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Jean Talon, ou le cimetière des diplomés


Messages recommandés

Posté(e) (modifié)

non et je compte pas aller a une faculté de médecine à Alger

biensur je referais mé études parceque je suis qq'un qui aiment aprendre au lieux de pleurniché

Si tu veux donner des avis il faut que tu sois en mesure de les donner (comme on dit en arabe ahl laha).

Tu comptes pas aller à la fac de Médecine d'Alger? Est ce que tu as les diplômes et le niveau pour cela?

Qd on est encore au Pays, on a les bonnes intentions de bien faire, mais une fois la réalité en face, on fait comme certains (n'ayant ni la langue ni les compétences), aller au café Safir et attendre tranquillement le BS comme un handicapé.

Conseil: travaille bien ton francais, si tu as l'intention de vivre ici.

Surtout ne le prends pas personnel :blush2:

Modifié par Saam
  • Habitués
Posté(e)

Pas mal d'immigrés qui viennent d'Afrique ont pour lourde charge de devoir envoyer de l'argent à leur famille resté au pays ... Cela peut explique le fait que cette personne soit enfermée dans le cercle des jobines ...

Je ne crois pas que l'aide à la famille restée en Afrique soit vraiment une barrière. Je connais beaucoup de gens qui sont dans la situation.

Le revenu gagné en étant au salaire minimum (même en combinant deux jobs ou en faisant certains heures au noir) n'est pas assez élevé pour faire vivre décemment sa famille et envoyer des sous en Afrique. Au final, une combinaison retour aux études + bourses (car on n'a pas le revenu qui donne lieu à un prêt) + jobines donne exactement le même revenu. La plupart des gens ont fait leurs études et n'ont pas manqué d'aider les parents.

La seule différence est qu'il y en a qui n'ont pas suffisamment d'estime d'eux-mêmes pour se donner une chance (on n'est jamais mieux servi que par soi-même). Et pour donner un modèle positif à leurs enfants. C'est d'ailleurs cela le pire, car la plupart d'entre nous ont immigré pour donner une vie meilleure à nos enfants. Alors, si tu donnes le ton en décrochant toi-même de tes rêves, tes enfants vont aussi décrocher et c'est parti pour les cinq prochaines générations. N'est-ce pas un peu ce qui est en train d'arriver en Europe?

Je ne parlais pas vraiment de "faire vivre une famille" mais simplement envoyer 100 ou 200 dollars par mois .... et quand il y a un décès ou un bateme ou mariage il faut envoyer encore un peu plus .... ca n'a l'aire de rien mais ça peut quand même peser d'une certaine manière .... j'ai quelques amis dans ce cas .

Posté(e)

Si tu veux donner des avis il faut que tu sois en mesure de les donner (comme on dit en arabe ahl laha).

non je pense pas que jai besoin de quelque chose c mon avis et c'est se que j'ai vue et je vois .

Tu comptes pas aller à la fac de Médecine d'Alger? Est ce que tu as les diplômes et le niveau pour cela?.

oui je pense j'en ai un diplome et ça me suffit pas besoin de retourner encore .

Conseil: travaille bien ton francais, si tu as l'intention de vivre ici.

je pense pas que jai besoin de ça .

Surtout ne le prends pas personnel.

pas du tout vous inquiétez pas .

juste une petire remarque ( a remplacer le tu par vous ).

  • Habitués
Posté(e)

C'est complexe tout ça, mais 2 choses me viennent à l'esprit.

1- Pourquoi un immigrant médecin immigre ici s'il sait qu'il ne pourra pas pratiquer ou s'il ne le sait pas comment a-t-il pu ne pas savoir puisqu'on en parle depuis si longtemps ?

2- Pourquoi lui a-t-on donné son visa en sachant qu'il ne pourra pas pratiquer ici ? La pensée du gouvernement est si nous avons le choix des immigrants accueillons les plus diplômés quel que soit leurs domaines et une fois ici ils auront plus de chance d'obtenir un travail, ce travail ne répondra pas à leurs qualifications, mais les aidera à obtenir un travail dans leurs domaines à un niveau inférieur.

