de la langue française, je fais quand même la part des choses et, devant quelqu'un qui me parle anglais, je ne réagis pas toujours de la même façon. Un touriste de passage ici aura droit à une réponse en anglais. Le Chinois de mon dépanneur, qui habite un quartier francophone depuis 30 ans mais qui baragouine le français, aura aussi droit à ma compréhension. Il est capable de dire les trucs essentiels pour son commerce (ex: chiffres, «bonjour matemoiselle», noms de produits), il comprend généralement ce qu'on lui dit en français dans le cadre du service qu'il livre, il lui arrive de me demander des explications sur tel ou tel mot (ex: Quelle est la différence entre doux et mou? Bonne chance pour l'expliquer, considérant que les deux mots se traduisent par soft... ). Bref je pourrais me contenter de ça, acheter ma pinte de lait en français et partir. Mais il m'arrive d'utiliser l'anglais si j'ai envie de pousser un peu plus loin la conversation (on se côtoie depuis une dizaine d'années et on se raconte nos vies). Ça me permet en même temps de me pratiquer, et compte tenu des circonstances, je n'ai pas l'impression que je trahis ma patrie pour autant... Sa femme ne parle que le mandarin, et elle a récemment suivi des cours de français. Malheureusement, à part les chiffres, elle a énormément de difficultés. Alors avec elle, j'ar-ti-cu-le mon français lentement, et si elle me fait un non de la tête pour me dire qu'elle ne comprend pas, on se contente de signes. Bref, ce couple de Chinois, idéalement, saurait tenir une conversation en français. Mais entre l'idéal et le concret, il y a une marge. Mais comme ils font un véritable effort, comme ils sont vieux et qu'ils vont mourir avec leurs piètres connaissances du français quoi qu'on fasse, comme ils n'ont pas d'enfants, je ne les approche pas comme j'approcherais un jeune anglo du West Island qui ne veut tout simplement pas se forcer et qui fait un choix politique de me parler anglais. Au fait, ma soeur habite Kirkland... et elle se bute parfois à des anglos purs et durs dans les magasins. Et j'ai travaillé dans un bureau d'avocats où mes supérieures, de parfaites bilingues, refusaient obstinément de me parler en français, par condescendance. Tout ça pour dire que les Québécois francophones ne sont pas anti-anglos, mais ils n'aiment pas qu'on fasse dans l'à-plat-ventrisme quand il s'agit de l'anglais. La langue de communication choisie est un choix politique. Si vous optez pour l'anglais à chaque occasion et sans distinction, vous n'aidez pas la cause du français.Quant à l'école anglaise pour les immigrants, no way.
Habitués kremmig Posté(e) 13 février 2007 Habitués Posté(e) 13 février 2007 'Zifnab Hydre' post=537346' date='13-02-2007 à 7:32]En tant que français, je ne crois pas que l'on ait cherché à vous donner des "leçons". Déjà qu'on a nos propres problèmes avec par exemple, la Corse, le pays Basque, la Bretagne (^________^)... Et bien sûr, il ne faut pas s'imaginer que le Québec est dans la même situation qu'une petite région rikiki et atrophiée de la France... Ce n'est pas une analogie, juste un petit parallèle.il ne faut pas s'imaginer que le Québec est dans la même situation qu'une petite région rikiki et atrophiée de la France... Concernant cette réplique, euhhh... je préfère te laisser me dire de quelle région tu viens, hein? :ouafouaf: Allez, au hasard... banlieusard? Sans ces "régions atrophiées" mon pote, ya longtemps que tes légumes tu les cultiverais sur ton balcon... N'oublie pas ce que ces régions atrophiées ont longtemps apporté à la France économiquement... (c'est moins vrai aujourd'hui... mais çà le reste concernant certaines industries et le tourisme bien sûr!)Tu décris ton ouverture d'esprit et la taille de ton cerveau avec "rikiki et atrophié" ? Comme on dit cherz nous, en Bretagne, il ne pleut que sur les c*** ... vient pas chez nous car tu risques d'être trempé jusqu'à l'os...Désolé mais là c'est trop.. je ne suis pas du genre à lancer des insultes mais face à un inculte que s'imagine connaître des choses ...je craque
Habitués Hanine Posté(e) 13 février 2007 Habitués Posté(e) 13 février 2007 "QUI t'a-dit que je parle l'anglais PARFAITEMENT a cause que je suis nee ici ?? QUI???"Toi qui défends le français avec tant de ferveur, concentre toi sur ta grammaire avant re répondre avant autant de véhémence. La question initiale de ce sujet était sans agressivité aucune contrairement à ta réponse. Sans agressivité donc, et sans rapport direct non plus avec ta fameuse réponse qui représente certainement à ce jour ta plus grande fierté littéraire. Tu as dû te dire après 15 relectures de ta pseudo dissertation "je les ai bien calmés là !" Non, tu n'as calmé personne. C'est le problème des gens passionnés, ils sont souvent hors sujet...ps : Tu remarqueras que je n'ai pas discuté le fond mais les arguments historiques de Simard sont plus pertinents.Le Quebec n'est pas ce qu'il parait au premier abord. Il est cela ET tous ce qui l'a precede.Petite lecon sur le peuple Quebecois: Lorsqu'on souhaite une discution sensee, non-agressive et constructive avec un Quebecois, on evite les attaques!
