Invité Posté(e) 25 janvier 2006 Posté(e) 25 janvier 2006 Décidement Cherry, t'en connais des affaires avec les hommes. Entre les fuck friend et les poétes de comptoir ! Beau témoignage ! merci ! Citer
Habitués Marien Posté(e) 25 janvier 2006 Habitués Posté(e) 25 janvier 2006 c'est un excellent amant très... eeeeeuh... viril. Viril? Tu veux dire qu'il est poilu? Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 25 janvier 2006 Habitués Posté(e) 25 janvier 2006 Merci Cherry c'est très concret au moins...Et coté galanterie, je ne suis pas non plus pour le paternalisme...même si on me catalogue souvent de femme-enfant, je serai plutôt la sale mioche qui tout faire toute seule C'est étrange cette histoire d'accent, ma coloc disait de même...D'autres témoignages peut-être? Citer
Habitués Jul044 Posté(e) 25 janvier 2006 Auteur Habitués Posté(e) 25 janvier 2006 C'est chaud le Québec quand même !!! lol Citer
Habitués cherry Posté(e) 25 janvier 2006 Habitués Posté(e) 25 janvier 2006 J?aimerais donner ici mon point de vue de française (au Québec depuis plus de six mois) : la conversation d?une femme ne se résume pas à parler chiffons, ce n?est pas mon sujet de prédilection par ailleurs mais ce genre de commentaires que tu fais est proprement réducteur. Le machisme serait-il une attitude plus féminine que masculine ? Pas besoin de fumer le cigare ou de boire du porto pour se sentir acceptée par les hommes. Je ne fume ni ne boit et pourtant la plupart de mes amis sont des hommes. Ils m?écoutent et me respectent comme je les écoute et je les respecte. Je ne pense pas avoir une image masculine, seulement celle d?une fille bien dans sa peau, intelligente et volontaire. Je me sens l?égale de l?homme qu?il soit français ou québécois ? et je n?ai rien à prouver. Ton discours sur les françaises semble tout droit sorti d?une image d?Epinal qui daterait de quelques décennies. Je serais curieuse de connaître ton expérience de la France et combien de temps tu y as vécu pour faire de tels commentaires péremptoires sur les françaises et les français. Certes il existe sûrement des cas comme tu le décris mais n?en fais s?il te plait pas toute une généralité.Aaaah, je me doutais bien qu'une Française finirait pas manifester sa colère! Permets-moi de citer mes propos: «Je ne dit pas que les Françaises n'ont pas le droit de s'exprimer ou ne prennent pas ce droit, mais il y a une espèce de loi non-écrite et insidieuse qui persiste dans vos rapports et qui dit que la pensée de l'homme est plus noble, plus valable, et qu'elle mérite plus d'être exprimée... et entendue. »Bref, c'est TRÈS subtil et en tant que Québécoise, donc ayant une autre culture et ayant des rapports différents avec les hommes, je l'ai senti. Les Françaises qui étaient présentes à la dite soirée étaient assez jeunes et oui, parlaient chiffons. Pas parce qu'elles étaient françaises, elles en parlaient point et cela me branchait pas à ce moment là. Ce n'est pas le fait qu'elles parlent de ça qui m'a choquée, c'est que les hommes français qui parlaient plus "sérieusement" ne me laissent pas me joindre à leur conversation... parce que j'étais une femme. C'est du moins ce que j'ai senti, et c'est un malaise que je ne ressens jamais en compagnie de Québécois.Pour ton info, j'ai été hébergée par une famille française quand j'avais 15 ans. L'homme rapportait le bidou à la maison et son épouse était femme au foyer, faisait la cuisine, le ménage et d'occupait des enfants. Seule et sans l'aide de son mari. Et lorsqu'une bouteille d'alcool étaient sur la table, seuls les deux hommes de la famille de cinq enfants en buvaient.Plus récemment, j'ai fêté la fête des mères dans une famille bretonne. Étaient présents: les parents, leurs quatre filles, les maris de celles-ci, les enfants, et la mamie. Qui a fait la bouffe? Les femmes. Qui a déservi la table et fait la vaisselle? Toujours les femmes. Qui est parti après faire des courses? Encore les femmes, pendant que les hommes, eux, jouaient au palet et buvaient de la bière. J'ai volontairement choisi de rester avec eux plutôt que