Le premier point je crois que c'est de la mauvaise préparation. Ils oublient que les natifs qui ont réussi ici ont travaillé très dur et ils devront le faire ici eux aussi. Les études réussit c'est le début de quelque chose ce n'est pas un accomplissement !!!

Le 2e point c'est simplement que nos chers fonctionnaires recherchent la simplicité et s'ils mettent différents barèmes comme ceux qu'ils ont mis pour la langue récemment par exemple amène immanquablement de la critique et de la controverse !!!

  • Habitués
Posté(e)

C'est complexe tout ça, mais 2 choses me viennent à l'esprit.

1- Pourquoi un immigrant médecin immigre ici s'il sait qu'il ne pourra pas pratiquer ou s'il ne le sait pas comment a-t-il pu ne pas savoir puisqu'on en parle depuis si longtemps ?

2- Pourquoi lui a-t-on donné son visa en sachant qu'il ne pourra pas pratiquer ici ? La pensée du gouvernement est si nous avons le choix des immigrants accueillons les plus diplômés quel que soit leurs domaines et une fois ici ils auront plus de chance d'obtenir un travail, ce travail ne répondra pas à leurs qualifications, mais les aidera à obtenir un travail dans leurs domaines à un niveau inférieur.

Le premier point je crois que c'est de la mauvaise préparation. Ils oublient que les natifs qui ont réussi ici ont travaillé très dur et ils devront le faire ici eux aussi. Les études réussit c'est le début de quelque chose ce n'est pas un accomplissement !!!

Le 2e point c'est simplement que nos chers fonctionnaires recherchent la simplicité et s'ils mettent différents barèmes comme ceux qu'ils ont mis pour la langue récemment par exemple amène immanquablement de la critique et de la controverse !!!

C'est exactement la même question que je me suis posée, et la plupart répondent que c'est pour l'avenir de leurs enfants qu'ils font tout cela... A 48 ou 50 ans on imagine bien la difficulté de reprendre ses études, donc ils se contente de l'aide sociale (ou des jobbines) en attendant que leurs enfants deviennent médecin au Québec. D,ailleurs ce n,est pas spécifique aux maghrébins, tous les médecins étrangers qui dépassent la 40aine vous diront la même chose.

PS: Charif1982:

1) tu te bases sur des vidéos Youtube pour te faire ton opinion? :blink2:

2) au Québec on se tutoie...donc ne le prends pas mal! les seules personnes qu'on vouvoie c'est le boss (et encore je tutoie le mien), et les personnes âgées!

Posté(e)

tu te bases sur des vidéos Youtube pour te faire ton opinion?

peut étre ! peut étre aussi que jai des yeux pour voir ! peut étre aussi que c coz de ca que vous vouler quitter votre pays !!!! sinon si vous l'aimer tan pk ne pas réster ca c personelle je pense?

hypocrisie!!!!!!

Posté(e)

http://www.lapresse.ca/actualites/regional/montreal/201302/15/01-4621991-mediateur-urbain-le-fragile-equilibre-du-petit-maghreb.php?

Malik Bedoui et Habib Bendahou seraient sûrement d'accord. «Le Québec, c'est le cimetière des diplômés», lance brutalement le premier, médecin de formation, rencontré au café Safir. Impossible pour lui de travailler, il lui faudrait recommencer ses études à zéro. Même scénario pour M. Bendahou. L'homme de 65 ans était professeur de génie hydraulique à Oran. Il accumule les petits boulots depuis 12 ans au Québec

Ce serait bien que tu nous expliques le lien entre le titre de ton sujet et l'article de La Presse que tu cites qui porte sur les "étincelles" entre jeunes partisans marocains et algériens lors d'un match de la Coupe d'Afrique.

Sommes-nous rendus à expliquer les mésententes ataviques entre ces groupes par la non-reconnaissance des diplomes...?

Le lien ne renvoie en effet pas au sujet cité en titre.

Mais bon, le titre est assez évocateur.

La non-reconnaissance des diplômes étrangers a été assez décriée.

Elle est là, patente, freinant l'intégration.

