La Colocation

[Tina]

Au passage on attend encore le recit de Benito

BENITOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO

C'est vrai ca !

[magauquebec]

Au passage on attend encore le recit de Benito

BENITOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO

Oui la colocation n'a plus aucun secret pour lui, et c'est peu dire........;

Bénitoooo.......... !!!

[Benito]

Au passage on attend encore le recit de Benito

BENITOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO

Oui la colocation n'a plus aucun secret pour lui, et c'est peu dire........;

Bénitoooo.......... !!!

Oui, oui j'arrive laissez moi le temps !

Pis j'osais pas écrire, ça jasais ben d'trop icitte ! Impossible d'en placer une avec de telle pies bavardes ! lol

Je vous concotte ça d'ici la fin de la soirée ou demain matin Juré craché !

[Tartine]

Ben je peux vous raconter mes aventures en coloc à Toronto, si vous voulez... Pas forcément des mauvais souvenirs, mais en arrivant à Montréal j'ai décidé d'y aller en solo!

[magauquebec]

Oh ben volontiers, mais je t'assure que celles de BENITO valent le coup d'oeil !

Il est verni !

[Invité]

Ben je peux vous raconter mes aventures en coloc à Toronto, si vous voulez... Pas forcément des mauvais souvenirs, mais en arrivant à Montréal j'ai décidé d'y aller en solo!

Bon en attendant les revelations de Benito on veut bien connaitre ton experience Tartine

[Tartine]

Bah, je ne vais certainement pas arriver au niveau des aventures de Benito... mais tant pis!

Donc en débarquant à Toronto en plein mois de janvier en provenance directe de ma Suisse natale (remarquez l'inconscience: je n'avais jamais mis les pieds en Amérique du Nord avant), je me mets à la recherche d'un toit. J'avais la chance d'être hébergée temporairement par des amis d'amis d'amis (non y pas de faute de frappe...) - je ne les avais jamais rencontré auparavant, mais ils m'ont accueillis à bras ouverts, ont tout fait pour me faciliter l'intégration et sont devenus comme une deuxième famille pour moi - qu'ils soient ici remerciés! Mais comme je tenais à mon indépendance, je ne voulais pas squatter chez eux trop longtemps, même s'ils étaient prêts à me garder. Donc dès mon deuxième jours sur place, je commence à chercher un coin à moi.

Première prise de conscience brutale: les prix sont CHERS, surtout que je veux rester au centre-ville près de l'université de Toronto (c'est là que je travaille). Donc je décide d'éplucher les petites annonces du centre universitaire et de viser la colocation. Deuxième fait non prévu: dans le quartier, il y a majoritairement des étudiants, donc les locations vont de l'été à l'été... et là on est en janvier!

Donc après pas mal de coups de téléphone infructueux (en plus avec mon anglais pas encore "fluent" et ma non-connaissance de la géographie de la ville, cela n'était pas simple), je finis par trouver une adresse qui a l'air pas mal - dans un coin correct, pas trop cher (enfin, pour Toronto), et la fille que j'ai au téléphone a l'air sympa. Je vais voir... et là j'ai un choc. La chambre à louer est en demi sous-sol, pas mal sale, pas de lumière... en principe louée meublée mais là il n'y a quasi plus rien parce que la locataire précédente a déménagé à la cloche de bois en emportant les meubles qui ne lui appartenaient pas. Je demande quelques jours de réfléxion... je visite d'autres endroits... encore pire, ou carrément trop cher. Donc je rapelle en demandant si je peux visiter à nouveau. Cette fois je rencontre le proprio (la fille que j'avais vu avant était sa copine). C'est un gars qui a plus ou moins mon âge, encore étudiant il n'y a pas très longtemps mais à présent fonctionnaire dans je ne sais plus quel ministère du gouvernement ontarien. Il a beaucoup voyagé en Europe, il parle bien français et il est tout content de pouvoir exercer ses talents linguistiques... bref le courant passe. Il m'explique qu'il a racheté cette maison il n'y a pas longtemps, qu'il la retape peu à peu et qu'il loue deux chambres pour aider à payer l'hypothèque: celle du sous-sol, avec entrée indépendante et salle de bain séparée (c'est ça qui est libre en ce moment), et une chambre au rez-de-chaussée occupée par une québécoise qui est la meilleure amie de sa copine. Lui-même est sa copine vivent à l'étage. Donc je finis par prendre la chambre, moyennant un coup de peinture sur les murs, un nettoyage du tapis et un rabais sur le loyer (vu que la chambre est en principe meublée mais que je dois racheter un lit... pis une lampe... la guirlande de Noël en dépannage, c'est joli mais pas génial pour la lecture). J'emménage la semaine suivante et je reste là 18 mois, sans jamais signer de bail... m'étonnerais qu'il déclare ses revenus au fisc, lui... mais c'est pas mon problème.