de suivre mes consoeurs, ce qui les a surpris. Ils ont été très cools, très corrects et respectueux avec moi, mais je sentais tout de même un malaise, tant vis-à-vis des hommes car j'étais une femme parmi eux (donc quelqu'un à séduire), que vis-à-vis des femmes car j'avais osé les laisser tomber. La mamie, une petite dame bien allumée malgré son âge, n'arrêtait pas de me dévisager, comme si je la fascinais. Puis elle m'a dit, sans crier gare et sans qu'on ait abordé le sujet: "Les femmes sont plus libres en Amérique...". Et moi de la regarder, surprise, et de lui dire: "Je crois, oui". Elle m'a fait un beau sourire complice. Je me rappelle aussi d'une discussion que j'ai eu avec la belle-mère d'une copine française. Cette dernière trouvait que les Québécoises prenaient trop de place, qu'elles étaient trop libres, qu'elles devraient moins parler et laisser plus de marge de manoeuvre aux hommes... et que c'était aux femmes de faire le ménage car elles maîtrisaient mieux le domaine! Nul besoin de te dire que je n'étais pas d'accord avec elle, pas plus que ma copine d'ailleurs, qui elle-même m'a dit se sentir plus libre au Québec. Merde, même mon mec français trouvent les Québécoises plus libres! Ma perception toute personnelle vient de multiples expériences. Et quand on regarde certains faits -prise du nom du mari après le mariage, blocage face à la féminisation des fonctions, préjugé défavorable face aux femmes qui draguent et assument leurs désir- on se dit que oui, il y a des différences. Et c'est plus lié à la tradition qu'au fait que les Françaises soient plus coincées. Je l'ai dit et le répète: nous ne sommes pas plus libérées, nous sommes plus libres de facto. Ce n'est pas une critique, c'est ce que je constate. Citer
Habitués alpha bet Posté(e) 25 janvier 2006 Habitués Posté(e) 25 janvier 2006 J?aimerais donner ici mon point de vue de française (au Québec depuis plus de six mois) : la conversation d?une femme ne se résume pas à parler chiffons, ce n?est pas mon sujet de prédilection par ailleurs mais ce genre de commentaires que tu fais est proprement réducteur. Le machisme serait-il une attitude plus féminine que masculine ? Pas besoin de fumer le cigare ou de boire du porto pour se sentir acceptée par les hommes. Je ne fume ni ne boit et pourtant la plupart de mes amis sont des hommes. Ils m?écoutent et me respectent comme je les écoute et je les respecte. Je ne pense pas avoir une image masculine, seulement celle d?une fille bien dans sa peau, intelligente et volontaire. Je me sens l?égale de l?homme qu?il soit français ou québécois ? et je n?ai rien à prouver. Ton discours sur les françaises semble tout droit sorti d?une image d?Epinal qui daterait de quelques décennies. Je serais curieuse de connaître ton expérience de la France et combien de temps tu y as vécu pour faire de tels commentaires péremptoires sur les françaises et les français. Certes il existe sûrement des cas comme tu le décris mais n?en fais s?il te plait pas toute une généralité.Aaaah, je me doutais bien qu'une Française finirait pas manifester sa colère! Permets-moi de citer mes propos: «Je ne dit pas que les Françaises n'ont pas le droit de s'exprimer ou ne prennent pas ce droit, mais il y a une espèce de loi non-écrite et insidieuse qui persiste dans vos rapports et qui dit que la pensée de l'homme est plus noble, plus valable, et qu'elle mérite plus d'être exprimée... et entendue. »Bref, c'est TRÈS subtil et en tant que Québécoise, donc ayant une autre culture et ayant des rapports différents avec les hommes, je l'ai senti. Les Françaises qui étaient présentes à la dite soirée étaient assez jeunes et oui, parlaient chiffons. Pas parce qu'elles étaient françaises, elles en parlaient point et cela me branchait pas à ce moment là. Ce n'est pas le fait qu'elles parlent de ça qui m'a choquée, c'est que les hommes français qui parlaient plus "sérieusement" ne me laissent pas me joindre à leur conversation... parce que j'étais une femme. C'est du moins ce que j'ai senti, et c'est un malaise que je ne ressens jamais en compagnie