Ce qui ne va alors plus, c'est que l'on s'interroge ici et là, et parfois en haut lieu, du taux de chômage assez élevé de certaines franges d'immigrants, dont les maghrébins. On n'hésite alors plus, comme l'a relaté un récent billet, à les mettre dans le même panier que des assistés sociaux, à la différences que les premiers n'ont pas voulu de cette situation engendrée par des ordres très conservateurs, et que les derniers s'en complaisent.

La sélection a pourtant été faite sur la base de diplômes pour la plupart universitaires, dont on remet par la suite en question la qualité.

Il y a quelque part incohérence, et elle ne sert aucune des deux parties.

D'autre part, pour ne pas être partial, je dirai que je ne comprends pas non plus que quelqu'un qui fasse des petits boulots le fasse depuis... 12 ans !

et vienne ensuite qualifier le Québec de '' cimetière des diplômés " alors qu'il a contribué à creuser sa propre tombe.

C'est un peu facile comme démarche.

Le plus dur aurait consisté à relever le défi.

Beaucoup d'ingénieurs, pour citer un registre que je connais assez bien, ont ( re ) commencé leur carrière au Québec en tant que techniciens.

Ayant pu ainsi subvenir à l'essentiel, c'est à dire un boulot bien payé leur permettant de vivre correctement, eux et leur famille, ils ont en parallèle entamé des démarches d'adhésion à l'ordre des ingénieurs et y sont parvenu, quelque fois avec le soutien de leur employeur.

Cela deux ou trois ans plus tard...

Alors, je me répète : se complaire de 12 ans de petits boulots et ne s'en plaindre qu'aujourd'hui, sans n'avoir rien fait pour s'en sortir, je crois qu'il y a eu une sacrée dose de masochisme entre temps.

Je suis assez d'accord avec toi dans l'ensemble mais en même temps , pas mal d'immigrés qui viennent d'Afrique ont pour lourde charge de devoir envoyer de l'argent à leur famille resté au pays ... Cela peut explique le fait que cette personne soit enfermée dans le cercle des jobines .... Je ne prétend pas que cela soit le cas , mais c'est une chose à prendre en compte ... Pris entre le choix de rester ou de rentrer au pays mais sachant pertinemment que la famille compte sur lui et que s'il rentre certains ne manqueront pas de le lui reprocher et au final l'immigré fini par vivre au jour le jour et n'ose pas dire à sa famille au pays la galère dans laquelle il est....

C'est sûr cependant que la solution idéale aurait été de se remonter les manches et accepter de reprendre au bas de l'échelle.

Tu crois pas que s'il décroche un bon poste de travail au lieu de faire les petits boulots, il pourra envoyer plus d'argent à ses parents ??? le raisonnement n'est pas bon. C'est un mauvais calcul economique.

  • Habitués
Posté(e)

Petite appartée dans le sujet...

Les erreurs médicales c'est une réalité et c'est partout. Qu'ils soient en Algérie, en France ou au Canada. Les médecins sont humains, l'erreur est humaine, je vous laisse deviner la suite.

Alors oui on est d'accord, c'est terrible. Mais mettre chaque erreur sur le dos de la qualité ou non de l'enseignement est un raccourci je pense très maladroit...

Il y a quelques jours j'ai vu ça, et c'est très bien (avec sous-titres si vous voulez):

http://www.ted.com/talks/brian_goldman_doctors_make_mistakes_can_we_talk_about_that.html

Les médecins ne sont pas des dieux.

  • Habitués
Posté(e)

http://www.lapresse.ca/actualites/regional/montreal/201302/15/01-4621991-mediateur-urbain-le-fragile-equilibre-du-petit-maghreb.php?

Malik Bedoui et Habib Bendahou seraient sûrement d'accord. «Le Québec, c'est le cimetière des diplômés», lance brutalement le premier, médecin de formation, rencontré au café Safir. Impossible pour lui de travailler, il lui faudrait recommencer ses études à zéro. Même scénario pour M. Bendahou. L'homme de 65 ans était professeur de génie hydraulique à Oran. Il accumule les petits boulots depuis 12 ans au Québec

Ce serait bien que tu nous expliques le lien entre le titre de ton sujet et l'article de La Presse que tu cites qui porte sur les "étincelles" entre jeunes partisans marocains et algériens lors d'un match de la Coupe d'Afrique.

