immigrer.com Posté(e) 21 mai Posté(e) 21 mai Audrey Bonaque / Noovo Info Publié le 17 mai 2024 à 05:00Mis à jour le 17 mai 2024 à 06:41 Avec la croissance migratoire qui a atteint un niveau record de 217 600 personne au Québec 2023, vient inévitablement un plus grand nombre de femmes immigrantes enceintes. Tout dépendant de leur parcours, ces arrivantes sont confrontées à plusieurs obstacles durant leur grossesse, que ce soit au niveau de la barrière de la langue ou encore à l’accessibilité aux soins de santé. Qu’elles aient un permis de travail ouvert ou fermé, un permis d’études ou le statut de visiteur, ces futures mères se posent des questions dès le début de leur grossesse. Même si certaines ont une assurance privée, d’autres font face à des défis considérables. «Comment je trouve un médecin? Comment je poursuis mon projet migratoire comme je l’avais prévu? Et pour celles qui n’ont pas accès à la santé publique, comment pallier à mes soins?» soulève Elisa Beatriz Ramirez Hernandez. Dans le cadre de ses recherches portant sur les diversités de trajectoires et effets sur l’expérience périnatale des femmes, l’étudiante à la maîtrise à Institut national de la recherche scientifique (INRS) fait la lumière sur la difficulté pour les femmes enceintes avec un statut d’immigrante temporaire de trouver un médecin ou un établissement acceptant de procurer des soins ou un suivi de grossesse. Même «en appelant à plusieurs endroits, elles se font beaucoup refuser», a rapporté Mme Ramirez Hernandez en conférence cette semaine au congrès 2024 de l’Association francophone pour le savoir (Acfas) à l’Université d’Ottawa. Parfois, «elles ne peuvent pas se déplacer». La quête d’information est aussi périlleuse pour ces futures mères, d'abord en raison de la barrière de la langue puis, en retour, du piètre référencement. L’étudiante à la maîtrise de l’INRS a remarqué que beaucoup de femmes immigrantes enceintes se font référer à des organismes venant en aide à des personnes sans statut ou à des demandeurs d'asile, comme Médecins du monde. «Ça n’a pas de sens», lâche-t-elle dans un entretien avec Noovo Info. source et suite : https://www.noovo.info/nouvelle/les-enjeux-de-devenir-mere-en-tant-quimmigrante-avec-un-statut-temporaire-au-quebec.html «Comment je trouve un médecin? Comment je poursuis mon projet migratoire comme je l’avais prévu? Et pour celles qui n’ont pas accès à la santé publique, comment pallier à mes soins?» soulève Elisa Beatriz Ramirez Hernandez. Dans le cadre de ses recherches portant sur les diversités de trajectoires et effets sur l’expérience périnatale des femmes, l’étudiante à la maîtrise à Institut national de la recherche scientifique (INRS) fait la lumière sur la difficulté pour les femmes enceintes avec un statut d’immigrante temporaire de trouver un médecin ou un établissement acceptant de procurer des soins ou un suivi de grossesse. Même «en appelant à plusieurs endroits, elles se font beaucoup refuser», a rapporté Mme Ramirez Hernandez en conférence cette semaine au congrès 2024 de l’Association francophone pour le savoir (Acfas) à l’Université d’Ottawa. Parfois, «elles ne peuvent pas se déplacer». La quête d’information est aussi périlleuse pour ces futures mères, d'abord en raison de la barrière de la langue puis, en retour, du piètre référencement. L’étudiante à la maîtrise de l’INRS a remarqué que beaucoup de femmes immigrantes enceintes se font référer à des organismes venant en aide à des personnes sans statut ou à des demandeurs d'asile, comme Médecins du monde. «Ça n’a pas de sens», lâche-t-elle dans un entretien avec Noovo Info. Citer
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