de Québécois.Pour ton info, j'ai été hébergée par une famille française quand j'avais 15 ans. L'homme rapportait le bidou à la maison et son épouse était femme au foyer, faisait la cuisine, le ménage et d'occupait des enfants. Seule et sans l'aide de son mari. Et lorsqu'une bouteille d'alcool étaient sur la table, seuls les deux hommes de la famille de cinq enfants en buvaient.Plus récemment, j'ai fêté la fête des mères dans une famille bretonne. Étaient présents: les parents, leurs quatre filles, les maris de celles-ci, les enfants, et la mamie. Qui a fait la bouffe? Les femmes. Qui a déservi la table et fait la vaisselle? Toujours les femmes. Qui est parti après faire des courses? Encore les femmes, pendant que les hommes, eux, jouaient au palet et buvaient de la bière. J'ai volontairement choisi de rester avec eux plutôt que de suivre mes consoeurs, ce qui les a surpris. Ils ont été très cools, très corrects et respectueux avec moi, mais je sentais tout de même un malaise, tant vis-à-vis des hommes car j'étais une femme parmi eux (donc quelqu'un à séduire), que vis-à-vis des femmes car j'avais osé les laisser tomber. La mamie, une petite dame bien allumée malgré son âge, n'arrêtait pas de me dévisager, comme si je la fascinais. Puis elle m'a dit, sans crier gare et sans qu'on ait abordé le sujet: "Les femmes sont plus libres en Amérique...". Et moi de la regarder, surprise, et de lui dire: "Je crois, oui". Elle m'a fait un beau sourire complice. Je me rappelle aussi d'une discussion que j'ai eu avec la belle-mère d'une copine française. Cette dernière trouvait que les Québécoises prenaient trop de place, qu'elles étaient trop libres, qu'elles devraient moins parler et laisser plus de marge de manoeuvre aux hommes... et que c'était aux femmes de faire le ménage car elles maîtrisaient mieux le domaine! Nul besoin de te dire que je n'étais pas d'accord avec elle, pas plus que ma copine d'ailleurs, qui elle-même m'a dit se sentir plus libre au Québec. Merde, même mon mec français trouvent les Québécoises plus libres! Ma perception toute personnelle vient de multiples expériences. Et quand on regarde certains faits -prise du nom du mari après le mariage, blocage face à la féminisation des fonctions, préjugé défavorable face aux femmes qui draguent et assument leurs désir- on se dit que oui, il y a des différences. Et c'est plus lié à la tradition qu'au fait que les Françaises soient plus coincées. Je l'ai dit et le répète: nous ne sommes pas plus libérées, nous sommes plus libres de facto. Ce n'est pas une critique, c'est ce que je constate.ta description de la condition féminine dans la france rurale est toujours d'actualité car (malheureusement )celà change doucement Citer
Habitués Jul044 Posté(e) 25 janvier 2006 Auteur Habitués Posté(e) 25 janvier 2006 ben moi j'aime les femmes, et les québécoises libres encore plus !!Désolé mais il n y a qu'au Québec que j'ai vu ça, déstabilisant côté drague car quand on te drague pas ben tu te sents moche mais pour le reste c'est cool. Citer
titmaï Posté(e) 25 janvier 2006 Posté(e) 25 janvier 2006 Bonjour,Je suis française et je suis depuis 2 ans avec mon copain...québécois. Malgré la distance (il fallait que je termine mes études en france 4 mois), tout a toujours bien été et nos différences culturelles n'ont été que bénéfiques et enrichissantes pour chacun. Depuis 1 an nous habitons ensemble à Montréal...et c'est vraiment l'fun En vous lisant , il me semble évident que...français, belges ou québécois....homme ou femme...vous ne manquez pas d'argumentation et de caractère !...Alors arrétez de vous prendre la tête Mon avis est surtout qu'il est difficile de généraliser sur le sujet et qu'il n'y a pas de solutions toutes faites pour qu'un couple franco-quebécois fonctionne. Cela dépend réellement des personnalités de chacun et de l'engagement dans la relation. Comme dans tout couple, il y a des ajustements à faire des deux côtés (homme et femme). Merci tout de même de partager vos expériences, longue continuation à tous ces couples mixtes Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 25 janvier 2006 Habitués Posté(e) 25 janvier 2006 ben moi j'aime les femmes, et les québécoises libres encore plus !!Désolé mais il n y a qu'au Québec que j'ai vu ça, déstabilisant côté drague car quand on te drague pas ben tu te sents moche mais pour le reste c'est cool.Le lampadaire c'était toi?*Pardon mais c'est son coté féminin qui m'a fait rire!* pour ceux qui ne connaitrait pas c'est issu d'un sketch français mais pas bien sûre, je crois que c'était des Inconnus... Citer
