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Hmmm... Non, je crois pas, non. Je n'aime pas payer d'impôts. Aucun sentiment de fierté. Plutôt un sentiment de spoliation. Merci pour la discussion enrichissante, mais j'ai plus rien à dire!
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Les baisses d'impôt font partie intégrante de cette discussion. Le Québec ne s'enrichit pas réellement en taxant encore plus ses habitants. Trop d'impôts fait que l'on réduit l'incitation à la production de richesses. Period. Dans une société libre où tu n'es pas né dans une caste économique ou sociale et que tu choissis avec qui tu fais affaire, on sait la chose suivante: toute transaction volontaire enrichit les deux parties qui y participent. Bien sûr, il se peut qu'une "classe" (notion que je rejette d'ailleurs) deviennent plus riche plus rapidement qu'une autre. Si je t'oblige à une transaction de gré ou de force, il s'agit là d'un acte violent et on sort en effet du cadre de la théorie économique. Intéressant, mais les États-uniens pourraient te dire autre chose. D'abord, le système n'est vraiment pas comme tu le décris -- le gouvernement est très présent et personne meurt faute de soins. Ensuite, la population reste sceptique vis-à-vis de la santé socialiste et aucun politicien n'est jamais parvenu à la mettre en place car les gens ne semblent pas la vouloir. Tu aurais bien de la misère à te procurer des soins d'une qualité comparable à celle des hôpitaux américains de pointe. Ces derniers sont les chefs de fil sur le plan de l'innovation et ce mondialement. Pourquoi? Parce qu'on est libre d'innover et de tirer profit de son innovation! Alors c'est peut-être hâtif de mépriser les États-Unis sans reconnaitre leurs forces. Ici au Canada, si tu es gravement malade, tu n'as souvent pas le choix -- c'est une liste d'attente (si le traitement existe!) sauf si tu connais quelqu'un... Aux États, avec un peu d'argent, pas de problèmes. Pour moi, le choix est clair, mais beaucoup de gens ne peuvent pas admettre que le marché soit le meilleur moyen de distribuer de telles ressources rare. En tout cas, le secteur privé a des solutions à l'explosion des coûts des soins médicaux. Ce n'est pas le but de mon intervention que de les exposer ici. Si tu veux lire des articles intéressants là-dessus, je te conseille www.techcentralstation.org ou www.quebecoislibre.org. Moi je voulais juste dire que je suis tanné des impôts exorbitants et je ne suis nullement impressionné par la qualité des services (santé, éducation etc.) que je reçois ici en échange de mes $$$ durement gagnés. Même si j'aime le Québec de tout mon coeur, je n'ai pas envie de travailler pour un gouvernement quelconque! Cela dit, si tu choisis ton futur pays en fonction de l'étendu de son État-providence et du nombre de ses citoyens qui vivent grâce à l'assistanat, je te plains! Mais vas-y, tente ta chance.
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Petit anecdote... Je ne traverse jamais la fontière au New York. Chaque fois c'est la galère, on y trouve les agents les plus antipathiques du monde enter. Vive le Vermont!!!
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De toute façon, si on veut attirer de l'investissement et encourager les gens à être productifs, on n'a pas le choix. Il faut baisser les impôts. D'ailleurs, que les richesses soient également réparties ou non, ça ne me semble pas être un indicateur valable. Il y aura toujours des différences de revenu. Tant mieux, ça nous donne quelque chose auquel on peut espérer. Quant à cette idée rétrograde qui consiste à dire que les riches s'enrichissent alors que les pauvres s'appauvrissement, elle ne se trouve dans aucun livre d'économie réputé. Quant à nos systèmes d'éducation et de santé, oui on peut très bien dire qu'ils comparent favorablement à d'autres pays moins développés. J'ai récemment parlé avec un ami haïtien et il était ébahi par la "qualité" des soins de santé au Québec. Eh bien, il a raison, mais c'est parce qu'il les compare aux services quasi-inexistants dans son propre pays! Il faut se rendre à l'évidence: tant qu'ils se reposent en majeure partie sur le financement public, nos universités et nos hôpitaux n'auront jamais les ressources nécessaires pour subvenir aux besoins de plus en plus complexes de notre société.
