immigrer.com Posté(e) 21 novembre Posté(e) 21 novembre « On nous a vendu un faux rêve » Ils sont venus ici parce qu’on leur a fait miroiter la résidence permanente. Mais le gouvernement du Québec a changé les règles du jeu en cours de route. Si bien qu’ils lorgnent maintenant le Canada anglais, avec le sentiment d’avoir été floués. Publié le 18 novembre Suzanne Colpron, La Presse « On nous a vendu un faux rêve. Finalement, on fait toutes les démarches, on est bons, on est bien intégrés. Mais au dernier moment, on nous dit : on change les règles », témoigne Christopher Dinh-Tran, un père de famille français établi à Lévis. « Attention, dit-il, on n’est pas juste des numéros. Vous mettez en péril des projets de vie. » « Aujourd’hui, ajoute sa femme, la seule possibilité qu’on a, en gros, de rester sur le territoire, c’est de changer de province. » Christopher Dinh-Tran, 41 ans, et Tiffany Corti, 36 ans, sont arrivés au Québec en juillet 2023 avec leurs deux enfants, pour « ne pas repartir ». Lui travaille comme officier en sécurité pour Garda, à Québec. Sa femme est agente administrative. On croyait que le Canada était un bon pays, mais finalement, on nous a rejetés. Christopher Dinh-Tran Le 30 octobre, le gouvernement du Québec a déclaré un moratoire jusqu’au 30 juin 2025 sur deux programmes populaires d’immigration permanente, dont le Programme régulier des travailleurs qualifiés (PRTQ), qui a permis à 25 000 personnes de s’établir au Québec en 2023. Depuis ce jour, le couple ne dort plus. « Nos permis de travail vont jusqu’au 19 juillet 2025, précise Mme Corti. En deux semaines, on n’aura jamais une situation régularisée pour pouvoir rester sur le territoire. Donc, là, on désespère de trouver une solution pour rester au Québec, quitter la province s’il le faut, mais on ne veut pas rentrer. » « Qu’est-ce qu’on peut faire de plus ? » Ces changements affectent de multiples façons les gens qui avaient amorcé un processus d’immigration au Québec. Chaque situation est différente, les règles qui ont changé ne sont pas les mêmes d’un cas à l’autre. Le point commun, c’est le virage à 180 degrés du gouvernement. Delphine Goudry et son conjoint, Anthony Léger, ont aussi perdu le sommeil. « Nous sommes dans une situation très compliquée avec ma petite famille », confie cette Française de 45 ans, qui vit ici depuis plus de trois ans avec son mari et leurs trois enfants de 15, 12 et 9 ans. On est en train de se dire qu’on ne va peut-être pas pouvoir rester au Québec parce qu’on nous ferme des portes. Delphine Goudry Dans son cas, c’est le certificat de sélection du Québec qui se fait attendre. Ce document est conditionnel à l’obtention de la résidence permanente au Canada. Mme Goudry en a fait la demande il y a 11 mois… et toujours pas de réponse. Le problème, c’est que son permis arrive à échéance le 31 décembre. « Nos enfants sont hyper bien intégrés, dit-elle. Mon mari a ouvert une société au Québec qui a des chiffres d’affaires annuels excellents. Moi, j’ai un studio de photographie. J’ai des clients, une bonne réputation. Enfin, on a tout ce qu’il faut pour être hyper bien au Québec, et là, on ne sait pas pourquoi, le dossier est bloqué. » Dans leur entourage, les gens sont stupéfaits. « Tout le monde nous dit, non, mais ce n’est pas possible, vous n’allez pas partir. On a l’impression qu’on ne veut pas de nous. Je ne comprends pas. On parle français, on a de très bons diplômes. Enfin, on apporte de la richesse au Québec. Qu’est-ce qu’il faut qu’on fasse de plus ? » suite et source : https://www.lapresse.ca/actualites/2024-11-18/residence-permanente/on-nous-a-vendu-un-faux-reve.php Citer
Habitués mike_hustler Posté(e) 21 novembre Habitués Posté(e) 21 novembre Des travailleurs qui contribuent, qui parlent français et qui ont le potentiel de s'intégrer de façon lisse dans la société québécoise on les rejette et pendant ce temps là des faux demandeurs d'asile on leur donne tout et on exige même pas qu'ils parlent français... Franchement... BRAVO! Citer
Habitués crazy_marty Posté(e) 21 novembre Habitués Posté(e) 21 novembre 1 hour ago, mike_hustler said: Des travailleurs qui contribuent, qui parlent français et qui ont le potentiel de s'intégrer de façon lisse dans la société québécoise on les rejette et pendant ce temps là des faux demandeurs d'asile on leur donne tout et on exige même pas qu'ils parlent français... Franchement... BRAVO! On n'a pas le droit d'expulser un demandeur d'asile tant que sa demande n'est pas examinée, et ce même si c'est un faux demandeur d'asile et quelle que soit la langue parlée. Citer
Habitués mike_hustler Posté(e) 21 novembre Habitués Posté(e) 21 novembre il y a 27 minutes, crazy_marty a dit : On n'a pas le droit d'expulser un demandeur d'asile tant que sa demande n'est pas examinée, et ce même si c'est un faux demandeur d'asile et quelle que soit la langue parlée. D'où l'ironie du sort Citer
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