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Posté(e) (modifié)

Dans mes deux précédentes publications, je vous rappelais nos TROIS PREMIERS MOIS et ensuite notre ‘’épopée’ de RECHERCHE D’EMPLOI à Montréal.

Aujourd’hui je poursuis mon témoignage de notre immigration au Canada, deux ans après notre arrivée.

Ma femme et moi sommes deux enseignants du secondaire venus de l’ Côte d’Ivoire et nous ambitionnons exercer dans notre domaine d’emploi au Canada : l’ENSEIGNEMENT. Avant notre départ de la Côte d’Ivoire, nous avons entamé notre procédure d’inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario. Les informations en notre possession nous assuraient de perspectives meilleures dans cette province.

Dans cette publication je mettrai l’accent sur notre transition vers la profession enseignante.

1)      Demande et obtention des permis d’enseigner

Avant de quitter la Côte d’Ivoire, nous avions fait la première étape de notre inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario et avions réuni les documents qu’il nous fallait pour la demande de permis d’enseigner du Québec.

Une fois au Canada et après la ‘’tempête’’ des surprises et difficultés des premiers mois, les premiers dollars que nous avons pu mettre de côté nous ont servi à finaliser nos procédures d’inscription à Ontario et à déposer notre demande du Québec.

En Octobre 2017, j’obtiens mon certificat d’inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario. A partir de ce moment je suis apte à aller enseigner en Ontario. Mais, ma femme attend un nouveau membre de la famille et l’accouchement est prévu pour décembre. Toutes nos dates sont repoussées dans l’attente de cet heureux évènement.

En Janvier 2018, mon épouse et moi obtenons notre admissibilité pour le permis d’enseigner du Québec et nous sommes invités à faire un test de français pour pouvoir enseigner au Québec.

Cela faisait un an que nous sommes au Canada et nous sentons que les choses bougent.

2)      La transition

Vu que mon épouse était enceinte et qu’elle et moi travaillions, nous savons que nous allons bénéficier de congés parentaux et ce serait le moment indiqué pour faire la transition dans notre emploi.

Un mois avant l’accouchement, mon épouse bénéficie de son congé qui durera plusieurs mois après l’accouchement.

Je profite pour faire un voyage exploratoire de quarante huit (48) heures à Ottawa et un autre de la même durée à Toronto.

Début décembre, la famille s’agrandit avec un nouveau venu. Deux mois après l’accouchement, madame reprend peu à peu sa place dans les tâches domestiques. C’est en ce moment que je commence mes recherches d’emploie en enseignement en Ontario. Pour ne pas être confronté à la question d’expérience canadienne comme dans mes premières recherches d’emploi au Québec, je décide aussi de rechercher un poste de tuteur dans les centres éducatifs et je m’inscris sur les sites internet de tutorat pour travailler en autonomie.

Je prends mon congé parental pendant le mois de mars. Je suis invité à deux entrevues à North Bay et à Toronto. J’étais à la fin de mon congé et dans l’attente des résultats de ces entrevues, je suis sollicité par plusieurs parents pour l’encadrement de leurs enfants à domicile. Un centre éducatif à Montréal me ressort la question d’expérience Québécoise en enseignement. Cette fois ci j’ai dû exprimer ma désapprobation face à cette question. ‘’Si personne ne me donne la chance, je me fais cette expérience où ?’’ Les circonstances aidant, ils m’ont donné ma chance. Un de leurs enseignants tuteurs venait de les abandonner et il fallait quelqu’un urgemment pour le remplacer. Finalement, ce centre éducatif m’appelle pour travailler deux jours par semaine. Après deux semaines d’emploi, le centre me propose de prendre d’autres groupes d’élèves durant toute la semaine. La responsable me confie que les parents sont satisfaits des résultats de leurs enfants et qu’elle constate que j’ai la compétence de ma profession.

Début avril, j’obtiens un poste à Toronto et un autre poste à Ottawa.