Cette coloc me permettra d'expérimenter rapidement certaines réalités locales: soirées hockey/bière/chips ou pizza à écouter Don Cherry, Kraft dinner à gogo (mes colocs n'étaient pas très fort en cuisine, et surtout pas sur le nettoyage), recyclage (faut mettre les bouteilles dans la boîte grise et les papiers dans la bleue et sortir les boîte le bon jours, parce que si on se trompe les éboueurs ne ramassent rien - et ne pas oublier de mettre des déchets compostables au fond du jardin, même en hiver quand il neige - je suis tombée dans une maisonnée d'écolos purs et durs qui recyclent tout et roulent à vélo ). J'obtiens plein de tuyaux utiles pour le magasinage (pas pour la bouffe, ça j'ai dû trouver toute seule... ). Et j'ai la possibilité de pouvoir parler français le soir si je veux... Mes colocs ne sont jamais devenus de vrais amis, mais on s'est raisonnablement bien entendus.

Je me souviens en particulier de quelques soirées sur place où chacun amenait son alcool (autre choc culturel). Cela a donné un dialogue du style:

- Samedi prochain j'organise une soirée avec 40 amis, de toute manière tu ne dormiras pas alors pourquoi ne pas venir boire avec nous?

- Ben je veux bien mais je ne connais personne...

- C'est pas grave après quelques verres il n'y a plus de différence!

- Ben euh... OK!

Et finalement j'avais passé un bon moment et rencontré plein de gens intéressants... même qu'ils étaient étonnés de voir que je tenais l'alcool mieux qu'eux! Faut dire qu'après quelques années de fac de chimie, on a un certain entraînement.

Ce qui a été moins drôle, c'était la période "rupture" entre le proprio et sa copine (pas forcément envie d'entendre tout ce qu'ils se disaient, mais vu le manque d'isolation phonique pas trop le choix). L'atmosphère s'est un peu allégée au moment où elle est partie... et en plus on a enfin pu avoir une cuisine propre (elle était bien gentille, mais je n'ai jamais vu quelqu'un aussi doué pour utiliser toute la vaisselle, oublier des patates pendant 2 semaines dans le micro-onde... et ne jamais nettoyer parce que les autres craquaient avant qu'elle se décide à faire quelque chose).

Pas très drôle non plus: le manque d'isolation thermique (14 degrés dans ma chambre en hiver - montant jusqu'à 17 avec un chauffage électrique auxilliare fonctionnant à plein régime). Et le vieux chien affectueux mais perdant ses poils partout (j'aime bien les animaux, mais pas dans ma cuisine quand je prépare le repas - surtout pas quand ils avalent tout ce qu'ils trouvent dès que j'ai le dos tourné...).

En gros, au moment où j'ai trouvé un travail à Montréal, j'ai décidé de me payer un 3 1/2 pour moi toute seule. Il y a un temps pour la coloc, pis un temps pour avoir son espace perso. D'autant plus que l'appart à Montréal me coûtait le même prix que ma coloc de Toronto, et que j'avais eu une augmentation de 200% en changeant de job!

Modifié 23 août 2006 par Tartine

[Tina]

Ah super réçit Tartine, bah malgré quelques inconvennients, il semble que ca t'ai laissé de bon souvenirs

Modifié 23 août 2006 par Tina

[peanut]

Moi aussi j'ai resté en colocation durant mes études...mais je n'ai rien à raconter de terrible, car ça s'est toujours bien passé!

J'ai déjà resté avec une famille au complet(les 2 soeurs, le frère et sa copine(ils ont des enfants maintenant)...donc, on était 5 et c'était à chacun son tour de faire la cuisine, car on achetait une épicerie commune, sinon on aurait manqué de place dans le frigo! Même s'il n'y a jamais eu de conflits, je ne le referais plus... mais bon, j'ai du passer l'âge!

peanut

[Benito]

Ma vie en colocation a débuté en août 2004 avec deux collègues de travail, un Québécois et un Australien, au début il n'y avait pas trop de problème, c'était même le fun !

Octobre 2004, le Québécois, Dominique, part pour l'armée navale à Halifax (Nouvelle-Ecosse). Il ne reste plus le que Kent (l'australien). Personnage atypique, aux long cheveux qui trainent partout dans l'appart, qui ne fait jamais le ménage, qui travaille dans un resto de suschi uniquement pour apprendre et manger des suschis à longueur de journée, qui a une fuckfriend (excusez du terme) parce qu'elle est adorable au lit et elle cuisine très bien.....