Sommes-nous rendus à expliquer les mésententes ataviques entre ces groupes par la non-reconnaissance des diplomes...?

Le lien ne renvoie en effet pas au sujet cité en titre.

Mais bon, le titre est assez évocateur.

La non-reconnaissance des diplômes étrangers a été assez décriée.

Elle est là, patente, freinant l'intégration.

Ce qui ne va alors plus, c'est que l'on s'interroge ici et là, et parfois en haut lieu, du taux de chômage assez élevé de certaines franges d'immigrants, dont les maghrébins. On n'hésite alors plus, comme l'a relaté un récent billet, à les mettre dans le même panier que des assistés sociaux, à la différences que les premiers n'ont pas voulu de cette situation engendrée par des ordres très conservateurs, et que les derniers s'en complaisent.

La sélection a pourtant été faite sur la base de diplômes pour la plupart universitaires, dont on remet par la suite en question la qualité.

Il y a quelque part incohérence, et elle ne sert aucune des deux parties.

D'autre part, pour ne pas être partial, je dirai que je ne comprends pas non plus que quelqu'un qui fasse des petits boulots le fasse depuis... 12 ans !

et vienne ensuite qualifier le Québec de '' cimetière des diplômés " alors qu'il a contribué à creuser sa propre tombe.

C'est un peu facile comme démarche.

Le plus dur aurait consisté à relever le défi.

Beaucoup d'ingénieurs, pour citer un registre que je connais assez bien, ont ( re ) commencé leur carrière au Québec en tant que techniciens.

Ayant pu ainsi subvenir à l'essentiel, c'est à dire un boulot bien payé leur permettant de vivre correctement, eux et leur famille, ils ont en parallèle entamé des démarches d'adhésion à l'ordre des ingénieurs et y sont parvenu, quelque fois avec le soutien de leur employeur.

Cela deux ou trois ans plus tard...

Alors, je me répète : se complaire de 12 ans de petits boulots et ne s'en plaindre qu'aujourd'hui, sans n'avoir rien fait pour s'en sortir, je crois qu'il y a eu une sacrée dose de masochisme entre temps.

Je suis assez d'accord avec toi dans l'ensemble mais en même temps , pas mal d'immigrés qui viennent d'Afrique ont pour lourde charge de devoir envoyer de l'argent à leur famille resté au pays ... Cela peut explique le fait que cette personne soit enfermée dans le cercle des jobines .... Je ne prétend pas que cela soit le cas , mais c'est une chose à prendre en compte ... Pris entre le choix de rester ou de rentrer au pays mais sachant pertinemment que la famille compte sur lui et que s'il rentre certains ne manqueront pas de le lui reprocher et au final l'immigré fini par vivre au jour le jour et n'ose pas dire à sa famille au pays la galère dans laquelle il est....

C'est sûr cependant que la solution idéale aurait été de se remonter les manches et accepter de reprendre au bas de l'échelle.

Tu crois pas que s'il décroche un bon poste de travail au lieu de faire les petits boulots, il pourra envoyer plus d'argent à ses parents ??? le raisonnement n'est pas bon. C'est un mauvais calcul economique.

Je pense que la dernière phrase de mon dernier message que tu as mis en citation répond à ta question :wink:

Je la met en gras, pour que tu la vois :thumbsup:

Après il ne faut pas oublier que "décrocher un bon poste" ce n'est pas donné à tout le monde par les temps qui courrent .... Nous sommes très loin du plein emploi ...

  • Habitués
Posté(e)

C'est complexe tout ça, mais 2 choses me viennent à l'esprit.

1- Pourquoi un immigrant médecin immigre ici s'il sait qu'il ne pourra pas pratiquer ou s'il ne le sait pas comment a-t-il pu ne pas savoir puisqu'on en parle depuis si longtemps ?