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Vous me direz probablement : mais quelle belle initiative de la part de nos politiciens! Cela aide sûrement beaucoup les organismes crédibles comme Jeunesse au Soleil, Moisson Montréal, etc. Oui, effectivement! Mais ils avaient probablement d'autres idées derrière la tête : Comme suggérer à des amis de démarrer un organisme charitable bidon. On pourrait y faire des dons de 100$ et l'organisme en déclarait 300$. Grace au retour d'impôt de +=50%, vous auriez donc un retour de 150$. Vous seriez donc plus riche de 50$. Comprenez-vous l'astuce? Je connais des Québécois qui profitent de telle magouille et qui en sont fiers. Voilà! Biscuit. ← Tant qu'il y aura impôts il y aura magouilles et des gens qui savent profiter du système. En tout cas, je vois mal un lien direct entre ce qui tu décris ci-haut et le faut qu'on se retrouve en dessous de la moyenne continentale. La "richesse" des coffres de l'État n'est pas notre richesse à nous.
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J'hésite à répondre à ce genre de sujet, parce que je nage à contre-courant de la grande majorité de mes co-forumistes! Malgré son potentiel *énorme*, le Québec a bon nombre de faiblesses sur le plan économique. Certains se contenteront de parler du pouvoir d'achat. Oui, on peut très bien se comparer à un pays relativement pauvre où l'argent que tu gagnes est suffisant pour te nourrir et te loger! Désolé mais je vise plus haut que ça moi! Le fait est qu'on est les plus taxés en Amérique du Nord. Je trouve ça épouvantable moi. Si on est pauvres, ou si on rentre seulement "dans la moyenne", on n'a pas à s'étonner! Voyons pour preuve: 1. Le scandale des commandites où on se fait propogandiser par le gouvernement fédéral à nos frais; 2. Une extension du métro qui n'a rien à voir avec le budget prévu (payée à 100% par le contribuable); 3. Un système de santé qui n'est rien d'autre qu'un trou sans fond (et qui fait tout sauf interdire les concurrents privés qui constituent une vraie alternative); 4. Des étudiants et syndicats fainéants qui ne revendiquent rien d'autre que le droit d'obliger les autres à payer sa vie, du berceau à la tombe. Cela dit, si je suis au Québec et pas en Floride, ce n'est pas à cause de nos chers acquis sociaux, mais plutôt grâce au merveilleux rayonnement culturel qu'on trouve au Québec, à l'atmosphère cosmopolite de Montréal et au fait que je me retrouve ici parmi "les miens". Ce qui ne m'empêche pas de critiquer un système installé par les bien-pensants psuedo-intellectuels.
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Charest a perdu toute crédibilité parce qu'il n'a pas tenu sa promesse de baisser les impôts. On a toujours le fardeau fiscal le plus lourd de l'Amérique du Nord. Par contre, le sujet du CHUM m'intéresse beaucoup. J'ai deux commentaires: 1. Les décisions ne semblent pas se faire en fonction des besoins de l'Université mais plutôt vis-à-vis du fait que la ville a besoin de tel ou tel nombre de lits. À mon avis le principal objectif d'un hôpital universitaire est de répondre aux besoins des chercheurs et des étudiants en médecine. Ce n'est pas pour autant qu'on rabaisse les patients au niveau de simples cobayes, mais les services proposés à ces derniers constituent une externalité positive. De plus, la capacité de financement de la province est souvent mentionnée et remise en question. Personnellement, je préfère voir l'Université devenir autonome sur le plan du financement ou de la levée de fonds mais j'avoue que ça relève de l'utopie à l'heure actuelle. Cf. le point 2. On devrait quand même se poser la question: Que font les hôpitaux universitaires états-uniens? Ces derniers semblent être les plus innovateurs et leurs expériences pourraient nous apprendre beaucoup. 2. On écarte l'option d'un seul centre hospitalier universitaire en raison du clivage linguistique. Il n'est pas impossible de gérer une seule organisation qui représente deux groupes linguistiques. Ça ne serait pas sans précédent au Canada. McGill a une formidable capacité de financement et quoi qu'on fasse, l'UdeM n'atteindra jamais le même niveau tant qu'on la subordonnera aux besoins du gouvernement. Ce qu'on va voir, finalement, c'est que CHU de McGill deviendra LE centre pour les soins de pointe tandis que le CHUM servira d'hôpital municipal. Encore une fois, on donne un avantage stratégique aux Anglais.