3)      Le nouveau départ

Je choisis d’aller à Toronto parce que j’avais réussi mon entrevue et je devais faire de la suppléance en attendant qu’un poste permanent répondant à mon profil se présente. Je pourrai occuper ce poste sur simple demande et au vu de mes qualifications. A Ottawa, j’ai été retenu sans entrevue et je devais faire de la suppléance et ‘’competir’’ encore pour un poste permanent.                                                                                                                                                           

4)      Enseignant à Toronto

Le mercredi 04 avril à 6h00 du matin, je quitte Montréal pour Toronto. Après 6h de route et 527 km au volant, je suis à Toronto. Mon tuteur qui doit m’accueillir pour mes premiers jours est à Mississauga, une ville à l’Ouest du grand Toronto.

Je suis surpris par la beauté de cette petite ville. Les routes sont larges et bien entretenues. La ville respire un calme et donne envie d’y vivre. Elle contraste avec Toronto, qui ressemble à une grande ville américaine très mouvementée. Les réserves de mes deux premières visites à Toronto s’estompent avec la découverte de Mississauga.

J’arrive à 13h30, je me repose et j’active ma page et mon numéro de téléphone sur le site internet du conseil scolaire pour lequel je devais travailler. Il est 17h et je reçois ma première affectation de suppléance pour le lendemain à 8h dans une école. Et ça ne s’arrêtera plus, j’ai travaillé comme ça tous les jours pendant deux (2) semaines.

Le 20 Avril, je suis affecté dans une école pour un remplacement long terme. C'est-à-dire que je vais remplacer un professeur qui partait pour un congé de plusieurs jours. Les anciens me disent qu’il s’agit d’un test grandeur nature en vue de me donner un post permanent. Je ne devais pas décevoir. Je dois enseigner les mathématiques, la physique et l’informatique.

Je me donne à fonds. Je profite de toutes les ressources mis à ma disposition. Je n’hésite pas à questionner les collègues. Je suis conscient que je n’avais pas fait de formation d’enseignant en Ontario, et je devais agir avec prudence et m’informer beaucoup.

5)      Des cours d’éducation

Depuis le 09 avril, je prenais des cours de perfectionnement en ligne dans une université d’Ontario. Ces cours étaient une mine d’or pour moi. Je ne lisais pas les documents de cours pour seulement répondre aux activités des professeurs, mais, surtout pour répondre à mes propres questions. Je finis mon contrat long terme en début juin et je reprends la suppléance journalière. Les vacances scolaires sont prévues le 28 juin 2018. Les postes permanents en enseignement pour la prochaine rentrée scolaire sont affichés. Je postule pour un poste qui me convient et je l’obtiens. Mon épouse devient membre de l’ordre des enseignants d’Ontario dans le mois de mai 2018.

6)      La préparation d’un déménagement

Toute la famille est retournée passé les vacances 2018 en Côte d’Ivoire. Nous revenons au Canada en fin août 2018. Je retourne à Toronto où j’occupe mon nouveau poste de professeur de sciences dans un établissement secondaire francophone. Mon épouse reste avec les enfants à Montréal pour terminer son congé parental.  

En attendant le grand départ pour Toronto, mon épouse et moi prenons des cours d’éducation dans une université d’Ontario. En été prochain, la famille va déménager à Toronto.

7)      Conclusion

Depuis deux ans que nous sommes au Canada, nous sommes passés par beaucoup de sentiments et d’émotions. Nous avons eu des moments de réussite et de joie, mais aussi des moments de doute. Notre force réside dans notre capacité à rester focus sur notre objectif premier.

J’espère que ce récit va aider plus d’une personne dans son projet.

Bonne chance à tous.

Modifié par sanogoabbc
  • Habitués
Posté(e)

Bravo, très inspirant comme parcours !

Posté(e)

merci pour le récit très édifiant.

Je souhaite avoir une idée du salaire en Ontario en tant que: 1- enseignant suppléant  2-permanent?

Donc le salaire en tant que suppléant te permettait de gérer la famille rester à Montréal?

Merci encore de nous édifier...

  • Habitués
Posté(e)
Il y a 2 heures, sanogoabbc a dit :

Dans mes deux précédentes publications, je vous rappelais nos TROIS PREMIERS MOIS et ensuite notre ‘’épopée’ de RECHERCHE D’EMPLOI à Montréal.

Aujourd’hui je poursuis mon témoignage de notre immigration au Canada, deux ans après notre arrivée.

