ajacques

Personnellement je fête les deux et je ne vois pas de problème!

T'as des noms, ô brillant esprit dont la lumière va sans doute nous édifier? Pas MOYEN d'avoir une discussion, d'expliquer cette société, notre histoire, nos valeurs, nos projets sans avoir une crisse de maudite attaque personnelle, c'est ça? Allez hop, je rejoins les rangs de Zogu. ← Désolé, mais c'était pas une attaque personnelle. Je n'ai nommé personne, alors s.t.p. du calme. Ce qui m'agace c'est qu'il y a toujours quelqu'un pour faire la morale quand on pose une question tout à fait normale. On n'a qu'à regarder le message précédant où un intervenant nous met en garde contre le débat que ça "soulève". Ce forum n'a pas besoin de cette ambiance là, et je ne suis pas le seul à le penser.

Article intéressant paru dans le Devoir: http://www.ledevoir.com/2005/01/08/72112.html Il s'agit de l'École Vision, http://www.vision-school.com/indexz.htm Problématique car la seule de la région montréalaise se trouve sur... la Rive-Sud. On a une poignée de démagogues sur ce forum, d'où la polémique que ce genre de question suscite à tous les coups. Ce qu'ils oublient de mentionner, pourtant, c'est que l'anglais est *essentiel* pour décrocher une bon job à Montréal. (Je parle bien de Montréal, pour les autres "villes", bah, à vous de voir.) C'est pas le système public en français qui va donner à ton enfant le niveau d'immersion dont il a besoin pour fonctionner. Le gouvernement a beau donner des cours de français aux immigrants; il ferait bien d'en donner pour l'anglais aussi, compte tenu des exigences de la majorité des emplois. Ça c'est la RÉALITÉ des choses.

Non, c'est les aristocrates français qui auraient été les maîtres chez nous. À défaut de faire une révolution à l'américaine.

C'est quoi le problème??? Si tu n'aimes pas le projet de Google, tu n'as qu'à faire ta propre bibliothèque en ligne. Faut comprendre quand même que c'est pas le gouvernement qui va sauver votre précieuse culture...

Je suis presque d'accord! La vie n'était pas toute rose sous les Anglais, ni sous l'Ancien Régime d'ailleurs, mais une chose est sûre: si la Conquête n'avait jamais eu lieu, les Canadiens auraient fini par foutre les Français dehors. Entre autres, je pense que les instutions parlementaires de type britannique sont le côté positif de 200+ ans d'humiliation. Personnellement (et ce n'est pas une attaque contre nos amis français!) je préfère la démocratie britannique, vieille de plusieurs siècles, aux systèmes français. Il n'empêche que le Canada anglais a encore à comprendre que le Bas Canada a été enroulé de force depuis le début et qu'il appartient aux Québécois d'aujourd'hui de décider de leur avenir dans la Confédération. Qui plus est, les autres provinces auraient beaucoup à gagner si on arrivait à redéfinir notre fédéralisme démodé. Mais bon... Je dis ça en tant que sceptique -- je suis vraiment contre l'idée de l'indépendance tout court parce que, justement, je me méfie des "projets citoyens" (comme dit Zogu) et je préfère stabilité + croissance économique aux idées du PQ. Mais je suis néanmoins persuadé qu'il faut aller de l'avant dans la direction de l'autonomie.

http://www.cic.gc.ca/francais/nouvelles/05/index.html (Avril)

Oui le travail hors campus pour les étudiants en région, on est tous au courant de ça me parait-il. Mais là là si tu regardes sur le site de CIC, rubrique nouvelles (ou qqc à cet effet), il semble qu'on aille étendre ça à toutes les régions et ce au niveau fédéral. Enfin, c'est juste ma propre lecture du point de presse. Pour ma part, j'applaudis très fort toute réforme dans ce sens afin de rendre le Québec plus attractif aux étudiants étrangers, même si ça veut dire que c'est le fédéral qui légifère.

