Habitués jimmy Posté(e) 1 avril 2005 Habitués Posté(e) 1 avril 2005 voilà, désolée pour les québecois d'écrire tout ça car ça doit vous paraitre bien évident mais je pense que beaucoup d'immigrants s'y perdentNon, c'est très bien. Merci beaucoup Boudebouchon, je n'avais pas lu cet article et il est très intéressant. J'aime bien ce qu'en dit Linda Cardinal.C'est vrai que ca va faire travailler des avocats pendants longtemps.Merci encore, et c'est d'autant plus admirable que tu veux en savoir plus.jimmy Citer
Habitués JayJay Posté(e) 1 avril 2005 Habitués Posté(e) 1 avril 2005 C'est vrai que ca va faire travailler des avocats pendants longtempsAprès sciences-po, je voulais faire du droit constitutionnel. Mon père m'a engueulée comme du poisson pourri, il voulait que je fasse du droit des transports... finalement je diffère mon entrée en droit depuis 10 ans maintenant. Croyez-moi que ce soir, je m'en mords les doigts! Sur une note encore plus "légerte", j'ai bien aimé ce passage de Viggo :...et j'avoue... que malgré les difficultés lors des grandes repas de famille....j'aime bien l'idée que ma femme a son monde à elle, avec ses habitudes, et ses secréts...lorsque je la vois parler chinois, j'ai l'impression que je ne la connais pas, elle est "mystèrieuse (desolé pour le cliché) et que je dois la découvrir et la séduire de nouveau !! J'aime bien qu'elle a ses secrets, et moi aussi! Les livres ouvertes on s'en lasse.... après 16 ans de vie commune, elle m'échaappe tjrs.... et ca c'est génial....Ouaaah, c'est super romantique!!! Hey, les Gars, prenez des notes!!! Citer
Habitués JayJay Posté(e) 1 avril 2005 Habitués Posté(e) 1 avril 2005 Dufferin2005, pour répondre sérieusement à ta question, le programme éducatif québécois est ici, dans ce beau document, et traite notamment de l'enseignement des langues :http://www.meq.gouv.qc.ca/DGFJ/dp/programm...orm2001-052.pdfÀ compter de septembre 2005, l'enseignement de l'anglais démarrera dès la première année. Plusieurs d'entre vous savent ce que j'en pense. Je ne sais pas quel est le nombre d'heures exactement. Moi, au primaire, je devais en avoir 1 heure par semaine à partir de la 5è année. Mais après, il n'y a pas que l'école non plus : il y a la télé, les copains, la musique, le cinoche, les livres, les magazines... Au secondaire, je n'ai pas trop suivi l'anglais puisque la plupart des années, j'ai obtenu des exemptions (je dois admettre que le niveau était relativement facile mais j'habitais une région très, très francophone) et la dernière année, on m'a mis dans un programme enrichi plus difficile avec beaucoup de comptes-rendus de livre et d'exposés à faire. Au cégep, c'était assez corsé, il y avait beaucoup de conversation et d'exposés à faire. Absolument rien de comparable avec la France si j'en juge le piètre niveau et les devoirs d'anglais ridicules de mes belles-filles qui sont en terminale (et qui sont toujours incapables de dire deux mots en anglais). Certaines écoles offrent des programmes de bain linguistique, encore là j'en ai déjà parlé. Il s'agit, vers la 5è ou 6è année, de faire pratiquement la moitié d'une année scolaire presque exclusivement dans la langue seconde. Personnellement, je privilégierais cette méthode parce que, personnellement, nous avons les ressources matérielles et intellectuelles pour accompagner nos gars, parce la motivation, la capacité d'encadrement sont là, et parce que nous allons très certainement nous assurer parallèlement à cela que nos garçons maîtrisent bien le français. Mais ce n'est pas à la portée de tous, il faut se l'avouer. Ah... comme je vous écris, il y a le fabuleux poème "Speak white" à la télé... ça tombe drôlement bien... je craque, j'en ai des frissons. Je vous conseille vivement de l'entendre alors que la magnifique Michèle Lalonde le récite... vous serez conquis! Citer
Habitués jimmy Posté(e) 1 avril 2005 Habitués Posté(e) 1 avril 2005 Ah... comme je vous écris, il y a le fabuleux poème "Speak white" à la télé... ça tombe drôlement bien... je craque, j'en ai des frissons. Je vous conseille vivement de l'entendre alors que la magnifique Michèle Lalonde le récite... Hein, ou ca , ou ca ?jimmy Citer
