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Hors du Québec, la population francophone minoritaire subit l'effet de l'assimilation. Statistiques Canada estime que plus d'un tiers d'une génération issue de parents francophones parleront principalement la langue anglaise lorsqu'ils vivent dans le ROC (Rest of Canada).

L'extrait du quotidien La Presse, illustre bien le problème de cette minorité pourtant bien représentée (35%).

Le français invisible

Extrait du journal La Presse

Sudbury, Ontario

À la caisse populaire Saint-Jean-de-Brébeuf de Sudbury, les instructions s'illuminent en français à l'écran du guichet automatique. Autant dire en chinois pour le premier client de la file, incapable de réaliser sa transaction sans appeler un ami à la rescousse.

Le jeune homme s'appelle Legault. Mais, comme plusieurs des 500 000 Franco-Ontariens, son nom de famille ne veut plus rien dire. C'est désormais son prénom, Jason, qui révèle la langue qu'il parle. «Mes deux parents sont francophones, mais moi, je n'ai jamais appris le français», explique le jeune résidant de Sudbury.

Dans sa grise ville minière, environ 35% de la population continue de parler français. Mais elle parle un français invisible. Un français silencieux, qu'on entend à peine dans les allées de l'épicerie. «À la caisse, il faut chercher la petite étiquette pour vérifier si la caissière s'appelle Shirley ou Josette. Mais des fois, tu ne veux pas te casser la tête. Tu veux juste acheter ton steak haché et t'en aller. Pour les gens d'ici, le français est une langue qui ne se parle pas fort, sauf en privé», explique Louis-Pierre Pichette, qui étudie l'histoire à l'Université Laurentienne.

«Ici, tu peux passer des années à bavarder avec quelqu'un en anglais avant d'apprendre qu'il est aussi francophone», renchérit le professeur de droit Henri Pallard, un francophone de la Colombie-Britannique qui enseigne à Sudbury.

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J'ai lu l'article PP....très intéressant......dans les librairies, même les livres québécois sont classés dans: littérature étrangère.....pas mal non.....Ces francophones ont chosi de vivre en anglais, c'est leur choix.....je vais sans doute me faire lapider, mais qu'on cesse de nous casser la tête avec le fait français hors Québec et qu'on arrête de vouloir culpabiliser le Québec en disant que nous laissons tomber les Francophones hors Québec....Le pays français, c'est le Québec pas dans le ROC.....

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Drole le fait de traiter toujours les consequences au lieu de chercher les causes.

enayat

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cela montre une fois de plus que l'équilibre est précaire... huh.gif

Posté(e)

Salut,

Cela me fait aussi penser à mes balades au Nouveau-Bruns., le Maine, Vermont.... où tu vois encore pas mal de noms francophones mais où les gens ont completement perdu le français lors du passage d'une génération.

Je pense que c'est l'affaire des parents de vouloir ou nom, faire parler leur langue natale à leurs enfants et à ceux-ci de faire ou non des efforts pour l'apprendre.

Aux USA, comme au Canada, je ne pense pas que tous les descendants allemands, italiens, polonais, hollandais, chinois, français, espagnols, portugais.................................etc parlent tous encore la langue de leurs ancètres arrivés ici depuis des siècles et des siècles, amen!!

Byyyyyyyyyyyyyyyyyeeeeeeeeeeeeeeeee

Posté(e)
J'ai lu l'article PP....très intéressant......dans les librairies, même les livres québécois sont classés dans: littérature étrangère.....pas mal non.....Ces francophones ont chosi de vivre en anglais, c'est leur choix.....je vais sans doute me faire lapider, mais qu'on cesse de nous casser la tête avec le fait français hors Québec et qu'on arrête de vouloir culpabiliser le Québec en disant que nous laissons tomber les Francophones hors Québec....Le pays français, c'est le Québec pas dans le ROC.....

Ces francophones ont chosi de vivre en anglais, c'est leur choix.....

Un peu de sociolinguistique t'apprendrait que ce n'est pas leur choix, justement. La pression de l'anglais est énorme. Pendant des années, cette langue a été et continue d'être la norme linguistique pour la réussite économique et sociale. Dans ces conditions, faute d'une volonté politique réelle, ils sont OBLIGÉS de se tourner vers l'anglais.

qu'on cesse de nous casser la tête avec le fait français hors Québec et qu'on arrête de vouloir culpabiliser le Québec en disant que nous laissons tomber les Francophones hors Québec....Le pays français, c'est le Québec pas dans le ROC.....

