Démissions, on passe tous par la en tant

[Invité]

donner ta dém avant d'avoir le visa en poche c'est pas risqué? attendre un peu te permettrait de préparer le terrain par rapport à ton collègue.je te conseille de lui en toucher mot petit à petit mais en étant sérieux et dis lui que tu as une super opportunité en vue niveau boulot mais que tu préfères pas vendre la peau de l'ours.s'il t'apprécie et apprécie ton boulot il t'encouragera et sera heureux pour toi.c'est mon avis.

[titemiss]

Une étape de franchie ! bravo, et surtout bon courage pour les suivantes...

Je croise les doigts pour le stage... je ne peux pas vous aider pour l'instant !

A bientot !

[tof]

Hey

Dis guad ta blonde (eh oui c'est comme ça qu'on dit copine iccite !) cherche un stage de fin d'études mais dans quelle branche ? Soit j'ai mal lu soit tu nous as pas dit, mais si on en sait un peu plus et qu'on a des "ententu-dire" à propos d'un poste dans son domaine, on t'en parlera

Sinon c'est une bonne chose je pense de l'avoir dit en avance, quelles que soient vos relations professionnelles et amicales. C'est dit, c'est dit, évidemment, et maintenant : Alea Jacta Est !

Tant que j'y suis ça me donne envie à mon tour de raconter comment s'est passé cette petite tranche de ma vie : comment dire à l'employeur, surtout si c'était plutôt un employeur gentil, agréable et apprécié, qu'on désire immigrer et donc s'en aller.

En ce qui me concerne donc, c'était suite à un stage de fin d'études de 6 mois que j'ai commencé à travailler. Enfin j'avais commencé à travailler grâce à mon stage mais disons que mon emploi qui a suivi le stage était mon premier réel emploi hors stages de fin d'études et hors jobs alimentaires d'été. Je devais normalement rester dans la boite suite à mon stage, mais, structurellement et financièrement, il n'avait pas été possible à l'époque que je reste, j'avais donc dis que j'allais rechercher ailleurs, ayant plutôt besoin de sous pour pouvoir faire des économies pour le voyage qui allait suivre. Premier pincement au coeur déjà, d'avoir à quitter ma boite où j'avais beaucoup appris, dans ma petite rue Cavalotti du 18è parisien... Mais bon.

Je m'étais donc arrangé : je pouvais chercher mon nouveau job pendant mon stage. J'ai donc consacré plusieurs heures par semaine lors du mois d'aout à rechercher mon "premier" emploi. En 15 jours, j'avais trouvé, je n'ai eu qu'un week-end de répit entre le stage et le job, mais c'était le but.

Je savais donc déjà, lors de mon entretien en août, que je partais m'installer au Québec l'année d'après, quelques mois plus tard en fait. Bien sûr, inutile de vous dire que je n'en ai pas fait part lors de mon entretien !

Hop, septembre, je commence mon nouveau job. Ambiance sympa, asso d'éducation populaire, fonctionnement privé mais largement assimilé fonctionnaire... ça me changeait de mon stage où je ne comptais pas mes heures pour 300 ?/mois (bon j'avais des primes pour les projets ) N'empêche, je commence à tisser des liens affectifs avec les gens qui m'entourent au travail, et à la mi septembre je savais déjà que je pouvais parler de mon projet Canada à l'une d'entre elles, ce que j'ai donc fait dès le début. Clin d'oeil, allusions que nous étions seuls elle et moi à comprendre, c'était une situation bizarre mais amusante parfois... même si une certaine gêne s'emparait de moi quand notre patron et son côté paternel se mettait à me parler en seul à seul des projets qu'il avait pour le site web de l'asso et la communication externe de celle-ci...

[bon j'abrège, comme d'habitude je fais un roman moi !]

Donc voilà déjà le mois de décembre qui pointe le bout de son nez. Je connaissais depuis peu, à ce moment, la date et l'heure de mon vol, prévu pour le 16 mai.

Je commençais à me poser des questions stressantes concernant la date et la manière d'annoncer à mon patron que j'allais partir, ayant pris au bout de si peu de temps un peu plus de place que prévu au sein de la communication interactive dans l'asso... J'en ai rapidement fait part à ma collègue de travail, qui était donc au courant depuis le début. Et voila qu'une occasion en or s'est présentée.