Habitués Redflag Posté(e) 25 janvier 2006 Habitués Posté(e) 25 janvier 2006 Ma perception toute personnelle vient de multiples expériences. Et quand on regarde certains faits -prise du nom du mari après le mariage, blocage face à la féminisation des fonctions, préjugé défavorable face aux femmes qui draguent et assument leurs désir- on se dit que oui, il y a des différences. Et c'est plus lié à la tradition qu'au fait que les Françaises soient plus coincées. Je l'ai dit et le répète: nous ne sommes pas plus libérées, nous sommes plus libres de facto. Ce n'est pas une critique, c'est ce que je constate.Entièrement d'accord avec toi Cherry. Comme par hasard, j'ai vécu - et ai vu - les mêmes choses que toi lors de réunions de famille pendant mon enfance et ma jeunesse. Est-ce que ça a changé ? Peu. Lors d'un retour en France, grosse réunion entre chums dans la fin de vingtaine en terrain neutre, un chalet loué pour l'occasion. Qui s'est spontanément collé à la bouffe, à la vaisselle ? Les femmes. Certaines ont geulé pour trouver des mains viriles capables d'essuyer la vaisselle... Quelques exceptions : les gars de cuisine (comme moi) qui ont participé à la bouffe. Les mêmes femmes qui se sont lancées dans les tâches ménagères refusent catégoriquement de s'abstenir de fumer quand on le leur demande... Éducation, quand tu nous tiens... Redflag Citer
Habitués cherry Posté(e) 25 janvier 2006 Habitués Posté(e) 25 janvier 2006 Entièrement d'accord avec toi Cherry. Comme par hasard, j'ai vécu - et ai vu - les mêmes choses que toi lors de réunions de famille pendant mon enfance et ma jeunesse. Est-ce que ça a changé ? Peu. Lors d'un retour en France, grosse réunion entre chums dans la fin de vingtaine en terrain neutre, un chalet loué pour l'occasion. Qui s'est spontanément collé à la bouffe, à la vaisselle ? Les femmes. Certaines ont geulé pour trouver des mains viriles capables d'essuyer la vaisselle.. En plus, pour l'histoire que j'ai racontée, c'était la fête des mères!!! Me semble qu'au moins ce jour-là, les femmes auraient pu avoir leur congé... ou le prendre! Les mêmes femmes qui se sont lancées dans les tâches ménagères refusent catégoriquement de s'abstenir de fumer quand on le leur demande... Éducation, quand tu nous tiens... Oui mais bon, dans ce cas, ce n'est vraiment pas une question d'obéissance ou de respect, mais de capacité et de volonté. Je le sais: je suis fumeuse et mon mec ne l'est pas (ou plutôt il ne l'est plus depuis 9 mois). Mettre de la pression pour que le conjoint arrête de fumer ne mène nulle part. C'est très personnel et ça se passe uniquement dans la tête et le corps de celui qui doit renoncer à ce "plaisir". C'est mon intention, et en attendant, j'essaies le plus possible de ne pas fumer près de lui. Et quand je passerai aux choses sérieuses, je vais le faire pour moi, pas pour lui. C'est le seul moyen d'y parvenir. Désolé mais il n y a qu'au Québec que j'ai vu ça, déstabilisant côté drague car quand on te drague pas ben tu te sents moche mais pour le reste c'est cool. Les femmes françaises disent la même chose des hommes québécois! Et si ça peut vous consoler: il n'y a pas de lien causal à faire, la drague étant plus subtile ici. Qui sait, on ose peut-être moins draguer les hommes français car justement, on sait que vous êtes plus portés sur la chose, que c'est pour vous une seconde nature? En tout cas, je trouve que j'ai bien plus de raison de paniquer si je ne me fais pas draguer... en France! Citer