Article que j'ai trouvé sur les cliniques privées: http://www.canada.com/components/printstor...af-2580cf0824d4 Ça a l'air très intéressant. (Je vais appeler pour savoir s'ils prennent les assurances privées étrangères, ce qui est peut-être un moyen de contourner l'interdiction au Canada de telles assurances...) Quand on ne peut pas attendre dans les salles d'urgence bondées, je ne m'offusque pas devant l'idée de pouvoir bénéficier d'un service prioritaire moyennant une somme d'argent.

Aussi fausse que la générosité qui nous forcent à financer des programmes sociaux à travers nos impôts. Mais il y a nettement moins de voix qui s'élèvent contre ce dernier scénario. Personnellement je ne me pose pas trop de questions sur la motivation de la charité; c'est les résultats qui comptent. Et tant qu'il s'agit d'encourager à aller à la messe et non pas à faire sauter les tours jumelles, je n'ai rien contre les organisations religieuses. À chacun de décider.

Ça doit être comme Buffalo -- trop de monde, trop de demandes qui passent par là. Ça prend des années. Les bureaucraties ne sont pas connues pour leur capacité à s'auto-ajuster en fonction de la charge de travail. Laisse faire. lol

Désolé ça serait plutôt à moi de donner une ou deux références. Commençons par Les oeuvres du Cardinal Léger et l'Accueil Bonneau. Certes, s'il ne s'agit que des bonnes soeurs, ça ne compte pas. Il faudrait donc savoir si, dans une organisation charitable à caractère religieux, la population y prend un rôle actif?

Mes souvenirs ne sont pas très bons (cf. mon âge!) mais je pense que le rapport des Québécois avec la charité était peut-être différent avant l'avènement de l'"État moderne". Il faudrait que je me renseigne, mais la question est en effet intéressante. Mettons que la charité (dons + bénévolat) fonctionne très bien lorsqu'il n'y a pas d'alternative (i.e. l'assistanat public); est-ce que ça veut dire que les Canadiens français auraient préféré de simples dons (charité passive) au bénévolat (charité active), et ceci du fait de leur culture "non anglo-saxonne"? Pas sûr moi. La culture québécoise n'a pas grand chose de français à mon avis (si j'ai bien suivi ta pensée) et faire une division sur cette base n'est pas logique. NB: Je m'appuie sur la définition "charité: bienfait envers les pauvres" où un "bienfait" est tout simplement un acte de générosité, que ce soit de l'argent ou un service. Références s.v.p.? Je regarde autour de moi et je trouve pas mal d'associations charitables francophones. Ceci dit, j'ai tendance à croire que l'intervention de l'État a tendance à déresponsabiliser les gens, comme l'a remarqué Joey. On a donc moins envie de donner de nous-mêmes après que l'État ait pris sa part.

Mon message risque de paraitre déplacé, mais le sujet touche quand même ceux qui ont choisi Montréal pour y vivre! Dans un article paru dans la Presse d'aujourd'hui, on parle de l'éventuelle démolition de l'Église Saint-Sauveur afin de faire de la place pour le CHUM! http://www.cyberpresse.ca/actuel/article/a...2005,983022.php On est tu sur le point de répéter les erreurs des années 60/70?

Le but de mon message n'était pas de disputer qui que ce soit sur les projets de Bush mais bien de donner une perspective historique et un visage humain à un gouvernement qui, à ton avis "ne mérite aucun bon mot". La réalité des choses est qu'il y a des gens normaux et intelligents qui ont voté pour Bush -- j'en connais quelques-uns! -- et qu'on a tort de les mépriser de manière catégorique. Ce que je ne supporte pas, et ceci rejoint le fil de la discussion, c'est l'attitude qui consiste à diviser les États-uniens en "bons" et "mauvais" -- ceux qui ont voté Kerry et ceux qui ont voté Bush, respectivement. Et pour tout vous dire, oui, ma lecture de Bush et de son entourage a été bien plus profonde que ce qui se présente à CNN. Insinuation que je trouve limite insultante, étant donné qu'il existe des sources BIEN plus pro-Bush que celle-ci. Je te demanderais donc si tu consultes autre chose que Radio-Canada, TV5 ou le dernier numéro du Monde diplomatique?