Au terme de mes deux mois d'essai, j'étais sensé avoir une entrevue avec le boss et son assistante de direction, pour faire le point en quelque sorte et valider mon contrat. Cette petite réunion avait été tout bonnement zappée, et ma collègue qui y avait précédemment eu droit, a rappelé lors d'une réunion du lundi que je devais avoir aussi cette entrevue de validation, pour le protocole dira-t-on. Mais en fait, c'était bien entendu prévu pour que j'annonce ma décision et mon départ, mais ça, personne sauf elle ne le savait pour le moment.

La dite réunion a été fixée au 10 janvier, laissant les vacances de Noël se dérouler, et le dernier Noël en famille en France se passer.

10 janvier 2004 : la réunion tant attendue... et tellement stressante, sachant ce que j'avais à annoncer !

"Bon ! Eh bien voila, nous sommes là pour valider ton contrat, et faire un peu le point des tes premiers mois parmi nous c'est bien ça ? A moins que tu veuilles nous faire part de quelque chose ?"

C'est comme si mon patron c'était douté de quelque chose... pourquoi avait-il posé cette question ? Je ne le sais toujours pas, il n'en demeure pas moins qu'elle m'a beaucoup aidé à lancer le sujet principal et le pourquoi de cette réunion.

C'est à cet instant que j'ai dit que justement, il fallait que je leur dise quelque chose d'important concernant l'avenir de mon poste, et d'une décision que j'ai prise. Ils sont devenus blancs. Aïe. Continuons, et venons-en au fait, vite, le plus vite possible, qu'on en finisse quoiqu'il arrive !

J'ai donc étalé mon plan de bataille pendant 10-15 minutes devant les yeux écarquillés et le visage livide des mes supérieurs hiérarchiques. Je leur ai en fait expliqué que c'était un projet de longue date, mais que l'ambassade avait énormément tardé à donner sa réponse et que j'avais plus ou moins laissé tomber. Et je leur ai dit que pendant les vacances de Noël, j'avais finalement reçu un oui de l'Ambassade, et que moi et ma copine avions l'autorisation de partir, jusqu'au 11 Juillet, voila pourquoi les billets étaient déjà acheté et aussi pourquoi les choses se sont précipitées aussi vite. Une autre partie de mon plan de bataille concernait le projet de nouveau site que je leur ai proposé pendant mon monologue, auquel j'avais réfléchi auparavant, et qui pouvait leur permettre d'embaucher mon remplaçant avec un poste à temps partiel à nouveau, sachant que mon prédécesseur sur le poste occuppait un temps partiel.

Quand j'ai eu fini, quand j'avais exposé tout ce que j'avais à leur dire, l'assistante de direction a esquissé un sourire qui m'a grandement soulagé, suivi d'une phrase comme "C'est super, si tu ne le fais pas maintenant, tu ne le feras jamais, t'as raison". Et à partir de là, l'ambiance s'est largement détendue, le boss a renchéri, c'est fantastique, etc. Jusqu'à l'heure du midi, nous avons reparlé plus avant du projet de nouveau site, sur la possibilité que leur offrait ce projet de réembaucher qqun à temps partiel...

En mars, j'avais initié le projet de nouveau site internet. Sa production a commencé en avril, il était plus que temps, je quittais l'asso le lundi 26 avril ! Pendant ce temps, j'ai établi le profil de mon successeur, qui finalement a eu un poste à temps plein comme moi, le poste étant ouvert pour moi, le patron voulait le conserver. J'ai ensuite pris part aux entretiens d'embauche de mon successeur. Quelle drôle de situation, de choisir soi-même la personne qui nous remplacera !! Sur cinq entretiens, une personne selon moi correspondait exactement au profil dont aurait besoin l'asso, mais deux d'entre-elles étaient sur la tangeante : le patron se demandait vraiment lequel des deux choisir. Au terme d'un repas du midi avec ma collègue du début, l'assistante de direction et le patron, j'ai finalement tranché et suis resté sur ma décision du fameux Jeremy qui correspondait aux exigences du poste. C'est lui qui a été choisi, et il m'a remplacé suite à une période de deux semaines de tuilage.

