Habitués Automne Posté(e) 27 février 2020 Habitués Posté(e) 27 février 2020 Vincent Rességuier Publié à 4 h 09 Le premier ministre Brian Pallister a beau affirmer que sa province est bilingue, dans les faits, tant le secteur public que le secteur privé peinent à assurer un service en français. La situation est difficile, en particulier pour les PME. Voici l'exemple de Saint-Boniface, ce quartier de Winnipeg qui est le foyer principal des Franco-Manitobains. À la boulangerie La Belle Baguette, au cœur du quartier, le service est donné en priorité en français. Son propriétaire, Alix Loiselle, en fait un point d’honneur, dans la mesure où sa clientèle est majoritairement francophone. Après avoir exercé sa profession en français à Montréal et à Ottawa, le boulanger-pâtissier n’imaginait pas faire autrement dans sa ville natale lorsqu’il a ouvert son magasin, il y a cinq ans. Servir les gens dans ma langue maternelle, c'est quelque chose dont on est très fier. Alix Loiselle, propriétaire de La Belle Baguette Le jeune chef d'entreprise a cependant des difficultés à recruter du personnel. Le bassin de travailleurs francophones est trop restreint par rapport aux besoins. C’est un secret de polichinelle : les personnes bilingues dont la première langue est le français se tournent prioritairement vers les différents ordres de gouvernement, qui offrent des emplois aux conditions alléchantes. Salaires, pensions, assurances, les entreprises privées ne peuvent pas rivaliser. Grâce à la proximité de l’Université de Saint-Boniface, Alix Loiselle attire dans ses rangs des étudiants, mais en général, ils ne peuvent travailler que quelques heures par semaine. Les anglophones à la rescousse Dans ce contexte, comme de nombreuses entreprises du quartier, il embauche des personnes issues des écoles d'immersion française qui, en général, ont grandi dans un contexte anglophone. Même si leur français est parfois hésitant, la plupart ont un niveau suffisant pour conseiller les clients. Son employée Stephanie Ramesar, par exemple, n’avait aucune expérience dans le domaine. Elle est ravie de profiter de ce contexte pour étoffer son CV tout en travaillant dans une entreprise florissante. Cette occasion lui a permis de quitter un emploi moins stimulant dans un supermarché. suite : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1541788/saint-boniface-francais-travail-prive-public Citer
Dorvaly Posté(e) 19 mars 2020 Posté(e) 19 mars 2020 Bonjour, J'ai commencé une procédure d'Entrée express le mois dernier où je suis placé dans le bassin avec un score de 441 points. Je voudrais améliorer mes points pour recevoir une invitation à présenter une demande. Question: pourriez-vous me fournir une offre d'emploi assortie de l'EIMT pour ces fins? Citer
Habitués bencoudonc Posté(e) 19 mars 2020 Habitués Posté(e) 19 mars 2020 il y a 11 minutes, Dorvaly a dit : Bonjour, J'ai commencé une procédure d'Entrée express le mois dernier où je suis placé dans le bassin avec un score de 441 points. Je voudrais améliorer mes points pour recevoir une invitation à présenter une demande. Question: pourriez-vous me fournir une offre d'emploi assortie de l'EIMT pour ces fins? Ben voyons.... vous imaginez-vous que quelqu'un sur un forum va vous offrir un emploi comme ça, sans même savoir qui vous êtes ou quelles sont vos compétences ? Et vous rendez-vous compte que si vous êtes approché par quelqu'un qui prétend vous offrir un emploi, il y a de très fortes chances qu'il s'agisse d'une arnaque ? De toute façon les frontières sont fermées et pas mal d'entreprises mettent leurs employés au chômage à cause de la pandémie. Il va falloir patienter... lafleur a réagi à ceci 1 Citer
qassiamine Posté(e) 30 mai 2020 Posté(e) 30 mai 2020 Bonjour, Dans des pays comme le Maroc, Algérie et Tunisie, il y a beaucoup de compétences qui peuvent enrichir la société canadienne et son marché de l’emploi, cuisiniers, soudeur, plombiers, enseignants, informaticiens, infirmiers… ces gens veulent améliorer leurs vies et celles de leurs familles mais les procédures d’immigrations au canada sont parfois carrées, je connais tans de compétences qui veulent rejoindre le Manitoba mais on leur demande un contacte sur place, et bien sûr personne ne veut les parrainer car ils sont des étrangers, on veut les avoir dans le marché de l’emploi canadien mais on n’a pas confiance en eux. On ne parle pas de l’entrée express car beaucoup on perdu confiance dans le système, pour l’installer on a annulé les dossiers de 18000 personnes qui attendaient de puis 5 ans et qui ont perdu leurs temps et une part de leur argents ( les frais des avocats ou bureaux d’immigration ne sont pas remboursable) , c’est désolant. Les canadiens disent qu’ils ont un besoin mais mettent des obstacles pour le combler. Citer
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