C'est vraiment rigolo! Au Québec, on dit "LA clutch" (prononcer "la clotch"). En France, ils disent "LE clutch" (on prononce comment au juste???) ? La pièce subit un changement de sexe en traversant l'Atlantique!?!? ← Bah non je pitonnais trop vite me semble-t-il! On est tout dum êmecô té. ;-)

Aaaaah mais pour les vrais enthousiastes de l'automobile, il y a seulement une transmission digne du nom!!!! Pourtant le clutch hydraulique existe depuis une vingtaine d'années! Désolé j'arrête mon forcing. Mais sérieusement, comment faites-vous pour conduire sur la neige avec une automatique? Si jamais je me trouve dans une telle situation...

Attention quand même! Une fois j'ai vu un Jeep Cherokee sens dessus dessous sur le bord de l'autoroute. Il parait que le passager avait essayé de se déplacer vers la banquette arrière mais son pied a touché le levier (situé à côté du volant je crois) et ça a mis l'auto en park alors qu'elle roulait à 100 km/h (!). Quant à moi, on ne me séparera jamais de ma transmission manuelle! Je sais vraiment pas comment vous faites sur la neige. Avec ça, je serais déjà au fond d'un ravin quelque part. Un mot: T R A C T I O N. Et aux intersections, les voitures automatiques sont teeeeeeellement lentes à accélerer quand la lumière passe de rouge à verte. Argh.

Moi aussi j'en ai marre de l'anti-américanisme. Étant issu d'un milieu biculturel, j'apprécie nos deux pays. Je pense qu'on oublie trop souvent le côté positif de nos voisins du sud! Deux points sur les questions politiques qui servent souvent de justification pour pas mal de gens (et l'inoubliable "J'ai rien contre les Américains, seulement ceux qui sont pour Bush!"): 1. La politique étrangère de Bush est ambitieuse et très controversée. Elle vise néanmoins la démocratisation du Proche-Orient et je pense qu'en observant de près son administration, on voit que les intentions de son administration à ce niveau-là sont bonnes. D'ailleurs, on avait soulevé les mêmes critiques envers Reagan; on sait aujourd'hui que ses prises de position peu appréciées à l'époque ont quand même contribué à l'effondrement de l'URSS et à la libération des peuples de l'Europe centrale et de l'Europe de l'est. Aujourd'hui, on constate la chute de Saddam Hussein; des élections libres en Irak, Palestine et Égypte (prévues); des élections municipales en Arabie-Saoudite; la révolte populaire au Liban et le retrait graduel des Syriens; la normalisation des relations avec la Libye et l'arrêt définitif de son programme d'armes de destruction massive. Est-il possible que les pressions sur les États arabes puissent se traduire par des réformes tangibles? Même si mes propres convictions sont non interventionnistes et que je ne voterais pas pour Bush sur la base de son aventurisme militariste, j'ai au moins l'honnêteté intellectuelle de dire qu'il pourrait avoir raison sur le long terme. Il y a des problèmes réels au Proche-Orient et ils n'ont pas tous pour cause principale l'"impérialisme occidental"!! 2. En novembre 2004, les Américains n'avaient en réalité que deux choix pour le prochain président. L'alternative à Bush n'en était pas une. Ceux qui étaient contre la guerre mais de droite ou libertariens (généralement) n'ont pas pu cautionner la plateforme électorale de Kerry à cause de sa politique domestique. Alors personne veut vous empêcher de critiquer les Américains, mais tout n'est pas en noir et blanc.

Comme l'a déjà remarqué un autre intervenant, je suis persuadé que le Canada profite de ses immigrants (travailleurs qualifiés au moins) autant, voire plus que ces derniers n'abusent du pays! Non seulement par le biais des impôts mais aussi grâce à leur savoir-faire professionnel et à leurs apports culturels. Pas besoin de t'incliner devant l'autel du national-socialisme québécois (!). En tant que Canadien-français, quasi-Québécois, franco-Américain, je sais pas trop quoi, j'ai confiance en notre capacité à préserver et faire vivre notre culture sans me méfier de ceux qui voudrait bénéficier de tout ce que ce beau pays leur offre. Tant qu'on travaille dur, respecte les lois du pays et n'empiétine pas sur la liberté de son prochain, l'affaire est réglée à mon avis. Et si tu veux repartir avec ton passeport canadien après avoir passé quelques années productives au Canada, pourquoi pas? Répandez la bonne nouvelle sur les plages de Miami ou la terrasse du café Eurotrash de la Rive gauche!

