Habitués BisounoursCanada Posté(e) 9 avril 2015 Habitués Posté(e) 9 avril 2015 Le Canada ouvre sa première école publique « afrocentriste ». L’« Africentric public school » de Toronto est la première école publique « afrocentriste » du Canada. S’adressant aux élèves afro et caribéo-canadiens du primaire, elle a pour but de réduire le taux de décrochage élevé des jeunes noirs de la ville. Une solution vivement critiquée par tout un ensemble de la communauté éducative torontoise. Malgré la polémique, l’établissement a ouvert ses portes le 8 septembre dernier. Faut-il séparer les élèves noirs des autres élèves pour obtenir d’eux de meilleurs résultats ? Une question tendancieuse, « incompatible avec les valeurs de la République », diraient certains en France. Outre-Atlantique, il en va autrement. Le système multiculturaliste intégrant à marche forcée ses minorités, vit ses beaux jours. Il est à la mode de revendiquer son appartenance à une communauté ethnique pour trouver un travail, être élu ou obtenir un crédit bancaire. Il y a un an et demi, la proposition de créer une école « afrocentriste » basée sur la culture afro-caribéo-canadienne de ses élèves a été approuvée par la Commission scolaire de Toronto, organisme public où siègent les 22 élus représentant les 22 districts scolaires de la ville. A l’issue d’un vote serré et houleux, la décision de créer l’« Africentric public school » pour contribuer « à réduire le taux d’échec scolaire élevé des étudiants noirs de la ville », selon ses partisans, a été entérinée en janvier 2008. L’Histoire canadienne noire pour enfants, des cours de djembé et de cuisine africaine au programme Les premiers élèves de la fameuse école ont donc fait leur rentrée le 8 septembre dernier. Vêtus d’uniformes aux motifs africains, 85 garçons et filles âgés de 6 à 10 ans sont devenus les stars de leur pays le temps d’une journée. Scrutés de près par les médias nationaux, les enfants ont assisté à un concert de percussions et au chant de l’Hymne national noir dans la cour de l’école, avant de rejoindre leurs bancs de classe. « Ils ont fait leur rentrée comme les autres élèves », témoigne May Morre, du département de communication de l’école « afrocentriste ». Comme les autres élèves ? Pas vraiment… Certes, comme l’affirme la directrice de l’école, également chanteuse de jazz, Thands Hyman-Aman, le programme scolaire de l’« Africentric public school » est le même que celui des autres écoles primaires de la province de l’Ontario, dont Toronto est la capitale. Mais les outils pédagogiques diffèrent. « Les professeurs s’appuient sur les sources de connaissances des élèves noirs, à savoir les cultures afro-canadienne et caribéo-canadienne des enfants. Nous sommes moins eurocentrés que les autres écoles », explique May Morre. Le Kid’s Book of Black Canadian History » (Livre de l’Histoire canadienne noire pour enfants) devient donc le livre de lecture des élèves, et les personnalités comme la Gouverneure générale du Canada Michaëlle Jean (d’origine haïtienne), l’ancien Président sud-africain Nelson Mandela, et la kényane Wangari Maathai, lauréate du prix Nobel de la Paix 2004, sont susceptibles d’être évoquées par les professeurs durant l’année scolaire. Autres spécificités de l’« Africentric public school », des activités manuelles comme les cours de djembé et de cuisine africaine sont proposées aux élèves, histoire de leur rappeler sans doute les sons et les saveurs de leurs ancêtres afro-caribéens. Une raison de plus d’envoyer ses enfants dans l’établissement noir qui a le vent en poupe pour les parents de la communauté afro-caribéo-canadienne de la ville. En effet, les demandes d’inscription n’ont cessé d’affluer vers la direction depuis la rentrée, portant à 130 le nombre d’élèves. L’établissement s’est ainsi retrouvé dans l’obligation d’agrandir ses locaux en louant des salles à l’école voisine. Une solution pour les jeunes canadiens noirs ? Si l’école « afrocentriste » a pu voir le jour, c’est en grande partie grâce à l’acharnement d’un groupe de parents d’élèves qui voyaient en cette école une solution au problème de l’échec scolaire de leurs enfants, un problème crucial à Toronto où 40% des étudiants noirs quittent le lycée sans avoir leur bac. « Nous sommes une école alternative parmi les 42 autres que compte l’Ontario. Comme elles, nous avons été créés par des parents qui souhaitaient d’autres modèles, d’autres voies de réussite pour leurs enfants », rappelle May Morre du département Communication de l’école. Au Canada, les écoles alternatives qui valorisent la culture de l’enfant, son savoir propre comme base de l’apprentissage sont nombreuses. Divisées en écoles alternatives privées et publiques, on en compte par exemple 32 dans la province du Québec. Professeurs noirs, programmes noirs, cuisines noires et enfants noirs… Aux yeux des opposants de la solution « afrocentriste », l’« Africentric public school » dépasse la fonction d’école publique alternative, c’est une école