Habitués peanut Posté(e) 25 janvier 2006 Habitués Posté(e) 25 janvier 2006 moi itou, je suis d'accord avec cherry! Je me souviens de la première fois que je suis allé dans ma belle-famille française...ma belle-mère a servi tout le monde et ne finissait pas de se lever de table pour aller chercher quelque chose à quelqu'un(verre d'eau, ustensile, etc) Franchement, je fatiguais de la voir aller! Et j'ai trouvé aussi l'attitude de mes beaux-frères quelque peu paternaliste...je ne dis pas qu'ils étaient désagréables, mais ici, au Québec, on ne me parle pas avec ce ton...sinon, je mords! En fait, c'est très vague comme impression(j'ai de la difficulté à expliquer vraiment ce que je ressens...), mais j'ai l'impression qu'on me prend pour une nunuche en tant que femme quand j'étais en France, contrairement au Québec...Comme je l'ai écrit plus haut, mon chum avait cette tendance au début...mais en vivant ici, je dois avouer qu'il s'est beaucoup amélioré...même s'il trouvait ça plus simple de "dealer" avec des femmes en France(que ce soit à la maison ou au travail). Il nous trouve très directes et pas toujours douces quand on veut régler un problème(à la maison ou au travail), mais dans le fond, c'est vrai que c'est plus égale comme relation!peanut Citer
Habitués Jul044 Posté(e) 26 janvier 2006 Auteur Habitués Posté(e) 26 janvier 2006 moi itou, je suis d'accord avec cherry! Je me souviens de la première fois que je suis allé dans ma belle-famille française...ma belle-mère a servi tout le monde et ne finissait pas de se lever de table pour aller chercher quelque chose à quelqu'un(verre d'eau, ustensile, etc) Franchement, je fatiguais de la voir aller! Et j'ai trouvé aussi l'attitude de mes beaux-frères quelque peu paternaliste...je ne dis pas qu'ils étaient désagréables, mais ici, au Québec, on ne me parle pas avec ce ton...sinon, je mords! En fait, c'est très vague comme impression(j'ai de la difficulté à expliquer vraiment ce que je ressens...), mais j'ai l'impression qu'on me prend pour une nunuche en tant que femme quand j'étais en France, contrairement au Québec...Comme je l'ai écrit plus haut, mon chum avait cette tendance au début...mais en vivant ici, je dois avouer qu'il s'est beaucoup amélioré...même s'il trouvait ça plus simple de "dealer" avec des femmes en France(que ce soit à la maison ou au travail). Il nous trouve très directes et pas toujours douces quand on veut régler un problème(à la maison ou au travail), mais dans le fond, c'est vrai que c'est plus égale comme relation!peanutDésolé mais le ton utilisé n'exprime pas toujours la façon dont on voudrait qu'il soit compris...euh... En gros des fois je parle de façon agressive parfois mais faut pas l'entendre ainsi. mais pour ça faut connaître les gens. Ma famille parle aussi à ma copine quand elle vient un peu de façon bête. Pour la simple et bonne raison que ma famille a peur de mal se faire comprendre, du moins au début c'était comme ça. Maintenant ma mère (qui avait du mal à comprendre l'accent de ma copine à qui je demandais de ne faire aucun effort d'accent) prend toujours un petit temps d adaptation chaque fois qu'elles se voient.Maintenant c'est vrai que depuis le début je lui demande de faire aucun effort et moi je fais pareil, et celà peut amener parfois à une mauvaise compréhension de l'un et l'autre. Mais rien d'insurmontable. Donc voilà, la compréhension est la clé de tout ça !! Citer
Cupcake Posté(e) 26 janvier 2006 Posté(e) 26 janvier 2006 J?aimerais donner ici mon point de vue de française (au Québec depuis plus de six mois) : la conversation d?une femme ne se résume pas à parler chiffons, ce n?est pas mon sujet de prédilection par ailleurs mais ce genre de commentaires que tu fais est proprement réducteur. Le machisme serait-il une attitude plus féminine que masculine ? Pas besoin de fumer le cigare ou de boire du porto pour se sentir acceptée par les hommes. Je ne fume ni ne boit et pourtant la plupart de mes amis sont des hommes. Ils m?écoutent et me respectent comme je les écoute et je les respecte. Je ne pense pas avoir une image masculine, seulement celle d?une fille bien dans sa peau, intelligente et volontaire. Je me sens l?