Ma femme et moi sommes deux enseignants du secondaire venus de l’ Côte d’Ivoire et nous ambitionnons exercer dans notre domaine d’emploi au Canada : l’ENSEIGNEMENT. Avant notre départ de la Côte d’Ivoire, nous avons entamé notre procédure d’inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario. Les informations en notre possession nous assuraient de perspectives meilleures dans cette province.

Dans cette publication je mettrai l’accent sur notre transition vers la profession enseignante.

1)      Demande et obtention des permis d’enseigner

Avant de quitter la Côte d’Ivoire, nous avions fait la première étape de notre inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario et avions réuni les documents qu’il nous fallait pour la demande de permis d’enseigner du Québec.

Une fois au Canada et après la ‘’tempête’’ des surprises et difficultés des premiers mois, les premiers dollars que nous avons pu mettre de côté nous ont servi à finaliser nos procédures d’inscription à Ontario et à déposer notre demande du Québec.

En Octobre 2017, j’obtiens mon certificat d’inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario. A partir de ce moment je suis apte à aller enseigner en Ontario. Mais, ma femme attend un nouveau membre de la famille et l’accouchement est prévu pour décembre. Toutes nos dates sont repoussées dans l’attente de cet heureux évènement.

En Janvier 2018, mon épouse et moi obtenons notre admissibilité pour le permis d’enseigner du Québec et nous sommes invités à faire un test de français pour pouvoir enseigner au Québec.

Cela faisait un an que nous sommes au Canada et nous sentons que les choses bougent.

2)      La transition

Vu que mon épouse était enceinte et qu’elle et moi travaillions, nous savons que nous allons bénéficier de congés parentaux et ce serait le moment indiqué pour faire la transition dans notre emploi.

Un mois avant l’accouchement, mon épouse bénéficie de son congé qui durera plusieurs mois après l’accouchement.

Je profite pour faire un voyage exploratoire de quarante huit (48) heures à Ottawa et un autre de la même durée à Toronto.

Début décembre, la famille s’agrandit avec un nouveau venu. Deux mois après l’accouchement, madame reprend peu à peu sa place dans les tâches domestiques. C’est en ce moment que je commence mes recherches d’emploie en enseignement en Ontario. Pour ne pas être confronté à la question d’expérience canadienne comme dans mes premières recherches d’emploi au Québec, je décide aussi de rechercher un poste de tuteur dans les centres éducatifs et je m’inscris sur les sites internet de tutorat pour travailler en autonomie.

Je prends mon congé parental pendant le mois de mars. Je suis invité à deux entrevues à North Bay et à Toronto. J’étais à la fin de mon congé et dans l’attente des résultats de ces entrevues, je suis sollicité par plusieurs parents pour l’encadrement de leurs enfants à domicile. Un centre éducatif à Montréal me ressort la question d’expérience Québécoise en enseignement. Cette fois ci j’ai dû exprimer ma désapprobation face à cette question. ‘’Si personne ne me donne la chance, je me fais cette expérience où ?’’ Les circonstances aidant, ils m’ont donné ma chance. Un de leurs enseignants tuteurs venait de les abandonner et il fallait quelqu’un urgemment pour le remplacer. Finalement, ce centre éducatif m’appelle pour travailler deux jours par semaine. Après deux semaines d’emploi, le centre me propose de prendre d’autres groupes d’élèves durant toute la semaine. La responsable me confie que les parents sont satisfaits des résultats de leurs enfants et qu’elle constate que j’ai la compétence de ma profession.

Début avril, j’obtiens un poste à Toronto et un autre poste à Ottawa.

3)      Le nouveau départ

Je choisis d’aller à Toronto parce que j’avais réussi mon entrevue et je devais faire de la suppléance en attendant qu’un poste permanent répondant à mon profil se présente. Je pourrai occuper ce poste sur simple demande et au vu de mes qualifications. A Ottawa, j’ai été retenu sans entrevue et je devais faire de la suppléance et ‘’competir’’ encore pour un poste permanent.                                                                                                                                                           

4)      Enseignant à Toronto

Le mercredi 04 avril à 6h00 du matin, je quitte Montréal pour Toronto. Après 6h de route et 527 km au volant, je suis à Toronto. Mon tuteur qui doit m’accueillir pour mes premiers jours est à Mississauga, une ville à l’Ouest du grand Toronto.

