immigrer.com Posté(e) 3 décembre 2013 Posté(e) 3 décembre 2013 Le manque de main-duvre frappe aussi la métallurgiePatrick RodriguePublié le 07 novembre 2013Si le manque de main-duvre fait mal aux mines, cest aussi le cas pour le secteur de la transformation des métaux. Or, loffre de formation actuelle ne répondrait pas aux besoins de lindustrie.© Patrick Rodrigue Au CSMO-M, syndicats et entreprises, représentés respectivement par Denis Trottier (coordonnateur du Syndicat des Métallos pour la Montérégie) et Michel Rousseau (vice-président aux ressources humaines chez ArcellorMittal Canada), travaillent main dans la main pour régler les problèmes liés au recrutement de la main-duvre dans le secteur de la métallurgie.De passage dans la région au cours des derniers jours, les coprésidents du Comité sectoriel de main-duvre de la métallurgie du Québec (CSMO-M), Denis Trottier et Michel Rousseau, sont venus à la fois présenter un portrait chiffré de la situation, mais aussi prendre le pouls des entreprises et des organismes afin den tirer des solutions.Quatre constatsLes deux représentants de lorganisme, dont le mandat consiste à arrimer loffre de formation aux besoins de lindustrie, avaient avec eux un rapport réalisé à partir dun sondage réalisé auprès de 74 établissements à travers le Québec et duquel quatre grands constats ont pu être tirés.«Le premier constat, qui ne surprendra personne, cest que la situation économique fragile influence directement lindustrie dans sa gestion. Ensuite, on note une certaine fragilité au niveau de la main-duvre, alors que 25 pour cent des travailleurs sont maintenant âgés de plus de 55 ans. De plus, le nombre de diplômés ne parvient pas à couvrir les besoins de lindustrie en matière de main-duvre. Sans compter que, comme plusieurs métiers sont très en demande, tous les secteurs se les arrachent. Le quatrième constat est plus encourageant, alors que tous reconnaissent limportance de la concertation. Les membres de lindustrie sont conscients du problème et cest ensemble quils veulent le résoudre», a défilé M. Rousseau, coprésident patronal du CSMO-M.Trop de demande pour pas assez doffreQuatre corps de métiers manquent cruellement de personnel, à savoir les mécaniciens et les électriciens industriels, les ingénieurs et les superviseurs de premier niveau, chargés dorganiser la production. Une pénurie plus spécifique à lAbitibi-Témiscamingue se fait aussi ressentir chez les tuyauteurs.Les membres de lindustrie sont conscients du problème et cest ensemble quils veulent le résoudre Michel Rousseau«Loffre de formation ne permet pas de combler ces pénuries, a mentionné M. Trottier, coprésident syndical du CSMO-M. Nous voulons donc rendre le secteur plus attrayant, notamment auprès des femmes, qui ne comptent que pour 10 pour cent de la main-duvre actuelle.»Le CSMO-M veut aussi inciter davantage de PME à recourir à ses services, notamment pour faciliter leurs démarches de recrutement et réduire leurs coûts de gestion. «La métallurgie, ce ne sont pas que les grosses fonderies, mais aussi toute entreprise qui transforme le métal en produits finis», a précisé Denis Trottier.À la recherche didéesOutre des visites dentreprises pour y présenter leur diagnostic sectoriel, les coprésidents devaient aussi profiter de leur séjour dans la région pour rencontrer des gens dEmploi-Québec et de Développement économique Canada, entre autres. «Nous venons chercher leurs idées et leurs suggestions pour développer de meilleures pratiques en recrutement et mieux arrimer loffre de formation aux besoins de lindustrie», a fait savoir Michel Rousseau.http://www.abitibiexpress.ca/Actualites/Economie/2013-11-07/article-3470604/Le-manque-de-main-d%26rsquo%3B%26oelig%3Buvre-frappe-aussi-la-metallurgie/1 Citer
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