Beau complexe de supériorité. Ça me rappelle les salonards parisiens centrés sur leur pays, qui affirment que le fait français n'existe qu'en France, et que ce qu'il y a ailleurs (Québec, Belgique, Acadie, Suisse romande, etc.), c'est du n'importe quoi.

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malemutekid, étant québécois depuis ma naissance, je crois que j'ai pas de leçon d'histoire à recevoir de toi, me semble......je connais très bien l'histoire des francophones hors Québec et leurs difficultés de vivre en Français....je ne les blâme pas du tout, je constate.....

Pendant des années, le Québec a tout fait pour aider les minorités francophones du Canada, sans grand succès d'ailleurs.....l'assimilation se poursuit....çà aussi c'est un autre constat...ce n'est pas un complexe de supériorité que d'affirmer qu'au Canada la vie française, c'est au Québec que çà se passe, çà aussi c'est un fait ne t'en déplaise.

Si tu avais lu l'article de la Presse, tu aurais lu que les Francophones interrogés ne voient pas trop l'utilité de parler français....même entre eux ils parlent anglais.....encore une fois je ne les juge pas mais je constate. C'est triste mais c'est la réalité.....point final.

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Ces francophones ont chosi de vivre en anglais, c'est leur choix.....

Excellente blague ! biggrin.gif T'en a d'autres des comme ça ?

La francophonie au Canada, hors du Québec, est une utopie qui date du régime de Pierre-Elliot Trudeau, qui aurait voulu d'un Canada bilingue "coast to coast" ... (Faut bien une raison pour être différents du voisin d'en bas ..)

Or, sur le terrain, c'est pas aussi facile .. Ces gens n'ont pas accès à des services en français, ils sont volontairement marginalisés, ce qui fait qu'avec le temps, ils baissent les bras et se rendent compte qu'en adoptant l'anglais, leur vie sera beaucoup plus facile. Ne pas parler de choix, s'il-vous-plaît.

Voici un graphique présentant la situation du français au Canada dans les trois dernières décennies :

user posted image

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Euh ...

Mon graphique élargit le fil, c'est fatiguant je sais ...

Désolé .. sad.gif

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Si un francophone va s'installer dans le ROC, c'est pour une multitude de raisons (envie de parler ou d'apprendre l'anglais, raisons professionnelles, raisons de coeur, etc .. etc ...).

Qu'ils parlent l'anglais au quotidien, dans leur vie "publique", c'est normal.

Qu'ils choisissent de parler l'anglais, et non le français, dans leur vie privée, là, en effet, c'est leur choix!! Ou leur problème ... c'est comme on veut ... wink.gif

Mais qu'ils délaissent totalement le français et ne le parlent même pas à la maison afin de l'enseigner à leurs enfants, je trouve cela particulièrement dommage ... D'abord, n'est-ce pas perdre un peu de ses racines ? N'est-ce pas non plus donner une chance de moins à ses enfants qui, en étant bilingues, aurait peut-être d'autres opportunités de carrière et d'emploi?

De plus, quand on est francophone, cela n'est pas compliqué de parler français à ses enfants ... !

Etant presque bilingue, j'ai longtemps voulu parler anglais à mes (futures) enfants afin de leur permettre de connaître, sans difficultés, une seconde langue. Mais c'est le "presque" qui m'en a empêchée .. mais là, de nouveau, c'est un choix. Je ne suis pas anglophone et je n'aurais pas pu assumer de parler uniquement l'anglais à mon enfant ... donc j'ai décidé de ne pas le faire ...

Mais si j'avais été anglophone, je l'aurais fait sans hésiter ...

Les communautés vietnamiennes, chinoises, ..., un peu partout dans le monde, perpétuent très bien cette connaissance de la langue maternelle ... Leurs enfants sont en général bilingues, et empreints de deux cultures, qui leur donnent une richesse inégalée.

Ce n'est pas s'exclure que de parler une autre langue à la maison ... et je pense qu'au contraire, c'est donner une autre ouverture à notre descendance!