Vous voyez un peu le tableau.... Je le qualifierais de parasite !

Novembre 2004 : Kent part en Afrique ! Yesssssssssssssssss ! Sauf que je dois rapidement trouver un coloc, et je suis tout seul à chercher car Dominique ne peut pas trop m'aider étant donné qu'il se trouve sur son bâteau au large de Terre-Neuve ballotté par les flots, à réparer de gros moteur diesel....

Décembre 2004 : Dany rentre en piste ! A sacré Dany, artiste jusqu'au bout des ongles. Il m'en aura fait voir de toutes les couleurs... Cet anarchiste ne l'étais pas uniquement dans ces idées, mais aussi dans l'entretien de l'apart... lui aussi me faisait entièrement confiance pour le ménage.... La poussière avait établit son campement dans le salon, la vaisselle s'entassait sur la table de cuisine, on n'était donc obligé de manger dans le salon ! Tous les 15 jours environ, une heure de vaisselle m'attendait.

Y'en avait tellement que je devais d'abords laver une cuillère et une tasse le matin en me levant avant de me faire un chocolat chaud....

la suite à soir, je dois partir travailler !

[Invité]

Oh Benito le suspense la Bon j'attends la suite ca a l'air pas mal aussi

[Tina]

Marionnette, je suis rush là... (sans doute la monnaie de ma pièce comme on dit hein après qq jours de tournage de pouce ).

Toi aussi visiblement?

[Invité]

Marionnette, je suis rush là... (sans doute la monnaie de ma pièce comme on dit hein après qq jours de tournage de pouce ).

Toi aussi visiblement?

Ouaich c rush surtout apres une heure sans ordi pour problemes de serveur ca s'entasse en attandant :mmm:

[Tina]

Ah oui ca arrange pas les choses...

Pffffffffff moi aussi ca s'entasse et ca s'entasse et ca s'entasse :desole: Vivement la pause lunch que j'aille profiter du soleil

[Tartine]

Ah super réçit Tartine, bah malgré quelques inconvennients, il semble que ca t'ai laissé de bon souvenirs

Bah oui, c'était le bon temps... la vie étudiante sans le souci des cours et des exams! Le postdoc a au moins servi à quelque chose, même si ça ne payait pas très bien...

[Benito]

Décembre 2004 : Dany rentre en piste ! A sacré Dany, artiste jusqu'au bout des ongles. Il m'en aura fait voir de toutes les couleurs... Cet anarchiste ne l'étais pas uniquement dans ces idées, mais aussi dans l'entretien de l'apart... lui aussi me faisait entièrement confiance pour le ménage.... La poussière avait établit son campement dans le salon, la vaisselle s'entassait sur la table de cuisine, on n'était donc obligé de manger dans le salon ! Tous les 15 jours environ, une heure de vaisselle m'attendait.

Y'en avait tellement que je devais d'abords laver une cuillère et une tasse le matin en me levant avant de me faire un chocolat chaud....

la suite à soir, je dois partir travailler !

Suite.....

Malgrés ça je m'entendais très bien avec Dany. Il est parti en Août 04, en laissant derrière lui une chambre multicolore à repeinturer, quelques toiles dans le corridor, et une immense peinture murale dans le salon de 3 x3.5 m du château de Newschwanstein faite par lui-même....

Juillet 05 : Un nouvel acteur de la saga "Benito et ses colocs", Boris, le bosniac maniaco-dépressif sur le bien-être social (rmiste), et fanatique de soccer.... Ce jour-là, jamais j'aurais cru à ce qui m'attendais. au début. Bien entendu en l'acceptant, je ne savais pas tout cela... Plus tard j'apprend même qu'il a rencontré sa blonde à l'asile.... et ce n'est pas une infirmière malheureusement... mais une patiente qui souffre de skisophrénie,...

Comme avec les autres, toujours problèmes de ménage.... avec en plus quelques tensions.....

En Septembre 05 : Dany est remplacé par un de mes amis français avec qui je n'ai rien à redire, mais en même temps on se voyait jamais au vu de nos emplosi du temps professionnels très chargés.

Juillet 06 : Deux nouveaux colocs et collègues de travail. Pour faire simple, l'un d'entre eux à de la misère à payer sa part de loyer et en plus il y a quelques semaines je me suis aperçu qu'il me volait de l'argent...

Me voilà donc obligé d'installé une barrure à ma porte....