égale de l?homme qu?il soit français ou québécois ? et je n?ai rien à prouver. Ton discours sur les françaises semble tout droit sorti d?une image d?Epinal qui daterait de quelques décennies. Je serais curieuse de connaître ton expérience de la France et combien de temps tu y as vécu pour faire de tels commentaires péremptoires sur les françaises et les français. Certes il existe sûrement des cas comme tu le décris mais n?en fais s?il te plait pas toute une généralité.Aaaah, je me doutais bien qu'une Française finirait pas manifester sa colère! Permets-moi de citer mes propos: «Je ne dit pas que les Françaises n'ont pas le droit de s'exprimer ou ne prennent pas ce droit, mais il y a une espèce de loi non-écrite et insidieuse qui persiste dans vos rapports et qui dit que la pensée de l'homme est plus noble, plus valable, et qu'elle mérite plus d'être exprimée... et entendue. »Bref, c'est TRÈS subtil et en tant que Québécoise, donc ayant une autre culture et ayant des rapports différents avec les hommes, je l'ai senti. Les Françaises qui étaient présentes à la dite soirée étaient assez jeunes et oui, parlaient chiffons. Pas parce qu'elles étaient françaises, elles en parlaient point et cela me branchait pas à ce moment là. Ce n'est pas le fait qu'elles parlent de ça qui m'a choquée, c'est que les hommes français qui parlaient plus "sérieusement" ne me laissent pas me joindre à leur conversation... parce que j'étais une femme. C'est du moins ce que j'ai senti, et c'est un malaise que je ne ressens jamais en compagnie de Québécois.Pour ton info, j'ai été hébergée par une famille française quand j'avais 15 ans. L'homme rapportait le bidou à la maison et son épouse était femme au foyer, faisait la cuisine, le ménage et d'occupait des enfants. Seule et sans l'aide de son mari. Et lorsqu'une bouteille d'alcool étaient sur la table, seuls les deux hommes de la famille de cinq enfants en buvaient.Plus récemment, j'ai fêté la fête des mères dans une famille bretonne. Étaient présents: les parents, leurs quatre filles, les maris de celles-ci, les enfants, et la mamie. Qui a fait la bouffe? Les femmes. Qui a déservi la table et fait la vaisselle? Toujours les femmes. Qui est parti après faire des courses? Encore les femmes, pendant que les hommes, eux, jouaient au palet et buvaient de la bière. J'ai volontairement choisi de rester avec eux plutôt que de suivre mes consoeurs, ce qui les a surpris. Ils ont été très cools, très corrects et respectueux avec moi, mais je sentais tout de même un malaise, tant vis-à-vis des hommes car j'étais une femme parmi eux (donc quelqu'un à séduire), que vis-à-vis des femmes car j'avais osé les laisser tomber. La mamie, une petite dame bien allumée malgré son âge, n'arrêtait pas de me dévisager, comme si je la fascinais. Puis elle m'a dit, sans crier gare et sans qu'on ait abordé le sujet: "Les femmes sont plus libres en Amérique...". Et moi de la regarder, surprise, et de lui dire: "Je crois, oui". Elle m'a fait un beau sourire complice. Je me rappelle aussi d'une discussion que j'ai eu avec la belle-mère d'une copine française. Cette dernière trouvait que les Québécoises prenaient trop de place, qu'elles étaient trop libres, qu'elles devraient moins parler et laisser plus de marge de manoeuvre aux hommes... et que c'était aux femmes de faire le ménage car elles maîtrisaient mieux le domaine! Nul besoin de te dire que je n'étais pas d'accord avec elle, pas plus que ma copine d'ailleurs, qui elle-même m'a dit se sentir plus libre au Québec. Merde, même mon mec français trouvent les Québécoises plus libres! Ma perception toute personnelle vient de multiples expériences. Et quand on regarde certains faits -prise du nom du mari après le mariage, blocage face à la féminisation des fonctions, préjugé défavorable face aux femmes qui draguent et assument leurs désir- on se dit que oui, il y a des différences. Et c'est plus lié à la tradition qu'au fait que les Françaises soient plus coincées. Je l'ai dit et le répète: nous ne sommes pas plus libérées, nous sommes plus