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Écoutez, je n'ai pas d'enfants moi donc je ne prétends pas parler à la place de ceux qui sont parents ici. Tout ce que je veux dire, cependant, c'est que je serais très content d'avoir un enfant qui respecte la valeur de l'argent. L'argent représente pour moi la possibilité de te libérer de bien des contraintes de la vie ordinaire. Bien sûr, si tu ne sais pas t'en servir, il peut faire le contraire. Il n'empêche qu'il est un outil, un outil capital! Que nos enfants apprennent au plus vite, tout comme les autres leçons de science, lecture etc.
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L'histoire est loin d'être close, mais il est officiellement illégal de s'abonner à un service étranger. Cela dit, il n'existe que deux fournisseurs de TV par satellite au Canada: StarChoice et Bell ExpressVu. (Bien sûr, tu pourrais toujours cacher ton antenne et il existe plusieurs produits afin de t'aider! Malheureusement, je ne sais pas si tu serait capable de capter les satellites européens ou asiatiques à cette lattitude. Mais les états-uniens sont bien visibles au Québec.) Ça pourrait changer dans un future proche. On est nombreux au Canada à être tentés par le fruit interdit. Pour voir où on en est dans la lutte, voici un article intéressant: http://www.quebecoislibre.org/04/041115-4.htm ;-)
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Je suis étudiant et je suis contre tout ce brouhaha. Lorsqu'il s'agit d'une éducation, you get what you pay for. Nos universités n'ont pas les moyens de devenir des leaders dans leurs domaines. Puisque je valorise mon éducation, je comprends qu'il y ait des sacrifices à faire, et je suis bien content d'avoir recours à des prêts étudiants. Ceux qui s'attendent à ce qu'on leur donne tout ce qu'ils veulent sans que ces premiers fassent le moindre effort (i.e. payer) ne méritent pas mon respect. Bien sûr, après les coupures dans les prêts et les bourses, j'attend du gouvernement Charest qu'il procède aux baisses d'impôts, comme il avait promis lors de sa campagne électorale. (Cf. http://www.plq.org/doc/programme/priorites.pdf , p.6)
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Je trouve que pour une femme voilée, c'est un frein à l'intégration. Sinon, ça ne me regarde pas.
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ERREUR. Ce phénomène était plus fort AVANT l'arrivée du PQ, sous les libéraux fédéralistes ! La majorité des Québécois n'a jamais compris que le Canada avait été conçu pour enrichir en priorité le Haut-Canada, donc l'Ontario, donc Toronto. C'était le but de l'Empire Britannique depuis le début des temps et ça a parfaitement réussi ! Regardez les étiquettes des produits canadiens que vous consommez au Canada. REGARDEZ-LES BIEN ! Qu'est-ce que vous voyez sur les boites de Corned Flakes, au verso des boites de produits électroniques, sur les garanties de scies sauteuses, you name it. Voyez-vous une adresse à Calgary ? À Vancouver ? À Halifax ? à Montréal ? à Rimouski ? NON. À 99 %, vous voyez une adresse dans la grande région de Toronto: Mississauga, Brampton, Oakville, etc. Le Canada a été conçu au début du 19ème siècle pour renflouer le Haut-Canada (l'Ontario) endettée jusqu'au cou, et ça marche très bien depuis ce temps-là. Voilà justement un des pires coups de Jarnac que le Québec ne s'est jamais fait faire par le Canada. Au lieu de donner à Montréal un aéroport structuré de façon INTELLIGENTE, donc au minimum avec un train rapide desservant le centre-ville et assurant la liaison avec Dorval afin de rendre possible des relations efficaces entre les vols internationaux et les vols continentaux, on a abandonné le projet à mi-chemin, sans liens de communication rapides avec où que ce soit, donc ni avec Montréal, ni avec Gatineau, ni avec Sherbrooke, ni avec Québec, ni avec Trois-Ri`vières, BREF AVEC RIEN NULLE PART AU QUÉBEC ! AVEC MIRABEL, OTTAWA A TUÉ LE SYSTÈME AÉRIEN DU QUÉBEC ET QUELQU'UN OSE ICI METTRE ÇA SUR LE DOS DU QUÉBEC ? Au contraire, MIRABEL à lui-seul est une raison suffisante pour convaincre n'importe quel Québécois lucide de voter