Je suis surpris par la beauté de cette petite ville. Les routes sont larges et bien entretenues. La ville respire un calme et donne envie d’y vivre. Elle contraste avec Toronto, qui ressemble à une grande ville américaine très mouvementée. Les réserves de mes deux premières visites à Toronto s’estompent avec la découverte de Mississauga.

J’arrive à 13h30, je me repose et j’active ma page et mon numéro de téléphone sur le site internet du conseil scolaire pour lequel je devais travailler. Il est 17h et je reçois ma première affectation de suppléance pour le lendemain à 8h dans une école. Et ça ne s’arrêtera plus, j’ai travaillé comme ça tous les jours pendant deux (2) semaines.

Le 20 Avril, je suis affecté dans une école pour un remplacement long terme. C'est-à-dire que je vais remplacer un professeur qui partait pour un congé de plusieurs jours. Les anciens me disent qu’il s’agit d’un test grandeur nature en vue de me donner un post permanent. Je ne devais pas décevoir. Je dois enseigner les mathématiques, la physique et l’informatique.

Je me donne à fonds. Je profite de toutes les ressources mis à ma disposition. Je n’hésite pas à questionner les collègues. Je suis conscient que je n’avais pas fait de formation d’enseignant en Ontario, et je devais agir avec prudence et m’informer beaucoup.

5)      Des cours d’éducation

Depuis le 09 avril, je prenais des cours de perfectionnement en ligne dans une université d’Ontario. Ces cours étaient une mine d’or pour moi. Je ne lisais pas les documents de cours pour seulement répondre aux activités des professeurs, mais, surtout pour répondre à mes propres questions. Je finis mon contrat long terme en début juin et je reprends la suppléance journalière. Les vacances scolaires sont prévues le 28 juin 2018. Les postes permanents en enseignement pour la prochaine rentrée scolaire sont affichés. Je postule pour un poste qui me convient et je l’obtiens. Mon épouse devient membre de l’ordre des enseignants d’Ontario dans le mois de mai 2018.

6)      La préparation d’un déménagement

Toute la famille est retournée passé les vacances 2018 en Côte d’Ivoire. Nous revenons au Canada en fin août 2018. Je retourne à Toronto où j’occupe mon nouveau poste de professeur de sciences dans un établissement secondaire francophone. Mon épouse reste avec les enfants à Montréal pour terminer son congé parental.  

En attendant le grand départ pour Toronto, mon épouse et moi prenons des cours d’éducation dans une université d’Ontario. En été prochain, la famille va déménager à Toronto.

7)      Conclusion

Depuis deux ans que nous sommes au Canada, nous sommes passés par beaucoup de sentiments et d’émotions. Nous avons eu des moments de réussite et de joie, mais aussi des moments de doute. Notre force réside dans notre capacité à rester focus sur notre objectif premier.

J’espère que ce récit va aider plus d’une personne dans son projet.

Bonne chance à tous.

Bravo et juste beaucoup de courage. Les choses s'annoncent bien pour vous.

Posté(e)

Aussi, j'ai l'impression qu'il ya plus d'opportunité pour les enseignants des sciences pures que les enseignants des sciences humaines(histoire,géographie...)? Est ce vrai? 

Posté(e)

Chez les francophone, le besoin est dans toutes les matières. Mais un peu plus chez les enseignants de sciences pures.

Posté(e)
il y a une heure, garciocicilien a dit :

merci pour le récit très édifiant.

Je souhaite avoir une idée du salaire en Ontario en tant que: 1- enseignant suppléant  2-permanent?

Donc le salaire en tant que suppléant te permettait de gérer la famille rester à Montréal?

Merci encore de nous édifier...

Pour le Conseil scolaire des écoles de langue française à Toronto et sa région (Toronto et la région sud-est de la province inclus) la grille des salaires annuels est la même pour les enseignants suppléants à long terme et pour les permanents.

Le salaire annuel brut pour un enseignant qualifié débutant catégorie A2 et 0 (zéro) année d'expérience : 49 352.00$ brut à compter du 01.02.2019 (1er février 2019).