Habitués semago Posté(e) 13 février 2007 Habitués Posté(e) 13 février 2007 'Zifnab Hydre' post=537346' date='13-02-2007 à 7:32]En tant que français, je ne crois pas que l'on ait cherché à vous donner des "leçons". Déjà qu'on a nos propres problèmes avec par exemple, la Corse, le pays Basque, la Bretagne (^________^)... Et bien sûr, il ne faut pas s'imaginer que le Québec est dans la même situation qu'une petite région rikiki et atrophiée de la France... Ce n'est pas une analogie, juste un petit parallèle.il ne faut pas s'imaginer que le Québec est dans la même situation qu'une petite région rikiki et atrophiée de la France... Concernant cette réplique, euhhh... je préfère te laisser me dire de quelle région tu viens, hein? :ouafouaf: Allez, au hasard... banlieusard? Sans ces "régions atrophiées" mon pote, ya longtemps que tes légumes tu les cultiverais sur ton balcon... N'oublie pas ce que ces régions atrophiées ont longtemps apporté à la France économiquement... (c'est moins vrai aujourd'hui... mais çà le reste concernant certaines industries et le tourisme bien sûr!)Tu décris ton ouverture d'esprit et la taille de ton cerveau avec "rikiki et atrophié" ? Comme on dit cherz nous, en Bretagne, il ne pleut que sur les c*** ... vient pas chez nous car tu risques d'être trempé jusqu'à l'os...Désolé mais là c'est trop.. je ne suis pas du genre à lancer des insultes mais face à un inculte que s'imagine connaître des choses ...je craqueC'est pour moi, çà??? :biohazar:
Habitués kremmig Posté(e) 13 février 2007 Habitués Posté(e) 13 février 2007 'Zifnab Hydre' post=537346' date='13-02-2007 à 7:32]En tant que français, je ne crois pas que l'on ait cherché à vous donner des "leçons". Déjà qu'on a nos propres problèmes avec par exemple, la Corse, le pays Basque, la Bretagne (^________^)... Et bien sûr, il ne faut pas s'imaginer que le Québec est dans la même situation qu'une petite région rikiki et atrophiée de la France... Ce n'est pas une analogie, juste un petit parallèle.il ne faut pas s'imaginer que le Québec est dans la même situation qu'une petite région rikiki et atrophiée de la France... Concernant cette réplique, euhhh... je préfère te laisser me dire de quelle région tu viens, hein? :ouafouaf: Allez, au hasard... banlieusard? Sans ces "régions atrophiées" mon pote, ya longtemps que tes légumes tu les cultiverais sur ton balcon... N'oublie pas ce que ces régions atrophiées ont longtemps apporté à la France économiquement... (c'est moins vrai aujourd'hui... mais çà le reste concernant certaines industries et le tourisme bien sûr!)Tu décris ton ouverture d'esprit et la taille de ton cerveau avec "rikiki et atrophié" ? Comme on dit cherz nous, en Bretagne, il ne pleut que sur les c*** ... vient pas chez nous car tu risques d'être trempé jusqu'à l'os...Désolé mais là c'est trop.. je ne suis pas du genre à lancer des insultes mais face à un inculte que s'imagine connaître des choses ...je craqueC'est pour moi, çà??? :biohazar: Ben non pour l'autre ('Zifnab Hydre'). .. j'ai essayé de mettre en gras son nom mais cela n'a pas fonctionné (remarque mettre en gras quelqu'un qui est épais ... c'est un pléonasme...lol) Ce n'était pas du tout dirigé contre toi
Habitués Hanine Posté(e) 13 février 2007 Habitués Posté(e) 13 février 2007 -----À ça, je voulais ajouter que, bien que je sois une fervente défendresse de la langue française, je fais quand même la part des choses et, devant quelqu'un qui me parle anglais, je ne réagis pas toujours de la même façon. Un touriste de passage ici aura droit à une réponse en anglais. Le Chinois de mon dépanneur, qui habite un quartier francophone depuis 30 ans mais qui baragouine le français, aura aussi droit à ma compréhension. Il est capable de dire les trucs essentiels pour son commerce (ex: chiffres, «bonjour matemoiselle», noms de produits), il comprend généralement ce qu'on lui dit en français dans le cadre du service qu'il livre, il lui arrive de me demander des explications sur tel ou tel