pour l'indépendance du Québec. ← Je trouve ta réponse limite parano. Le Québec a les moyens de poursuivre son développement sans entrave et je pense que la situation politique vis-à-vis d'Ottawa n'a pas grand chose à voir avec ça. Notre responsabilité, c'est d'attirer les capitaux qu'ils soient "anglophones" ou "francophones" (comme si l'argent avait une couleur...). Et si les Canadiens anglais n'auraient pas envie de faire affaires avec un Québec indépendant (ce qui me semble être le cas, vu l'histoire de toute cette affaire et leurs attitudes), ça DOIT rentrer dans le calcul avant de dire "ouais, génial, vive le Québec libre!". Je vois aussi ta réponse à Locutus. Au sujet de la dette partagée, tu as tout à fait raison. Mais c'est la dette du gouvernement fédéral et, encore une fois, ça n'a pas de rapport avec le fait que nos entreprises auraient du mal à la suite d'un Oui. Déjà on jase beaucoup sur qu'est-ce qu'il va se passer maintenant que le Canada a dit non au bouclier anti-missile (contrats annulés etc.), et c'est sûr que ça pourrait se répéter entre le ROC et le Québec. Pour les impôts, c'est vrai que les indépendantistes n'ont jamais promis de baisses d'impôts si on enlevait Ottawa de la châine d'alimentation. Par contre, je dis que moi personnellement je ne fais pas confiance au Parti Québécois de gérer les coffres de l'État. Pas plus que les Libéraux à Ottawa, d'ailleurs, mais tout ça pour dire que le problème ne serait pas réglé avec un PQ au pouvoir d'un Québec souverain. Et oui, J'OSE mettre l'échec de Mirabel sur le fait que le Canada ne voulait plus investir dans Mirabel à cause qu'ils croyaient à l'époque que le Québec allait sûrement se séparer. Il suffit que tu te mettes à leur place: toi voudrais-tu verser des milliards à une province qui voulait partir? Aujourd'hui on vit avec les conséquences, justes ou non. Le ton de ton message me laisse perplexe. Les Québécois eux-mêmes sont plutôt divisés sur la question et les deux côtés relèvent des points importants. Moi je voulais juste rappeler le fait que nos décisions auraient des conséquences compte tenu d'un environnement hostile à l'indépendance.
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Locutus -- très bonne intervention sur les conséquences pratiques de l'indépendance! Beaucoup dans le camp souverainiste persistent à croire que l'indépendance se passerait sans difficultés vis-à-vis de nos voisins et sans problème pour l'économie. N'oubliez pas qu'il existe un sentiment anti-québécois partout au ROC. Bien sûr, dans un monde parfait le ROC respecterait le choix des Québécois dans le cas d'un OUI et continuerait business as usual. Malheureusement, la réalité sur le terrain est très différente. Ça m'étonne aussi de voir plusieurs Québécois intervenir dans ce forum sans citer la catastrophe économique des années 80 après la loi 101 et le référendum de 80. Mes parents l'ont vue de très près. Beaucoup de grandes entreprises et de capiteaux ont quitté Montréal au profit de Toronto et d'autres villes. Sans parler de l'échec de Mirabel! Je ne parle pas d'une remise en question du droit de décider de notre avenir ni de la loi 101. Mais il faut qu'on se dise en toute honnêteté qu'il y aurait des conséquence très néfastes pour notre économie. Pour cette raison j'aurais tendance à dire NON. Enfin, la décision pour ou contre un Québec indépendant appartient aux électeurs québécois, dont je ne fais pas partie pour des raisons assez compliquées! Il n'empêche que je porte un grand intérêt pour l'avenir de notre pays. Pour ma part, je n'aime pas spécialement les politiciens. Je crois fermement que l'État est là uniquement pour assurer la sécurité et les libertés; la politique n'est pas une fin en soi. Je suis un libéral au sens classique. Alors déjà je ne vois pas de salut divin dans les discours des partis politiques, qu'ils soient souverainistes ou fédéralistes. Mais le Parti Québécois de Landry prône une politique discréditée à mes yeux. Si je devais choisir, cependant, j'aime bien la position de l'ADQ: exiger l'autonomie du Québec. Voilà. Si les Inuits peuvent l'avoir, pourquoi pas nous autres?