Le niveau du salaire annuel des enseignants est fixé selon les critères établis par le COEQ Conseil Ontarien d'Evaluation des Qualifications. Il y a 3 niveaux de salaire : A2, A3 et A4 (A2 est le salaire de débutant, A4 correspond au maximum).

Sur la grille des salaires annuels bruts, les années d'expérience vont de 0 à 11 années (11 années est le maximum).

A compter du 01.02.2019 (1er février 2019) le salaire annuel brut pour un enseignant qualifié ayant 11 années d'expérience (et plus) reconnues s'élèvera à 99 438.00$ brut.

 

Posté(e)
Il y a 13 heures, Penetang a dit :

Pour le Conseil scolaire des écoles de langue française à Toronto et sa région (Toronto et la région sud-est de la province inclus) la grille des salaires annuels est la même pour les enseignants suppléants à long terme et pour les permanents.

Le salaire annuel brut pour un enseignant qualifié débutant catégorie A2 et 0 (zéro) année d'expérience : 49 352.00$ brut à compter du 01.02.2019 (1er février 2019).

Le niveau du salaire annuel des enseignants est fixé selon les critères établis par le COEQ Conseil Ontarien d'Evaluation des Qualifications. Il y a 3 niveaux de salaire : A2, A3 et A4 (A2 est le salaire de débutant, A4 correspond au maximum).

Sur la grille des salaires annuels bruts, les années d'expérience vont de 0 à 11 années (11 années est le maximum).

A compter du 01.02.2019 (1er février 2019) le salaire annuel brut pour un enseignant qualifié ayant 11 années d'expérience (et plus) reconnues s'élèvera à 99 438.00$ brut.

 

Merci Penatang pour ces éclaircissements. Je suis enseignant du secondaire au Cameroun et je boucle déjà mes 14 ans d'expérience au Cameroun. Je suis en processus d'immigration et j'espère arriver au Québec d'ici la fin d'année 2019.Alors je me pose des questions déjà sur la marche à suivre dès mon arrivée pour m'intégrer dans la profession enseignante. Je souhaite avoir des conseils et des pistes au préalable que je peux commencer à explorer...Surtout que certains contacts au Canada m'ont fais comprendre que c'était quasiment impossible de continuer dans l'enseignement au Canada, et qu'il serait mieux que j'entrevois une reconversion...Merci

Posté(e)
Il y a 15 heures, sanogoabbc a dit :

Chez les francophone, le besoin est dans toutes les matières. Mais un peu plus chez les enseignants de sciences pures.

Merci  Sanogoabbc pour la précision. Courage dans la suite de votre intégration.

Je suis enseignant du secondaire au Cameroun et je boucle déjà mes 14 ans d'expérience au Cameroun. Je suis en processus d'immigration et j'espère arriver au Québec d'ici la fin d'année 2019.Alors je me pose des questions déjà sur la marche à suivre dès mon arrivée pour m'intégrer dans la profession enseignante. Je souhaite avoir des conseils et des pistes au préalable que je peux commencer à explorer...Surtout que certains contacts au Canada m'ont fais comprendre que c'était quasiment impossible de continuer dans l'enseignement au Canada, et qu'il serait mieux que j'entrevois une reconversion...Merci

 
  • Habitués
Posté(e)

Merci pour cet édifiant témoignage sanogoabbc. Je suis enseignante de francais au secondaire avec 24 ans d experience. Nous sommes en processus d immigration. Il est donc possible de s inscrire à l ordre des enseignants avant de fouler le sol québécois?  

  • 2 weeks later...
  • Habitués
Posté(e)

Merci Sanogoabbc

  • Habitués
Posté(e)
Le 2019-01-28 à 11:17, Fzl a dit :

 Nous sommes en processus d immigration. Il est donc possible de s inscrire à l ordre des enseignants avant de fouler le sol québécois?  

Il n'y a pas d'ordre des enseignants au Québec.  Il vous faut obtenir le permis d'enseigner auprès du ministère de l'Éducation : http://www.education.gouv.qc.ca/enseignants/enseigner-au-quebec/autorisations-denseigner/

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