libres de facto. Ce n'est pas une critique, c'est ce que je constate.Mon propos n?avait rien de coléreux, ne te fourvoie pas. Je tenais juste à te faire savoir que je ne me reconnaissais pas, non plus que mes s?urs ou mes amies. Mes tantes, certainement je te l?accorde, mais la société évolue, même la française.Comme tout bon exemple peut être démoli par un contre-exemple, laisse moi te parler de mon meilleur ami ? un garçon et qui plus est français, eh oui, qui lorsque je lui rend visite fait la cuisine, la vaisselle, etc, pendant que sa compagne et moi, discutons dans le salon. Et la présence d?autres garçons à nos soirées ne change pas le fait et mon ami ne se sent en aucun cas brimé.Mais si ton mec français trouve les Québécoises plus libres, alors je ne peux que m?incliner, puisque l?avis d?un mec est forcément « plus valable, plus noble »? même pour une Québécoise ! Je n?irais pas plus loin dans mon propos, mon but n?étant pas de polémiquer, j?espère que tu auras la chance d?aller vivre en France et te rendre compte que tes idées sont un peu dépassées et qu?une femme même en France peut s?épanouir. Citer
Loren Posté(e) 26 janvier 2006 Posté(e) 26 janvier 2006 Autre tendance moins courante en France mais qui l'est plus au Québec (enfin pour le moment ): le "fucking friend" ou concrètement la ou les personne(s) avec qui vous coucher juste pour coucher, une fois ou de façon régulière, au su parfois de tous, et sans que ça ne choque personne...Bon c'est sûr qu'il faut aussi que les deux soient célibataires sinon ça reste de l'adultère au Québec aussi....Ben quoi, faut bien apprendre toutes les moeurs d'un pays non? On dit "fuck friend". Et ce genre de deal est bien agréable en théorie, mais en pratique, il ne fonctionne généralement qu'un court laps de temps. Sauf pour quelques rares et belles exceptions, l'un des deux finit toujours pas demander plus. Et c'est là où ça pête... Pour que ça dure, il faut donc espacer les rencontres et être TRÈS clair dans la finalité recherchée, à savoir la recherche de simple plaisir.J'en sais des affaires, hein? Ah oui ils sont ouverts les Canadiens, car le fucking friends ou le fuck friend en France c'est pas développé ou peu.Enfin c'est sur que cela ne peut fonctionner qu'un temps, car au bout d'un moment il y a automatiquement un (voir peut etre les deux) qui a des sentiments, et cela ne peu plus fonctionner.Alors les Québecois sont assez libérés d'apres ce que je vois......Moi j'aimerais savoir comment cela se passe pour la séduction ? Est ce que c'est comme en France ?Est ce que les femmes abordent quelquefois les hommes ?Moi je suis célibataire, et j'aimerais savoir si il y a de la différence dans la séduction (entre une francaise et une québécoise) et aussi une Vancouverienne ? oui car j'aimerais apres avoir améliorer mon anglais aller vivre la bas ...... Citer
Invité Posté(e) 26 janvier 2006 Posté(e) 26 janvier 2006 tes exemple sont assez vrai Cherry, néanmoins ce que tu raconte c'est des repas de famille, ou effectivement, c'est souvent comme cela. Mais cela n'empêche pas au sein des couples de - de 40 ans dont je fais parti, que la majorité de mes amis mettent la main à la pâte au niveau des taches ménagères. Moi même je suis homme à la maison et je fais l'essentiel du ménage et de la cuisine, et j'ai un autre amis pareil.le soir sur internet on s'échange des recettes de tartes au pommes !Mais par exemple quand je vais chez ma mère, je ne fais rien, je reste assis à table, j'ai été élevé comme ça, et pour ma mère ça serait mal me recevoir si c'était autrement.L'inverse étant vrai. Si je l'invite chez moi, elle fait rien bien sûr !Même si les femmes sont "plus libérée" ici, reste qu'en France tu peux vivre ta féminité tranquillement, on compare un pays ou les femmes sont libre avec un pays ou les femmes sont également libre.Regarde la nouvelle chambre des communes, il y a presque aucune femme, c'est pas mieux que chez nous !Reste que c'est très intéressant d'en parler et qu'on apprend beaucoup de chose en confrontant nos expérience.Mais ayons une pensée pour les pays ou une femme ne vaut pas plus qu'une chèvre...Tiens au passage, ma femme à moi vient de m'apprendre que des organismes vont faire des conférences à des femmes soudes (ma femme est interprète en langue des signes) , nouvellement convertie à l'islam au Québec parce que certaines auraient la tentation de se faire exciser.Comme quoi même au pays de la femme libre, il peut y avoir les pires symbole de l'oppression masculine ! Citer
