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Pharmaciens La pénurie inquiète Agence QMI

12/12/2012 15h56 - Mise à jour 12/12/2012 15h59 e-agenceqmi.gif

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Photo archive / Agence QMI
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LAVAL - La pénurie de pharmaciens dans les établissements de santé du Québec a continué de s'aggraver l'an dernier, selon une nouvelle enquête.

L'étude menée par l'Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (APES) indique que le taux de pénurie de pharmaciens d'établissements était cette année de 27 % à Laval et de 24 % au Québec.

C'est donc dire que la pénurie se serait aggravée depuis 2010, alors que le taux de pénurie provincial était de 20 %.

Selon l'enquête, non seulement les établissements auraient du mal à pourvoir les 296 postes disponibles actuellement, mais en plus, ils devraient créer un minimum de 59 autres postes supplémentaires à la grandeur de la province afin de répondre à la demande croissante.

Ce manque de personnel ne serait pas sans conséquence pour les établissements de santé. Au cours de la dernière année, la pénurie aurait notamment donné lieu à des ruptures de services complètes et partielles dans certains établissements, dénonce l'APES. Plusieurs pharmaciens auraient dû faire des heures supplémentaires pour pallier le manque de ressources.

«On s'est retiré de certaines unités de soins, a déploré le président de l'APES, Charles Fortier. Les gens n'ont pas accès à tous les soins auxquels ils devraient avoir accès.»

Conditions de travail

Cette situation aurait notamment été envenimée, au cours des dernières années, par l'écart important entre les conditions de travail des pharmaciens d'établissements de santé et celles, beaucoup plus avantageuses, de la pratique privée.

Le problème a été en partie réglé en septembre dernier grâce à la signature d'un nouveau contrat de travail entre les pharmaciens d'établissements et le ministère de la Santé.

«Nous avons entre les mains une entente intéressante, a mentionné le président de l'APES, Charles Fortier. Nous n'avons jamais été en meilleure position pour attirer du personnel depuis les 15 dernières années.»

Marketing plus agressif

Mais cette entente ne règle pas tout, selon M. Fortier. L'APES souhaite maintenant mettre en place un important plan d'action avec les différents partenaires afin de séduire les finissants en pharmacie, également lorgnés par le secteur privé.

«Nous devons être plus agressifs dans notre marketing, a indiqué le président de l'APES. Nous devons montrer que notre pratique est différente que celle des pharmaciens privés. Nous sommes au cœur de l'action, dans des équipes interdisciplinaires. Nous travaillons près des patients. Nous sommes présents aux unités de soins. C'est très stimulant comme travail.»

On a tenté de joindre le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) de Laval afin d'en savoir plus sur l'état de la situation sur l'île Jésus. Il n'a cependant pas été possible d'obtenir les informations demandées avant de mettre sous presse.

source : http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2012/12/20121212-155655.html

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  • 1 month later...
Posté(e)

Bonjour à tous,

Je suis étudiant en 5ème année de pharmacie en France, et suis français. J'ai visité récemment le Québec.

L'accueil des Québecois, et le coût de vie au Québec m'ont motivé de venir m'installer dans la province. J'ai aussi la famille à Montréal. :santa:

Je voudrais savoir si le permis restrictif, et ARM pour les médecins, existent aussi pour les pharmaciens ? ou étudiants en pharmacie ?

Est-ce qu'il y a encore une pénurie de main d'oeuvre en pharmacie au Québec ? Est-ce que j'aurai une chance en faisant une demande de visa de résidence permanente du Québec ? car vu la longueur de la procédure de demande, j'en suis découragée :crying:

Il n'y a pas un autre moyen pour que je puisse avoir un visa de travail et venir travailler au Québec en pharmacie plus rapidement ?

Merci d'avance pour vos réponses :bye:

Posté(e)

Merci pour votre réponse. ça m'encourage de déposer une demande de certificat de sélection du Québec. :flowers: même si le chemin est encore long

  • Habitués
Posté(e)

Bonjour à tous,

Je suis étudiant en 5ème année de pharmacie en France, et suis français. J'ai visité récemment le Québec.

L'accueil des Québecois, et le coût de vie au Québec m'ont Est-ce qu'il y a encore une pénurie de main d'oeuvre en pharmacie au Québec ?

On ne peut pas dire qu'il y ait vraiment une pénurie de pharmaciens au Québec. Si tu lis bien l'article, il est précisé "en établissement". Effectivement, on trouve des pharmacies (et bien sûr des pharmaciens) privés à tous les coins de rue. Ce qui est plus difficile à réaliser, c'est la rétention des pharmaciens en établissement hospitalier. Pourquoi? Parce qu'on les paye avec des cacahuètes pour un travail acharné, parce qu'on souhaite les envoyer "en région", bref pour des conditions que peut-être même des immigrants n'accepteraient pas.

  • 11 months later...

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