2- Pourquoi lui a-t-on donné son visa en sachant qu'il ne pourra pas pratiquer ici ? La pensée du gouvernement est si nous avons le choix des immigrants accueillons les plus diplômés quel que soit leurs domaines et une fois ici ils auront plus de chance d'obtenir un travail, ce travail ne répondra pas à leurs qualifications, mais les aidera à obtenir un travail dans leurs domaines à un niveau inférieur.

Le premier point je crois que c'est de la mauvaise préparation. Ils oublient que les natifs qui ont réussi ici ont travaillé très dur et ils devront le faire ici eux aussi. Les études réussit c'est le début de quelque chose ce n'est pas un accomplissement !!!

Le 2e point c'est simplement que nos chers fonctionnaires recherchent la simplicité et s'ils mettent différents barèmes comme ceux qu'ils ont mis pour la langue récemment par exemple amène immanquablement de la critique et de la controverse !!!

C'est exactement la même question que je me suis posée, et la plupart répondent que c'est pour l'avenir de leurs enfants qu'ils font tout cela... A 48 ou 50 ans on imagine bien la difficulté de reprendre ses études, donc ils se contente de l'aide sociale (ou des jobbines) en attendant que leurs enfants deviennent médecin au Québec. D,ailleurs ce n,est pas spécifique aux maghrébins, tous les médecins étrangers qui dépassent la 40aine vous diront la même chose.

PS: Charif1982:

1) tu te bases sur des vidéos Youtube pour te faire ton opinion? :blink2:

2) au Québec on se tutoie...donc ne le prends pas mal! les seules personnes qu'on vouvoie c'est le boss (et encore je tutoie le mien), et les personnes âgées!

Posté(e)

Perso , je connais trois algeriens qui sont devenus medecins , je connais un algerien qui est devenu ingenieur , un autre en passe de devenir vetérinaire , un autre informaticien , moi meme je suis CGA...Certes c plus dure pour nous algeriens mais on peut reussir , ca c des exempes a suivre ..

A eviter les cafés , ils sont bondés de défaitistes

  • Habitués
Posté(e)

de toute façon on savait très bien qu'une fois au Québec nos diplôme acquis chez nous ne seront pas considérés et qu'il va falloir recommencer sa carrière en bas d'échelle, maintenant de se taper des jobines lors de l'arrivée au Québec est compréhensif pour subvenir aux besoins essentiels de l'immigrant mais rester 12 années sans essayer d'avancer, faire des formations, s'inscrire à l'ordre approprié pour effectuer l'équivalence du diplôme ..etc , loin de moi de juger les gens mais faut bien préciser que c'est un peu imcompréhensif

  • Habitués
Posté(e)

Perso , je connais trois algeriens qui sont devenus medecins , je connais un algerien qui est devenu ingenieur , un autre en passe de devenir vetérinaire , un autre informaticien , moi meme je suis CGA...Certes c plus dure pour nous algeriens mais on peut reussir , ca c des exempes a suivre ..

A eviter les cafés , ils sont bondés de défaitistes

+1!!!

J'ai remarqué une chose: ceux qui réussissent partagent rarement leur vécu...

Posté(e)

http://www.lapresse.ca/actualites/regional/montreal/201302/15/01-4621991-mediateur-urbain-le-fragile-equilibre-du-petit-maghreb.php?

Malik Bedoui et Habib Bendahou seraient sûrement d'accord. «Le Québec, c'est le cimetière des diplômés», lance brutalement le premier, médecin de formation, rencontré au café Safir. Impossible pour lui de travailler, il lui faudrait recommencer ses études à zéro. Même scénario pour M. Bendahou. L'homme de 65 ans était professeur de génie hydraulique à Oran. Il accumule les petits boulots depuis 12 ans au Québec

Ce serait bien que tu nous expliques le lien entre le titre de ton sujet et l'article de La Presse que tu cites qui porte sur les "étincelles" entre jeunes partisans marocains et algériens lors d'un match de la Coupe d'Afrique.

Sommes-nous rendus à expliquer les mésententes ataviques entre ces groupes par la non-reconnaissance des diplomes...?

Le lien ne renvoie en effet pas au sujet cité en titre.