ségrégationniste. Une accusation dont se défend vivement la direction, arguant que l’école reste ouverte à tous. Cependant, la totalité des enfants inscrits à l’école est noire ou métis, comme ses professeurs. « Même s’ils acceptent des élèves de toute origine, le problème n’est pas là », estime la Commissaire scolaire du district de Don Valley West, Gerry Gershon, opposante de la première heure à la création de l’école. « Le problème est dans le fait de séparer des enfants en fonction de leur couleur de peau. Là, ce n’est pas du bon boulot ! De plus, étant une école publique, ce sont les contribuables qui paient pour cette ségrégation, c’est injuste ! » Concernant la réussite de la solution afrocentriste, Gerry Gershon reste sceptique. « Ces enfants ont des parents qui se battent pour leur éducation, qui ont été capables de créer une école pour cela. On parle donc de familles dévouées à la scolarité de leurs enfants. Dans ce cas, comment est-ce que ces enfants pourraient décrocher du cursus scolaire dans des conditions si idéales ? ». Pour elle, seuls les professeurs et principaux des écoles publiques générales possèdent les clés de la réussite des élèves noirs. « Une approche différente doit être essayée, c’est vrai, mais dans toutes les écoles. L’héritage culturel des élèves afro-canadiens et caribéo-canadiens doit faire partie des programmes communs, mais il ne faut surtout pas séparer les élèves, c’est un vrai retour en arrière ». Pourtant certaines mamans d’élèves étaient émues le jour de la rentrée, dans la cour de l’« Africentric public school ». De leur temps, elles étaient les seules noires de leur école… http://www.afrik.com/article17831.html Citer
Habitués Kweli Posté(e) 9 avril 2015 Habitués Posté(e) 9 avril 2015 Cet article date de 2009. L'école existe donc depuis 6 ans. Si tu nous disais plutôt si elle a donné les résultats escomptés, toi qui habite là-bas? Citer
Habitués seba666 Posté(e) 9 avril 2015 Habitués Posté(e) 9 avril 2015 Et les tableaux? Ils sont noirs ou blancs? Citer
Habitués BisounoursCanada Posté(e) 9 avril 2015 Auteur Habitués Posté(e) 9 avril 2015 (modifié) Je trouve pas d'articles en français donc j'en met un en anglais, je suis désolé. Et ça semble fonctionner vu qu'ils ont ouvert un deuxième programme du même type et qu'à la base le programme aller qu'à l'élémentaire et ils l'ont poussé jusqu'au secondaire. Cet article date de 2014 : Africentric high school students thrive in pioneering program Apologizing for a lack of public notice for the idea of opening the alternative program this fall at Oakwood, Rodrigues said she will propose the plan be deferred at a committee meeting Wednesday “until we have consulted more with the community.” Students, graduates, parents and members of the black community packed the auditorium of the historic high school on St. Clair Ave. W. to discuss a staff proposal to open the alternative school in a bid to tackle a 40-per-cent dropout rate among Toronto’s black teens. However most of the audience opposed the idea of an alternative program under Oakwood’s roof, calling it segregation and warning it would divide a school that is already highly diverse. Emotions have run so high since media reports of the proposal last weekend, that at least six police officers attended the meeting as a precaution after the school received several email threats Tuesday. Student Tyler Stewart drew cheers when he asked board officials at the meeting: “Why can’t you just offer Africentric courses in history and literature instead of changing the whole feel of the school?” Oakwood science teacher Magdy Abdelmassih also opposed the Africentric program, saying “at Oakwood we don’t build walls, we tear them down.” The crowd went wild with applause when the teacher added, “Why don’t you take the $100,000 it will probably cost to set up the program and give it to Oakwood?” However some argued passionately for the idea. Kativa Turner is in Grade 12 at Malvern Collegiate, but said she would have repeated Grade 12 happily at the new school just to get a taste of the Africentric curriculum she said she has been “waiting for my whole life. “I’m enraged at you guys for being against it — you have some nerve. It’s not white people dropping out, it’s blacks and it’s not our fault.” Yet Oakwood students of all colours spoke against the proposal. Education director Chris Spence was one of a number of officials at the Oakwood meeting who said he was there to “hear your concerns. “It’s fantastic to see such a great turnout and ultimately the decision makers will be the trustees,” said Spence. Board staff reported on the feasibility of an Africentric high school to provide a continuum for students enrolled in an Africentric elementary school launched two years ago at Sheppard Public School. That school boasts high test scores, strong school spirit and an enrolment of 161 students from kindergarten through Grade 6. The school has a waiting list of 55 students. Many of the students