Le nouveau site de l'asso a quant à lui été lancé très précisément le lundi 26 avril, à 18 heures, quand j'ai effacé la page temporaire du serveur. Ce jour là, je suis parti à 19 heures après les quelques coupes de champagne du midi et celle du soit pour fêter la mise en ligne du site. Ce jour là aussi, c'était la dernière fois que je prenais le métro parisien, la dernière fois que j'ai vu la Place Clichy à laquelle je m'étais beaucoup attaché.

Enfin voilà, ce roman que je vous fait partager devait juste vous faire part de "comment j'ai annoncé à mon patron que je partais", mais comme d'habitude je m'emballe et je fais un roman justement. La partie nostalgie de la fin n'était pas prévue par contre Eh oui ça nous arrive à tous, quand on se remémore des souvenirs comme ça, d'être envahi de nostalgie, mais bon ça dure quelques minutes intenses et ça s'en va

Encore désolé pour le roman mais maintenant que c'est fait, je poste...

++

Tof

[guad]

Salut,

ben tof, pour répondre a ta question elle est en ecole d'ingénieur (INSA Toulouse) en Génie Physique option instrumentation.

Elle recherche un stage dans le domaine de l'instrumentatiion et/ou le traitement du signal appliqué à differents phénomènes physique (Thermique, optique, electro-optique, acoustique).

Des secteurs tels que l'aéronautique, le spatial, l'automobile, les télécommunications pourrait correspondre à ce qu'elle recherche.

Elle chercherais en particulier à mettre en place des chaines d'acquisition ou des systèmes embarqués, des bancs de tests ou de mesures.

Pour plus d'info écrivez moi en PM, elle vous repondra.

Sinon je voulais vous racontez la journée ecxeptionnelle que j'ai eu aujourd'hui.

Finalement mon collegue ma proposé aujourd'hui d'essayer de faire en sorte que je sois licencié, il irait en parler au patron, il m'a demandé si ca m'arrangeait et qu'il pourrait essayer de faire ca plutôt que je demissionne.

E plus j'ai eu des propositions d'emploi aujourd'hui et j'ai donc un entretien en septembre.

Que demandez de mieux (si une chose tout de même, trouver le stage de ma blonde et apres ce sera le bonheur total).

gaud

[titemiss]

Génial Guad !!!

Les portes s'ouvrent ! Ca serait mieux d'etre licensié effectivement ! Une petite sécurité n'est pas de trop...

[tof]

Excellent pour toi ce qui t'arrive !

Heureusement que ce genre d'accord est parfois possible

Sinon pour ta copine, il faut que tous les lecteurs de ce fil qui auraient des pistes de stage pour ta copine se mobilisent pour lui trouver un truc ! APPEL A TEMOIN !

++

Tof

[Benito]

Tout d'abords deux choses : on n'est pas marier à son patron et personne n'est irremplaçable !!! Ca c'est que m'ont dit mes parents lorsque je devait annoncer mon départ à mon patron et mes collègues.

Moi ce n'était pas une démission, mais plutôt un refus de renouveller mon contrat, mais en fin de compte anoncer son dépard à ses collègues et patron reste tout autant difficile !!!

Après mon premier séjour au Québec en 2003, je travaillais dans la jardinerie depuis 6 mois. Et depuis 6 mois je me retenais d'annoncer mon départ, car dés mon entrée dans la compagnie, à la question du patron : où vous imagineriez-vous dans les 5 ans ? J'avais bien sûr répondu, dans votre jardinerie monsieur !!!!

En plus, j'avais une amie qui travaillait dans le magasin, qui devait garder le grand secret !!!!!

D'ailleurs pour éviter que ce soit trop dur de partir ou du moins éviter qu'il me prenne l'envie de rester, j'avais exprès éviter de postuler pour un poste qui me tiennent trop à coeur.

Enfin de compte j'ai réussi à tenir non sans difficultée à tenir jusqu'à trois semaines avant la fin de mon contrat. J'ai d'abords prévenu une collègue, puis une autre lors d'une soirée d'entreprise. Puis la totalité de mes collègue et mon patron une semaine avant. Tous ont bien réagi sauf le grand patron, qui déçu de ne pas avoir le dernier mot a voulu me faire signer un papier comme quoi je ne diserais pas renouveller mon contrat à la jardinerie M......

Pourquoi ? Eviter de me payer mes indemnités de fin de contrat....Pas fou le boss!!!!