Parce que le Français moyen a toujours une pléthore de pensées profondes à partager avec nous autres? Ouf!!

Pour un arrêt toutes directions, si vous arrivez tous au même moment, c'est la priorité à droite! :-D

Quelqu'un pourra peut-être me dire... À "L'épicerie" (SRC), on a parlé d'un institut culinaire de Montréal qui avait un magasin où on vendait pas mal de produits alimentaires (viande, charcuterie et d'autres plats préparés). Mais je ne me souviens plus du nom.

O'Hana, merci d'avoir pris le temps d'écouter une autre opinion. ;-) Je tâcherai de répondre brièvement parce que je fais un déménagement dans une heure. 1. Si j'ai bien compris, Beaudry a dit ça pour mettre en doute les motivations des "syndicats" étudiants. Mais justement, si la majorité des manifestants proviennent de milieux aisés et n'ont pas réellement besoin de l'aide du gouvernement, peut-t-on vraiment avoir confiance en leurs intentions et leur permettre de tenir les autres en otage? Assez cynique, me diras-tu. Ben oui, chu fait de même. 2. Les étudiants Québécois ne sont pas les plus mal lotis pour ce qui est des frais de scolarité. Okay. Mais ce que tu ne semble pas comprendre, c'est que le financement public ne suffira jamais pour nous doter d'universités de premier ordre, à défaut d'augmenter les impots de 40% (statistique inventée mais sûrement pas loin de la vérité). C'est pour ça que je suis d'abord contre le gel des frais. (Et avec plus de "chargés de cours" que de professeurs bien payés, ça n'encourage personne à devenir enseignant!) Ensuite, ce qui devrait vraiment attirer les foudres de la population, c'est le fait que Charest candidat avait promis une baisse des impôts de 26% (ou 25%, pas sûr du chiffre exact). On en est loin d'être là. De toute façon, s'il faut couper dans les bourses (i.e. pas de remboursement) afin d'atteindre cet objectif, je ne dirais pas non. Pour ma part, je ne suis pas contre les prêts. J'ai beaucoup profité des prêts étudiants et j'aurai à les rembourser jusqu'au dernier kopeck. Voilà. Je ne m'attends pas à ce que les autres paient pour mes décisions et je ne pourrai jamais respecter ceux qui veulent se faire financer aux frais du contribuable. Je ne suis pas aussi généreux que les autres intervenants, sans doute. D'ailleurs, on ne me fais pas peur en brandissant le mot "néo-libéral". Je suis libéral, carrément, rien de "néo" là-dedans. 3. Si tu choisis de faire des études non rémunératrices, c'est très noble, mais tu devras vivre comme un pauvre. Ca veut dire que oui, tu seras peut-être obligé d'épargner, travailler à temps partiel pendant tes études ou bien emprunter. Et qu'après tu risques de passer beaucoup plus de temps que nous autres à repayer tes prêts! De plus, il faut se demander si certains étudiants ne feraient pas mieux de faire un collège professionnel au lieu de l'université. C'est aussi simple que ça. Moi je ne crois pas que notre société gagne beaucoup lorsque un gars qui ferait un bon soudeur décide qu'au lieu de ça il devrait faire des études en littérature post-moderne parce que "tout le monde a besoin d'un diplôme universitaire". Bullshit. 4. Ca serait bien présompteux de croire qu'on souscrit tous à des théories marxistes de redistribution. Rien à redire. Finalement, j'aimerais rajouter que je trouve l'impact de la grève sur les étudiants étrangers particulièrement injuste. Ces gens là paient à peu près 1100$ par cours de trois crédits. A Montréal, ils doivent constituer un quart des étudiants inscrits, non? (Vache à lait, vache à lait!) Le présent sera ma dernière intervention à ce sujet, promis!

Non, je ne porte pas de carré rouge. Voici une entrevue avec un étudiant en droit qui a voté contre la grève. Je souscris à 100% à ses propos. http://www.darryllevine.com/proulx/2005-03-25_Proulx.mp3