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Posté(e)

Bonjour,

Voilà, nous sommes un couple d'enseignants du primaire, elle est en grande section de maternelle et moi en UPE2A, (le nouvel acronyme à la mode pour dire " classe d'enfants de tous âges, non francophones ; ex-CLIN), nous enseignons tous les deux en région parisienne (Seine Saint Denis).


+ une petite fille de 5 mois qui ne sait pas encore qu'elle va adorer le Québec. :wub2:

Et, nous voudrions venir nous installer définitivement au Québec si possible en restant dans l'enseignement.

Le projet est très récent même si nous en parlons depuis longtemps Il nous reste à tout organiser pour la rentrée 2014. Peut être est-ce un peu juste pour tout faire (vendre la maison, faire les papiers etc.) :unsure2:

Pour l'instant c'est le flou artistique même si nous avons commencé à tirer sur la ficelle de cet enchevêtrement administratif, nous n'arrivons pas encore à bien percevoir dans quel ordre nous allons enchaîner les différentes étapes.

Voilà, alors BONJOUR et merci à toutes et à tous de faire vivre et contribuer à ce forum. :good:

  • Habitués
Posté(e)

Bonjour à vous 2,

Pour la rentrée 2014 ce sera juste ... Il faut quasiment 2ans de procédures maintenant.

Par contre, si rien ne change en Mars 2013, vous ne pouvez pas faire de demandes car votre domaine ne fait pas partie de la liste :S

http://www.immigration-quebec.qc.ca/fr/informations/reception-demandes.html

http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/publications/fr/divers/domaines-12-16.pdf

http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/publications/fr/divers/domaines-6.pdf

  • Habitués
Posté(e)

Le mythe de la pénurie d'enseignants a encore de beaux jours devant lui, malheureusement.

Pour pouvoir enseigner, il faudra obtenir un permis en bonne et due forme. La plupart du temps, vous commencerez par des petits remplacements ici et là, beaucoup de temps partiel. Il faudra avoir un plan B pour vivre en attendant d'avoir un poste à temps plein. Les conditions ici n'ont rien à voir avec celles de l'Education Nationale. Pas vraiment de securité de l'emploi, salaire et avantages sociaux dépendant de l'école etc...

Ne comptez pas faire la rentrée 2014. Les procédures d'obtention de résidence permanente prennent entre 18 et 24 mois, sous réserve que vous puissiez faire une demande, ce qui n'est pas le cas maintenant.

  • Habitués
Posté(e)

@ Blueberry, bonsoir

L'administrateur a lancé ce sujet dans le forum

Éducation : pénurie au préscolaire et primaire

dans lequel il est indiqué que ce métier est en demande ! Alors qu'en est-il ? Merci.

Crdl

Posté(e)

Bonjour,

Merci pour vos réponses. Effectivement mon post fait suite à l'article diffusé par l'administrateur. Alors mythe ou réalité ?

Posté(e)

En fait le postde l'administrateur relaie les dire du MELS. Est-il possible que le MELS déclare une pénurie dans le primaire sans que ces métiers arrivent sur la fameuse liste au mois de mars ?

  • Habitués
Posté(e)

En fait le postde l'administrateur relaie les dire du MELS. Est-il possible que le MELS déclare une pénurie dans le primaire sans que ces métiers arrivent sur la fameuse liste au mois de mars ?

Oui, c'est fort possible.

Comme je l'ai dit plus haut, ne pas nécessairement vous attendre à avoir le super poste à temps plein tout de suite. Si cela vous arrive, tant mieux! La plupart des enseignants étrangers commencent d'abord par des remplacements à droite, à gauche.

  • Habitués
Posté(e)

Le mythe de la pénurie d'enseignants a encore de beaux jours devant lui, malheureusement.

Pour pouvoir enseigner, il faudra obtenir un permis en bonne et due forme. La plupart du temps, vous commencerez par des petits remplacements ici et là, beaucoup de temps partiel. Il faudra avoir un plan B pour vivre en attendant d'avoir un poste à temps plein. Les conditions ici n'ont rien à voir avec celles de l'Education Nationale. Pas vraiment de securité de l'emploi, salaire et avantages sociaux dépendant de l'école etc...

Ne comptez pas faire la rentrée 2014. Les procédures d'obtention de résidence permanente prennent entre 18 et 24 mois, sous réserve que vous puissiez faire une demande, ce qui n'est pas le cas maintenant.

Blueberry, je crois que cette information n'est pas juste. À l'exception peut-être de certaines écoles privées, tous les enseignants au Québec sont syndiqués et jouissent donc de conditions de travail déterminées par une convention collective. Ça vaut peut-être l'Éducation Nationale en France, en fait je l'ignore, mais ce n'est pour pour autant l'école de l'enseignant qui décide du salaire et des avantages sociaux.