Mais bon, le titre est assez évocateur.

La non-reconnaissance des diplômes étrangers a été assez décriée.

Elle est là, patente, freinant l'intégration.

Ce qui ne va alors plus, c'est que l'on s'interroge ici et là, et parfois en haut lieu, du taux de chômage assez élevé de certaines franges d'immigrants, dont les maghrébins. On n'hésite alors plus, comme l'a relaté un récent billet, à les mettre dans le même panier que des assistés sociaux, à la différences que les premiers n'ont pas voulu de cette situation engendrée par des ordres très conservateurs, et que les derniers s'en complaisent.

La sélection a pourtant été faite sur la base de diplômes pour la plupart universitaires, dont on remet par la suite en question la qualité.

Il y a quelque part incohérence, et elle ne sert aucune des deux parties.

D'autre part, pour ne pas être partial, je dirai que je ne comprends pas non plus que quelqu'un qui fasse des petits boulots le fasse depuis... 12 ans !

et vienne ensuite qualifier le Québec de '' cimetière des diplômés " alors qu'il a contribué à creuser sa propre tombe.

C'est un peu facile comme démarche.

Le plus dur aurait consisté à relever le défi.

Beaucoup d'ingénieurs, pour citer un registre que je connais assez bien, ont ( re ) commencé leur carrière au Québec en tant que techniciens.

Ayant pu ainsi subvenir à l'essentiel, c'est à dire un boulot bien payé leur permettant de vivre correctement, eux et leur famille, ils ont en parallèle entamé des démarches d'adhésion à l'ordre des ingénieurs et y sont parvenu, quelque fois avec le soutien de leur employeur.

Cela deux ou trois ans plus tard...

Alors, je me répète : se complaire de 12 ans de petits boulots et ne s'en plaindre qu'aujourd'hui, sans n'avoir rien fait pour s'en sortir, je crois qu'il y a eu une sacrée dose de masochisme entre temps.

Je suis assez d'accord avec toi dans l'ensemble mais en même temps , pas mal d'immigrés qui viennent d'Afrique ont pour lourde charge de devoir envoyer de l'argent à leur famille resté au pays ... Cela peut explique le fait que cette personne soit enfermée dans le cercle des jobines .... Je ne prétend pas que cela soit le cas , mais c'est une chose à prendre en compte ... Pris entre le choix de rester ou de rentrer au pays mais sachant pertinemment que la famille compte sur lui et que s'il rentre certains ne manqueront pas de le lui reprocher et au final l'immigré fini par vivre au jour le jour et n'ose pas dire à sa famille au pays la galère dans laquelle il est....

C'est sûr cependant que la solution idéale aurait été de se remonter les manches et accepter de reprendre au bas de l'échelle.

Tu crois pas que s'il décroche un bon poste de travail au lieu de faire les petits boulots, il pourra envoyer plus d'argent à ses parents ??? le raisonnement n'est pas bon. C'est un mauvais calcul economique.

Je pense que la dernière phrase de mon dernier message que tu as mis en citation répond à ta question :wink:

Je la met en gras, pour que tu la vois :thumbsup:

Après il ne faut pas oublier que "décrocher un bon poste" ce n'est pas donné à tout le monde par les temps qui courrent .... Nous sommes très loin du plein emploi ...

J'ai très bien lu.

Juste que je dis que c'est pas justifié comme voie et que je chercherai pas à la justifier, contrairement à ce que tu fais dans les 6 premières lignes de ton message. :bye:

  • Habitués
Posté(e)

http://www.lapresse.ca/actualites/regional/montreal/201302/15/01-4621991-mediateur-urbain-le-fragile-equilibre-du-petit-maghreb.php?

Malik Bedoui et Habib Bendahou seraient sûrement d'accord. «Le Québec, c'est le cimetière des diplômés», lance brutalement le premier, médecin de formation, rencontré au café Safir. Impossible pour lui de travailler, il lui faudrait recommencer ses études à zéro. Même scénario pour M. Bendahou. L'homme de 65 ans était professeur de génie hydraulique à Oran. Il accumule les petits boulots depuis 12 ans au Québec

Ce serait bien que tu nous expliques le lien entre le titre de ton sujet et l'article de La Presse que tu cites qui porte sur les "étincelles" entre jeunes partisans marocains et algériens lors d'un match de la Coupe d'Afrique.

