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Le Saskatchewan en avance sur le Québec


Nicolas

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  • Habitués

Metro du 15 avril 2005

BÉNÉVOLAT : LE QUÉBEC EN RETARD

Cest au Québec quil se fait le moins de bénévolat

: 19% des Québécois font du bénévolat,

alors que la moyenne canadienne est de 27%,

avec un sommet de 42% en Saskatchewan. Le

Centre daction bénévole de Montréal espère

renverser cette tendance. Du 17 au 23 avril aura

lieu la Semaine de laction bénévole (SAB). MÉTRO

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  • Habitués

C'est un autre aspect de la société distincte, ça. Le bénévolat est beaucoup plus intégré à la culture anglo-saxonne protestante qu'à la nôtre, qui privilégie plutôt la charité. C'est la même chose pour les fondations privées : cherchez bien celles qui portent des noms francophones.

Cependant, ce n'est pas une raison pour n'y rien changer ! Pour les immigrants, le bénévolat est un excellent moyen de s'intégrer dans un nouveau pays. D'ailleurs je n'en vois pas de meilleur smile.gif

Bon je vous laisse, sinon je vais être en retard à la popote roulante.

Modifié par Petit-Lion
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  • Habitués

Pourtant on dit souvent que les Américains ont un culte de l'argent assez important, doit-on y voir un paradoxe avec le fait que le bénévolat soit très développé ? huh.gif

Je n'ai pas souvenir d'avoir fait de bénévolat, j'ai plutôt donné de l'argent, comme quoi... unsure.gif

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  • Habitués

Je trouve que le bénévolat est nettement plus valorisant que la charité. smile.gif Par charité, j'entend assistanat.

Un bénévole est quelqu'un qui donne de son temps avant de donner de l'argent. Faire du bénévolat est un acte individualiste bien que cela soit destiné aux autres.

J'aurai tendance à croire que plus le système social est développé dans un pays, moins les gens se sentent obligés de faire du bénévolat (l'état prenant tout à sa charge).

Dans un cas la solidarité s'exerce individuellement, ce qui est à mon sens plus naturel. Dans l'autre elle s'exerce de manière collective, sans que cela vienne des individus, ce qui n'est pas un acte spontané.

Modifié par Joey
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  • Habitués

J'aurai tendance à croire que plus le système social est développé dans un pays, moins les gens se sentent obligés de faire du bénévolat (l'état prenant tout à sa charge).

Au Brésil, le système social n'est pas développé, pourtant le bénévolat n'est dévéloppé non plus. Je pense que la même chose se passe à Bangladesh ou au Malawi ou au Tchad... Peut-être je me trompe... blink.gif

Au Brésil, dont la plupart de la population est catolique, la charité est plus privilegié. Je crois que c'est le même cas au Québec.

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C'est un autre aspect de la société distincte, ça. Le bénévolat est beaucoup plus intégré à la culture anglo-saxonne protestante qu'à la nôtre, qui privilégie plutôt la charité.

Cependant, ce n'est pas une raison pour n'y rien changer ! Pour les immigrants, le bénévolat est un excellent moyen de s'intégrer dans un nouveau pays. D'ailleurs je n'en vois pas de meilleur smile.gif

Bon je vous laisse, sinon je vais être en retard à la popote roulante.

Mes souvenirs ne sont pas très bons (cf. mon âge!) mais je pense que le rapport des Québécois avec la charité était peut-être différent avant l'avènement de l'"État moderne". Il faudrait que je me renseigne, mais la question est en effet intéressante. Mettons que la charité (dons + bénévolat) fonctionne très bien lorsqu'il n'y a pas d'alternative (i.e. l'assistanat public); est-ce que ça veut dire que les Canadiens français auraient préféré de simples dons (charité passive) au bénévolat (charité active), et ceci du fait de leur culture "non anglo-saxonne"? Pas sûr moi. La culture québécoise n'a pas grand chose de français à mon avis (si j'ai bien suivi ta pensée) et faire une division sur cette base n'est pas logique.

NB: Je m'appuie sur la définition "charité: bienfait envers les pauvres" où un "bienfait" est tout simplement un acte de générosité, que ce soit de l'argent ou un service.