Habitués JayJay Posté(e) 1 avril 2005 Habitués Posté(e) 1 avril 2005 (modifié) À Télé-Québec. Juste après le spécial sur le Bloody Sunday à Historia. C'était un spécial sur les poètes québécois des années 60-70. C'est fini maintenant. Modifié 1 avril 2005 par JayJay Citer
Habitués Zogu Posté(e) 1 avril 2005 Habitués Posté(e) 1 avril 2005 C'était un spécial sur les poètes québécois des années 60-70. C'est fini maintenant. Moi je connais bien Olivier Marchand (le collègue de Gaston Miron et co-fondateur de l'Hexagone) ...nous avons publié ensemble Citer
Habitués cherry Posté(e) 1 avril 2005 Habitués Posté(e) 1 avril 2005 À propos de la loi 101, elle a été plusieurs fois revue et corrigée depuis son adoption en 1977, et pas à l'avantage des francophones qu'elle est censée protéger. La dernière décison de la Cour suprême n'est qu'un pavé de plus dans la mare.Un court résumé de ses déboires ici:http://www2.canoe.com/infos/quebeccanada/a...331-160817.htmlComme l'a si bien illustré Prune, on se fait manger des bouts de bras au point où c'est rendu des moignons... Citer
Habitués JayJay Posté(e) 1 avril 2005 Habitués Posté(e) 1 avril 2005 ...nous avons publié ensemble Zogu, des fois, vu ta grande polyvalence et ton expérience, j'ai l'impression que t'as 60 ans, pas 30! En té cas, ils avaient l'air d'avoir du bon stock, dans le temps! Citer
Habitués Zogu Posté(e) 1 avril 2005 Habitués Posté(e) 1 avril 2005 À propos de la loi 101, elle a été plusieurs fois revue et corrigée depuis son adoption en 1977, et pas à l'avantage des francophones qu'elle est censée protéger. La dernière décison de la Cour suprême n'est qu'un pavé de plus dans la mare.Fait intéressant (désolant?), les anglophones appellent cette loi le "BILL 101" (bill one-ooh-one).Or, un "bill", c'est une loi qui n'a pas encore été acceptée.Ça vous donne une idée de l'esprit de défiance farouche qui anime cette communauté.Vous imaginez un peu: une petite fraction du peuple "vainqueur de l'Amérique du Nord Britannique" se retrouve en situation de minorité. Et pour la première fois, minorité en nombre et en poids politique. Ils ne l'ont jamais digérée... Citer
Habitués cherry Posté(e) 1 avril 2005 Habitués Posté(e) 1 avril 2005 À propos de la loi 101, elle a été plusieurs fois revue et corrigée depuis son adoption en 1977, et pas à l'avantage des francophones qu'elle est censée protéger. La dernière décison de la Cour suprême n'est qu'un pavé de plus dans la mare.Fait intéressant (désolant?), les anglophones appellent cette loi le "BILL 101" (bill one-ooh-one).Or, un "bill", c'est une loi qui n'a pas encore été acceptée.Ça vous donne une idée de l'esprit de défiance farouche qui anime cette communauté.Vous imaginez un peu: une petite fraction du peuple "vainqueur de l'Amérique du Nord Britannique" se retrouve en situation de minorité. Et pour la première fois, minorité en nombre et en poids politique. Ils ne l'ont jamais digérée...←Et cette "minorité" a peur de disparaître...!!! Vite, sauvons les anglos du Québec, ils vont se faire assimiler! C'est du racisme, de l'épuration ethnique pure et simple...! Citer
Invité Posté(e) 1 avril 2005 Posté(e) 1 avril 2005 Fait intéressant (désolant?), les anglophones appellent cette loi le "BILL 101" (bill one-ooh-one).Or, un "bill", c'est une loi qui n'a pas encore été acceptée.C'est vrai lorsque bill est en minuscules et sans qualificatif, faux lorsqu'elle commence par une majuscule ou est suivi d'un nom auquel cas elle se traduit par chartre...Exemple, Bill of Rights (GB en vigueur depuis 1689, aux ÉU depuis 1791 et au Canada depuis 1960. Citer