mot (ex: Quelle est la différence entre doux et mou? Bonne chance pour l'expliquer, considérant que les deux mots se traduisent par soft... ). Bref je pourrais me contenter de ça, acheter ma pinte de lait en français et partir. Mais il m'arrive d'utiliser l'anglais si j'ai envie de pousser un peu plus loin la conversation (on se côtoie depuis une dizaine d'années et on se raconte nos vies). Ça me permet en même temps de me pratiquer, et compte tenu des circonstances, je n'ai pas l'impression que je trahis ma patrie pour autant... Sa femme ne parle que le mandarin, et elle a récemment suivi des cours de français. Malheureusement, à part les chiffres, elle a énormément de difficultés. Alors avec elle, j'ar-ti-cu-le mon français lentement, et si elle me fait un non de la tête pour me dire qu'elle ne comprend pas, on se contente de signes. Bref, ce couple de Chinois, idéalement, saurait tenir une conversation en français. Mais entre l'idéal et le concret, il y a une marge. Mais comme ils font un véritable effort, comme ils sont vieux et qu'ils vont mourir avec leurs piètres connaissances du français quoi qu'on fasse, comme ils n'ont pas d'enfants, je ne les approche pas comme j'approcherais un jeune anglo du West Island qui ne veut tout simplement pas se forcer et qui fait un choix politique de me parler anglais. Au fait, ma soeur habite Kirkland... et elle se bute parfois à des anglos purs et durs dans les magasins. Et j'ai travaillé dans un bureau d'avocats où mes supérieures, de parfaites bilingues, refusaient obstinément de me parler en français, par condescendance. Tout ça pour dire que les Québécois francophones ne sont pas anti-anglos, mais ils n'aiment pas qu'on fasse dans l'à-plat-ventrisme quand il s'agit de l'anglais. La langue de communication choisie est un choix politique. Si vous optez pour l'anglais à chaque occasion et sans distinction, vous n'aidez pas la cause du français.Quant à l'école anglaise pour les immigrants, no way.Oups! Tu vas te faire dire que tu delires, que ta soeur ne peut pas se buter sur des anglos purs et durs dans les magasins de Kirkland. On peut se faire servir an francais PARTOUT! L'à-plat-ventrisme quand il s'agit de l'anglais, car les anglos et allophones qui refusent de communiquer en francais sur le territoire quebecois n'existent pas! Quant à l'école anglaise pour les immigrants, no way. Tu ne comprends pas leur miserable vie qui en resultera sur cette terre d'Amerique! Tu n'as vraiment pas de coeur! :cray:
Habitués kub222 Posté(e) 13 février 2007 Habitués Posté(e) 13 février 2007 J'arrive tard dans le débat, gastro entérite oblige... et ça continue. :dodotime: Un copier-coller d'une de mes interventions sur autre fil:Il n'y a rien de mal à apprendre l'anglais! Le bilinguisme est un plus, quoi qu'on dise. Et je ne parle même pas de boulot, mais de culture personnelle. J'aime être capable de lire un article du NY Times, comprendre les paroles d'une chanson en anglais ou regarder un film en version originale anglaise. J'aime savoir ce qui se passe dans le monde anglo-saxon, tant au Canada qu'aux USA ou en Grande-Bretagne, sans qu'on me le traduise à la base. Mais je vois la langue anglaise pour ce qu'elle est: un outil supplémentaire, une clé de plus dans la compréhension de mon environnement, le véhicule d'une autre culture porteuse d'une autre vision. Pourquoi je m'en priverais?C'est quand on tombe dans l'idéalisation de la langue anglaise, et que du même coup on dénigre la langue française et ce qu'elle sous-tend, que ça devient problématique. L'anglais n'est pas plus cool que le français et vice-versa. Ce sont deux langues différentes, point. Et avant de se mettre à l'anglais, il faut d'abord maîtriser sa propre langue.