Par ailleurs, c'est le même cheminement pour tous; précarité, remplacement, changement d'école, etc.... Dans tous les cas, l'ancienneté est comptabilisée au niveau de la sécurité d'emploi.

Un lien intéressant sur le "comment devenir enseignant au Québec": http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/publications/fr/professions-regies/Enseignant_General.pdf

  • Habitués
Posté(e)

Blueberry, je crois que cette information n'est pas juste. À l'exception peut-être de certaines écoles privées, tous les enseignants au Québec sont syndiqués et jouissent donc de conditions de travail déterminées par une convention collective. Ça vaut peut-être l'Éducation Nationale en France, en fait je l'ignore, mais ce n'est pour pour autant l'école de l'enseignant qui décide du salaire et des avantages sociaux.

Par ailleurs, c'est le même cheminement pour tous; précarité, remplacement, changement d'école, etc.... Dans tous les cas, l'ancienneté est comptabilisée au niveau de la sécurité d'emploi.

Un lien intéressant sur le "comment devenir enseignant au Québec": http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/publications/fr/professions-regies/Enseignant_General.pdf

Merci de ces précisions.

Posté(e)

Bonsoir,

Merci pour toutes ces informations. Le fait de devoir faire un certain nombre de remplacements en commençant est assez répandu en France aussi. J'ai des collègues qui entament leur 8è année d'enseignement et qui sont: soit titulaires d'un poste de..........remplaçant si ils ont privilégié l'endroit, soit titulaires d'un poste dans une "zone difficile", soit ne sont pas titulaires et voyagent au gré de leur infortune dans des postes divers et variés, parfois fractionnés sur 4 écoles (oui oui, je l'ai vu) avec plus ou moins de bonheur.

Bon, nous sommes bien sûr toujours motivés ! J'ai eu le consulat qui m'a confirmé que, dans notre cas, même si il existe des annonces (j'en ai vu pas loin de d'une quinzaine),

point de salut en dehors de la "liste des métiers prioritaires" (je n'ai plus le libellé exact en tête). La dame que j'ai eue m'a conseillé d'attendre la parution de cette liste en mars afin d'économiser de l'argent si nous ne correspondons pas à ce qui est recherché, à priori c'est foutu. Voilà, je vais continuer à glaner des infos, voir s'il existe d'autres solutions mis-à-part l'échange siec en poste à poste.

Merci d'avoir pris la peine de me répondre.

  • Habitués
Posté(e)

Blueberry, je crois que cette information n'est pas juste. À l'exception peut-être de certaines écoles privées, tous les enseignants au Québec sont syndiqués et jouissent donc de conditions de travail déterminées par une convention collective. Ça vaut peut-être l'Éducation Nationale en France, en fait je l'ignore, mais ce n'est pour pour autant l'école de l'enseignant qui décide du salaire et des avantages sociaux.

Par ailleurs, c'est le même cheminement pour tous; précarité, remplacement, changement d'école, etc.... Dans tous les cas, l'ancienneté est comptabilisée au niveau de la sécurité d'emploi.

Un lien intéressant sur le "comment devenir enseignant au Québec": http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/publications/fr/professions-regies/Enseignant_General.pdf

Merci de ces précisions.

En me relisant, je me suis trouvée une petite coquille. Cette phrase aurait dû se lire ainsi:

Ça vaut peut-être pas l'Éducation Nationale en France, en fait je l'ignore, mais ce n'est pour pour autant l'école de l'enseignant qui décide du salaire et des avantages sociaux.

Voilà! :wink:

  • Habitués
Posté(e)

En me relisant, je me suis trouvée une petite coquille. Cette phrase aurait dû se lire ainsi:

Ça vaut peut-être pas l'Éducation Nationale en France, en fait je l'ignore, mais ce n'est pour pour autant l'école de l'enseignant qui décide du salaire et des avantages sociaux.

Voilà! :wink:

En gros, cela ne vaut peut-être pas, comme cela vaut peut-être .... :tongue:

Posté(e)

Bonjour,

Bon, autant pour moi, je devais être un peu fatigué car le métier d enseignant dans le primaire et en préscolaire figure bien sur la liste mais pas dans la rubrique éducation, mais dans sciences de l'administration, formation des enseignants au préscolaire et primaire sous le code UE42. Nous allons donc envoyer nos dossiers.

Sommes super contents

  • Habitués
Posté(e)

Algy, il faut que ton diplôme soit un diplôme du Québec ou équivalent, si je regarde bien la grille des domaines de formation... Je peux me tromper, tout a tellement changé ces derniers temps !

Pour pouvoir prétendre à l'équivalent du diplôme québecois, il faut d'abord présenter une demande de permis d'enseigner auprès du MELS.

Posté(e)

Bonjour nathdestella.

Merci pour ta réponse. J'avais cru comprendre que le CRPE, était un diplôme équivalent. (ouvert à la licence donc 3 ans et comprenant 2 ans PE PE2)qui permettait de demander un permis d'enseigner (autorisation temporaire).