Invité Posté(e) 1 avril 2005 Posté(e) 1 avril 2005 Le Devoir publie une réflexion intéressante sur les conmséquences du jugement de la Cour Suprême.Une fois de plus, nous voilà dans de beaux draps.La porte est ouverte à tout un chacun.Ce matin dans le bus, je songeais à des enfants francophones que je connais à Québec et qui font toutes leurs classes dans une école anglophone privée, ce qui est légal, puisque cette école n'est pas publique.Et je me dis que, dans le fond, ces enfants-là parlent très bien français et que, au final, ils réussiront probablement très bien dans la vie au Québec, en français comme en anglais.Le problème est de savoir ce qui se passerait si tout le monde étudiait en anglais.Comment les enfants feraient-ils pour se développer en fançais dans un contexte où tout le monde étudierait en anglais ?On se doute bien que, après quelques générations, on aurait un maudit problème.Mais, me rétorquera-t-on, il ne s'agit pas de permettre à tout le monde d'étudier en anglais au Québec.Non, mais la porte est ouverte. Si tous les parents avaient les moyens d'envoyer leurs enfants dans des écoles privées anglophones, à la limite, pourquoi ne le feraient-ils pas, avec en prime l'option dorénavant de démontrer qu'ils ont choisis un cheminement scolaire orienté vers la minorité linguistique, dans le but d'obtenir le droit pour leurs enfants de compléter leurs études dans le réseau public anglophone, donc aux frais de la Princesse.À n'en pas douter, de plus en plus de gens tenteront cette avenue, en invoquant que c'est pour le bien de leurs enfants qui de toutes façons peuvent continuer à vivre en français dans leur entourage.Bien sûr, messieurs dames. Tant qu'on est une minorité à fourrer le système, il n'y a pas de problème. Mais que se passe-t-il quand trop de gens le fourre ? Il s'écroule.Mais il y a moyen de voir du positif dans le négatif. Les merdes juridiques s'en viennent, c'est écrit dans le ciel. Et ce sont les gouvernements fédéralistes qui ont le plus à y perdre, car ils seront une fois de plus obligés de tenter de demeurer en équilibre entre deux chaises branlantes.Il n'y a rien comme la révélation au grand jour des positions intenables pour amener les gens à faire les bons choix. Citer
Invité Posté(e) 1 avril 2005 Posté(e) 1 avril 2005 Quand deja tu vois que dans les annonces d'emplois on demande a un gardien d'immeuble ou un manutentionnaire de parler anglais,ça incite pas les anglophones a apprendre le Français. A tous les niveaux leur vie est faciltée (a Mtl)Nissart Citer
Invité Posté(e) 1 avril 2005 Posté(e) 1 avril 2005 Une petite phrase retenue dans "La Presse" de ce matin"Il n'y aurait pas de plus parfaite manière d'inventer des conditions gagnantes à un référendum sur l'indépendance du Québec, que de revenir au "libre choix" de la langue d'enseignement"Finalement, il est très bien ce jugement Citer
Invité Posté(e) 1 avril 2005 Posté(e) 1 avril 2005 Oui dans un sens mais ça peut aussi avoir un effet pervers si il n'y a pas de referendum dans les qques mois suivant une telle loi.Et si le Quebecois se reveillent (enfin certains je veux dire) Citer
Habitués cherry Posté(e) 1 avril 2005 Habitués Posté(e) 1 avril 2005 Une petite phrase retenue dans "La Presse" de ce matin"Il n'y aurait pas de plus parfaite manière d'inventer des conditions gagnantes à un référendum sur l'indépendance du Québec, que de revenir au "libre choix" de la langue d'enseignement"Finalement, il est très bien ce jugement ←Je me suis dit la même chose. Or, tu remarqueras que les deux palliers de gouvernement, fédéral et provincial, ont défendu la loi 101. Ils savent très bien que si la loi 101 prend le bord, le statu quo aussi. La Cour suprême, consciente elle aussi de la délicatesse de la situation, a donc coupé la poire en deux. Or, comme ce n'est pas la première fois que les tribunaux se penchent sur le cas de la loi 101, on peut dire que c'est rendu une salade de fruits! Manque juste la fondue au chocolat... Citer