-----À ça, je voulais ajouter que, bien que je sois une fervente défendresse de la langue française, je fais quand même la part des choses et, devant quelqu'un qui me parle anglais, je ne réagis pas toujours de la même façon. Un touriste de passage ici aura droit à une réponse en anglais. Le Chinois de mon dépanneur, qui habite un quartier francophone depuis 30 ans mais qui baragouine le français, aura aussi droit à ma compréhension. Il est capable de dire les trucs essentiels pour son commerce (ex: chiffres, «bonjour matemoiselle», noms de produits), il comprend généralement ce qu'on lui dit en français dans le cadre du service qu'il livre, il lui arrive de me demander des explications sur tel ou tel mot (ex: Quelle est la différence entre doux et mou? Bonne chance pour l'expliquer, considérant que les deux mots se traduisent par soft... ). Bref je pourrais me contenter de ça, acheter ma pinte de lait en français et partir. Mais il m'arrive d'utiliser l'anglais si j'ai envie de pousser un peu plus loin la conversation (on se côtoie depuis une dizaine d'années et on se raconte nos vies). Ça me permet en même temps de me pratiquer, et compte tenu des circonstances, je n'ai pas l'impression que je trahis ma patrie pour autant... Sa femme ne parle que le mandarin, et elle a récemment suivi des cours de français. Malheureusement, à part les chiffres, elle a énormément de difficultés. Alors avec elle, j'ar-ti-cu-le mon français lentement, et si elle me fait un non de la tête pour me dire qu'elle ne comprend pas, on se contente de signes. Bref, ce couple de Chinois, idéalement, saurait tenir une conversation en français. Mais entre l'idéal et le concret, il y a une marge. Mais comme ils font un véritable effort, comme ils sont vieux et qu'ils vont mourir avec leurs piètres connaissances du français quoi qu'on fasse, comme ils n'ont pas d'enfants, je ne les approche pas comme j'approcherais un jeune anglo du West Island qui ne veut tout simplement pas se forcer et qui fait un choix politique de me parler anglais. Au fait, ma soeur habite Kirkland... et elle se bute parfois à des anglos purs et durs dans les magasins. Et j'ai travaillé dans un bureau d'avocats où mes supérieures, de parfaites bilingues, refusaient obstinément de me parler en français, par condescendance. Tout ça pour dire que les Québécois francophones ne sont pas anti-anglos, mais ils n'aiment pas qu'on fasse dans l'à-plat-ventrisme quand il s'agit de l'anglais. La langue de communication choisie est un choix politique. Si vous optez pour l'anglais à chaque occasion et sans distinction, vous n'aidez pas la cause du français.Quant à l'école anglaise pour les immigrants, no way.Content que tu apportes ta pierre au débat. Mon point de vue se rapproche vraiment du tien. Juste une question, le bureau d'avocat dans lequel tu travaillais, tu n'avais pas le choix de parler en anglais alors?
Habitués peanut Posté(e) 13 février 2007 Habitués Posté(e) 13 février 2007 je suis vraiment découragée devant tant d'incompréhension... A aucun moment, nous n'avons dit que nous refusions d'apprendre ou d'utiliser l'anglais au Québec...tout dépend du contexte, et vous ne semblez pas comprendre la nuance! Dans le cadre d'un service commerçant-client, tout francophone qui demeure au Québec a le droit de se faire servir en français s'il le désire...et trop souvent, ce n'est pas le cas (à Montréal). Ce qui m'insulte le plus, c'est quand je me présente à la caisse en parlant français, et que le ou la commis s'adresse à moi en anglais en espérant que je vais "switcher" en anglais...over my dead body! Comme l'a dit cherry, entendre parler anglais autour de moi ne me dérange aucunement(ou une autre langue), et si je rencontre un unilingue anglophone, je vais essayer de lui parler en anglais et ça ne me dérangera pas(je me dis juste qu'il se coupe de beaucoup de choses au Québec en ne maîtrisant pas la langue française, mais c'est son problème...).Heureusement qu'il y a certains immigrants(Petit-Prince, Semago, etc) qui comprennent notre point de vue, sinon autant se tirer une balle dans la tête!(façon de parler hein!? )peanut
Habitués grizzli Posté(e) 13 février 2007 Habitués Posté(e) 13 février 2007 et l'alsaco on peut le parler ?
