immigrer.com Posté(e) 6 mai 2019 Posté(e) 6 mai 2019 Un pâtissier français embauché par une auberge de Charlevoix a connu un accueil plutôt ordinaire des douaniers canadiens, alors qu'il a passé près d'être déporté, dimanche soir, au lendemain de son arrivée au Québec. ARNAUD KOENIG-SOUTIÈRE Dimanche, 5 mai 2019 22:55MISE À JOUR Dimanche, 5 mai 2019 22:55 Hugo Fernandez, un travailleur de 24 ans, croyait s’apprêter à vivre une expérience inoubliable en sol québécois. Il a toutefois déchanté rapidement devant les délais interminables et la rigidité du programme Expérience internationale Canada, sous l’égide du ministère fédéral de l’Immigration. Impressionné par le jeune Français à l’issue d’un appel téléphonique, le propriétaire de l’Auberge des Falaises, David Cloutier, lui offre de se joindre à son établissement de La Malbaie pour une période de six mois par l’entremise du programme, destiné aux travailleurs étrangers de moins de 35 ans. Les démarches administratives sont complétées le 27 janvier comprennent le contrat de travail d’Hugo débutant le 16 mai. Puis, c’est le silence radio jusqu’au 26 avril, alors que la demande est refusée puisqu’il manquait certaines informations au dossier. «Durant le processus, j’ai téléphoné 63 fois à Immigration Canada. J’ai réussi deux fois à parler à quelqu’un, sinon la ligne coupait sèchement», raconte l’aubergiste avec amertume. Le 29 avril, à distance, ils passent une journée complète à remplir les papiers nécessaires. Une nouvelle demande envoyée, ils se croisent maintenant les doigts pour que le permis de travail soit livré le plus rapidement possible. Seul hic : le billet d’avion d’Hugo était déjà acheté pour le 4 mai, soit 12 jours avant l’entrée en vigueur prévue du permis qu’il n’a toujours pas entre les mains. «J’avais un bon emploi et un appartement, mais j’ai tout laissé pour venir au Québec», rumine le pâtissier. Rebrousser chemin Aussitôt débarqué à l’aéroport Jean-Lesage samedi, les douaniers refusent que le Français séjourne au Québec pendant l’attente de son permis de travail. Toute gymnastique est vaine : en l’absence d’un vol samedi, c’est celui de dimanche, à 20 h, qui sera le sien pour retourner dans son pays natal. Un comportement «zélé», selon David Cloutier, alors que son protégé français parle d’un accueil «frustrant». Le résultat est le même: à moins d’un miracle, Hugo sera renvoyé à Paris jusqu’à ce que son permis soit délivré, ce qui peut aussi bien être deux jours que deux mois plus tard. suite et source: https://www.journaldemontreal.com/2019/05/05/bienvenue-au-canada Citer
Habitués jlstef Posté(e) 7 mai 2019 Habitués Posté(e) 7 mai 2019 Nous sommes arrivés en famille sans avoir obtenu notre RP a temps. Nous étions en statut visiteur, nous avons tout dit a l'agent en arrivant, mais nous avions réservé des billets "retour" que l'ont a fait annuler quand nous avons obtenu enfin notre RP suite a des erreurs de la part du ministère de l'immigration pour ne pas avoir envoyé des CSQ a temp pour ajout d'enfants, après avoir obtenu la crp. bref il fallait simplement prendre un billet "retour"pour montrer sa bonne fois.Envoyé de mon ANE-LX3 en utilisant application mobile Immigrer.com Citer
Invité Posté(e) 7 mai 2019 Posté(e) 7 mai 2019 Je suis toujours perplexe quand je lis : Le 2019-05-06 à 10:08, immigrer.com a dit : la demande est refusée puisqu’il manquait certaines informations au dossier. Alors faut il vraiment blâmer les services d'immigration ? Si le dossier avait été correctement rempli (et on sait que le site du Canada est pas mal fait au niveau explications, et en plus avec les forums comme immigrer.com, on trouve toutes les réponses), tout aurait été comme sur des roulettes ... Citer
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