live in the west end, which is one reason Oakwood was proposed as a site for the new high school. In a letter to trustees, Spence apologized for having proposed a school site before they had the chance to discuss it in private. The proposal will be discussed by the board’s program and school services committee Wednesday and could go to the full board for a final decision as early as April 13. http://www.thestar.com/yourtoronto/education/2014/02/26/africentric_high_school_students_thrive_in_pioneering_program.html Traduction google translate : Lycéens afrocentriques prospèrent dans programme pionnier Excuses pour le manque de l'avis public à l'idée d'ouvrir le programme alternatif cet automne à Oakwood, Rodrigues dit-elle proposera le plan soit reporté à une prochaine réunion du comité mercredi "jusqu'à ce que nous avons consulté plus avec la communauté." Les étudiants, les diplômés, les parents et les membres de la communauté noire ont rempli l'auditorium de l'école secondaire historique sur St. Clair Ave. W. pour discuter d'une proposition du personnel pour ouvrir le école alternative dans le but de se attaquer à un taux de 40 pour cent décrochage chez les adolescents noirs de Toronto.Cependant la plupart du public se oppose à l'idée d'un programme alternatif sous le toit de Oakwood, appelant la ségrégation et avertissant qu'il serait diviser une école qui est déjà très diversifié. Les émotions ont couru aussi élevé depuis les rapports des médias de la proposition week-end dernier, au moins six agents de police ont assisté à la réunion à titre de précaution après l'école a reçu plusieurs menaces de messagerie mardi. Étudiant Tyler Stewart a attiré acclamations quand il a demandé aux responsables du conseil d'administration lors de la réunion: «Pourquoi ne pas vous offrir tout afrocentriques cours de l'histoire et de la littérature au lieu de changer l'atmosphère dans son ensemble de l'école"Professeur de sciences Oakwood Magdy Abdelmassih également opposé le programme Africentric, en disant "à Oakwood nous ne construisons pas des murs, nous les détruire."La foule était en délire avec des applaudissements quand le professeur a ajouté: «Pourquoi ne prenez-vous pas le $ 100,000 il coûtera probablement de mettre en place le programme et le donner à Oakwood?"Toutefois, certains ont fait valoir avec passion pour l'idée.Kativa Turner est en 12e année à Malvern Collegiate, mais a dit qu'elle aurait répété 12e année joyeusement à la nouvelle école juste pour obtenir un avant-goût du programme Africentric elle a dit qu'elle a été "assuré pour toute ma vie.«Je suis furieux de vous les gars pour être contre - vous avez un peu nerveuse. Il ya des gens pas blancs décrochage, ce est les Noirs et il ne est pas de notre faute ».Pourtant étudiants Oakwood de toutes les couleurs se sont prononcés contre la proposition.directeur de l'éducation Chris Spence faisait partie d'un certain nombre de fonctionnaires à la réunion Oakwood qui a dit qu'il était là pour "entendre vos préoccupations.«Ce est fantastique de voir un si grand succès et, finalement, les décideurs seront les fiduciaires», a déclaré Spence.Le personnel du Conseil un rapport sur la faisabilité d'une école afrocentrique de fournir un continuum pour les étudiants inscrits dans une école primaire Africentric lancé il ya deux ans à l'école publique Sheppard.Cette école possède les résultats des tests de haut, fort esprit d'école et un effectif de 161 élèves de la maternelle à la 6e année.L'école a une liste d'attente de 55 étudiants.Beaucoup d'étudiants vivent dans l'extrémité ouest, qui est une des raisons pour Oakwood a été proposé comme site de la nouvelle école secondaire.Dans une lettre aux administrateurs, Spence se est excusé pour avoir proposé un site de l'école avant d'avoir eu la chance de discuter en privé.La proposition sera examinée par le programme et les services scolaires du comité du conseil d'administration mercredi et pourrait aller à la pension complète pour une décision finale dès le 13 Avril. Modifié 9 avril 2015 par BisounoursCanada Citer
Habitués Puda Posté(e) 10 avril 2015 Habitués Posté(e) 10 avril 2015 Je n'étais pas du tout au courant que ce type d'écoles existent mais bon ça ne m'étonne pas trop, c'est pas mal ce qu'on fait aux USA. Intéressant en tout cas ! Dis, c'est toi le beau barbu en photo sinon ? Citer
diblue Posté(e) 10 avril 2015 Posté(e) 10 avril 2015 (modifié) Puda: pourquoi "aux Je n'étais pas du tout au courant que ce type d'écoles existent mais bon ça ne m'étonne pas trop, c'est pas mal ce qu'on fait aux USA. Intéressant en tout cas ! Dis, c'est toi le beau barbu en photo sinon ? Pourquoi "aux USA"? Bisounours, t'as un ticket. (ne dis pas que c'est moi qui te l'ai dit hein) Modifié 10 avril 2015 par diblue Citer
Habitués BisounoursCanada Posté(e) 10 avril 2015 Auteur Habitués Posté(e) 10 avril 2015 Et c'est toi la belle brune sur la photo ? j'avais compris... Citer
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