Habitués Jul044 Posté(e) 26 janvier 2006 Auteur Habitués Posté(e) 26 janvier 2006 tes exemple sont assez vrai Cherry, néanmoins ce que tu raconte c'est des repas de famille, ou effectivement, c'est souvent comme cela. Mais cela n'empêche pas au sein des couples de - de 40 ans dont je fais parti, que la majorité de mes amis mettent la main à la pâte au niveau des taches ménagères. Moi même je suis homme à la maison et je fais l'essentiel du ménage et de la cuisine, et j'ai un autre amis pareil.le soir sur internet on s'échange des recettes de tartes au pommes !Mais par exemple quand je vais chez ma mère, je ne fais rien, je reste assis à table, j'ai été élevé comme ça, et pour ma mère ça serait mal me recevoir si c'était autrement.L'inverse étant vrai. Si je l'invite chez moi, elle fait rien bien sûr !hey moi aussi je suis le roi des desserts !! ma blonde croit que c'est inné d'ailleurs....Et pis le pro de l'aspirateur, vous croyez que c'est qui ??? Ben oui, c'est moi !! Citer
Invité Posté(e) 26 janvier 2006 Posté(e) 26 janvier 2006 Moi aussi j'en connais un... un pro de l'aspi !!! Citer
Habitués Jade Posté(e) 26 janvier 2006 Habitués Posté(e) 26 janvier 2006 moi itou, je suis d'accord avec cherry! Je me souviens de la première fois que je suis allé dans ma belle-famille française...ma belle-mère a servi tout le monde et ne finissait pas de se lever de table pour aller chercher quelque chose à quelqu'un(verre d'eau, ustensile, etc) Franchement, je fatiguais de la voir aller! Et j'ai trouvé aussi l'attitude de mes beaux-frères quelque peu paternaliste...je ne dis pas qu'ils étaient désagréables, mais ici, au Québec, on ne me parle pas avec ce ton...sinon, je mords! En fait, c'est très vague comme impression(j'ai de la difficulté à expliquer vraiment ce que je ressens...), mais j'ai l'impression qu'on me prend pour une nunuche en tant que femme quand j'étais en France, contrairement au Québec...Comme je l'ai écrit plus haut, mon chum avait cette tendance au début...mais en vivant ici, je dois avouer qu'il s'est beaucoup amélioré...même s'il trouvait ça plus simple de "dealer" avec des femmes en France(que ce soit à la maison ou au travail). Il nous trouve très directes et pas toujours douces quand on veut régler un problème(à la maison ou au travail), mais dans le fond, c'est vrai que c'est plus égale comme relation!Bonsoir,Je crois que c'est aussi une question d'éducation et de génération. Je prend l'exemple de mon frère qui, chez mes parents, a tendance à se faire servir. Par contre, lorsqu'il vient chez moi, il participe. Pourquoi ? parce que ma mère a été éduqué de telle sorte. Donc, elle reproduit, tout naturellement, ce fonctionnement. Par contre, elle reconnaît que les temps ont changé et que l'homme doit aussi participer. Mais en même temps, c'est son domaine ...Me concernant, je suis pour le partage des tâches. Je ne vois pas pourquoi je serai au service de ...Les temps changent, il faut évoluer !!! Citer
Invité Posté(e) 26 janvier 2006 Posté(e) 26 janvier 2006 Mais par exemple quand je vais chez ma mère, je ne fais rien, je reste assis à table, j'ai été élevé comme ça, et pour ma mère ça serait mal me recevoir si c'était autrement.L'inverse étant vrai. Si je l'invite chez moi, elle fait rien bien sûr !C'est effectivement une différence avec le Québec que nous avons constaté. En France, lorsque tu es invité, tu ne fais rien. Ici tu mets la main à la pâte. Cela n'a rien à voir avec machisme, c'est comme cela. En plus, au global, ca revient au même en terme "d'effort", c'est juste beaucoup moins convivial. Citer
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