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ok Diego, j'ai mal choisi l'expression.....ce que je voulais dire et je m'explique.....à cause de toutes les contraintes qu'on leur imposent la majorité des Francophones hors Québec optent de vivre en anglais parce que çà leur simplifie la vie.....le choix est là: vivre plus tranquille en Anglais ou vivre en Français avec ce que celà demande d'énergie......il semble que le choix se fasse lentement mais surement.

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Euh .. epervier ... 100% d'accord avec ce que tu dis depuis le début .. wink.gif

C'est malemutekid que je citais .. tongue.gif

Mylène : Je suis également d'accord avec ce que tu dis. J'ai voyagé au Manitoba il y a quelques mois, et des enfants 100% anglos ayant des parents s'exprimant en français, c'est très répandu, particulièrement à Winnipeg. Le contexte actuel ne laisse pas beaucoup de choix, soit on s'assimile, soit on s'exile vers la seule véritable terre francophone sur ce continent...

Eh !

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olivejuju : oui ! wink.gif

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Hello ma gang de capotés

Pfiouuuuuu. De retour dOttawa depuis quelques heures à peine, je faisais juste un petit saut sur le forum avec lenvie de donner un petit compte rendu de mon séjour dans la capitale et vous conter ma petite croisière en bateau à Gatineau dhier mais avec 10 heures davion dans les pattes et quelques jours de boulot acharné, ajoutez à cela le décalage horaire, je suis pas sûr que je vais pouvoir expliquer mes idées très clairement ce soir.

Menfin, je suis tombé en premier sur ce message qui me fait bondir, particulièrement aujourdhui, et je pense que je ne vais pas pouvoir attendre demain pour y répondre et donner mon humble avis sur la question

Bon, depuis maintenant 2 ans, mais plus particulièrement depuis que je travaille au Yukon, je suis très impliqué dans la francophonie hors/Québec. Cest rendu que la job passionnante que je fais ici me prend les trippes désormais. Elle moffre lopportunité de rencontrer des francophones de partout (pas un, pas deux, mais plusieurs dizaines, de travailler avec eux et de me balader dans les communautés à travers le pays, du yukon au Labrador en passant par les prairies.

Bref, depuis quelques temps jai obtenu un siège au conseil dadministration dune fédération francophone canadienne pour laquelle je représente modestement le territoire du Yukon. Pour cela, je travaille main dans la main avec mes collègues de lOuest avec lesquels nous formons une coalition : (Colombie-Britannique, TNO, Alberta, Saskatchewan et Manitoba) et je les rencontre régulièrement.

Cela étant dit, les gens de ce forum qui me connaissent savent, du moins je crois, que je suis loin d'être quelquun qui brandit un drapeau francophone partout avec moi, que je ne suis pas non plus venu dans lOuest avec lidée de parler le français

Pourtant pourtant malgré cela, et comme énormément de gens de différents milieux qui mentourent, je vis aujourdhui à 100% en français, même au Yukon, et je me bas aujourdhui avec plaisir pour le développement de la francophonie au Canada Bien sûr jutilise langlais aussi, mais plus par goût que par réelle nécessité, et pour le plaisir dévoluer dans le monde bilingue où je baigne

Alors non, ce genre dintervention ne me fait pas bondir comme je le disais, mais me fait plutôt de la peine Quel plaisir malsain avez-vous donc à renier cette francophonie ailleurs que chez vous ou à vous en approprier le monopole? Bien sûr les francophones vivent dans un contexte minoritaire en dehors du Québec. Ils sont bien sûr écrasés par le nombre danglophones, mais ils existent, ils sont chez eux, et les services francophones de qualité sont répandus partout dun bout à lautre du pays et je suis le premier surpris de constater que la francophonie florit aussi en dehors du Québec !!! Je travaille sur le terrain, je ne suis pas un fonctionnaire dOttawa, mais je connais des francophones dans chaque province et je fais ces constats quotidiennement. Alors, ce genre de discours, désolé, pour rester poli, ça me fait profondément ch**r et cela contredit tout ce que je vis. Il faudrait donc que ces francophones quittent chez eux pour aller sinstaller au Québec prétendument parce que quil ny a que dans cette province que lon peut vivre adéquatement en français ? Ben voyons donc !

Ce sont des raisons comme malemutekit lexplique merveilleusement bien qui ont été en partie responsable de mon départ du Québec et au fur et à mesure du temps qui passe, je suis de plus en plus heureux de lavoir fait.