C'est la même chose pour les fondations privées : cherchez bien celles qui portent des noms francophones.

Références s.v.p.? Je regarde autour de moi et je trouve pas mal d'associations charitables francophones. Ceci dit, j'ai tendance à croire que l'intervention de l'État a tendance à déresponsabiliser les gens, comme l'a remarqué Joey. On a donc moins envie de donner de nous-mêmes après que l'État ait pris sa part.

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Références s.v.p.?  Je regarde autour de moi et je trouve pas mal d'associations charitables francophones.  Ceci dit, j'ai tendance à croire que l'intervention de l'État a tendance à déresponsabiliser les gens, comme l'a remarqué Joey.  On a donc moins envie de donner de nous-mêmes après que l'État ait pris sa part.

Désolé ça serait plutôt à moi de donner une ou deux références. Commençons par Les oeuvres du Cardinal Léger et l'Accueil Bonneau. Certes, s'il ne s'agit que des bonnes soeurs, ça ne compte pas. Il faudrait donc savoir si, dans une organisation charitable à caractère religieux, la population y prend un rôle actif?

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Salut la gang,

J'aurai tendance à dire aussi que plus le système social d'un pays est développé, plus le bénévolat est moins présent considérant que la forte présence de l'Etat dans ce domaine.

Cependant, je crois qu'il faut distinguer social et social : il y le social qui crée une réelle situation d'assistanat et le social qui chercher à promouvoir l'autonomie chez l'individu. Question d'équilibre.

Au Brésil, le système social n'est pas développé, pourtant le bénévolat n'est dévéloppé non plus. Je pense que la même chose se passe à Bangladesh ou au Malawi ou au Tchad...

Le bénévolat prend une autre forme dans ces pays que tu cites, excluant le Brézil. Ce sont les groupes religieux qui prennent le relais en fournissant services d'éducation, de logement, etc là où l'Etat est absent faute de moyens ou tout simplement de volonté politique. Mon père s'est rendu récemment en Indonésie et il fût impressionné par la rapidité avec laquelle les groupes religieux islamiques sont intervenus auprès des populations en détresse après le tsunami bien avant que les organisations internationales ne débarquent avec leurs grosse structures.

Mais je m'éloigne du sujet là, désolé !

O'Hana

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  • Habitués

Dans l'ouest canadien et américain, il y a beaucoup de "bénévolat évangélique". Aux USA, il y a même la formule "Une prière, un repas" ("A prayer a meal"). C'est de la fausse générosité...

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Dans l'ouest canadien et américain, il y a beaucoup de "bénévolat évangélique". Aux USA, il y a même la formule "Une prière, un repas" ("A prayer a meal"). C'est de la fausse générosité...

Aussi fausse que la générosité qui nous forcent à financer des programmes sociaux à travers nos impôts. Mais il y a nettement moins de voix qui s'élèvent contre ce dernier scénario.

Personnellement je ne me pose pas trop de questions sur la motivation de la charité; c'est les résultats qui comptent. Et tant qu'il s'agit d'encourager à aller à la messe et non pas à faire sauter les tours jumelles, je n'ai rien contre les organisations religieuses. À chacun de décider.

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  • Habitués
Aussi fausse que la générosité qui nous forcent à financer des programmes sociaux à travers nos impôts. Mais il y a nettement moins de voix qui s'élèvent contre ce dernier scénario.

Il n'est question de générosité ni dans les impôts, ni dans la conversion évangélique des gens qui crèvent de faim.

La générosité fonctionne d'humain à humain, de manière spontanée, sans obligation et sans demander quoi que ce soit en retour.

Et puis j'aime mieux que ce soit les programmes sociaux et non les groupes religieux qui s'occupent de nos pauvres. Au moins les gens qui iront à l'église le feront-ils par foi et non par obligation.

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  • Habitués
Dans l'ouest canadien et américain, il y a beaucoup de "bénévolat évangélique". Aux USA, il y a même la formule "Une prière, un repas" ("A prayer a meal"). C'est de la fausse générosité...

Je ne connais pas ce programme : si tu fais une prière, l'église donne un repas, c'est ça ?

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