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Je ne fais pas partie d'une minorité visible, donc très mal placé pour faire des généralisations. (D'ailleurs je ris quand je vois des messages de personnes issues de la majorité qui mettent en garde contre notre société ô combien raciste...) Ce que je peux te dire, par contre, c'est que je ne connais *personne* qui refuserait une job ou un logement à un immigrant uniquement à cause de la couleur de sa peau. Bien sûr si tu débarques avec un comportement correspondant à certains stéréotypes mal perçus, tu risques d'être déçu mais rien de plus normal. Aussi, les gens ont tendance à se méfier des musulmans intégristes! ;-) En tout cas, faut dire que je passe plus de temps avec des amis "de couleur" qu'avec d'autres blancs si tu veux, et ces premiers se plaignent jamais ou presque jamais d'attitudes racistes ici à Montréal.
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Courage Jack! On sait à quel point ça peut être difficile. On entend souvent des histoires comme la tienne. Le refus d'un diplôme étranger semble être la norme en Amérique du Nord. Même entre les États et le Canada. Par exemple, à Boston j'ai connu un gars de Longueil qui faisait des études d'ingénierie en télécommunications. Son université est plutôt bien respectée mondialement, soit dit en passant. Imagine donc sa surprise, de retour au Québec, où personne ne pouvait l'embaucher parce qu'il n'était pas membre de l'Ordre des ingénieurs en télécommunications du Québec! Prêt à payer les frais d'adhésion (automatique pour ceux diplômés au Québec), il apprend ensuite qu'une des conditions pour faire partie de cet ordre est d'avoir gradué d'un programme reconnu! Autre exemple, un peu différent: J'ai une amie dont la mère, une fois arrivée à NYC, a dû refaire toutes ses études plus 2 ans de résidence afin de se faire reconnaitre comme pédiatre (profession qu'elle exerçait naguère en Russie). Certes, elle n'avait pas immigré dans le cadre d'un programme pour travailleurs qualifiés et peut-être qu'elle n'aurait pas dû s'attendre à la reconnaissance de son diplôme puisqu'elle n'était pas arrivée en tant que professionnelle reconnue... J'aimerais que tu confirmes, Jack, oui ou non, est-ce que tu savais avant de débarquer au Québec qu'on allait t'obliger à faire toutes ses étapes afin d'exercer ta profession? D'après ton message, j'ai l'impression que non et c'est MALHONNÊTE de la part du gouvernement québécois et toute leur propogande. Les gens sont de plus en plus tannés cet état des choses. Ce n'est pas normal d'obliger des personnes qualifiées à refaire des cours de cégep ou des stages, surtout lorsque (a) le Québec a besoin de ces professionnels et ( on a ADMIS ces personnes en tant que travailleurs qualifiés. D'après ce que je vois, on a affaire à deux haies: (a) un décalage entre Immigration Québec et les réalités du marché du travail et ( des ordres professionnels mafieux qui essaient désespérémment de garder leur part du gâteau au détriment des gens honnêtes. Ça rend la vie misérable à des gens comme toi qui essaient seulement de gagner leur vie. Plus généralement, ça constitue un grave empêchement à la croissance de l'économie québécoise. Si on ne peut pas faire venir des gens qualifiés pour faire le travail qu'on a besoin qu'ils fassent, ça sert à quoi toute cette immigration? Si c'est pour les impots, bzzzzzzzzzzt, une job à merde ne rapporte rien aux coffres de l'État!
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Moi au contraire je pense qu'on a de la chance d'être largement bilingue au Québec. C'est un avantage dans le commerce! Alors, à quand le retour des sièges commerciaux à Montréal? :-) (Me semble que c'est beaucoup plus intéressant de s'installer à Montréal si Toronto est tellement platte!)