Mon récent séjour à Ottawa ma fait réaliser, une fois encore, que les Québécois ont une compétence extraordinaire pour le chialage, mais combien dentre eux ont-ils déjà rencontré de vrais francophones non Québécois, combien dentre eux sont-ils conscients quil ny a pas en pratique : le Québec et le Roc (souvent généralisé à lOntario dailleurs), mais 10 provinces et 3 territoires qui sont très différents et ont chacun leurs particularités? Les Québécois du Québec que je rencontre au cours de mes réunions restent la bouche entrouverte et la langue pendante devant les quantités de choses de qualité qui se font en français par delà leur frontière, devant le nombre de gens qui travaillent au sein dorganismes francophones, devant leur succès et plus globalement devant le dynamisme francophone pancanadien. Après, ils disent : Ben là là, jamais on naurait pensé que ça marchait de même chez vous

Par ailleurs, une notion de plus en plus à la mode et intéressante est celle du "bilinguisme additif". Et dans le contexte tel les choses évoluent, personnellement je suis très confiant et ne redoute aucunement que mes enfants soient "assimilés" par le fait qu'ils vivent au Yukon ou ailleurs. Au contraire, ils seront parfaitement bilingues tout en restant avant tout francophones. De mémoire, je sais que les recherches démontrent que 2/3 denfants de couples exogames (couples anglo-franco) sassimilent, mais grâce notamment aux écoles francophones présentes partout là où le nombre le justifie, les recherches démontrent aussi que la tendance sinverse.

Le bilinguisme additif fait référence à lajout de langlais en plus du français (les programme du cours danglais (provincial ou territorial) est le même, dans les écoles francophones et dans les écoles anglaises).

Pour prendre un exemple concret, ici au Yukon par exemple, les premiers vrais franco-yukonnais terminent actuellement leurs études secondaires, ce sont de jeunes adultes (ils ont une vingtaines dannées). Ils ont avant tout une langue maternelle, une éducation et une identité culturelle francophones quils revendiquent, et cerise sur le gâteau, ils sont en plus bilingues et peuvent vivre indifféremment dans les deux langues. Un article du journal interrogeant des élèves de 12ème année en parlait justement la semaine dernière. Ces élèves, nés à Whitehorse pour la plupart étaient fiers de dire quils étaient les premiers vrais franco-yukonnais et navaient aucune raison daller vivre au Québec, une province quils ne connaissent pas et où ils navaient dailleurs jamais mis les pieds. "Non, nous autres sommes des francophones des montagnes", disent-ils en cur.

Saviez-vous aussi que maints villages qui fourmillent dans les provinces de lAtlantique sont complètement francophones?

qu'on cesse de nous casser la tête avec le fait français hors Québec et qu'on arrête de vouloir culpabiliser le Québec en disant que nous laissons tomber les Francophones hors Québec....Le pays français, c'est le Québec pas dans le ROC.....

Beau complexe de supériorité. Ça me rappelle les salonards parisiens centrés sur leur pays, qui affirment que le fait français n'existe qu'en France, et que ce qu'il y a ailleurs (Québec, Belgique, Acadie, Suisse romande, etc.), c'est du n'importe quoi.

Excellente réflexion, mon gars ! wink.gif

Bon, je vais faire dodo là-dessus, jespère que vous ne men voudrez pas pour ce message un peu désordonné et mal construit pas le courage de me relire mais je pourrais en parler pendant des heures

Mon ami Épervier, jaimerais tant quon sasseye autour dune bonne bière un de ces jours euh ok, un coke pour toi et une case de douze pour moi, pi quon jase un peu tous les deux, on a des trucs à se conter tongue.gif

  • Habitués
Posté(e)

Rappelle-nous combien il y a de francophones au Yukon ? ... Tu nous l'avais dit il y a quelques temps...

... En plus, la part de francophones au Yukon est inférieure à la moyenne du ROC. Dans le ROC, moins de 5% de la population a le français pour langue maternelle (à peine plus de 2% dans l'Ouest du pays).

Où sont-donc passés tous ces francophones qui étaient partis vers l'Ouest il y a quelques temps ? ... l'assimilation fait son ouvrage. C'est tout. À hauteur d'un tiers de la population par génération...

Mais ça, tu dois le savoir non ?