De plus, en lisant la brochure pour demander un permis d'enseigner voici ce qu'il faut, à l’exception des deux derniers points qui peuvent être complétés dans un délais d'un an voire plus si une demande d'ajout de pièces est faite en temps et en heure.

  • Certificat de naissance, extrait de naissance ou passeport valide
  • Pour les femmes qui utilisent le nom de famille de leur conjoint, l’acte de mariage est exigé.
  • Document vous autorisant à enseigner dans la province,le territoire ou l’État où vous avez suivi votre formation psychopédagogique
  • Une lettre d’attestation concernant la validité de ce document datant de moins de 3 mois doit être envoyée au MELS.
  • Diplômes sur lesquels vous appuyez votre demande de permis d’enseigner
  • Relevés de notes de chacun des programmes de formation réussis et sur lesquels vous appuyez votre demande de permis d’enseigner (plan de cours, le cas échéant)
  • Déclaration portant sur la langue des études à l’extérieur du Canada
  • Évaluation comparative des études effectuées hors du Québec délivrée par leministère de l’Immigration et des Communautés culturelles (délai 4 mois- coût 110$)
  • Document attestant votre statut au Canada : certificat de citoyenneté canadienne, résidence permanente, permisde travail, preuve de réfugié, etc.

Donc apparemment nous correspondons au profil (dans la mesure où nous pouvons fournir ces pièces). De plus nous avons fait les tests de sélection en ligne qui se sont révèles positifs (mais bon, cela ne veut peut être pas dire grand chose).

Tout cela est encore assez confus pour moi. Je viens de relire ton post et je me demande si je l'ai bien saisi :blush2: .

Ce que tu dis, c'est que 1/ nous ne pouvons pas prétendre directement au brevet d'enseignement (j'en conviens aussi).

2/ il faut d'abord passer par un permis provisoire d'enseigner tout en continuant à se former dans une université au Québec afin de réajuster nos formations (c'est aussi ce que nous comptons faire)

Donc pour le moment nous devons suivre l'axe défini ici:

http://www.mels.gouv.qc.ca/sections/publications/publications/EPEPS/Form_titul_pers_scolaire/PermisEnseignerHorsQuebec_Juillet2012_f.pdf

C'est ça ?

  • Habitués
Posté(e)

oui mais avant d'avoir le "droit" d'enseigner, il faut que le gouvernement te donne le droit de venir au Canada pour travailler.

Il te faut attendre cet aval et pour le moment, vous n'entrez pas dans les critères.

Le test en ligne est obsolète car il ne prend pas en compte les "dernières" directives ...

Je suis triste pour vous.

Posté(e)

et où peut-on consulter ces fameux critères ?

  • Habitués
Posté(e)

Ben tu les as regardé déjà ... Voir mes liens plus haut ...

Posté(e)

Ok, je n'avais pas compris le "diplôme obtenu au Québec ou équivalent" . L'équivalence en question ne s'exerce que sur les diplômes obtenus au Québec.

Ok ok

pfffffff

bon, c'est pas grave on va trouver autre chose et attendre mars.

  • Habitués
Posté(e)

Algy, pour que le MICC considère que ton diplôme de PE soit équivalent au diplôme québécois, il faut d'abord que tu aies obtenu un avis d'admissibilité au permis d'enseigner auprès du MELS .

Pour présenter ta demande, il faut d'abord faire une demande d'évaluation comparative des études effectuées hors Québec.

Ensuite, tu envoies un dossier le plus complet possible auprès du MELS pour la demande de permis d'enseigner.

Tu pourras alors peut-être obtenir un avis d'admissibilité conditionnelle. Les deux conditions à remplir pour obtenir le permis étant : être en règle avec l'immigration et avoir passé et réussi un test de français.

Il faut encore savoir que le permis est une autorisation d'enseigner et ne garantit en aucun cas un emploi. Comme tout jeune enseignant québécois qui débute, c'est la précarité qui nous attend.

Je te conseille fortement d'éplucher le guide des procédures d'immigration pour les travailleurs qualifiés

http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=7&file=GPI-3-1.pdf

S vous êtes toujours motivés, je vous conseille de lancer sans attendre les demandes d'évaluation comparative. (Un peu plus de100 dollars la demande, plusieurs mois d'attente) En attendant leur retour, essayez de récupérer le maximum de documents concernant votre formation à l'IUFM (plans de cours détaillés, volumes horaires, attestations de la pe1, etc)

Même si les critères changent en mars et vous rendent éligibles à l'immigration avec vos diplômes français, vous aurez déjà bien avancé. L'avis d'admissibilité est normalement valable deux ans. Dans mon cas, le MELS a accepté de prolonger sa validité de quelques mois car je n'arrive que fin juillet et il est valide jusqu'en mai.

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