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Pour les néo-Québécois francophones qui ont déjà leur propre accent (i.e. celui de leur région d'origine), je suis d'accord, ils ne devraient pas se sentir obligés de prendre l'accent. (J'ai peut-être tort, mais n'est-il pas vrai qu'en France, quelle que ce soit tes origines, on s'attend à ce que tu adoptes l'accent dit standard? Ça se peut que ça change, mais imagine un Marseillais qui débarquent à Paris avec son accent du sud et postule à un emploi dans une banque...!) Par ailleurs, j'ai rencontré pas mal de non francophones qui ont appris le français à l'école et, installés au Québec depuis 20, ils parlent toujours avec cet accent de l'école justement. Je ne juge pas, mais ça me parait un peu bizarre qu'ils n'aient pas été influencés par l'accent ou les expressions québécoises. Intégrés ou non? Finalement, je cite le cas des Anglais qui arrivent aux États. S'ils se mettaient à parler d'une affaire qui est tombée tits up ou veulent prendre le lift pour visiter ton flat, personne ne sait de quoi ils parlent! Donc un certain travail d'intégration linguistique s'impose. Les francophones sont seulement 7 ou 8 millions partout au Canada (comparés aux 290 millions d'Américains) mais est-ce que ça veut dire que les étrangers n'ont pas besoin de s'adapter en quelque sorte à notre façon de nous exprimer?
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Et ben oui, mais là je parlais justement du prix en vies humaines et plus particulièrement de son rapport avec le Dominion du Canada. Que les États-Unis aient finalement tiré profit de la Deuxième Guerre mondiale (un débat sans intérêt ici) ne change en rien le fait que beaucoup de vies canadiennes ont été perdues au cours de cette aventure militariste. Pour être très franc avec toi, sans vouloir faire dégénérer ce fil, je n'éprouve aucune obligation de me battre pour un autre pays "via" l'armée canadienne. C'est juste pour dire que je pense que la défense de sa patrie est essentielle, mais je préfère être plus sélectif que "Let's go Canada!". Dans un monde idéal, bien sûr.
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Avoir une auto quand on travaille au centre ville (i.e. downtown, Ville-Marie), n'est pas à mon avis très pratique. Si le stationnement est gratuit pour toi, je te félicite! J'ai appris à naviguer les embouteillages et ça ne pose pas trop de problèmes si on connait la route. Et dans un cas pareil, ça a peu de sens de te payer et une voiture et une passe de Métro (à part l'impact sur l'environnement - à toi de voir). Cela dit, si tu travailles au centre-ville et que tu habites ailleurs, tu finis par adorer ta voiture! Ne serait-ce que pour magasiner ou faire des trajets qui ne tombent pas sous la coupe du Métro (surtout en hiver quand les cols bleus sont en grève et les trottoirs se transforment en abattoirs glissants). Par contre, ça coute très très cher -- certains diront jusqu'à 500$/mois (assurances provinciale et privée, entretien, réparations, vignettes).
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J'aimerais apporter une perspective légèrement différente... celle d'un francophone des États-Unis! Dans le passé, la notion "mourir pour le Canada" se traduisait toujours par "mourir pour l'Empire britannique". L'expérience de ma famille n'est peut-être pas le titre de référence, mais l'histoire a peut-être oublié les oncles et grand-parents inscrits de gré ou de force dans les forces armées "canadiennes" pour faire la guerre dans un pays étranger. Aujourd'hui au Canada, quand on rend hommage aux vétérans des deux guerres mondiales, je m'incline devant la mémoire de ceux qui se sont sacrifiés sur les champs de bataille, c'est sûr. Cependant, j'ai de la misère à croire que ça a été pour le Canada proprement dit. Vous avez le droit de critiquer cette réaction viscérale de ma part. Peut-être croyez-vous réellement que les morts de soldats canadiens, américains, australiens, indiens, africains etc. ont été nécessaires pour enrayer une menace qui se serait répandue ailleurs sinon. Mais pour moi ces guerres ont été le résultat d'une Europe incapable de faire le ménage chez elle et les nôtres n'auraient jamais dû s'y impliquer. Alors, si un jour le Canada ou le Québec se faisait envahir ou menacé par une puissance étrangère, ben oui, je pense que je me rangerais parmi les premiers à se porter volontaires. Par contre, si c'est pour mener une guerre d'une efficacité douteuse au Moyen-Orient (tousse tousse) ou en France (parce que Chirac aura envahi les îles anglo-normandes), c'est pas notre problème et le Canada ne devrait pas compter sur moi!