  • Habitués
Posté(e)

Et alors... je ne parle pas de quantités. Je parle de gens qui y vivent, qui y sont chez eux, qui parlent le français, et qui n'ont pas plus à voir avec le Québec que moi j'ai à voir avec le Togo (que j'aimerais connaître soit dit en passant). Je parle aussi de tous les gens qui se battent pour développer et rendre possible cette francophonie.

Il n'y en aurait que 10 que ça en vaudrait encore la peine.

Et Petit Prince, j'apprécie souvent tes commentaires et interventions qui sont en général pleines de bon sens. Et je suis convaincu que si tu venais passer quelques semaines chez nous, tu verrais mieux le poids que représentent 1200 francophones dans une ville de 20,000 habitants.

  • Habitués
Posté(e)

kroston,

le travail que tu fais au Yukon me semble admirable(défendre les intérêts francophones), mais il faut se rendre à l'évidence...l'érosion du français dans le ROC est inévitable...il y a peut-être des petites hausses temporaires, mais la tendance est là depuis plusieurs années...

Raison de plus d'admirer la ténacité des francos des autres provinces...dont tu fais maintenant partie! smile.gif

J'espère juste que Stephan Harper ne sera pas élu, car il veut mettre la hache dans les programmes de bilinguisme(services en français dans les villes ou villages ou la proportion des francophones est importante...)

peanut

  • Habitués
Posté(e)

Saviez-vous aussi que maints villages qui fourmillent dans les provinces de lAtlantique sont complètement francophones

J'ai visité TOUS les villages francophones (acadiens) de Nouvelle-Écosse lorsque j'en ai fait le tour en 1998.

C'était désolant à voir et à entendre. Vraiment. Des fois, j'en avais le coeur serré.

Un peuple très pauvre et ayant perdu sa culture, côtoyant des anglophones plutôt riches. Les jeunes acadiens s'assimilaient à l'anglais, car sinon leur avenir était bouché.

A la radio, il y avait des émissions en "français", mais même moi j'y comprenais rien, tellement c'était créolisé.

Bref, un voyage qui m'a ouvert les yeux sur certaines réalités canadiennes.

Heureusement, il y a espoir... au Nouveau-Brunswick, seule province (hors-Québec) où le français prend du mieux.

Quant aux provinces où il n'y a jamais eu de francophones avant, comme le Yukon. C'est sûr, on peut y parler français. Mais y vivre en français? Je ne crois pas. Est-ce que la signalisation routière est bilingue? Est-ce que les étiquettes des produits alimentaires le sont? Etc. C'est sûr, il n'y aura pas les conflits sociaux des provinces Maritimes ou des Prairies, où les francophones se battent pour leur survie et perdent la mise. Où il y a une très forte animosité de la part des anglophones. Mais le Yukon ne sera jamais bilingue!

Posté(e)

J'arrive Vincent, j'arrrriiiiive ... non faut remonter un peu la cote là hé ! Je me doutais bien que tu allais intervenir et j'attendais ton retour d'Ottawa avec une certaine impatience wink.gif

Malheureusement notre famille ne comptera pas dans les francophones puisque nous sommes allophones sauf le petit Timothy qui lui est effectivement né en France. Sinon, il y aurait bientôt une chance d'avoir 4 francophones de plus ...

Et le plus fou c'est que moi, je revendique le droit au choix de la langue d'éducation, mais je parle le français à la maison, et j'adorerais, si jamais on s'en va au Yukon, m'investir à 200% dans la promotion de la francophonie !

C'est drôle que personne ne dit rien des Italiens et Portugais et autres hispanophones qui eux mainteinnent fort bien la langue de leurs origines. Pourquoi les francophones hors Québec devraient-ils renoncer à leur langue ?

En plus, je ne suis pas une francophone, mais où que nous vivions, je ferai l'impossible pour que nos deux garçons restent francophones BILINGUES 9au minimum) anglais. Mais tout le monde n'est pas doué pour les langues non plus, alors oui, il y en a qui n'en apprennent qu'une parce que leurs talents sont ailleurs.

Mais est-ce qu'on doit condamner les "cousins" francophones du Yukon, de BC, du Manitoba et ailleurs dans le ROC pour cela ?

OK OK j'arrête... comme Vincent, je serais intarissable sur le sujet ... et hop! on débranche Momo !!! biggrin.gif

Bonne soirée et bon après-midi !

Monika

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