Habitués semago Posté(e) 13 février 2007 Habitués Posté(e) 13 février 2007 'Zifnab Hydre' post=537346' date='13-02-2007 à 7:32]En tant que français, je ne crois pas que l'on ait cherché à vous donner des "leçons". Déjà qu'on a nos propres problèmes avec par exemple, la Corse, le pays Basque, la Bretagne (^________^)... Et bien sûr, il ne faut pas s'imaginer que le Québec est dans la même situation qu'une petite région rikiki et atrophiée de la France... Ce n'est pas une analogie, juste un petit parallèle.il ne faut pas s'imaginer que le Québec est dans la même situation qu'une petite région rikiki et atrophiée de la France... Concernant cette réplique, euhhh... je préfère te laisser me dire de quelle région tu viens, hein? :ouafouaf: Allez, au hasard... banlieusard? Sans ces "régions atrophiées" mon pote, ya longtemps que tes légumes tu les cultiverais sur ton balcon... N'oublie pas ce que ces régions atrophiées ont longtemps apporté à la France économiquement... (c'est moins vrai aujourd'hui... mais çà le reste concernant certaines industries et le tourisme bien sûr!)Tu décris ton ouverture d'esprit et la taille de ton cerveau avec "rikiki et atrophié" ? Comme on dit cherz nous, en Bretagne, il ne pleut que sur les c*** ... vient pas chez nous car tu risques d'être trempé jusqu'à l'os...Désolé mais là c'est trop.. je ne suis pas du genre à lancer des insultes mais face à un inculte que s'imagine connaître des choses ...je craqueC'est pour moi, çà??? :biohazar: Ben non pour l'autre ('Zifnab Hydre'). .. j'ai essayé de mettre en gras son nom mais cela n'a pas fonctionné (remarque mettre en gras quelqu'un qui est épais ... c'est un pléonasme...lol) Ce n'était pas du tout dirigé contre toi C'est bien ce qui me semblait... ou alors je comprenais pas comment un breton ne pouvait pas être d'acoord avec ma position....Pour ce qui est de ta réponse, je suis 1000 % d'accord avec toi... Des touristes qui polluent, qu'ils aillent dans le sud hihihi (pas taper! c'est juste de l'humour).De toutes façons en Bretagne, c'est bien connu, il pleut toujours, et pis pas facile de ressembler à tous ces gens en tenue traditionnelle Zifnab, réveille toi mon pauvre! faut sortir de ton trou, la France, c'est pas Paris et sa banlieue...
Habitués peanut Posté(e) 13 février 2007 Habitués Posté(e) 13 février 2007 et l'alsaco on peut le parler ?euh...tu parles de l'accent de fortsympa? Déjà que j'ai de la misère à suivre quand il me parle, je n'ose imaginer plusieurs alsaciens qui placottent ensemble! peanut
Habitués grizzli Posté(e) 13 février 2007 Habitués Posté(e) 13 février 2007 MDR ci-joint l'hymne alsacienDr Hans im Schnockelochhttp://membres.lycos.fr/adenine/multimedia/hans.htmhttp://membres.lycos.fr/adenine/multimedia/fec50_mono.mp3ET C'EST PAS LA PEINE D'ENLEVER LE LIEN VERS LE MP3...C'EST LIBRE DE DROIT MERCI...
Habitués semago Posté(e) 13 février 2007 Habitués Posté(e) 13 février 2007 MDR ci-joint l'hymne alsacienDr Hans im Schnockelochhttp://membres.lycos.fr/adenine/multimedia/hans.htmhttp://membres.lycos.fr/adenine/multimedia/fec50_mono.mp3ET C'EST PAS LA PEINE D'ENLEVER LE LIEN VERS LE MP3...C'EST LIBRE DE DROIT MERCI...C'est super sympa çà! :glups: J'ai hâte de faire écouter çà à mon doudou
Habitués kub222 Posté(e) 13 février 2007 Habitués Posté(e) 13 février 2007 et l'alsaco on peut le parler ? Geb m'r episs 'tranka!
Habitués kub222 Posté(e) 13 février 2007 Habitués Posté(e) 13 février 2007 MDR ci-joint l'hymne alsacienDr Hans im Schnockelochhttp://membres.lycos.fr/adenine/multimedia/hans.htmhttp://membres.lycos.fr/adenine/multimedia/fec50_mono.mp3ET C'EST PAS LA PEINE D'ENLEVER LE LIEN VERS LE MP3...C'EST LIBRE DE DROIT MERCI...Que du bonheur! Danke viel mal!
Habitués grizzli Posté(e) 13 février 2007 Habitués Posté(e) 13 février 2007 et l'alsaco on peut le parler ? Geb m'r episs 'tranka!
Laurent Posté(e) 13 février 2007 Posté(e) 13 février 2007 Bon merci à tous d'avoir participer à cette discussion. Nous allons la fermer puisqu'elle semble se terminer.En effet, tout débat sur la langue est émotif au Québec. Les Québécois ont une politique d'immigration pour des raisons démographiques et linguistiques.
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