Habitués Denisovan Posté(e) 21 février 2019 Habitués Posté(e) 21 février 2019 © fournie par Nadine et Alain https://www.msn.com/fr-ca/actualites/faits-divers/huit-heures-coinc%C3%A9s-dans-un-sentier-de-motoneige-le-couple-fran%C3%A7ais-raconte/ar-BBTPUVX?ocid=ob-fb-frca-918&fbclid=IwAR1HpGOdmrDmnVwnx37ctRntfROIvXZzxjwUdi8ipEVfK9Wu1ojWPRQpnqk Nadine et Alain* ont fait confiance à leur GPS pour se rendre de Québec au Parc national des Monts-Valin, au Saguenay, un paradis de la raquette. Lundi en fin d’avant-midi, après environ deux heures et demie de route, le couple de Français — et d’anciens étudiants de l’Université Laval — croyait se rapprocher de sa destination. Mais leur application de géolocalisation MAPS.ME les a dirigés erronément sur le chemin de la ZEC Martin Valin, puis vers gauche dans un sentier de motoneige. N’ayant pas remarqué les poteaux bleus et rouges qui délimitent les pistes de motoneiges, Nadine et Alain ignoraient qu’ils se trouvaient sur un chemin conçu pour des véhicules qui avancent à l’aide de chenilles et de skis. Ils ont donc roulé sur ce sentier sur près de trois kilomètres, en bavardant dans leur Hyundai Sonata. Mais à un moment, la voiture a commencé à s’enliser. «On s’est dit : “Il faut faire demi-tour, parce que là, ça n’a pas l’air bien déneigé”», dit Nadine, 26 ans. La manœuvre a échoué. Une roue de la Hyundai s’est coincée dans la neige. Le couple a tenté de dégager la voiture avec des pelles de secours rangées dans le coffre. Mais plus il essayait de pousser, plus la roue s’enfonçait. Après trois quarts d’heure d’efforts en vain, Nadine et Alain ont voulu appeler à l’aide à l’accueil du Parc national des Monts-Valin, géré par la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq). Mais leur téléphone cellulaire n’arrivait pas à capter un réseau. «On a dû essayer de marcher quelques mètres pour trouver une barre de réseau», dit Nadine. Ils ont fini par en obtenir une, sauf que la connexion avec le parc ne durait pas assez longtemps pour qu’ils puissent entendre une voix humaine. Ils ont ensuite réussi à joindre le 9-1-1. Mais la connexion a été interrompue au moins quatre fois. «On avait vraiment du mal à les contacter et eux n’arrivaient pas à nous rappeler», relate Nadine. Le couple a continué à marcher et a repéré un coin de forêt dans les bonnes grâces d’une antenne cellulaire. Les mains gelées, se relayant pour tenir le téléphone, ils ont réussi à parler à la Sûreté du Québec (SQ) pendant une dizaine de minutes. Remorqueuse enlisée D’abord, relate Nadine, une remorqueuse leur a été promise. Mais après une heure et quart d’attente à se réchauffer dans la voiture, le couple a appris qu’elle s’était elle aussi enlisée et avait dû faire demi-tour. «C’est là qu’on a appris qu’on était dans un chemin de motoneige.» Comme le rapportait Le Quotidien mardi matin, la SQ n’était pas équipée pour se rendre à la hauteur des touristes empêtrés. C’est finalement un opérateur du club de motoneige Caribou-Conscrits, aidé d’un bénévole, qui a été appelé à effectuer le dépannage à l’aide d’une surfaceuse de sentier. Nadine et Alain étaient coincés dans la forêt depuis près de quatre heures et demie quand le club de motoneige a été contacté, vers 16h. La surfaceuse se trouvait près du lac Jalobert. «À une vitesse de 10-12 km/h, ça lui a pris trois heures pour se rendre auprès des touristes», a raconté au Quotidien le vice-président du club Caribou-Conscrits, Denis Legendre, qui est resté en contact avec son opérateur de surfaceuse via les ondes radio tout au long de l’opération. Après quatre heures dans le bois, un premier motoneigiste d’un club à la rencontre du couple, qui se portait bien dans les circonstances. Ils n’avaient pas de nourriture et avaient faim; toutefois, ils avaient avec eux suffisamment d’eau pour ne pas être déshydratés. Et ils avaient assez d’essence pour que le froid n’envahisse pas l’habitacle. Finalement, après environ huit heures d’attente, vers 19h30, la surfaceuse est venue tirer la Hyundai de la neige. Nadine et Alain étaient soulagés de pouvoir enfin sortir de là. Ils ne regrettent pas d’avoir renoncé à marcher pour aller chercher de l’aide dans ce secteur inhabité. «Comme on avait le chauffage dans la voiture, on préférait quand même attendre les secours, qui savent vraiment ce qu’ils font», dit Nadine. Cette dernière affirme toutefois que la facture a été salée. Le couple a dû payer 1000 $ au club Caribou-Conscrits pour le remorquage. Avec le recul, Nadine estime qu’elle n’aurait pas dû faire autant confiance à son GPS. «La prochaine fois, dit-elle, on tracera plus la route avant, on va vraiment regarder la route entière avant de s’y rendre, et pas au dernier moment.» *Les noms de Nadine et Alain ont été modifiés à leur demande, afin qu’ils puissent garder l’anonymat. Alex2020 a réagi à ceci 1 Citer
Habitués Automne Posté(e) 21 février 2019 Habitués Posté(e) 21 février 2019 ouf, ça aurait pu mal finir cette histoire.. Citer
Habitués bencoudonc Posté(e) 21 février 2019 Habitués Posté(e) 21 février 2019 Ce n'est pas la première fois que ce genre de mésaventure arrive. Un GPS c'est bien en ville, mais il faut s'en méfier dans le bois ! Citer
Habitués bencoudonc Posté(e) 21 février 2019 Habitués Posté(e) 21 février 2019 (modifié) il y a 23 minutes, Hei a dit : L’été c’est pas trop grave on peut faire des détours et ça fait de belles promenades. Ils ont eu de la chance, le beau temps était de la partie. Mésaventure d'une de mes collègues, en plein été (aussi une histoire de GPS) : une nuit enlisée au milieu de la réserve Rouge-Matawin, à côté d'un marécage. Chaleur étouffante, nuées de maringouins donc les fenêtres de l'auto devaient rester fermées, le tout en compagnie de deux enfants en assez bas âge. Évidemment pas de réception cellulaire. Elle a eu énormément de chance de tomber sur des "quadistes" le lendemain... Modifié 21 février 2019 par bencoudonc Alex2020 a réagi à ceci 1 Citer
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