En conclusion : la colocation c'est l'fun.... mais choisissez bien vos colocs

[magauquebec]

J'adore le bosniac maniaco-dépressif !!

[Tina]

Bon aller je me lance puisque c moi qui est proposé le post il serait temps que je m'y mette

A mon arrivée en novembre, j'ai decidé de tester pour la premiere fois la colocation, pour des raisons economiques d'abord, pi je me voyais pas franchement être seule dans une ville que je ne connaissais pas ( je savais pas trop si le mal du pays allait me pogner ).

Je trouve un appart ou je suis la premiere a emmenager. Deux semaines plus tard, mon proprio me présente ma futur coloc: une etudiante taiwannaise, installée depuis 4 ans au canada, ne parlant pas un mot de francais . Je vous fais pas le tableau de notre rencontre, mais au vu de mon aisance orale en anglais a ce moment la, la discussion a vite tourner court. Mais elle a l'air sympa qd même.

En même temps j'etais contente de pas avoir le choix, comme ca j'ai du me mettre a l'anglais.

En janvier, une étudiante belge s'installe avec nous, elle est la pour 5 mois.

On a habité ensemble jusqu'en avril (jusqu'a mon installation avec les 2 folles pour ceux qui auraient pas tout suivis).

Mes apprehensions sur la colocation portaient d'abord sur moi... bah oui conscience de son sale caractere de temps en temps la miss alors bon... :blushing: Pi après je me demandais si la facon de vivre des autres n'empieterait pas trop sur ma qualité de vie a moi.

Le bilan au final est plutot positif: jamais eu un conflit, pas eu de coloc tarée avec la musique a fond 24h par jour, ni de nympho qui ramène un mec par soir... on s'est quittées toutes tristes a la fin, j'ai enormement progressé en anglais (oui oui les discussions sur les chums je sais aussi le faire en anglais maintenant ), ma coloc belge est devenue mon amie (on l'a meme hebergée 10 jours dans notre coloc de folledingues avant qu'elle ne reparte).

Le point négatif: bah a peu près le même que tout le monde... le ménage ! Bah oui si je l'avais pas fais je crois bien que le parquet aurait pas croisé le regard de la serpillère pendant 5 mois loooooool

Pi les petites anecdotes marrantes (bon pas toujours mais bon..): ma coloc taï, vrai oiseau de nuit qui se fait son petit brushing tous les soirs (nuits) vers 2hoo du mat', avec ces 8 paquets de céréales sur le frigo (4 sortes toutes en double... on appelle ca un toc non?)...

En tout cas, au jour d'aujourd'hui je ne regrette pas ces 6 mois passées avec elles deux

Modifié 24 août 2006 par Tina

[Invité]

C'est vrai que moi aussi avant de venir ici j'avais eu une expérience de colocation ... en Croatie ! La-bas je vivais avec une jeune Croate illuminée par Dieu qui avait failli entrer dans les ordres jusqu'au jour ou disons, elle est tombée sur une Soeur a qui elle plaisait bien et qui a tenté gestuellement de lui faire comprendre (je vous passe les détails ). Elle a donc décidé de réintégrer la vie civile et le traintrain quotidien a Zagreb ! J'ai passé un mois la bas a devoir me taire quand c'etait l'heure de la prière ou encore a attendre devant mon assiette parce que fallait aussi prier avant de manger (pas l'habitude de ca moi) ...

Mais elle avait pas du bien intégrer tous les principes de vie en société chez les Soeurs puisque mes petits gateaux et mon Nutella disparaissaient un peu trop fréquemment de mes placards - et je parle pas de prendre 1 ou 2 gateaux ou cuillérées mais du paquet ou pot entier en moins d'1 heure le temps que je m'absente

Suite logique j'avais ensuite droit aux plaintes : Ouinnnnnnn je suis grosse je trouverai jamais de mec Bah ouais mais laisse moi mes biscuits alors aussi dans ce cas-la

Mine de rien on est restées en bons termes quand meme et on est toujours en contact mais il m'a fallu un peu de temps pour m'en remettre quand meme

[Loren]

Salut à tous,

Moi je suis en colocation, a partir du 14 septembre, j'ai trouvé a partir d'internet.

Je suis avec une fille qui est physiothérapeuthe.

C'est la première fois que je fais ça....je trouve que c'est beacoup plus sympas et facile pour s'adapter.

De plus, elle est trop sympas , elle viens me chercher à la l'aéroport.

Je crois que j'ai eu un peu de la chance.

J'espère que ça se passera bien, dabord c 'est à moi de m'adapter.

Voili voilou.........