Habitués Zogu Posté(e) 1 avril 2005 Habitués Posté(e) 1 avril 2005 Une petite phrase retenue dans "La Presse" de ce matin"Il n'y aurait pas de plus parfaite manière d'inventer des conditions gagnantes à un référendum sur l'indépendance du Québec, que de revenir au "libre choix" de la langue d'enseignement"Finalement, il est très bien ce jugement Ce jugement aura peut-être comme effet de sortir la société québécoise d'un "point d'équilibre", un point de forte inertie qu'on pourrait appeler "Consensus post-référendaire", et qui aura duré 10 ans. Ces 10 années ont vu les québécois bombardés de propagande fédéraliste (voir l'affaire des drapeaux, Sheila Copps, "notre ineffable Capitaine Canada", les commandites). Puisque rien là-dedans n'a vraiment fait peur aux québécois, ils "laissaient aller les choses". La visibilité du fleurdelysé n'a jamais été si faible depuis la Révolution Tranquille; par contre, on voit des unifoliés partout, ad nauseam.Depuis 10 ans, divers événements mineurs sont venus nous rappeler notre précarité: statistiques catastrophiques sur l'état du Français au Canada (on s'en doutait, pas besoin de chiffres), contestation en cour de la loi sur l'affichage, les Bourses du Millénaire, la fermeture des délégations du Québec à l'étranger, le sous-financement de la Fête Nationale, le sur-financement du Jour Du Canada Day, etc. Puis G.W. Bush, les événements de 9/11... et la conviction, chez certains, qu'on est mieux au Canada qu'aux USA. Je ne conteste pas ce point.Nous n'avons pas bougé. Nous ne bougeons pas souvent ou, oh!, si peu... et pas très vite. Nous sommes un peuple d'hiverneurs, nous sommes des torpeurs et pas des torpilles.Alors si ce jugement -- après les coups portés par les lois 178, 86 et tutti quanti -- peut nous faire sortir de notre fataliste "ornière fédéraliste", on verra ce que ça va donner. Après 10 ans de purgatoire, notre société est peut-être prête pour une troisième présence au bâton.Reste à voir ce que les incertitudes amenées par ce jugement vont signifier pour nous. La sortie du point d'équilibre peut nous précipiter d'un côté comme de l'autre. Et si l'impulsion n'est pas assez forte, nous pouvons aussi retomber exactement au même point -- l'ornière fédéraliste, le statu quo qui favorise l'érosion du Québec. Le Québec avec un E accent aigu. Perdra-t-il son accent?Alors -- nous bougeons? Vers l'indépendance... ou vers la fin des haricots? Ou bien, nous humons l'air printanier, nous les Punxsutawney Phil à carreaux bleu-blanc, et nous retournons nous coucher pour un autre hiver?(...)Une chanson d'un partiQui fait pu partie d'iciUne chanson pour repartirLoin du grand musée de cireExcuse-moi de casser ton funMais je me cherche une rime pour automneQui rime à rien ni à personneDepuis que je sais que ma terre est à moiL'autre... y est en calvaireBen calvaire, on va s'enterrer!... ... ... ...Si c'est un rêve réveille-moi doncÇa va être notre tour ça sera pas longC'est par icitte que ça s'en vientHARMONIUM - "Après l'automne" Citer
Invité Posté(e) 1 avril 2005 Posté(e) 1 avril 2005 Reste à voir ce que les incertitudes amenées par ce jugement vont signifier pour nous. La sortie du point d'équilibre peut nous précipiter d'un côté comme de l'autre. Et si l'impulsion n'est pas assez forte, nous pouvons aussi retomber exactement au même point -- l'ornière fédéraliste, le statu quo qui favorise l'érosion du Québec. Le Québec avec un E accent aigu. Perdra-t-il son accent?Même toi, tu as l'air "insecure" dans tes propos.... pas très réjouissant tout ça. Le saut sur place à l'air de convenir à beaucoup de monde ici, protection rapprochée. C'est à force d'avoir pris des coups peut être... Citer
Habitués cherry Posté(e) 1 avril 2005 Habitués Posté(e) 1 avril 2005 Reste à voir ce que les incertitudes amenées par ce jugement vont signifier pour nous. La sortie du point d'équilibre peut nous précipiter d'un côté comme de l'autre. Et si l'impulsion n'est pas assez forte, nous pouvons aussi retomber exactement au même point -- l'ornière fédéraliste, le statu quo qui favorise l'érosion du Québec. Le Québec avec un E accent aigu. Perdra-t-il son accent?Même toi, tu as l'air "insecure" dans tes propos.... pas très réjouissant tout ça. Le saut sur place à l'air de convenir à beaucoup de monde ici, protection rapprochée. C'est à force d'avoir pris des coups peut être...←Prune, tu devrais avoir un carré et le mot OUI en-dessous dans ton avatar. Tu as coché dans le vide là! Citer
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