Sommes-nous rendus à expliquer les mésententes ataviques entre ces groupes par la non-reconnaissance des diplomes...?

Le lien ne renvoie en effet pas au sujet cité en titre.

Mais bon, le titre est assez évocateur.

La non-reconnaissance des diplômes étrangers a été assez décriée.

Elle est là, patente, freinant l'intégration.

Ce qui ne va alors plus, c'est que l'on s'interroge ici et là, et parfois en haut lieu, du taux de chômage assez élevé de certaines franges d'immigrants, dont les maghrébins. On n'hésite alors plus, comme l'a relaté un récent billet, à les mettre dans le même panier que des assistés sociaux, à la différences que les premiers n'ont pas voulu de cette situation engendrée par des ordres très conservateurs, et que les derniers s'en complaisent.

La sélection a pourtant été faite sur la base de diplômes pour la plupart universitaires, dont on remet par la suite en question la qualité.

Il y a quelque part incohérence, et elle ne sert aucune des deux parties.

D'autre part, pour ne pas être partial, je dirai que je ne comprends pas non plus que quelqu'un qui fasse des petits boulots le fasse depuis... 12 ans !

et vienne ensuite qualifier le Québec de '' cimetière des diplômés " alors qu'il a contribué à creuser sa propre tombe.

C'est un peu facile comme démarche.

Le plus dur aurait consisté à relever le défi.

Beaucoup d'ingénieurs, pour citer un registre que je connais assez bien, ont ( re ) commencé leur carrière au Québec en tant que techniciens.

Ayant pu ainsi subvenir à l'essentiel, c'est à dire un boulot bien payé leur permettant de vivre correctement, eux et leur famille, ils ont en parallèle entamé des démarches d'adhésion à l'ordre des ingénieurs et y sont parvenu, quelque fois avec le soutien de leur employeur.

Cela deux ou trois ans plus tard...

Alors, je me répète : se complaire de 12 ans de petits boulots et ne s'en plaindre qu'aujourd'hui, sans n'avoir rien fait pour s'en sortir, je crois qu'il y a eu une sacrée dose de masochisme entre temps.

Je suis assez d'accord avec toi dans l'ensemble mais en même temps , pas mal d'immigrés qui viennent d'Afrique ont pour lourde charge de devoir envoyer de l'argent à leur famille resté au pays ... Cela peut explique le fait que cette personne soit enfermée dans le cercle des jobines .... Je ne prétend pas que cela soit le cas , mais c'est une chose à prendre en compte ... Pris entre le choix de rester ou de rentrer au pays mais sachant pertinemment que la famille compte sur lui et que s'il rentre certains ne manqueront pas de le lui reprocher et au final l'immigré fini par vivre au jour le jour et n'ose pas dire à sa famille au pays la galère dans laquelle il est....

C'est sûr cependant que la solution idéale aurait été de se remonter les manches et accepter de reprendre au bas de l'échelle.

Tu crois pas que s'il décroche un bon poste de travail au lieu de faire les petits boulots, il pourra envoyer plus d'argent à ses parents ??? le raisonnement n'est pas bon. C'est un mauvais calcul economique.

Je pense que la dernière phrase de mon dernier message que tu as mis en citation répond à ta question :wink:

Je la met en gras, pour que tu la vois :thumbsup:

Après il ne faut pas oublier que "décrocher un bon poste" ce n'est pas donné à tout le monde par les temps qui courrent .... Nous sommes très loin du plein emploi ...

J'ai très bien lu.

Juste que je dis que c'est pas justifié comme voie et que je chercherai pas à la justifier, contrairement à ce que tu fais dans les 6 premières lignes de ton message. :bye:

Je ne justifie rien , j'essaie juste d'apporter un élément dont il faut tenir compte dans certains cas .... Tu seras sympatique de ne pas essayer de me faire dire ce que je n'ai pas dit ...

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